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  • News supermanesques : entre box office, Jor-El et interviews

    Nous partions pour prendre un peu de repos et profiter des cocktails, du sable fin, du soleil et des couleurs vives pour recharger les batteries après de nombreux mois d'attente, d'articles et un super-visionnage de Superman en salle le 8 juillet avant sa sortie officielle le 9 juillet en France. Le film est sorti désormais partout dans le monde et la communication se poursuit alors que les avis fleurissent avec son lot de fuites, de divulgations volontaires et de révélations sur les coulisses, le tournage ou les choix effectués. Faisons un petit tour du propriétaire pour Supergirl et Superman avec tous les Jean que nous avons rencontrés. Jean Box Office est dans la place Plaisanterie mise à part, après les spécialistes des effets spéciaux, nous avons les spécialistes du box office pour nous donner les statistiques. Dans une émission nocturne le 14 juillet, Captain Morpheus évoquait la question des statistiques pour faire une comparaison entre Man of Steel sorti en 2013 et Superman 2025 sur les questions du box office ajusté à l'inflation et des tickets vendus selon le nombre d'écran et le prix moyen des places, etc. en tenant compte de la conjoncture différenciée entre 2013 et 2025. À l'époque de la sortie du film de Zack Snyder, le genre superhéroïque était à son apogée avec Avengers et la fin de la trilogie The Dark Knight de Christopher Nolan en 2012. La dynamique du reboot DC se fondait sur une hype autour de Zack Snyder pour entrer dans une belle dynamique afin de remettre en scène L'homme d'acier après la tentative Superman Returns (2006) et un marché assez porteur puisque Marvel débutait sa phase 2. En 2025, la tendance est tout autre avec une "fatigue" du public et une saturation vis-à-vis du genre et de la période Marvel. Les luttes autour du Snyderverse et les échecs de DC s'ajoutent à une lassitude générale. La conjoncture est ici défavorable pour évaluer le reboot de James Gunn alors que le marché est saturé. Les chiffres sont donc à prendre en compte avec des pincettes en gardant à l'esprit les différentes composantes économiques. Il ne s'agit pas de simplement comparer directement stat à stat entre deux films ou deux périodes. Cela est bien plus complexe afin de relativiser le "score" actuel. Selon The Hollywood Reporter , en date du 20 juillet 2025, le chiffre d'affaires lié aux entrées du film dépasserait les 400 M de dollars (406,8 M $) au global après 10 jours d'exploitation. Cela le placerait comme le #1 film au box office dans le monde pour la deuxième semaine consécutive. Aux États-Unis, on aurait un total de 235 M de dollars après un très bon week-end de 57,2 M (contre Jurassic World Rebirth à 23,4 M $ avec une sortie le 2 juillet). On a même des estimations à 58,5 M. Dans le monde, Superman a gagné 45,2 millions de dollars supplémentaires pour un total international de 171,8 millions de dollars et 406,8 millions de dollars à l'échelle mondiale. Une fois cela dit, nous devons également indiquer qu'en France les résultats ne sont pas aussi flatteurs, comme le Captain l'avait hélas prévu, avec seulement 8,2 M de dollars. La partie internationale n'est pas forte pour le moment avec notamment la déception que l'on pourrait avoir pour le marché chinois. La répartition des tops marchés à l'international, le 20 juillet vers 17h serait la suivante (cf. Global Box Office ) : U.K. - $22.2M France - $8.2M Espagne - $6.1M Italie - $4.3M Allemagne - $4.2M Australie - $11.0M Chine - $8.5M Inde - $6.1M Corée du Sud - $5.7M Japon - $4.8M Mexique - $16.6M Brésil - $11.2M Nous verrons comment les choses évolueront, mais à date cela montre tout de même un résultat satisfaisant pour DC Studios et Warner avec des records battus certains jours de l'année, sans avoir une forte implication des pays observés à l'internationale, qui peut encore décoller plus tard. Si l'on ajoute le fait que le film a généré des relances des films Superman sur les plateformes, les produits dérivés, la musique comme celle d'Iggy Pop etc. les perspectives sont alors positives pour laisser le duo James Gunn/Peter Safran continuer la construction de l'univers DC. Pour le moment, le film est #1 dans le monde ! Jean sait rien ou bien ? Malgré des résultats commerciaux qui se présentent plutôt bien, peu de temps après la sortie du film, les arguments étaient nombreux pour le critiquer à foison. Captain Morpheus avait alors lancé un live le 14 juillet pour aborder ce qu'il avait relevé comme "faux arguments" au sujet de film, indépendamment du fait que vous pouvez tout à fait aimer ou ne pas aimer le film proposé, ce n'est pas notre propos ici. ATTENTION SPOILERS ! La question Supergirl En premier lieu, des critiques ont été formulées sur l'introduction de la cousine de Superman, Kara Zor-El alias Supergirl, en fin de film : son état d'ivresse, son look et son langage seraient inadmissibles pour présenter le personnage au public. Mais..., quel est le problème ? Le personnage de Milly Alcock est habillé en tenue supermanesque camouflée par un long manteau marron... comme dans le comics Supergirl: Woman of Tomorrow qui est la source fondamentale du film annoncé dès le lancement du projet de 10 ans de DC. La Supergirl est présentée alcoolisée... comme dans le comics où on la voit se saouler et ensuite gérer son état face à des ennemis ou Ruthye. Certains internautes ont relevé cette évidence en proposant les planches de l'œuvre de Tom King (d'ailleurs très actif sur les scénarios des projets de James Gunn) et de Bilquis Evely. Littéralement, sa première introduction dans l'une de ses meilleures bandes dessinées, Supergirl : Woman of Tomorrow, c'est une fille bourrée et fêtarde à travers la galaxie, ce n'est pas le numéro que vous voulez vous forcer à croire. Elle apparait comme désœuvrée, excentrique et avec un langage directe. Mais le comics présente comme une punk, une grunge, une folle. Elle est Kryptonienne avant d'être humaine, contrairement à Superman. Elle va sur des planètes où il y a des soleils rouges pour se mettre la "tête à l'envers" avec l'alcool, car avec les soleils jaunes il ne lui est pas possible d'en ressentir les effets. De ce point de vue, elle peut être considérée comme "James Gunn compatible". Cela dit, la psychè de la Kryptonienne est tout à fait particulière, car elle a été élevée par une civilisation belliqueuse et conquérante, puis dévastée par la mort et la destruction de Krypton qu'elle a vues de ses propres yeux depuis Argo City. Elle est donc dans un état d'esprit tout à fait différent de son cousin Kal-El déjà envoyé dans l'espace tout bébé. Elle passera dans le récit d'une "dépravée" à une "superhéroïne" avec un look qui pourra plaire à un public moins familial que le film Superman . Pour information, vous trouvez la revue du comics sur notre site. Terminons en indiquant qu'une affiche du film a été publiée par James Gunn peu après en assumant cette position logique et.. qui sera déstabilisante, il faut bien le reconnaitre. Elle est présentée dans cette même tenue et le slogan passe de "Look Up" à "Look Out" : Quelques faux arguments Pour dénigrer le film, différents arguments sont émis et on les retrouve dans les éléments de communication sur les réseaux. Outre le fait que les réseaux ne correspondent pas à la réalité, le propos est aussi de vous engager à aller voir le film pour vous faire propre avis. Ici, nous rapportons les critiques formulées et donnons différents éléments de réponses pour clarifier les idées préconçues. Ensuite, ce sera comme toujours à vous de jouer. 1/ Bilan de visionnage : VO vs VF Le film est un film familial au ton assez léger dont l'analyse doit prendre en compte cet état d'esprit. Dans ce film, Superman ne s'exprime pas dans la forme chevaleresque habituelle qu'il emprunte dans tous les films jusqu'alors, mais dans un niveau de langage courant, comme tout le monde, voire familier. Le problème est que la version française fait des écarts qui présentent les éléments de façon "débile" et dessert alors complètement le film. En effet, en français l'impact est totalement différent de l'anglais, quels que soient les accents (plus important pour les Kent notamment). Le français ici ne permet pas de sentir les nuances. En version originale, on n'a pas ce ton "bébète", il est beaucoup moins marqué et l'impression est alors bien plus positive : on ressent les nuances de jeu de David Corenswet entre Superman et Clark, entre Superman en public avec Lois et Superman dans d'autres situations. Le niveau familier passe bien mieux, le rendant accessible au commun des mortels et plus contemporain, sans le rendre ridicule pour autant. Nous avions vu cela dans la bande-annonce en français qui présentait l'interview de Superman par Lois Lane et cela est resté tel quel dans la version cinéma, hélas. Si l'on ajoute à cela que la langue anglaise américaine présente des expressions typiques sans équivalent en français, les traductions étaient difficiles et doublage déficient pour rendre la véritable idée ou l'intention de la scène. D'où les retours négatifs sur l'intervention de Supergirl en fin de film, en particulier. Rappelons aussi que l'on passe d'un anglais britannique dans tous les films précédents à un anglais américain (pourtant si logique compte tenu de l'origine du personnage) ce qui est bien différent. N'avez-vous pas en mémoire la différence entre les chansons entendues en anglais par rapport au français ? Cela n'a rien à voir et passe beaucoup mieux dans un cas que dans l'autre (indépendamment des traductions qu'il faut souvent éviter de faire, n'est-ce pas ?). Le ton est léger pour la famille et comprend aussi des propos pour adultes. Le français hélas rend les choses encore plus légères tout en dénaturant le propos jusqu'au ridicule. Conclusion : nous vous recommandons fortement de voir le film en VO, sans hésiter. PS : les enfants rigoleront quand même !! ;) 2/ Superman vs Justice Gang Une des problématiques posées avant même le film était le rapport entre Superman et les membres de la Justice Gang composée de Guy Gardner, Hawkgirl et Mister Terrific. Deux scènes sont discutées : Qui doit intervenir en zone de guerre ? Comment gérer le Kaiju ? L'idéologie du film est de présenter une morale différente entre Superman qui veut préserver toute vie et une Justice Gang qui est prête à tout pour atteindre ses objectifs. Ils interviendront finalement grâce à ce que leur inspire Superman, tel que dans Kingdom Come . Il tend à les éduquer à faire le bien partout dans le monde. L'impact de Superman finit par être assez forte pour qu'ils acceptent de prêter main forte, alors qu'au début du film la Justice Gang neutralisait le Kaiju sans tenter de le garder en vie. 3/ Superman tue ? À l'issue de sa lutte contre Ultraman, Superman envoie son adversaire dans un trou noir, donc il l'aurait tué... En réalité, nous n'en savons rien et il est tout à fait possible qu'Ultraman devienne Bizarro par la suite. Différents éléments comme celui-ci restent en suspens à l'instar du premier épisode d'une série. Comme pour les comics, on peut tout imaginer avec un Bizarro World ou tout autre chose. 4/ C'est quoi ce Superman faible et maltraité ? Gros point de contestation, Superman se ferait molester tout au long du film, alors que dans tous les autres films cela n'arrive jamais, et ceci n'est pas normal. Cet argument est faux ! Si l'on ne prend rien d'autres que les comics, nous trouvons des dizaines de tomes qui montrent un Superman ensanglanté, mis à mal comme jamais avant de remporter la victoire. Sans passer par cette rubrique comics qui en est presque banal jusqu'à présenter la mort de Superman (en 1993 avec Dan Jurgens et Doomsday) et démentir facilement cet argument, abordons chaque film pour voir si cela s'avère. Superman: The Movie Dans le premier film Superman: The Movie de Richard Donner en 1978, il n'y a pas d'adversité véritable si ce n'est le plan de Lex Luthor (Gene Hackman). Il n'y a donc pas de possibilité d'être vaincu à l'exception du collier de kryptonite que le vilain place autour du cou de Superman qu'il laisse dans l'eau pour se noyer. Il est alors sauvé par Miss Teschmacher (Valerie Perrine) au bout de cinq minutes. Il n'y a eu ni combat ni bataille. On peut donc mettre ce film de côté. cf. notre revue du film . Superman II Superman II propose une opposition tout à fait différente avec le trio formé des Kryptoniens Zod (Terence Stamp), Ursa (Sarah Douglas) et Non (Jack O'Halloran). Superman est tellement malmené dans la ville par les Kryptoniens que la population pense même qu'il est mort. Elle va alors tenter de l'aider (comme Malik dans le film de James Gunn) avec des barres de fer et des battes de baseball. Le super-héros doit même fuir dans la Forteresse de Solitude pour retourner les rayons de sa cabine qui enlève les pouvoirs vers l'extérieur afin d'avoir une chance de vaincre Zod qui le met à genou. Ensuite, il nous faut rappeler que c'est dans ce même film que Superman/Clark Kent ayant abandonné, ses pouvoirs, se fait battre jusqu'au sang dans le dinner par un routier qui l'humilie... avant de prendre sa revanche en fin de film. cf. notre revue du film . Superman III Dans le troisième opus, Superman est confronté à un super-ordinateur sous la main d'August Gorman incarné par Richard Pryor. Au cours du film, la kryptonite altérée qu'il créé va l'amener à se battre contre lui-même saoûl et dark... et il n'est pas vraiment en bonne posture. Ensuite pour vaincre l'intelligence artificielle, il est attrapé et presque vaincu lorsque la cuve d'acide qu'il a ouvert détruit la machine. cf. notre revue du film . Superman IV : Quest of peace Superman doit combattre un nouvel ennemi : l'homme nucléaire de Mark Pillow ou Nuclear Man. Il est très malmené dans différents combat jusqu'à ce qu'on le voit perdre sa cape qui tombe de la Statue de la Liberté et se fait griffer. Il est alors à l'agonie, malade chez lui, comme empoisonné avant de recouvrer ses forces plus tard grâce à un cristal vert de la Forteresse. La lutte finale face à Nuclear Man a lieu sur la lune où Superman est presque vaincu. Il est enterre sur la lune avant de revenir sur Terre et l'emporter par la ruse face au vilain. Cf. notre revue du film . Superman Returns Dans le film de 2006, l'opposition se résume à un Lex Luthor incarné par Kevin Spacey très sérieux. A priori très faible, le Superman de Brandon Routh est dominé par Luthor sur une île de Kryptonite. Affaibli, il est tabassé par les sbires du vilain, puis ce dernier le poignarde avec un morceau de kryptonite avant de le laisser pour mort en le laissant tomber des hauteurs. Superman se retrouver à l'hôpital ! Man of Steel En 2013, le nouveau Superman de Zack Snyder incarné par Henry Cavill est opposé au Général Zod de Michael Shannon et ses soldats comme Faora (Antje Traue). Celle-ci est experte en art de la guerre et du combat kryptonien et donne une véritable leçon à Superman, malgré le fait qu'elle ne détient ses pouvoirs que depuis peu. Accompagnée d'un autre soldat colossal, elle malmène Superman de façon spectaculaire. Affectés par leur non-maitrise de leurs sens exacerbés, ils doivent finalement battre en retraite. La lutte finale face à Zod montre la maîtrise du général dans un combat sans merci. Comme Faora précédemment, l'officier doit s'approprier ses pouvoirs et, au fur-et-à-mesure, il tente de prendre le contrôle d'un combat durant lequel Superman rend coup pour coup. Les destructions sont d'envergure et les vies en danger. La résolution sans limite de Zod oblige L'homme d'acier à effectuer l'acte ultime pour l'empêcher de nuire, seule manière de mettre un terme à ses agissements et à la menace qu'il représentait. Superman sort vainqueur, mais à quel prix ? Batman VS Superman Dans le film entre Superman et Batman, L'homme d'acier est dominé par L'Homme chauve-souris dès lors que l'astuce, la ruse et le kryptonite entrent en jeu. Superman se fait alors laminer par Batman jusqu'à qu'il évoque le nom de Martha, Wayne et Kent. Alors qu'il aurait dû le vaincre facilement, il est à la limite de la mort sans l'intervention du destin et de Lois Lane (Amy Adams). Ensuite, le déroulement amène à la mort de Superman face à Doomsday. Donc, ce film est loin d'être une promenade de santé. ZSJL Enfin, dans la Zack Snyder's Justice League (2021), Superman ressuscite, meurt et revient pour mettre un déculottée à Steppenwolf en quelques instants. Et donc dans Superman 2025 ? Dans le film de James Gunn, l'introduction présente Superman comme le plus puissant des métahumains de la planète, invaincu depuis 3 ans. Il vient juste au départ du métrage d'être vaincu pour la première fois face au Marteau de Boravia. Face au Kaiju géant, le héros soulève la créature sans faiblir si le sol ne s'affaisse pas et souhaitait le capturer contrairement à la Justice Gang. L'opposition de L'Ingénieur ne lui pose pas de problème, malgré sa nanotechnologie. Angela Spica ne parvient jamais à maitriser Superman et toutes ses tentatives ne le gênent en rien. Il l'emmène dans l'espace et à la redescente, elle craint pour sa vie, sans qu'elle n'ait jamais dominé Superman. On peut citer entre temps son emprisonnement sous la contrainte de la kryptonite, mais cela reste non pas une raclée, mais une énergie qui correspond à une faiblesse mortelle que tout le monde connait. Elle l'affecte et le marque physiquement, mais ce n'est pas lié à une domination par un ennemi qui le mettrait à mal dans un duel. La seule difficulté rencontrée est face au Marteau de Boravia, alias Ultraman qui n'est rien d'autre que son clone. Donc elle réside dans un face-à-face avec lui même sous le contrôle du génie Lex Luthor dont l'intelligence augmente sa capacité de nuisance. La némésis a étudié dans le détail tous les combats et mouvements de L'homme d'acier pour tenter de le vaincre. S'il semble prendre le dessus à un moment, on se rend compte qu'une fois Krypto intervenu pour détruire les assistances robotiques, Superman domine de la tête et des épaules Ultraman pour l'envoyer dans le trou noir et comme le dit une petite fille de 13 ans de notre connaissance : Fillette : Papa, il y a vraiment des gens qui disent que Superman il prend des volets contre tout le monde ? Captain : Ben ouais. Fillette : "Mais papa c'est pas tout le monde, c'est lui-même, ils sont cxxx. Comme on le dit depuis toujours, la vérité sort de la bouche des enfants... La problématique de Superman est posée par l'écriture du personnage depuis des lustres : il se retient et fait tout pour garder le contrôle et ne pas tuer ou détruire. Il veut convaincre et éduquer. Il n'est jamais à pleine puissance, car il respecte la vie. La série Superman et Lois montre ce passage durant lequel il est possédé par Zod et se souvient alors du bien que cela lui avait procuré de pouvoir se relâcher et ne pas avoir à se retenir. Un autre exemple réside dans le combat de Superman (et Batman) face à Darkseid dans Justice League Unlimited (saison 3, épisode 13, 2006): Il essaie d'ailleurs de convaincre et de ne pas tuer sans raison. C'est pourquoi, il ne moleste pas Lex Luthor dans son bureau ni à la fin du film. Il préférera arrêter et remettre tout vilain à la justice et aux autorités. Encore jeune, tel un Superboy Superman lutte encore pour se maîtriser et peut alors s'emporter, mais il retient presque tout le temps sa force grâce à ses valeurs morales. Il évoluera au cours du plan de DC et dans les films suivants. Au final, il n'est que très peu mis en danger par ses ennemis, sauf si l'ennemi est son équivalent génétique augmenté de l'intelligence de Luthor. On ne peut donc pas dire qu'il est faible et ce encore moins lorsqu'on le compare à tous les films Superman. 5/ C'est du Marvel ! C'est un raccourci entre "c'est comme un Gardien de la Galaxie", "c'est chez Marvel", donc "c'est du Marvel". Mais, le langage comics à l'écran est tout à fait inédit. Un comics en live action n'a jamais été vu. Si James Gunn s'était démarqué des films Marvel lorsqu'il a initié le premier Gardiens de la Galaxie . C'était une sorte d'ovni à sa sortie. Le film Superman peut donc être rapproché de ce film spécifique. Néanmoins pas des autres Marvel qui ont une mécanique strictement identique, un humour strictement identique, etc. au point d'avoir lassé l'ensemble des spectateurs au fil des années. DC tendra à proposer dans ses différents films des ambiances, des contextes et des genres différents : Clayface sera un film d'horreur R-Rated par exemple alors que Superman se veut familial et décalibré, et que Supergirl sera sans doute bien plus proche des Gardiens par le fait que l'histoire sera normalent dans l'espace. Donc non, vous pourriez dire que cela peut se 'Gardien de la Galaxie-iser" ou encore se "James Gunn-iser", mais pas de marveliser. Le réalisateur s'est maîtrisé pour ne pas laisser l'humour prendre le pas sur le reste. Au pire, c'est un humour tels les films de la phase 1 de Marvel. La comparaison aux production de la CW a été évoquée aussi et cela peut s'entendre avec l'idée selon laquelle les séries peuvent avoir une volonté d'avoir des fiches techniques de cinéma tout en ayant une approche particulière comme Superman et Lois , ou encore des costumes comme ceux de LordTech de facture pas meilleure. Mais en réalité, le façon de filmer et l'approche comics rend le film tout à fait singulier selon une logiciel inhabituel. 6/ Mister Terrific MVP Parmi les craintes évoquées vis-à-vis du film de James Gunn alors à venir, on trouvait le fait que Superman ne serait pas le principal personnage de son propre film ou encore que les autres héros lui volerait le vedette... et parmi eux l'idée que Mister Terrific incarné par Edi Gathegi pourrait être celui-ci. On a donc pu entendre que "Mister Terrific est le MVP" du film, mais cette réaction est-elle une surprise ? Réponse : Non ! Cela est même logique. Comme nous l'avions indiqué lors d'émissions nocturnes, ce personnage pouvait tout à fait tirer son épingle du jeu. D'abord, il faut relativiser : il n'est pas le MVP. Son combat contre L'Ingénieur est très court, car il est mis KO au premier impact. Ensuite, il est le sidekick intellectuel de Superman dans le film, le cerveau opposé à Lex Luthor pour aider dans le film. Pourquoi est-il autant apprécié ? Si vous notez son attitude, nous noterez qu'il n'est pas lumineux : il est dark, rappelant les films précédents. En effet, il ne sourit pas sauf à un moment donné dans la dernière partie du film. Il n'est pas intéressé par les histoires de cœur de Lois lorsqu'elle tente de lui parler au point de le lui indiquer clairement. Il n'est pas soucieux de la vie et n'a pas d'empathie comme le rappelle l'épisode du Kaiju. Il ne fait pas de blague. Il est un génie hautain et rappelle que son cerveau est exceptionnel car "il est Mister Terrific". S'il répond à l'appel à l'aide de Lois tout de même, c'est parce qu'il finit par se rendre compte que refuser d'agir n'est pas la chose à faire. La scène stylée mettant en valeur sa technologie des T-Sphere et l'assistance technologique qu'il aurait pu apporter depuis un bureau font que Mister Terriflc correspond au contrepoids sérieux, mature et dark qui allait attirer le public antérieur au cœur de ce film lumineux. La scène du garage dont la porte s'ouvre répond d'ailleurs à deux objectifs : d'un côté, faire rire les enfants et apporter un peu d'humour au public fan de Gunn dans un contrepied ; de l'autre, préparer une réaction négative des fans de sérieux et de dark en faisant monter chez eux comme une sorte d'exaspération pour la suite. Cette suite est la scène de combat avec ses sphères, la résolution et l'enquête qu'il mène avec Lois et l'assistance technique apportée à Superman. Autant d'éléments qui vont nourrir le public dark... tout en étant afro-américain avec les couleurs des Chicago Bulls. 7/ Faut développer les personnages L'approche choisie est la suivante : on débarque dans un univers existant en partant du principe que les gens connaissent déjà ces personnages dont on a eu n fois les story origins . De plus, pour ceux que l'on ne connaitrait pas, l'approche s'étend pour coller à la réalité de l'entrée des lecteurs quand ils prennent un comics en main. On peut bien sûr faire le parallèle avec une série ou un film dont ils auraient manqué le début. Ils arrivent et prennent le récit en cours. Une fois qu'ils sont entrés, s'ils ont aimé, ils poursuivent l'aventure jusqu'à trouver les tomes précédentes et compléter l'histoire. L'idée d'un développement fort systématique est ancré depuis des années dans les mentalités pour accrocher les spectateurs, mais a des effets pervers comme : Ne plus imaginer par soi-même, mais demander à structurer constamment ; Devoir prendre bien plus de temps pour présenter le propos et l'histoire cible ; Rendre bien plus complexe la compréhension des personnages en apportant une masse d'information beaucoup plus importante pour comprendre et qui doit être parfaitement organisée ; Il faut donc que les projets arrivent obligatoirement à leur terme pour avoir l'entièreté du propos. Or de multiples raisons (économiques, politiques, stratégiques, etc.) peuvent amener à une fin prématurée ou à une annulation. Comme le montre le cas du Snyderverse , le changement de cap de Warner Bros. a généré une déception énorme et une sentiment d'incomplet tout à fait compréhensible. Dans le cas de son absence, la structuration implique de critiquer à outrance jusqu'à obtenir sa pitance. L'approche envisagée répond d'une logique différente qui peut désarçonner. Elle suppose une agilité, une ouverture d'esprit et de la patience. Elle privilégie le retour à l'enfance, en sachant que rien n'empêche d'étoffer et donc de développer par la suite. Vous avez l'essentiel de la vidéo disponible ici : 8/ Les Kryptoniens conquérants Dans sa vidéo de dimanche dernier, le Captain était en live sur sa chaine pour aborder la question de Jor-El et des Kryptoniens afin de replacer l'église au milieu du village, suite à la polémique concernant le message des parents de Superman dans le film et les présupposés qu'a le public sur Krypton marqués par les films : Superman peut être violent, peut être badass du fait de son héritage kryptonien qui n'est pas si lumineux. Avant l'événement Crisis of Infinite Earths, une série limitée de comics World of Krypton avait été publiée en 1979 avec Paul Kupperberg à l'écriture, mais elle a été revue et grandement corrigée par John Byrne en 1987-1988 pour constituer la référence. La société de Krypton est une société froide, élitiste, scientifique, barrée de toute émotion, qui maltraite et assert les lunes avoisinantes dont la planète Daxam de Mon-El (et son costume rouge). Cette société de ne se reproduit pas naturellement, mais choisit les gènes pour créer tel ou tel enfant, comme on le voit dans Man of Stee l (2013) avec le nourrisson Kal-El exceptionnellement issu des entrailles de sa mère Lara Lor-Van qui s'est accouplée à l'ancienne avec son époux Jor-El. Cette société élitiste est bien montrée dans la série Krypton (2018) en présentant les El comme une famille de parias, car ils sont des dissidents. Jor-EL et Lara n'étaient pas d'accord sur le fait de cacher à la population que Krypton allait exploser. Pour autant, ils restent des Kryptoniens, même si Jor-El est une sorte de scientifique rebelle comme dans la série comics Absolute . Le film Man of Steel présente le fameux codex des ressources génétiques de la civilisation kryptonienne qu'il place en Kal-El. Il s'agissait de lui "laisser le choix" de créer des bébés pour reconstruire la civilisation. Les parents sont entrés en dissidence face à Zod pour sauver leur fils de la destruction, mais l'image bienveillante de Jor-El/Russell Crowe dans le film peut nous induire en erreur quant aux intentions réelles et sur la nature profonde d'un Kryptonien. Clark pouvait devenir fou et choisir de dominer la Terre. Dans la série Smallville , Jor-El incarné par Terence Stamp, le Zod des films Superman avec Christopher Reeve, est malveillant et essaie de forcer Clark à embrasser sa cause jusqu'à ce que le jeune héros se rebelle. Jor-El n'est pas alors pas un enfant de cœur. Krypton se résume à une civilisation ultra-technologique émotionnellement distante où la procréation naturelle est interdite et où l'humanité a été sacrifiée au profit de la pure logique, comme les Vulcains dans l'univers de Star Trek. Les Kryptoniens vivent isolés dans des capsules de stase. Envoyer Kal-El est un sacrifice prohibé par cette Krypton allégorie du transhumanisme sans âme. Le pouvoir judiciaire du conseil de Krypton qui enverra Zod, Faora et les autres dans la zone Fantôme peut être aisément qualifié d'abusif car il écartera les dissidents et les figures aux idées divergentes, mais surtout montre l'absence d'humanité des kryptoniens. Le système kryptonien rappelle Orwell avec un contrôle total, une surveillance constante et une rigidité. La question du "penchant" de Jor-El est posée dans les comics après Superman: Birthright (2003-2004), dans la série Superman du New 52, jusqu'à l'arc dans Action Comics {#987 à 991, 2017-2018) avec Mister Oz en passant par Doomsday Clock (2018)... En somme, le message des parents de Superman dans le film est probablement vrai. James Gunn l'indique comme vrai dans les différentes interviews, sans que nous ne connaissions le contexte de l'enregistrement, mais montre que l'idée d'une bienveillance innée des Kryptoniens est largement à revoir et à relativiser. Il montre que Jor-El et Lara ne sont rien d'autre que des Kryptoniens. Notre rédacteur a en tête une hypothèse/théorie Brainiac qui influencerait ou aurait influencé la situation... car James Gunn indique que ce message aurait une influence sur le DCU. Quelle sera la version de Supergirl choisie par le réalisateur et quelles seront ses origines ? Quelle sera la relation entre Supergirl et Superman ? Aura-t-on une confrontation de conception sociale et culturelle entre la Kryptonienne et le Protecteur de la Terre ? Une intervention de Brainiac sera-t-elle à envisager ou bien tout autre chose ? Dans tous les cas, Superman est confronté à un choix moral dans ce premier film et il choisit sa partie humaine face à son héritage kryptonien. Voici la vidéo de l'émission. À partir d'1h19 environ, le cours commence ! Jean Neymar alors ? Pas si sûr, l'univers se met en place et on a droit à diverses informations provenant des interviews de James Gunn ou bien des annonces de DC. ATTENTION SPOILERS de nouveau ! Interview chez Entertainment Weekly Le mercredi de son retour de la tournée presse mondiale, le trublion réalisateur répondait aux questions du média Entertainment Weekly relatées dans un article publié le 18 juillet alors que le film est en salle depuis quelques jours. Voici les points principaux : Si on apprend durant le film que David Corenswet joue aussi Ultraman, clone altéré de Superman, disposant des mêmes pouvoirs, le réalisateur ne confirme pas explicitement qu'il est un Bizarro à l'instant t, tout en prenant avec le sourire la mention Nuclear Man de Superman IV . L'acteur était sur tous les fronts de l'interview avec Lois à ce rôle caché jusqu'au bout et a apporté son talent pour les jouer avec nuance. Pour James Gunn, le film Superman est porteur fondamentalement de la thématique de la gentillesse et des valeurs humaines, comme il l'a toujours dit dans ses interviews. L'apparition de Supergirl pour récupérer son chien Krypto dont Superman s'est tant bien que mal s'est occupé par devoir. L'animal est celui de sa cousine, mais protecteur de toute forme de vie et aussi responsable de lui, L'homme d'acier fait tout pour aller le sauver. Qu'il soit turbulent ou non, critiqué par Lois, Mister Terrific ou ses robots, l'empathie de Superman l'incite à partir à sa recherche comme le rappelle une scène importante pour le réalisateur. Le film utilise le concept des univers de poche, utilisé par le génie Lex Luthor pour disposer de tout un monde parallèle où il peut mener ses expériences illégales. Différents du multivers, les univers de poches sont importants dans le DCU et vont être développé dans la saison 2 de Peacemaker en allant plus loin que la technologie vue en saison 1. On trouvera d'autres points et sujets, mais ils sont secondaires comme la problématique de la désinformation gouvernementale et des bots illustrés par les chimpanzés qui trollent en ligne, les caméos ou encore la question woke/pas woke des réseaux qui est hors de propos pour le réalisateurs. Metamorpho entre dans la Justice Gang qui deviendra peut-être une Justice League. Gunn chez Josh Horowitz James Gunn était de retour chez Josh Horowitz, sept mois depuis leur précédente rencontre , dans le cadre du podcast Happy Sad Confused pour plus de cinquante minutes d'échange alors que le film est sorti depuis peu. Le journaliste sait y faire et vise juste afin d'avoir des réponses personnelles de la part de son invité qui partage sa réflexion sur les retours et la réception du film, ainsi que quelques détails sur le casting, les scènes coupées, les choix créatifs et les projets à venir dans l’univers DC. Comment a-t-il vécu et reçu le film ? James Gunn a ressenti une grande pression, même s'il a pu dire dans des interviews précédentes qu'elle était surtout avant d'avoir le script écrit. ll indique que lorsqu'il travaillait, filmait ou écrivait, il ne ressentait pas vraiment de pression, mais des moments de soulagements. Il l'a surtout éprouvé après et autour du film pour les acteurs, Peter Safran et toutes les équipes qui ont travaillé dur sur le film. En réalité, avec le peu de recul à disposition, on peut également affirmer que comme Superman, James Gunn a traversé les différentes étapes et a mené les actions d'un projet d'envergure ressemblant à un véritable marathon avec des défis à relever et des difficultés à résoudre. Gunn est soulagé par l’accueil positif du public et la performance de David Corenswet en Superman, mais il a aussi été surpris par la réaction émotionnelle voire viscérale du public, ne s’attendant pas à ce que le film touche autant. Les risques pris ? Lorsqu'Horowitz l'interroge sur le plus gros risque créatif pris pour Superman, James Gunn évoque la scène de dialogue entre Lois et Clark qui dure 12 minutes dans un film de super-héros. Cette scène correspond à celle utilisée pour les auditions et n'a quasiment pas bougé. Les montages ont été très délicats et nombreux. Elle est aussi sa scène préférée, car explore deux points de vue différents : Lois porteuse de la vérité et Superman porteur de la vie, des valeurs fondamentales. On pourrait être tenté instinctivement de privilégier la vie, mais Lois invite à prendre du recul pour voir les choses de façon plus globale, car la témérité peut causer des pertes de vie si l'on n'y prend pas garde. L'autre sujet risqué était la musique choisie par James Gunn qui, contrairement à ses habitudes, a privilégié une musique orchestrale plutôt que les chansons pop dans un exercice d'équilibriste. John Murphy a reçu très tôt le script pour se mettre au travail pour composer la musique comme les thèmes d'amour ou les thèmes de Lex que l'on retrouve quasiment tous dans le film. Cependant, elle pouvait ne pas coller suffisamment bien à certains moments du film en termes de ton notamment trop léger ou pas assez. David Flemming est donc arrivé à mi-chemin du montage pour compléter le travail. Retour aux origines Revenant à 2018, James Gunn révèle que le studio Warner ne voulait pas à proprement parler d'un film Superman, mais plutôt d'une suite à Suicide Squad . Il avait alors pris trois idées DC et écrit trois projets sans donner tout de suite son accord pour ce qui deviendra The Suicide Squad : un projet The Suicide Squad , un projet Krypto avec Superman en personnage secondaire et un troisième qu'il préfère ne pas révéler. Assuré d'avoir le cœur de son histoire, il a alors accepté de se lancer dans The Suicide Squad qui sortira en 2021. Le cas Henry Cavill Josh Horowitz a fait partie de ceux qui avait contribué à annoncer le retour d'Henry Cavill dans le costume de Superman lors d'une émission unique avec l'acteur en octobre 2022 alors que Black Adam avec Dwayne Johnson sortait et que Cavill allait faire un caméo lumineux. Et donc, naturellement, il a interrogé le co-CEO sur cet épisode dramatique pour l'acteur et les fans, puisqu'en réalité à cette époque James Gunn écrivait déjà pour Superman avant de prendre les rênes de DC Studios . Gunn a clarifié que l’annonce du retour de Cavill a été faite avant qu’il ne prenne la direction de DC Studios. Peter Safran et lui-même étaient alors avec David Zaslav en cours de finalisation du contrat qui les porterait à la direction des studios DC avec un plan qu'ils avaient préparé pour faire un film Superman et non un Man of Steel 2 par exemple. L'annonce du retour de l'acteur est arrivée à ce moment et n'aurait pas du arriver. Pour Gunn, qui choisit ses mots pour être le plus diplomate possible, l'acteur a été la victime malheureuse des luttes politiques en haut lieu pour "forcer leur chemin". Cela fait référence aux luttes chez DC avec le clan Dwayne Johnson/Dany Garcia notamment face aux exécutifs de Warner et un David Zaslav qui portait le rôle du sauveur de l'entreprise. Dans les faits, The Rock a été écarté, la direction de Warner et DC modifiée pour mettre en place le duo Gunn/Safran, le Snyderverse abandonné pour laisser le nouveau plan se dérouler jusqu'à ce jour. Devant cette situation incroyable pour Cavill, il a paru normal à Gunn et Safran de le recevoir et de lui parler directement. Nous ne connaissons pas le déroulement, mais le résultat sera le retrait d'Henry Cavill avec une élégance et une dignité soulignées par James Gunn. Pourrait-il jouer dans le DCU ? James Gunn n'y verrait pas d'inconvénient et reste ouvert à cela, mais il nous parait difficile de croire que l'acteur accepterait une telle proposition après tout cet historique. L'intrigue et les débats Questionné sur la construction du film, son ouverture et sa fermeture notamment, James Gunn indique que ces parties ne sont pas arrivés directement en l'état, mais ont évolué. Dès le départ, il avait en tête ce lancement. Le film commence avec Superman à son plus bas, vaincu pour la première fois et inspiré par une image de lui avec du sang à la bouche et par l'épisode qu'il a expliqué de nombreuses fois en interview concernant son chien Ozu pour finalement inspirer son Krypto. Ces deux éléments combinés ont ouvert le film et donné le ton qu'il voulait proposer. C'est un parti pris assumé. Compte-tenu des difficultés de compréhension lors des projections test, un texte d’introduction tel Star Wars a été ajouté plus tard pour clarifier que l’histoire se déroule dans une réalité alternative. Nous ne sommes pas dans le monde réel, mais celui de DC avec Gotham, Metropolis, Star City.... De même, la fin actuelle n'est pas celle initialement, mais surviendra plus tard suite à des projections. Parmi les éléments discutés, Horowitz et Gunn se sont arrêtés quelques instants sur l'armée de bots incarnés par les chimpanzés que l'on peut rapprocher des fermes à troll existantes afin de mettre à mal réputation et vie des individus. Certains y verront la critique explicite des légions de fans toxiques qui viennent harceler les internautes selon telle ou telle problématique, James Gunn les a associés au gouvernement. Ensuite, ils ont surtout insisté sur les discours de Superman et Lex Luthor portant leurs valeurs haut dans le film et montrant leur antagonisme entre recherche d'humanité et l'envie. Celui de Lex Luthor était inscrit depuis toujours contrairement à celui de Superman qui est un ajout ultérieur dans le script. Leur place est cruciale pour exprimer leur valeur. James Gunn pense même que le discours de Superman est un des meilleurs moments de sa carrière sur un plateau de tournage. Il explique la relation tout à fait particulière de travailler avec David Corenswet, si logique et si impliqué par ses remises en question. Elle a permis d'améliorer cette déclamation finale de ses valeurs à un sommet d'émotion face à Lex Luthor. Le "fils prodigue" a contribué à cette émotion par une grande performance, tandis que le "fils préféré" Nicholas Hoult joue à la perfection pour terminer de rendre cette scène possible. Durant cet échange, on nous indique même que Bradley Cooper avait pu être envisagé pour le rôle de Lex Luthor, mais que le réalisateur préférait un Lex plus proche de l'âge de Superman pour mettre en place l'univers DC dans la continuité, et aussi que pour le rôle de Superman Tom Brittney était en lice sans succès malgré son excellente prestation. Parmi les débats de production, ensuite, est revenue la question du message de Jor-El et Lara : véritable ou factice ? James Gunn indique qu'il est confirmé par le brillant Mister Terrific, le secrétaire d'état et ensuite Luthor lui-même. Ce point de discussion est important dans le récit, car conditionne ce que Superman va croire, comment il va réagir et sa façon d'aller de l'avant pour finalement faire ses propres choix. Enfin, différents points ont fait débat pour amener une conservation ou non dans le métrage : Superman doit-il sauver l'écureuil ? Certains ont trouvé cela trop absurde, mais le super-héros respecte et préserve toute forme de vie alors elle a été conservée. Le langage de Guy Gardner jugé trop vulgaire dans une scène a été remplacé. Comment gérer la réaction de Jimmy Olsen dans la scène finale avec Eve Teschmacher ? Va-t-il rester lié à elle ? Lex était-il trop sombre ou trop violent ? Notamment quand il abat le personnage de Malik. Une version plus complète et violente avait été tournée et montrait sa folie, mais il a été décidé de ne pas l'utiliser. Les projets futurs du DCU Le Hall de Justice apparait dans le film et on y repère différents héros DC comme Jay Garrick (Flash), Alan Scott (Green Lantern) et Doctor Fate, qui pourraient d'ailleurs laisser la porte ouverte à d'autres héros qui auraient pu intégrer la Justice Gang comme Martian Manhunter, Black Canary, etc. Seront-ils présents dans un projet futur ? À ce jour non, même si le réalisateur est fan de bien des personnages de cette liste. Les vilains comme Brainiac sont bien sûr pris en compte, alors que Mr Mxyzptlk serait plutôt écarté. Peut-être reverrons-nous Ultraman en Bizarro ou juste Bizarro par la suite. Le co-CEO ne répond pas clairement. Evidemment, la logique d'un prochain projet Superman est avancée par Josh Horowitz qui rappelle la déception extrême des fans de n'avoir jamais eu de suite au premier film Superman de Zack Snyder. À cela, James Gunn répond que le personnage de Superman est très important, il écrit une nouvelle histoire impliquant Superman, mais ce n’est pas une suite directe. Pour autant, il ne s'agit pas d'un Batman vs Superman, de quoi nous laisser penser à un World's Finest ? Le réalisateur garde le silence et n'avance rien sur ce sujet. Il entre dans une zone délicate et ne veut alors rien divulguer. Le présentateur touche les cibles, mais il ne peut pas vraiment répondre. Ainsi, Mister Terrific et Jimmy Olsen (ou le Daily Planet) devraient être mis en évidence. Le script de The Batman 2 de Matt Reeves est prêt. Deux Batman coexisteraient (pour Brave and the Bold (BTB) d'un côté et The Batman de l'autre), mais ne devraient pas sortir pas la même année. Néanmoins, au jeu des devinettes, Josh Horowitz semble mettre le doigt sur le fait BTB ne sera pas le lieu de la première apparition de Batman... semblant confirmé un World's Finest ou tout autre chose. L'acteur pour le rôle n'est pas encore été envisagé, mais Alan Richtson (qu'on adorerait!!) ne serait pas une mauvaise piste. À venir : Nous aurons le film Supergirl terminé avec un très bon Jason Momoa en Lobo selon James Gunn et bien sûr Krypto. La saison 2 de Peacemaker sera la suite directe du film Superman avec des acteurs présents dans la série R-rated : Guy Gardner, Hawkgirl, Rick Flag Sr. , Maxwell Lord, etc. La série Lanterns inclura Guy Gardner. Le film d'horreur dirigé par James Watkins et scénarisé par Mike Flanagan, Clayface va passer en production. Wonder Woman a son script [MAJ : entre les mains d'Ana Nogueira] et sa direction et une nouvelle version est en développement. D'autres projets comme The Authority , Swamp Thing par James Mangold, Sgt. Rock sont en cours de développement à divers stades. Un Flash ou Aquaman  ne verront le jour que dans des années. D'autres émergeront sans doute avant sur le base de scripts solides. James Gunn s'est énormément investi pour lancer l'univers de DC avec un Superman fondé sur la bonté. Il est reconnaissant du travail accompli et satisfait de l'accueil du film qui fait son box office. Pour initier le mouvement de DC, il a passé trois années harassantes et estime que cela était nécessaire. Désormais, il va chercher à équilibrer vie personnelle et travail afin de continuer à développer le studio de façon qualitative. Affaire à suivre ! Voici l'entretien en vidéo : N'hésitez pas activer les sous-titres en français ! Le casting toujours actifs David Corenswet et Rachel Brosnahan étaient sur les plateaux télévisés pour la promotion du film aux États-Unis notamment chez Jimmy Fallon . L'acteur évoquait son premier visionnage du film lors de la première mondiale à Los Angeles avant une deuxième avec ses amis près de Philadelphie. Quant à l'actrice, elle racontait sa malchance (curse) lorsqu'elle voyage. Il semble que durant la tournée mondiale Superman, cette guigne se soit calmée ! James Gunn était chez Seth Meyers pour présenter le film. Il rappelle sa prise en main de DC nécessairement avec un film Superman et comment il est arrivé à intégrer Krypto avant que l'on ne voit les différentes super-héros DC dans des séries et autres projets par la suite. Nous reviendrons sur les autres interviews et émissions dans d'autres articles. Les coulisses se révèlent Depuis la sortie, photographies et vidéos sur le tournage continuent d'être publiées pour garder la dynamique et attirer le public dans les salles de cinéma. James Gunn publiait différentes photographies du tournage (de Jessica Miglio essentiellement) : David Corenswet avec James Gunn Superman avec L'Ingénieur James Gunn et la Justice Gang James Gunn avec Rachel Brosnahan James Gunn avec Mikaela Hoover Le gang du Daily Planet Lex Luthor face à Superman Eve Teschmacher lorsque Superman débarque Jimmy Olsen au Planet. Ma Kent/Neva Howell profite de ce moment : Mon récent voyage à Hollywood pour la première de @Superman a été riche en moments magiques. En voici un autre ! J'ai eu la chance de rencontrer la dame qui a élevé @JamesGunn, et quelle femme charmante ! J'ai beaucoup apprécié notre brève conversation. Désolé pour la lumière. Il faisait sombre dans la pièce, malgré toutes les lumières. En lisant son message, on ne peut qu'être touché par les excuses qu'elle formule concernant la qualité de la photographie. On retrouve la Ma Kent bienveillante ! Edi Gathegi/Mister Terrific expérimente son équipement : Essai de @iamedigathegi dans le Flying Rig de Mr. Terrific pour la première fois. Conçu par legacyeffects, je l'ai appelé le « Dirty Diaper Rig ». Je voulais que ce soit un peu bizarre et ridicule, mais il a réussi à le faire parce qu'il est tellement doux. 6.12.24 D'autres vidéos ensuite ont montré le tournage des scènes de vol : À partir des images tournées préalablement à Svalbard en Norvège, l'équipe a tourné le vol de David Corenswet pour offrir les images de virevolte et vitesse dans le grand Nord. Et bien sûr la promotion continue avec un teaser parmi bien d'autres du film #1 dans le monde : Découvrez pourquoi Superman est considéré comme un phénomène mondial.💫 ACTUELLEMENT À L'AFFICHE uniquement dans les salles de cinéma. Achetez vos billets dès aujourd'hui : fandan.co/Super Une série Jimmy Olsen à venir ? Comme le laissait entre l'interview de James Gunn chez Happy Sad Confused, le chemin semble être emprunté avec Jimmy Olsen en série chez HBO Max : Des tweets évoquent d'ailleurs le dépôt du nom Mr. Terrific pour une série ou autre. Les choses continuent donc à se mettre en place. À très bientôt sur Planet Superman ! JA

  • Pourquoi Superman 2025 est-il déjà rentable ?

    Après une troisième semaine d'exploitation en salles, le film Superman poursuit son parcours et semble avoir franchi un premier palier d'importance. 1. Un budget maîtrisé et underbudget Le film Superman (2025) a été produit avec un budget de 225 millions de dollars , un chiffre confirmé par James Gunn  lui-même ainsi que par Warner Bros  (cf. The Wrap ). Mais plus intéressant encore : le réalisateur James Gunn a affirmé en interview que le film était "underbudget" , c’est-à-dire que le budget alloué de 225 millions de dollars n’a même pas été entièrement dépensé. Les salaires des acteurs sont assez bas pour ce premier film, puisque le salaire le plus élevé est celui de Nicholas Hoult avec 2 millions de dollars alors que ceux de Rachel Brosnahan et de David Corenswet s'élèvent à un montant identique de 750 000 $ (selon Film Stories ). Les coûts de productions ont également été optimisés pour rester dans les clous avec en plus les incitations et déductions fiscales diverses (notamment de l'Ohio). En février, Warner Bros avait indiqué qu'une gestion budgétaire particulièrement rigoureuse et efficace était nécessaire notamment après le désastre au box-office de Joker: une folie à deux (moins de 210 M $ au box office pour un budget de 200 M) en octobre 2024. Dès lors, les co-dirigeants du groupe cinématographique de Warner, Michael De Luca et Pam Abdy, avaient réduit le coût de production net moyen des films Warner de 168 millions de dollars à 106 millions de dollars, afin de "s'aligner" sur la volonté très forte de David Zaslav de maîtrise alors que le moral était au plus bas au sein du groupe suite à plusieurs vagues de coupes budgétaires (cf.  Bloomberg  en février 2025). Chez DC Studios Showcase (épisode 15 publiée le 20 juin), James Gunn avait exprimé cette exigence de gestion du budget à obligatoirement garder à l'esprit en tant que CEO de DC Studios afin d'au moins rembourser l'investissement. Cette question a passionné les foules depuis des mois puisque régulièrement Gunn avait dû agir pour contester les mentions publiées sur le budget jusqu'à presque en savoir plus qui Safran et lui. À ce jour, si l'on met de côté les rumeurs et si l'on se fie à la démarche, aux intentions et aux annonces : le film Superman serait sur une budget de production de 225 M$ voire moins et cela signifie que le seuil de rentabilité est probablement encore plus bas  que les estimations traditionnelles. 2. Des revenus "tie‑in" significatifs Grâce à des partenariats promotionnels (tie‑ins)  avec plus de 100 marques  (jouets, vêtements, alimentation, technologie, etc.) que nous avons pu rapporter sur notre site dans nos différents articles, le film était partout. Il a généré environ 160  millions de dollars selon le secteur merch de SHP pour des revenus issus des partenariats commerciaux  signés autour du film (assurances, téléphones…) : Licences de produits  pour les jouets et figurines (Spin Master, Funko, McFarlane, Sideshow, Inart, Iron Studios,…) Publicités co-brandées  (Samsung, Dairy Queen, Progressive, Toyota, Houzz Pro…) Collections mode pour les vêtements  (Fossil, Loungefly, GAP, Crocs,…) Alimentation et packaging  (Nestlé UK, Blizzard Superman, Pizza Hut,…) etc. Il est important de noter que certaines marques n’ont officiellement pas encore divulgué leurs montants exacts  individuellement, donc le montant pourrait être supérieur. 3. Des recettes au box‑office impressionnantes Plus de 500 millions de dollars  de recettes mondiales ont été générées après seulement trois week‑ends ce qui marque un seuil symbolique de rentabilité largement franchi. Ce dimanche à 17h environ, 24,9 M$ ont été engrangé aux États-Unis et 19,8 M$ à l'internationale portant les totaux à environ 289,5 millions de dollars aux États-Unis  et 213,2 M$ à l’international , soit 502,7 M$   au global en à peine trois semaines. 4. Pourquoi c’est déjà rentable, même sans tie‑ins dans le calcul ? Le budget de production est couvert par les recettes de box‑office (502,7 M$ > 225 M$). Le seuil de rentabilité global , sans marketing, est estimé entre 400 et 500 M $ , ce qui est désormais dépassé du simple fait des recettes cinéma. Les revenus tie‑in , bien qu’ils ne soient pas comptabilisés dans ce calcul classique, renforcent encore davantage la rentabilité globale  en couvrant tout ou partie des frais marketing. 5. Le contexte & les projections Certains analystes comme The Wrap précité évoquaient un besoin d'atteindre les 700 millions de dollars  pour considérer le film Superman  comme un succès total, mais comme le rapportent The Hollywood Reporter et d'autres sources, James Gunn a lui-même déclaré dans une interview qu’il trouvait absurde ("un non-sens") que certains fixent un seuil de réussite à 700 M$ alors que le budget réel était inférieur à ce qui était annoncé. Néanmoins, avec son box office déjà perçus et les revenus tie‑in en plus, le film atteint aisément ses obligations. Même la performance internationale qui accuse un certain retard, ne compromet pas la rentabilité de base. Conclusion Superman  (2025) a déjà récupéré son coût de production via le box-office  avec plus de 500 millions de dollars pour se retrouver en situation de rentabilité  ("break even") avant même de comptabiliser formellement les revenus additionnels. Ces derniers (non inclus dans les recettes de base) apportent un bonus financier significatif et réduisent considérablement la dépendance sur le succès ultérieur du film. Tout cela montre clairement que, malgré les conjectures sur un besoin de 700 M $ pour un "vrai succès", Superman  a déjà atteint son équilibre budgétaire avec une marge de sécurité renforcée par ses partenariats commerciaux qui ont littéralement effacé les coûts de marketing. Cyril Morpheus

  • News superman : interviews et news 2

    Comme évoqué dans notre article concernant les arguments à revoir au sujet du lore de Superman, les acteurs et le réalisateur James Gunn poursuivent les interviews. Voici la suite des révélations par James Gunn notamment auprès de Rolling Stone Magazine et quelques éléments des coulisses et du tournage du film Superman . ATTENTION SPOILERS ! Interview chez Rolling Stone Magazine Le réalisateur James Gunn accordait aussi après la tournée un peu de temps à Rolling Stone Magazine pour un article paru le 20 juillet , après son intervention de juin dernier . C'est une deuxième partie via Zoom durant laquelle il répondait aux questions avec, cette fois-ci, quelques divulgations et clarifications sur le film et le futur du DC Universe (DCU). Punk Rockers Dans le cadre de ce magazine, l'interview ne pouvait qu'entrer dans le vif du sujet que par la musique et l'état d'esprit que le réalisateur a voulu nous proposer en fin de métrage : nous montrer ce qu'est le "vrai punk rock", un "véritable esprit rebelle" qui réside non pas dans la révolte violente ou l’anticonformisme, mais dans le "choix de la gentillesse et de la compassion". Il s'appuie du personnage de Superman dans ses différentes personas pour montrer sa force d'inspiration. Pour ce faire, il a écrit le récit au fil du temps et selon différents hasards. La chanson Punkrocker des Teddybears avec Iggy Pop est arrivée dans le film par hasard via l'algorithme Spotify de Gunn et a joué un rôle important dans l'écriture en posant une ambiance et un état d'esprit. Superman est généralement imaginé comme ringard et donc il était nécessaire de poser un contrepied. James Gunn a donc travaillé le discours de Clark/Superman en opposition à Lois Lane dans l'interview, son adolescence induite par le groupe fictif The Mighty Crabjoys qu'il évoque et dont on verra l’affiche plus tard dans sa chambre d'adolescent chez Ma et Pa Kent. Il rapporte comment la construction des éléments a été faite avec l'affiche comprenant son filleul Mason alors en visite et la fille musicienne de Peter Safran, Lou Lou, ainsi que la chanson du groupe qu'il a co-écrite avec Eric Nally, chanteur leader du groupe Foxy Shazam. Cette chanson fictive est en fin de générique et comprend les voix de Lou Lou Safran et celle de James Gunn en référence à son propre passé de musicien alternatif. La scène est un moment de bascule pour le scénariste, puisque Lois Lane accompagne un Superman blessé chez ses parents et découvre l'envers du décor, les fondations de la partie humane de Superman avec l'amour, l'inquiétude, la douceur, la bienveillance et le soutien de ses parents terriens. Rachel Brosnahan la joue à la perfection selon James Gunn et ce nœud de l'intrigue l'a fait basculer délicatement et inéluctablement du doute et du scepticisme vers la confiance et la compréhension du personnage de Clark/Superman jusqu'à un amour naissant. La question Jor-El/Lara Le film pose la problématique de l'héritage kryptonien de Superman et propose une approche inédite du couple Jor-El/Lara Lor-Van. Contrairement à l’image bienveillante habituelle, ils sont ici décrits comme "froids et calculateurs", considérant les humains comme inférieurs et invitant Superman à dominer le monde. Cela pose un cas de conscience très important et cause une opposition mondiale de L'homme d'acier. James Gunn s’inspire de la version de Krypton présentée dans les comics de John Byrne, World of Krypton , comme évoqué plus haut dans cet article, où la planète est "stérile et émotionnellement distante". Cette révélation est essentielle à l’arc émotionnel du film puisqu'elle bouleverse Superman qui comprend qu’il agit non par destin, mais par choix personnel, par amour pour ses parents adoptifs et pour la valeur humaine. Quelle Supergirl ? Le film permet l'introduction de la cousine Kara Zor-El, Supergirl, que l'on verra l'année prochaine au cinéma dans l'adaptation du comics Supergirl: Woman of Tomorrow . Cependant, le passé de l'héroïne est questionnée alors que le film propose une origine assez "radicale" des parents biologiques de Superman, Jor-El et Lara. Dans ce contexte, le doute posée induirait que Superman interroge sa cousine ou que celle-ci lui aurait parlé puisqu'elle est supposée mieux connaître Krypton que lui. James Gunn a opté pour une approche nouvelle et l'hypothèse d'une Krypton diverse et d'une ignorance de Kara au sujet de Jor-El et Lara, car elle est plus jeune que lui et donc ne saurait rien. James Gunn explique que Supergirl : Woman of Tomorrow était pour lui "la première des choses [qu'il voulait] faire". En phase avec Ana Nogueira dans l'approche de l'adaptation, le script présentera une Supergirl "encore plus rude dans le film qu'elle ne l'est dans la bande dessinée". Elles sera accompagnée évidemment du Super-Chien Krypto et on pourrait aussi retrouver d'autres créatures ou humanoïdes extraterrestres ou kryptonienne comme Comet le Cheval particulièrement présent dans le comics d'origine. On verra bien pour Beppo ou Streaky. Le film devrait être plus "rock and roll", plus "brutal" pour un personnage plus "dur" et "audacieux" également. Bref, nous ne sommes pas prêts ! Quel type de film ? Bien que certains qualifient le film de "hopecore", soit intrinsèquement source d'espoir, James Gunn précise que le cœur du film est plutôt l’amour et la bonté, pas seulement l’espoir. Il explique son point de vue en ces termes : C'est ce qui m'a poussé à faire ce film depuis le début, c'est de faire quelque chose sur la gentillesse. Pour moi, il s'agit de bonté et de gentillesse plus que d'espoir. Il s'agit d'être aimé plus que d'espérer. L'espoir est quelque chose d'extérieur à nous-mêmes. Nous croyons que quelque chose va peut-être changer dans notre vie. Cela dénigre presque le moment présent, l'espoir. Il ne s'agit pas de cela. Il s'agit d'être aimant, d'être gentil, et de voir comment la compassion est la réponse à tout. C'est un besoin humain fondamental. Il a la particularité de se présenter comme un comics dont on prend l'histoire en cours, pour prendre ensuite place dans l'aventure et la suivre sans en connaitre nécessairement le début. Quels projets à venir pour le DCU ? Le réalisateur travaille actuellement à l'écriture d'un film en lien avec Superman. Il ne nous révèle pas que c'est la suite de Superman, même si nous savons depuis Vanity Fair que l'acteur David Corenswet est déjà sous contrat pour la suite, mais on ne sait pas quand. Il sera présent dans Peacemaker saison 2 vraisemblablement si l'on se fonde sur les photographies partagées sur les réseaux et le tournage conjoint et sans doute dans Supergirl . Il sera peut-être présent dans d'autres projets DC. Gunn indique que Wonder Woman et Batman sont des priorités pour DC Studios et écarte l'idée de la Légion des Super-Héros, car il n’aime pas vraiment les intrigues basées sur les voyages dans le temps. Coulisses et news Depuis la sortie du film, photographies et vidéos sur le tournage continuent d'être publiées pour garder la dynamique et attirer le public dans les salles de cinéma. Le tournage James Gunn avait publié une vidéo du tournage des scènes de vol. L'équipementier Cinemoves incorporated, spécialiste du matériel pour le cinéma, publie depuis quelques jours des vidéos du tournage de Superman. Le fournisseur peut désormais ne plus rester dans le secret pour divulguer des informations sur le tournage et c'est intéressant : Je suis ravi de pouvoir enfin partager quelques coulisses de notre aventure sur Superman. Ce fut une expérience épique. Chaque jour, nous avons dû relever le défi de trouver des moyens uniques de filmer les scènes de vol. Je suis très fier de l'équipe et de toutes les personnes qui ont participé à ce projet. D'autres informations suivront. Merci @wesleyopauski pour la vidéo ! #cinemoves #theartofcameramovement #matrix4axisgimbal #directorofphotography #cinematography #grip #superman On retrouve des passages des bandes-annonces et du film dans la Forteresse de Solitude et dans la ville face aux ennemis. Ensuite, autre vidéo présentant une des scènes aérienne avec Superman, L'Ingénieur et Ultraman : Et à partir des images tournées préalablement à Svalbard en Norvège, voici une vue du tournage dela scène de vol de David Corenswet/Superman : Cette publication montre l'interaction entre les équipes et le directeur de la photographie Henry Braham. James Gunn explique l'idée principale de la scène de l'interview vue dans la bande-annonce et le film : Comment Superman gère une interview avec Lois Lane | Anatomie d'une scène avec James Gunn Cette scène est jouée à plusieurs reprises par le duo : pour leur audition afin d'observer leur alchimie ensemble et dans le film évidemment. C'est une scène majeure pour le réalisateur puisqu'elle pose le lien et le positionnement de chaque membre du jeune couple : une Lois Lane incisive en quête de vérité et d'intégrité journalistique, vers l'intrépide journaliste, et Clark Kent/Superman en quête de justice et de protection de la vie. La confrontation va remettre en cause les certitudes. Retour ce jour pour James Gunn sur la disparition du chien Krypto et la visite musclée de L'homme d'acier chez Lex Luthor, cette fois côté tournage : Où est le chien ? @superman Enfin, terminons par le retour d'une vidéo relatant la visite en mai 2024 des artistes et créateurs comics pour Superman sur le plateau du tournage du film : Parmi eux, il y avait Frank Quitely, Jim Lee, Angelo Exarhkios, Kevin Maguire, Carrie Williams, Scott Snyder, Josh Williamson, John Ostrander, Anne DePies, Jerry Ordway, Christina Merkler, Cameron Merkler, Dan Jurgens et Jason Aaron. A très bientôt sur Planet Superman ! JA

  • News Superman : coulisses, vfx, stones et autres news

    Depuis la publication de la dernière bande-annonce , James Gunn continue à communiquer sur le film avec quelques photographies des coulisses et des partenariats complémentaires, parallèlement à des discussions sur les effets spéciaux... et du boycott qui ne rend pas vraiment service. Et d'autres news en pagaille ! Cat Grant et Metamorpho ! Le réalisateur James Gunn diffusait le week-end dernier des photographies des coulisses du tournage du film Superman . Un des spots télévisés de la semaine nous livrait les premières paroles de la célèbre chroniques des potins du Daily Planet incarnée par Mikaela Hoover. Cette fois, l'image proposée est fixe pour nous montrer l'actrice lors du tournage concernant dit-il Jarhanpur. Cat Grant (@mikaela) traîne avec moi sur le plateau du désert de Jarhanpur le jour de son essayage de costume. On apprend ainsi la confirmation du pays fictif de Jarhanpur par ce biais. Nous l'évoquions en conflit avec Boravia et l'acteur Fahim Fazli serait le leader d'un village jarhanpurien. La photographie nous montre l'essayage du costume de l'actrice passant une perruque blonde et les lunettes de la journaliste. Le lendemain, James Gunn publiait une photographie du tableau de supervision du tournage en date du 25 mars 2024 et montrant Metamorpho joué par Anthony Carrigan : On a ensuite pu voir ce visuel dans le teaser du 19 décembre 2024. Ben alors, ça discute ! Serions-nous tous devenus des experts VFX désormais ? Dans la foulée de la diffusion de la bande-annonce lançant la vente de tickets, les réactions ont été extrêmement diverses notamment au sujet des effets spéciaux et du choix de prise de vue du réalisateur, le fameux fisheye . Du déjà vu Ce n'est pas une première, cela critique, dénigre et parle de tout à chaque diffusion. car on n'avait déjà entendu de telles réactions lors de la scène de vol de Superman proposée dans le teaser en janvier : Il avait alors indiqué qu'il n'y avait aucun effet spécial sur le visage de David Corenswet : Il n'y a absolument aucun CG [NDLR : 'computer-generated imagery', pour effets spéciaux générés par ordinateur] sur son visage. Les visages des gens peuvent être différents quand vous mettez un objectif grand angle de près. La plaque de fond du Svalbard est 100% réelle tout comme David. Cela discutait déjà du choix de la caméra à cette époque parallèlement au choix assumé d'effets pratiques, réels, plutôt qu'effets spéciaux à tous les étages. Flash quand tu nous tiens... Les différentes scènes proposées dernièrement ont provoqué chez des fans des réactions très contrastées entre forte attraction et forte répulsion notamment en France. Une similitude avec le film The Flash sorti en 2023 dont le directeur de la photographie était Henry Braham , actuellement en charge sur Superman , est un argument avancé pour justifier ce désamour. Les couleurs notamment ou les effets spéciaux lui seraient imputés en considérant par syllogisme que le film The Flash avaient de mauvais effets spéciaux, Braham à la photo et a floppé au box-office, or Superman a ce chef opérateur, donc il échouera au box-office. Or, c'est assez simpliste et faux sur bien des plans (cachez donc mon ami la boule de cristal que l'on voit derrière votre dos... !). Henry Braham, outre sa longue carrière, est bien chef opérateur. Néanmoins, il n'est pas le seul dépositaire de la couleur ou des effets spéciaux. De nombreuses confusions sont faites entre étalonnage et photographie, entre effets spéciaux et photographie, etc. Le directeur photo n'est pas responsable de la beauté des trailers , mais responsable de l'aspect visuel des plans originaux, de la mise en lumière et en image d'un film. En fonction de la demande du réalisateur et sur la base du scénario, il va tenter de traduire les intentions de mises en scène de celui-ci en proposant des choix techniques, c'est-à-dire le choix des objectifs et focales préconisées, les caméras et dispositifs associés, les projecteurs pour gérer la lumière et les ombres, etc. La couleur est le travail de l'étalonneur avec lequel il peut travailler, les effets spéciaux celui d'une autre équipe en postproduction avec laquelle il peut aussi travailler évidemment, mais c'est après son travail initial qui peut alors s'en trouver totalement dénaturé. La décision relève du réalisateur (voire des studios) quant aux choix de départ et finaux. Enfin, le contexte est tout autre. À l'époque de The Flash , le studio était en pleine crise et à bout de souffle au point de vouloir remettre en cause tout le travail de l'ère Snyder. Le film avait connu de nombreuses difficultés avec son acteur principal comme avec ses effets spéciaux pendant des mois avant sa sortie. L'échec ressenti (et à relativiser) avait stigmatisé une situation complexe entre le doute croissant des fans à l'égard de Warner et une crise politique larvée en son sein qui se traduira par la fin du DCEU alors qu' Henry Cavill se sentait prêt à continuer son rôle de Superman. Cette crise impliquera l'arrivée de James Gunn et Peter Safran, le lancement du nouveau plan DC et leur attribuera la responsabilité de la fin d'une ère. Cela critique Les scènes de vols présentées avec une volonté de vitesse et une certaine aspiration ou déformation, des scènes de virevolte dans les flammes et les airs, comme celle plus comique du combat avec perte de dents d'un ennemi ont beaucoup fait réagir jusqu'à mettre en doute le savoir-faire des uns et des autres. Une lutte sur les réseaux a lieu et oppose les tenants de l'incompétence face aux tenants techniciens ou experts qui expliqueront volontiers l'avionique ou la logique des plans selon la prise de vue, la position selon l'angle de vue, etc. De plus, on invoque l'effet ou la technique fish eye (œil de poisson) comme une des causes de ces critiques. Cela correspond à des objectifs au rendu particulier qui offrent un champ de vision étendu, idéal pour les paysages, l'architecture et même les prises de vue en intérieur. Les objectifs fish eye proposent un champ de 180° minimum et accentuent la perspective, créant une sensation de profondeur et d'espace, tout en permettant de se rapprocher du sujet sans le couper. L'inconvénient ou la conséquence est une déformation visible, à savoir une distorsion recherchée qui courbe les lignes droites et donne ce rendu "globulaire" si spécifique "œil de poisson", à l’origine de son nom. Ils offrent donc aux personne qui les manipulent un rendu particulier et des options créatives pour repousser les limites et composer et enregistrer différemment les plans désirés. Pour le vol, Stéphane Ceretti, responsable des effets spéciaux sur le film, a réagi sur les réseaux en expliquant que l'histoire est le fondement-même du choix des prises de vues aperçues dans les teasers et trailers : "Nous modulons énormément le style de vol et la façon dont nous le filmons en fonction des besoins du moment et de la tension ou des sentiments de Superman pour chaque scène. Tout dépend de l'histoire à chaque étape du film". - Stéphane Ceretti, superviseur des effets visuels sur SUPERMAN Ce serait donc un choix esthétique et artistique qui peut visuellement ne pas plaire à tout le monde, mais qui est assumé par l'équipe technique. Snyder aurait-il voulu cela ? Parmi les critiques, on notera les fans jusqu'au-boutistes de James Gunn ou de Zack Snyder qui saisissent la balle au bond pour servir leur position. Ils diffusent ainsi des photographies défavorables de l'acteur Corenswet ou de l'acteur Cavill et tout autre joyeuseté, afin d'appuyer leur propos. Par exemple, la scène des dents critiquée a poussé à cette comparaison avec Zack Snyder : Sérieusement, ils rendent les choses trop faciles, c'est comme s'ils le faisaient vraiment exprès maintenant. Zack Snyder est le modèle. Aussi, des dents pratiques. #Superman #RebelMoon #ZackSnyder Le propos que l'on peut tourner dans le sens que l'on veut, pro/anti, montre les similitudes entre les deux réalisateurs qui s'inspirent, ainsi que la concurrence artistique qui les lient comme deux amis qui "se tirent la bourre". Cela montre aussi que cette scène décriée par les uns aujourd'hui ne posait pas de problèmes aux autres en son temps ( Rebel Moon - Part One: A Child of Fire en 2023). Chacun tire donc la couverture à soi, mais en oubliant qu'il ne s'agit QUE d'une bande-annonce et non du film dans sa globalité. Il y aura des passages de qualité et d'autres de moins bonnes comme pour chaque métrage, qui résonneront ou non selon la sensibilité de chaque spectateur. L'excès va jusqu'à proposer d'aller au boycott et là, chers fans de Superman, posons-nous la question : Zack Snyder cautionnerait-il cette démarche ? Peut-on accepter cela alors que le personnage iconique de DC Superman essaie de survivre ? Certains internautes fatigués par ces pratiques ont interrogé James Gunn sur ce point lorsque un post Reddit a été reportée : Internaute : James, s'il vous plaît, soyez vigilant face à ce comportement dégoûtant. Je n'en peux plus de ces bêtises. James Gunn : Je pense que nous survivrons. Je ne suis pas sûr que les huit personnes qui écoutent ce type (je vais me risquer à deviner qu'il s'agit d'un homme) auront un impact sur le cours des événements. Certaines réponses sur ce fil nuancent la position des fans du travail de Snyder dans un sens comme un autre... jusqu'à la détestation... mais tout cela concerne-t-il Superman ? NON, le personnage est au-delà de ces querelles de chapelle. James Gunn chez Rolling Stone Magazine L'interview par Rolliing Stone Magazine du réalisateur du film Superman James Gunn était le sujet d'un article paru ce lundi sur leur site. L'approche soutenue était de comprendre son interprétation de L'homme d'acier et comment il envisage l'avenir de l'univers DC qu'il lance avec son co-CEO Peter Safran. Son parcours avant Superman Le trublion est un transfuge du Marvel Cinematic Universe (MCU) après la réalisation du film Les Gardiens de la Galaxie vol.3 , sorti en salles en 2023. Créatif et décalé, le média rappelle que le natif de Saint-Louis James Gunn jouait dans des groupes, dessinait des comics-strips (petites bandes-dessinées paraissant dans des journaux), jouait la comédien, était romancier puis scénariste ( Tromeo and Juliet en 1996, Scooby-Doo en 2002 et L'armée des morts avec George Romero en 2004 pour Zack Snyder) avant de réaliser ses premiers films Slither en 2006, Super en 2010 et Les Gardiens de la Galaxie (GOTG) pour le compte du MCU en 2014. Ce dernier film lui offre une grande notoriété pour la suite de sa carrière. Dans la tourmente en 2017 après le vol.2 de la saga, il est remercié par Marvel et réalise The Suicide Squad (2021) pour DC, avant de réaliser le troisième opus des gardiens et finalement faire un retour chez DC pour en prendre la direction. Le réalisateur avait été sollicité pour réaliser un film Superman en 2018, tout comme un Batman alors qu'il était en plein tournage des GOTG vol.3. Il précise d'ailleurs que si en 2018, la proposition s'était porté sur Batman il aurait probablement accepté. Pour Superman, il n'était pas prêt et il lui a fallu des années et de nombreuses réflexion sur la bonne entrée. La provocateur de 58 ans, amateur des comédies noires, s'est un peu assagi avec les années et voulait aborder le personnage sur la base de ses valeurs humaines et de sa croyance dans le bien et ce qui est juste définit ce qu'est Superman. Il est pur et l'écriture était donc un chemin plus complexe pour apporter du sentiment sans moquerie, ni blague, mais avec des nuances de colère comme d'émotions. Il ne s'agit ni de Star-Lord, ni de Rocket. La scène d'interview en est un exemple, avec du comique de situation, mais surtout une conversation forte entre deux personnages qui voient le monde et la moralité de manière différente. James Gunn explique que l'expérience vécue de son licenciement a profondément marqué sa vie et sa façon d'aborder les personnages et notamment Superman dont la pureté le désarçonnait. Il a écrit par plaisir et non "pour que les gens l'aiment" lui. Son rapport aux acteurs les poussant à montrer leurs valeurs et vulnérabilités humaines a permis d'évoluer ensuite à titre personnel dans ce sens aussi. Pour ce qui concerne Krypto, la matrice est Rocket qui a ouvert la voie à pouvoir faire accepter un chien volant dans un film. Le chien aux super-pouvoirs est surtout un chien qui se comporte pas bien, "très facile et amusant" à écrire. La science-fiction de l'Age d'Argent ( Silver Age ) est la plus "grande nouveauté tonale du film", fondé sur le ton d'All-Star Superman et en pensant aux romans graphiques Superman pour réaliser le film. James Gunn a participé fortement au scénario de Supergirl: Woman of Tomorrow désormais intitulé Supergirl , avant de laisser la main au réalisateur Craig Gillespie qui a mené sa barque seul de façon très satisfaisante. La promotion continue Partenariat avec Toyota Après les restaurants, les jouets, les assurances, les vêtements, etc. il manquait l'automobile et c'est Toyota qui a conclu l'affaire pour un partenariat supermanesque ! Toyota est officiellement un sponsor majeur de « SUPERMAN ». La nouvelle Toyota bZ électrique sera présentée comme placement de produit dans le film. Pour promouvoir son véhicule, la marque utilise le lore supermanesque dans un spot télévisé disponible sur sa chaine : une certaine Chloé et son compagnon Finn du Daily Planet circule dans la voiture de Lois Lane sur les traces d'une piste vers L'homme d'acier. Celui-ci a déjà sauvé une jeune fille (celle des bandes-annonces) avant de virevolter dans les flammes et affronter le Kaiju. L'échange se traduira ensuite par une placement du produit dans le film-même. La Une au Japon La communication se poursuit dans le monde avec une présence supplémentaire de David Corenswet en Superman sur les couvertures des magazines, comme au Japon : Superman fait la couverture du magazine japonais "DVD & Video Streaming Data" dans son édition de juillet 2025, pour les sorties estivales, avec en visuel L'homme d'acier et sans doute un dossier spécial sur le film en son sein. HMV accueille Krypto Ce lundi 16 juin, le Super-Chien était attendu à Londres conformément à l'annonce de James Gunn le 5 juin dernier : les habitants de Londres étaient invités à lever les yeux vers le ciel près d'Oxford Street et en particulier au niveau du logo emblématique de la boutique HMV ( His Master's Voice). Il remplace exceptionnellement le chien Snipper et Look Up apparait sur la façade de la boutique londonienne pour un partenariat d'envergure. Direction Manille pour le Tour mondial Superman Il y a deux semaines, James Gunn annonçait l'organisation d'une tournée mondiale pour la promotion de Superman. Première étape du Superman World Tour et de la Supermania le 19 juin à Manille ! D'après Superman Homepage, la tournée mondiale de Superman démarre aux Philippines avec l'événement "Superman Look Up Fan Event" le 19 juin de 6h à 12h au Bridgetowne Open Grounds à Pasig City, dans l'aire métropolitaine de Manille (aux Philippines). L'événement à destination des fans de 18 ans et plus qui s'inscriront vise à créer la plus grande formation humaine du symbole emblématique de Superman, le "S", jamais rassemblée aux Philippines, en accueillant les acteurs et le réalisateur du film. Les heureux participants se verront recevoir en cadeau un tee-shirt et une cape Superman en édition limitée. Interrogé sur son planning, James Gunn précise qu'il commencera la tournée très prochainement dans le cadre de la dernière ligne droite promotionnelle du film : À partir de demain, l'agenda de la presse sera très chargé. Et toute la semaine dernière, j'ai filmé le podcast Peacemaker avec Jenn [Jennifer Holland, son épouse et actrice de la série] et @steveagee Début du marathon supermanesque à partir de demain pour l'équipe de James Gunn ! À moins d'un mois de la sortie du film, Superman prend sa place dans le monde et le casting nous apporte quelques précisions. À bientôt sur Planet Superman ! JA

  • News Superman à J-10 avant la première !

    Bientôt la dernière ligne droite avant de voir en salle le film Superman en avant-première. C'est pourquoi les interviews continuent auprès des médias et des magazines pour l'été de Superman., notamment après la projection presse de la semaine. Nous essayons d'éviter les divulgations et de rapporter quelques news.N'h Parallèlement à cela, de nouvelles images et informations nous parviennent des coulisses et du film... Rachel Brosnahan pour DuJour L'incarnation de Lois Lane dans Superman est en couverture du numéro pour l'été 2025 de DuJour, un magazine de luxe, auquel elle a accordé une interview. Dans un article intitulé "It’s a Bird! It’s a Plane! It’s Rachel Brosnahan!", l'actrice répond aux questions sur l'été de Superman qui se présente à nous. Vers Lois Lane Iconisant Miriam “Midge” Maisel dans la série qui l'a célébrée en tant qu'actrice, Rachel Brosnahan arrive à une deuxième étape majeure dans sa carrière avec le rôle iconique de Lois Lane. Elle connaissait le personnage de Lois Lane incarnée par Margot Kiddfer via son père, mais ce sont ses lectures qui lui ont apporté des modèles. Rappelant, comme pour Marie-Claire , qu'elle n'est pas une lectrice de la première heure de comics, mais plutôt une lectrice de littérature fantastique ou fantasy comme les saga des Seigneur des Anneaux (de J. R. R. Tolkien), des Harry Potter (de J.K. Rowling) ou encore des Daughters of the Moon (de Lynne Ewing), Brosnahan est touchée par le courage, l'empathie et l'espoir dans le bien. Ils nous montrent le pouvoir du courage et de l'empathie. Ils nous donnent l'espoir que le bien l'emportera toujours et que, bien souvent, les super-héros ne sont pas les seuls à être puissants. Lois Lane sans super-pouvoirs est aussi porteuse de ces valeurs. L'audition Durant l'interview, elle indique qu'elle s'est entrainée puis a enregistré son audition pour le rôle avec son époux Jason Ralph dans le salon de son appartement à New York. Ensuite, impressionné, James Gunn l'a convoqué à Los Angeles pour une lecture  "alchimique" avec trois Clark prétendants au rôle (Nicolas Hoult, Tom Brittney et David Corenswet). Elle allait alors rencontré deux autres candidates (Phoebe Dynevor et Emma Mackey), dans la même tenue et évoque cette audition comme "une expérience sauvage". En effet, elle sortait d'une représentation à Broadway d'une pièce de Sydney Brunstein pour aller de l'autre côté du pays pour une audition pour Lois Lane. Elle n'était pas guidée par une esprit de compétition pure, mais par l'idée que ce serait une évidence ou non. Après le Covid, cette audition était une "expérience joyeuse", car elle rencontrait de nouveau des gens dans le processus de sélection. L'entretien avec David Elle rencontre le futur Homme d'acier peu avant son retour à New York. Après un salut tout simple et une poignée de main, le duo effectue une lecture de 10 pages en une prise, une "chamaillerie" qui va entrer dans l'histoire et dans une "alchimie" qui va éblouir le réalisateur au point des les choisir pour le rôle de Lois Lane et de Clark Kent/Superman. On retrouvera cette séquence tournée durant les deux premiers jours du tournage dans la bande-annonce et dans le film. Une Lois Lane d'envergure James Gunn présente Rachel Brosnahan comme une Lois Lane incarnée, à "l'esprit et à la volonté incessante". Travailler avec elle a été une expérience particulière. L'actrice posait de nombreuses questions sur tous les détails du film, chaque réplique et chaque action, pour comprendre le plus profondément possible le personnage de Lois. Ensuite, l'actrice a préparé le rôle à l'aide de recherches et d'échanges avec des journalistes d'investigation pour 'savoir ce qui les faisait vibrer" et ainsi comprendre comment caractériser l'intrépide journaliste : brillant, courageux, implacable, déterminé et motivé par le mot "Non". Un tournage différent Après cette scène rappelant le cinéma indépendant, l'actrice indique qu'elle a essentiellement tourné des prises des vues pratiques, réelles sur un vrai plateau avec des vrais acteurs, mais comme pour les super-productions elle a eu aussi des scènes matérialisées par effets spéciaux en post-production. Par conséquent, elle a dû tourner seule des scènes sans partenaire réel comme un chien invisible pour Krypto le Super-Chien, malgré la présence la chien Jolene en guise de doublure. Pas habituée par un travail "dans l'air", ce ne fut pas une expérience lui donnant l'impression d'être une bonne actrice, mais elle s'en est bien sortie puisque le réalisateur n'a pas coupé ces scènes. Le tournage l'a aussi amené à jouer des scènes aériennes avec David Corenswet, dans un ballet aérien inédit pour elle durant lequel l'actrice a été ébloui par Superman et son partenaire. L'acteur note les talents de Brosnahan dont le travail "rafraîchissant et revigorant" porté par une forte curiosité : Sa curiosité incisive est un grand cadeau pour le personnage et pour ses partenaires de scène. Il en va de même pour sa facilité à manier la langue et son appréciation d'un bon argument La suite ? Les prochaines semaines, Rachel Brosnahan et son partenaire sont les ambassadeurs du film dans le Superman World Tour , la tournée mondiale organisée par DC Studios et Warner, comme à Manille  et Rio de Janeiro  ces derniers jours. L'actrice part à la rencontre des fans du monde entier et porte la parole supermanesque lors des séances photos et des conférences de presse, dans des toilettes éblouissantes en hommage discret à l'univers. Depuis la fin du tournage, l'actrice a tourné une adaptation du roi Lear, développe son travail de production et a commencé à réaliser. Elle produira et jouera dans la saison 2 de la série Presumed Innocent . Elle poursuit de nouvelles expériences comme une artiste qui évolue durant son parcours en attendant de voir quelle sera sa nouvelle notoriété après la sortie du film Superman  dans quelques jours . Sara Sampaio en interview pour Nylon Magazine Sara Sampaio alias Eve Teschmacher est en couverture du magazine du mois de juin du magazine de mode Nylon , à qui elle a accordé une interview  publiée le 26 juin. L'actrice portugaise de 33 ans revient sur son parcours de mannequin à actrice, un parcours d'abord contesté par sa famille qui souhaitait qu'elle suive des études normales alors qu'elle espérait devenir actrice et étudier la comédie. C'est ainsi que le mannequinat a fait sa réputation dans le monde dès ses 16 ans jusqu'à devenir une égérie de Victoria’s Secret. C'est en 2018 qu'elle revient à Los Angeles pour réaliser son rêve d'enfant et ses études de comédie. La période la pandémie mondiale l'a paradoxalement aidé à se concentrer sur cette nouvelle direction en lui accordant le temps nécessaire à se former sans retenue. Lorsqu'elle a passé le cap pour jouer, on lui a d'abord proposé des rôles de prostituée ou de jeune compagne séduisante qui accompagne une personne généralement plus âgée, jusqu'à la proposition d'un scénario inattendu, celui pour jouer Eve Teschmacher dans le film Superman: Legacy  (futur Superman ) de James Gunn Lors des auditions, elle avait la conviction de connaître le personnage et de savoir comment le jouer, mais elle pensait aussi qu'ils recruteraient une actrice plus expérimentée. Cependant, elle pensait aussi qu'elle avait fait une prestation décisive face à sa concurrente. Une fois le rôle obtenu, il s'agissait pour elle de saisir l'opportunité qui se présentait à elle : "donner de la profondeur" à un personnage au faible lore  comics . Comme elle l'a expliqué au DC Studios Showcase ,   elle définit Miss Teschmacher, création du Donnerverse, comme pétillante et d'une certaine gentillesse, mais elle est plus que cela. Elle considère que le personnage est "presque une imitation de sa vie". Au-delà du mannequin sexy, il y a un personnage plus complexe une fois qu'elle ouvre la bouche. Pour Sampaio, jouer ce rôle est presque une thérapie en dépassant la différence entre perception et réalité : Elle est tellement amusante et extra, et ce sont les personnages que j'aime jouer. Il y avait beaucoup de timing comique dans la façon dont c'était écrit. Mais il y a plus que ce que l'on voit. C'est presque une imitation de ma vie, où tout le monde me voit comme un mannequin sexy, mais je ne me sens pas vraiment comme ça. D'une certaine manière, ce personnage était une façon thérapeutique pour moi de jouer avec la façon dont je suis perçue et la façon dont je suis vraiment. Son expérience de mannequin lui a permis de faire face au défi du rôle et l'a endurci plus qu'elle ne l'avait imaginé. Elle est un caméléon blond pour l'occasion, capable de se transformer pour jouer des rôles devant la caméra sans crainte.. Les interviews post-screening En marge de la projection à la presse, James Gunn et le trio vedette d'acteurs de Superman étaient sollicités pour répondre à différentes questions des médias. Le trio chez The Mary Sue A New York, Rachel Brosnahan, Nicholas Hoult et David Corenswet répondaient aux questions du média de culture geek "The Mary Sue" dans une courte interview bon enfant disponible sur leur chaine YouTube. Lex et Superman L'animatrice considère que la balance entre Lex Luthor et Superman est équilibrée entre les deux personnages, passant du sérieux à l'humour de circonstance. Elle interroge donc les deux acteurs sur leur rapport durant le tournage. Ont-ils pu s'amuser ? Ils ont pris beaucoup de plaisir à tourner ensemble et cela se ressent dans leurs réponses. Pendant cette interview, ils évoquent deux scènes durant lesquelles David Corenswet n'a pas l'ascendant, à son grand dam et, en particulier, la scène de la confrontation entre Lex Luthor et Superman dans le bureau du vilain dont on a pu voir un extrait ces derniers jours. Nicholas Hoult a déjà évoqué cette scène lors de l'interview accordée à Fandango  notamment. Il avait été enchanté par l'évidence Superman incarnée par David Corenswet qui apportait de l'empathie et de l'humanité à son personnage. Etre témoin de cette performance le ramenait avec plaisir à un état d'enfant. Du côté de David Corenswet, cette scène est un moment particulier puisque Nicholas Hoult rendait son Lex Luthor dominant Superman. Dans ce face à face, l'acteur sentait que leur jeu respectif tirait vers le haut la scène, mais que son partenaire avait été si brillant qu'il devait admettre qu'il avait été meilleur que lui. Lois : une journaliste d'investigation L'autre point abordé durant cet interview est l'approche adoptée par Rachel Brosnahan pour le rôle de Lois Lane. Comme dans bien des interviews, l'actrice revient sur l'idée que pour construire son personnage, elle a dû faire de nombreuses recherches pour comprendre comme les journalistes travaillaient au point d'être presque des accrocs à l'adrénaline et en constante recherche d'impact. Il faut faire du bruit et s'affirmer. La scène avec Clark montre l'appétit et l'ambition de Lois autant que sa capacité à mettre le doigt sur les questions qui fâchent. La musique supermanesque À la question de la musique qui les a stimulé pour Superman, Corenswet évoque la musique de John Williams alors que ses acolytes auraient en tête les thèmes de Lois et de Lex. La question bête En ligne, on a pu trouver cette question "bête" en lien avec Twisters , le film sorti en 2024 dans lequel David Corenswet a joué : "Vous pensez que votre Superman aurait pu sauver le Jonathan Kent de Kevin Costner ?" Réponse : "Superman arrive[rait] et di[rait] : 'Hé, mon pote, c'est bon, mais il faut que tu sois un peu plus gentil.'" Voici la vidéo de l'interview : N'hésitez pas à activer les sous-titres avec traduction en français ! Interviews chez Phase Hero Le lendemain de la projection du film à la presse à Los Angeles, Brandon David de Phase Hero accueillait James Gunn et les acteurs pour différentes interviews. Quelques révélations ? L'animateur retient l'humanité à travers les relations établies entre les personnages mises en avant de façon réelle. Mais comment ? Qu'a mis James Gunn de lui dans ce film pour obtenir ce résultat ? Le réalisateur indique qu'il a grandi avec Superman et écrit ces personnages selon ce qu'il a trouvé intéressant. Il rappelle qu'on connait la mythologie, d'où il vient, qui il est, mais il a opté pour nous montrer la relation naissante avec Lois, une Lois qui s'interroge sur l'étrange extraterrestre, plutôt que de le voir tomber amoureux ou marié avec elle directement. Il se concentre sur la psychologie du personnage dans un moment de crise émotionnelle, sur son expérience en tant qu'être humain, en tant que personne. Pour lui, on s'attache à l'extérieur et non à l'intérieur. Selon Gunn, les héros comme les vilains ne sont pas entièrement noir ou blancs. C'est pourquoi, il convient de présenter le héros aussi dans ses actions en plus de ces moments de crise. La Justice Gang dont le nom n'est pas vraiment accepté par ses membres est un exemple de cette complexité. Ils travaillent pour l'organisation de Maxwell Lord, leur quartier général semblent être le futur Hall of Justice, et ils sont prêts à tuer si cela est nécessaire. À l'opposé, Superman considère toute vie comme sacrée et il faut sauver toute personne en danger. Pour David Corenswet, l'épisode de la luxation de son épaule durant le tournage illustre l'endurance et la volonté nécessaire du héros pour continuer à faire le travail. Les actions quotidiennes du héros comme celle de mettre ses bottes et d'aller remplir sa mission sont des moments qui pourront paraitre ennuyeux, mais qui existent bel et bien et qui correspondent à la constante mentalité du héros face à toutes les actions qu'il doit faire chaque jour. Le monde comme on le voit dans les bandes-annonces tourne presque le dos à L'homme d'acier, mais Lois Lane, bien que véhémente dans son questionnement, n'hésite pas à croire en Clark et en Superman. Rachel Brosnahan rappelle qu'il y a trois versions ou persona de Clark/Superman : Clark Kent le journaliste du Daily Planet, Superman et Clark Kent de Smallville avec ses parents. Même s'ils sont à moment de leur relation où les choses sont compliquées, elle a la conviction qu'ils seront toujours à la recherche tous les deux de la vérité et de la justice. Malgré leurs désaccords ou frustrations, Clark est fondamentalement présent à rechercher l'humanité d'abord en chacun. Lex Luthor est le plus intelligent, mais aussi le plus seul du monde. Il se considère comme le pinacle de l'humanité, car il a travaillé toute sa vie très dur mentalement et physiquement pour y parvenir. Dès lors, il se voit comme l'avenir et le sauveur d'une humanité qui doit déterminer son destin indépendamment des métahumains et de Superman. Ces derniers sont des dangers, car ils peuvent contrôler selon lui ce qui peut arriver aux humains. Ce refus l'anime fortement, au point que l'on voit comme un mélange d'envie, de rage et de conscience, que certains pourront voir comme progressiste voire humaniste. Si l'avenir de DC n'est pas encore totalement planifié, James Gunn révèle qu'on devrait voir L'homme d'acier dans les prochaines créations de DC Studios avant une suite peut-être dans les deux ans. Voici l'entretien en vidéo avec James Gunn : N'hésitez pas à activer les sous-titres avec traduction en français ! Voici l'entretien en vidéo avec les acteurs : N'hésitez pas à activer les sous-titres avec traduction en français ! James Gunn chez Comicbook Lors d'une autre interview, James Gunn répondait à quelques questions de Comicbook.com. 1) Superman sera-t-il le seul à porter les fameux trunks ? A priori oui, car cela fait partie intégrante de son costume (et d'en débattre aussi à chaque itération) mais rien n'a été décidé encore pour les autres comme Batman ! 2) Clark/Superman a-t-il des lunettes dits hypnotiques ? Déjà présenté dans le teaser du 21 juin , James clarifie un élément canon des comics, les hypnoglasses de Clark Kent, issues de Superman #330. Depuis le Golden Age et le Silver Age , Superman avait la capacité d'influencer télépathiquement les gens ! Écoutons l'explication de Captain Morpheus, petit abricot ! 3) Pourquoi LuthorCorp plutôt que LexCorp ? En tant que fan de la série Smallville , James Gunn a d'abord pensé à Luthor Corp. Ensuite, il part du constat que les noms d'entreprise ne se fondent pas sur le prénom des gens mais leur nom de famille, en plus du fait que cela peut avoir été fondé par son père, ce qui ouvre d'autres possibilités scénaristiques par la suite d'ailleurs. 4) Y aura-t-il des flashbacks de Krypton dans Supergirl ? James Gunn ne ferme pas la porte à cette possibilité. Clark a eu une adolescence sur Terre et arrivé tout petit, il n'est pas illogique qu'il n'ait quasi aucun souvenir de sa planète natale. Par contre, Kara est plus âgée et a vu ses proches et sa planète disparaitre, donc il n'y aura rien de surprenant à de tels souvenirs dans le film. 5) Le script de The Batman 2 disponible depuis hier, l'avez-vous lu ? Non pas encore. 6) Avez-vous des rôles prévus pour des acteurs des Gardiens de la Galaxie dans le DCU ? Comme des rumeurs le laissaient entendre et comme James Gunn l'avait indirectement dit dans diverses interviews, des membres des Gardiens de la Galaxie interviennent dans le film Superman en prêtant leur voix à des robots de la Forteresse de Solitude : ce sont Bradley Cooper, Pom Klementieff et Michael Rooker. Son épouse Jennifer Holland intervient par les robots à la fin sans être créditée. Ces collaborateurs sont aussi des amis et il pense à eux dans ses différents projets, donc nous verrons bien. Voici l'entretien en vidéo avec James Gunn : N'hésitez pas à activer les sous-titres avec traduction en français ! Interviews chez Ben Mankiewicz Ben Mankiewicz, animateur de Turner Classic Movies, recevait au Théâtre Arden, lieu des débuts de David Corenswet au théâtre à l'âge de 9 ans, pour une interview alors que le film arrive bientôt au cinéma. CBS Sunday Morning relayait donc sur les réseaux une première vidéo contenant des extraits de leur échange avec un nouvel extrait du film avec Krypto : Mais en ce dimanche 29 juin, le média diffusait une vidéo plus complète de Mankiewicz présentant un petit reportage plus complet du film à venir au budget d'au moins 225 millions de dollars. Il y interroge James Gunn et David Corenswet, tout en nous présentant les coulisses de la version alors en cours de travail, comme la scène de vol en continue et virevoltante. Les images sont principalement celles du Behind The Scene et des différentes bandes-annonces afin de ne pas divulguer l'intrigue. Seules quelques images sont inédites comme la vue de Metamorpho, Sapphire Stagg (présumée) et Superman emprisonnés ; l'accueil à Stagg Industries de Superman par Guy Gardner et Mister Terrific ; L'ingénieur avec Sydney Happersen et Lex Luthor ; une vue aérienne de LuthorCorp donnant une idée plus ample de Metropolis ; avant un passage souterrain de Superman pour resurgir et s'envoler dans le ciel. Nous verrons les détails de ces interviews dans un prochain article sur le site. Les coulisses Nous trouvons quelques photographies des coulisses comme celle-ci. Lex Luthor est mis en avant par Warner Bros. UK avec images des coulisses du tournage avec Nicholas Hoult ! Entrez sur le plateau de tournage de #Superman avec notre méchant... Repost si vous êtes impatient de voir Nicholas Hoult dans le rôle de Lex Luthor. La promotion continue Les vidéos tombent pour continuer à nous occuper l'espace médiatique. Entre humour décalé pour un Luthor de remplacement pour un jour, le sauvetage d'Isabela Merced ou encore pour des partenariats (comme au Cinepolis de Mexico). Les acteurs nous invitent Après une série de vidéos comiques pour un Luthor de remplacement, Rachel Brosnahan et Nicholas Hoult nous invitaient à écouter David Corenswet afin d'aller voir le film au cinéma et à prendre des billets ! Et Isabela Merced est sauvé par David Corenswet, le héros du quotidien : Promotion pour le Mexique : 🍿 David Corenswet, Nichols Hoult et Rachel Brosnahan dans la nouvelle promotion de “Superman” pour Cinépolis Mexico. via cinepolismx Et humour toujours au programme au Daily Planet en mode figé : Arrêtez la presse 🗞️... sommes-nous vraiment en train de ramener le défi du mannequin ? 👀 #Superman Avant une présentation plus solennelle de l'événement presse par Sara Sampaio : Spots TV L'attente est presque terminée. C'est pourquoi les spots télévisés orientent dans cette direction : Cet été, l'attente sera terminé. Dans la nuit de samedi à dimanche, était diffusé un spot pour Toonami plus longue : Cette publicité comprend quelques plans en plus sur le conflit Jahranpur/Boravia et montre Lois Lane en attente dans la nuit avant d'aider Mister Terrific face aux sbires de Lex Luthor. Avant un autre spot intitulé "Choices event" : Dans ce mini-apéritif, de nouvelles images nous sont proposées. On nous montre Lex Luthor faisant un passage télévisé, avant qu'une être volant (Superman ou quelqu'un d'autre ?) ne passe dans le ciel du pays en guerre ; ensuite, on observe un gros plan de la Justice Gang dans le parc auprès des enfants après avoir terrassé le Kaiju avec Superman et en arrière -plan, un écran géant retransmet les informations avec à la une Superman et message selon lequel L'homme d'acier aurait été envoyé pour détruire. La communication autour du film En marge de la projection privée à la presse de ces derniers jours, certains scoopers comme Brandon Davis ont diffusé des vidéos et photographies autour du film : sur les costumes des héros Guy Gardner, Mister Terrific et Hawkgirl, comme du Daily Planet. L'influenceur Jay Towers procédait de même pour partager quelques images des lieux durant son périple à Los Angeles : A Los Angeles pour @Superman ! C'est un moment excitant. #superman #lookup Comme il l'indique presque tout le casting était là avec James Gunn : Rachel Brosnahan et le casting #Superman pour la presse à Los Angeles Cela communique dans le monde Les différents pays du monde se préparent à accueillir le film dans ses salles, notamment le Royaume-Uni, prochaine étape de la tournée mondiale le 2 juillet, avant Paris ensuite le 4 juillet. Comme nous l'évoquions dans une précédent article, le Royaume-Uni et l'Irlande ont organisé la mise en place de murs dessinés par 25 artistes dans 5 villes de la région. Ainsi les gens de 7 à 77 ans peuvent se photographier à Manchester et Birmingham en Angleterre, à Cardiff au Pays de Galles, à Glasgow en Écosse et à Dublin en Irlande pour montrer leur passion pour Superman. Ce vendredi, on trouvait une première vidéo : Ensuite, James Gunn a passé un message à toutes les personnes afin de se présenter avec leur cape de super-héros avec quelques informations : Los Angeles se préparait à promouvoir le film. Le poids de Metropolis repose sur ses épaules. Soyez les premiers à obtenir vos billets pour #Superman - seulement dans les cinémas le 11 juillet. https://fandan.co/Superman-Social New York et Times Square ont revêtu leur habit supermanesque également et de façon impressionnante : Davantage de #Superman à Times Square À très bientôt sur Planet Superman pour des nouvelles informations sur le film ! JA

  • News Superman : Lex et Superman chez Jimmy Kimmel

    Petit répit au programme pour David Corenswet avec un retour aux Etats-Unis, mais il n'en reste pas moins sur le pont pour la promotion de Superman. Cette fois, il était en binôme avec sa némésis Lex Luthor incarnée par Nicholas Hoult, blond, pour son premier talk show au Jimmy Kimmel Live. Parallèlement à cela, de nouvelles images et informations nous parviennent des coulisses et du film... Direction le Jimmy Kimmel Live Le 25 juin dernier, le duo David Corenswet et Nicholas Hoult était chez Jimmy Kimmel, sans Jimmy Kimmel, puisque l'animateur était remplacé par l'acteur Diego Luno, pour parler de Superman. En introduction, l'émission a diffusé un extrait du film avec des images exclusives : Superman fou de rage rend visite à Lex Luthor dans son bureau pour récupérer son... chien ! Le face à face que l'on a pu entrevoir par bribes dans les teasers et autres bandes-annonces, ainsi que dans le Behind The Scene , montre un Superman quasiment hors de contrôle qui essaie de déstabiliser en force un Lex Luthor impassible, taquin et moqueur, qui fait mine de ne pas comprendre. Le mobilier vole, mais le vilain jubile intérieurement. Sara Sampaio est une Eve Teschmacher effrayée et toujours aussi connectée ! Ensuite, ils ont discuté de leurs débuts d'acteur, de la première participation de David à un talk-show, de leur expérience de jeu ensemble, de leur collaboration avec le réalisateur James Gunn, de leur audition pour le rôle de Superman, de la découverte par Nicholas Hoult qu'il incarne Lex, de leur reconnaissance publique, de la présence de Will Reeve, le fils de Christopher Reeve, de la représentation de la presse dans le film, de leur collaboration avec Krypto le chien et de leurs prises de vue sur le plateau. Les trois acteurs ont débuté très tôt leur carrière d'acteur entre 3 (Hoult) et 9 ans (Corenswet), c'est donc une discussion entre professionnels et habitués des plateaux qui échangent sur leur expérience. Avant d'aborder différents points autour du film, David Corenswet indique qu'il ne l'a pas encore vu, contrairement à Nicholas Hoult et même Diego Luna. L'acteur veut profiter du moment de découverte la veille de la sortie officielle et tente d'éviter les divulgations. Jouer dans ce film Leur contribution au film comprend de nombreuses scènes entre Lex Luthor et Superman, mais en réalité, ils n'ont pas forcément joué dans le même espace physiquement. James Gunn a pour eux apporter une nouvelle approche, "fraiche" pour Superman et un nouvel univers. Corenswet indique que pour ce premier rôle dans une grosse production, il a été étonné de se retrouver non pas dans "une grosse machine [...] avec beaucoup d'écrans verts et de balles de tennis", mais dans un contexte particulier plutôt familial auprès d'un "James [...] comme un enfant qui fait des courts métrages." avec son équipe précise. Les auditions entre Superman et Lex Luthor Les deux acteurs ont participé aux auditions, aux tests le même jour . Ils avaient fait des essais en Clark Kent associé à Lois, comme en costume. Nicholas Hoult raconte que l'audition s'était assez bien déroulée pour lui, mais lorsqu'il a rencontré David Corenswet, au physique légèrement plus grand et plus adapté, à la voix plus grave, plus rayonnant, il s'est dit qu'il était Superman. Ensuite, pour Lex Luthor, il indique que durant les auditions, certaines lignes de Lex l'avaient intéressé au point de se dire qu'il serait peut-être meilleur dans ce rôle-là. Il avait mis cela de côté, mais l'appel de James Gunn l'a conforté dans cette intuition. Pour Corenswet, l'expérience de l'audition a été merveilleuse entre les lectures de la scène décisives et les essais avec câbles. Ensuite, une fois qu'il a été choisi pour le rôle titre, il a appris que Nicholas Hoult, non retenu pour le rôle de Superman, avait accepté celui de Lex Luthor, il a considéré que c'était "la meilleure chose qui puisse arriver à ce film parce qu'un super-héros n'est aussi intéressant que son méchant". L'acteur "allait apporter quelque chose de vraiment sérieux" qui serait fort appréciable pour jouer Luthor. Les deux acteurs s'apprécient et ne tarissent donc pas d'éloges l'un pour l'autre. La rencontre avec Will Reeve Le correspondant d'ABC News, Will Reeve, fils de Christopher Reeve, a un caméo dans le film. Le fils de Christopher Reeve est à l'image de son père, grand, beau, doux et chaleureux. Il a prononcé des mots d'encouragements à destination de David Corenswet alors qu'ils avaient tourné leur scène ensemble. L'homme a contribué avec sa famille à la réalisation et à la sortie du film documentaire de Ian Bonhôte et Peter Ettedgui en hommage à Christopher Reeve, Super/Man: The Christopher Reeve Story , sorti en salle aux États-Unis les 21 et 25 septembre 2024, puis dans le monde. Nicholas Hoult rappelle qu'ils ont pu voir le documentaire avant de commencer le tournage et qu'ils avaient tous été particulièrement émus par son visionnage. Pour eux, le film relate une idée d'héritage avec un Superman iconique qui a marqué l'esprit des gens jusqu'à nos jours. Le tournage était donc emprunt d'une certaine ambiance qui transcendait la pression attendue pour une telle production. Cela a rapproché chaque acteur les uns des autres, comme l'indique Corenswet : Cela m'a donné l'impression que, vous savez, nous avons toute cette pression qui précède le tournage de ce grand film et qu'au lieu de cela, nous pouvons simplement penser les uns aux autres, que nous sommes des personnes et que nous passons quelques mois de notre vie ici ensemble et que nous avons des enfants et des familles. c'est vraiment l'esprit de tout le film en fin de compte. Assis l'un à côté de l'autre durant le visionnage, Nicholas Hoult rapporte que Corenswet s'est penché vers lui et lui a tapé sur le bras en disant : Euh, j'ai hâte de rencontrer ton fils Il se souvient qu'à ce moment-là, son cœur s'est mis à penser à l'homme merveilleux qu'était David, à toute la bonté que Clark et Superman représentent. Pour l'acteur, "David a tout ça à la pelle en tant que personne", tel Superman. La gestion de l'information Le Daily Planet joue un grand rôle dans le film en posant la thématique de l'importance des médias. Les acteurs ont donc échangé sur ce point et sont arrivés à la conclusion que Lex Luthor cherche pathologiquement à contrôler l'information : il tente de la manipuler comme "un marionnettiste" ce que doivent penser de lui le public dans le monde. La vérité est autre centre d'une lutte d'influence entre Lex Luthor et Lois Lane, la journaliste doit être "impitoyable pour trouver la vérité et la mettre en lumière". Pour Nicholas Hoult, le monde "en a besoin plus que jamais". Le travail avec Krypto Interrogé sur la manière de travailler avec Krypto, David Corenswet indique que le chien fait bien plus qu'un chien réel. Pour jouer, il a dû travailler sur plateau avec la chienne Jolene, en référence à Dolly Pariton , que l'on retrouve sur des photographies mises en ligne par James Gunn auprès de Rachel Brosnahan. Voici la vidéo de l'émission : N'hésitez pas à activer les sous-titres avec traduction en français ! Perry White chez Kelly Clarkson L'animatrice vedette invitait l'acteur Wendell Pierce hier soir pour parler de Superman dans son émission, le Kelly Clarkson Show. Pierce raconte comment il a trouvé l'inspiration pour incarner le rédacteur en chef du Daily Planet, Perry White, dans Superman . Directement intéressant par la proposition, l'acteur a pris la chose au sérieux. Son personnage entre dans une lignée d'incarnation au cinéma et à la télévision et et dans une tradition comics. Il a reçu des appels du monde entier, comme d'Ouganda, à ce sujet et cela l'a donc incité à un travail consciencieux. C'est son passage dans la série The Wire qui l'a aidé à se préparer à ce rôle et en particulier la dernière saison tournée autour de la version fictive du Baltimore Sun , le plus grand quotidien à grand tirage du Maryland. Il s'est inspiré du personnage incarné par Clark Johnson, Augustus "Gus" Haynes, le rédacteur en chef du média. En étudiant le rôle d'un rédacteur en chef, il s'est rendu compte qu'en fait il est aussi comme un chef de rayon ou un producteur exécutif, un showrunner, etc. Il a donc essayé de "mettre tout cela ensemble" : Il faut peser toutes les variables de ce qui doit être dit, de ce qui est juste, s'assurer qu'on ne fait pas d'éditorial et mettre le doigt sur l'échelle des histoires et tout ça. Mais ensuite, vous savez, vous faites tout ce travail sérieux et tout d'un coup vous arrivez sur un plateau, et c'est comme si « c'était Superman ! ». Ensuite, il n'a plus qu'à lancer son limier de premier ordre, Lois Lane. Voici la vidéo de l'émission : N'hésitez pas à activer les sous-titres avec traduction en français ! Interview d'Anthony Carrigan L'acteur incarnant Rex Mason alias Metamorpho, Anthony Carrigan , était interrogé par Entertainment Weekly qui publie un article à la suite de celui d' Edi Gathegi sautant sur l'occasion de faire mieux qu'avec Darwin. Peu exposé depuis son interview chez Rolling Stone , seul le Showcase de DC Studios nous apprenait comment Anthony Carrigan abordait son rôle. Cet article permet à l'acteur d'apporter une information supplémentaire sur les coulisses du film : le costume a mis à l'épreuve son endurance ! Selon Carrigan, chaque journée de travail a nécessité de nombreuses heures de préparation pour être prêt, 5 à 6 heures de maquillage avec les équipes pour tourner en Metamorpho : Ce sont des choses qui ont été collées sur moi, puis des détails ont été peints, puis d'autres choses ont été collées dessus. [...] Je pense que si [James Gunn] m'a spécifiquement contacté, c'est parce que je comprenais vraiment, sur le plan humain, cette idée de se sentir différent, d'avoir l'impression que quelque chose qui vous arrive est une malédiction. Sa préparation nécessitait plusieurs heures de travail, lui rappelant un souvenir d'enfance avec ses sœurs, et l'aidait à rentrer dans "la peau" du personnage : Ça en vaut la peine, car on peut vraiment sentir la texture des choses. Le cerveau perçoit la différence. La maladie de l'acteur, l'alopécie (maladie systémique caractérisée par la perte des poils du corps) l'amène à mieux comprendre la détresse physique du personnage, une malédiction : [...] C'était [NDLR : la malédiction] un non-dit que James et moi comprenions. Puis, lorsque j'ai commencé à lui poser des questions à ce sujet, j'ai senti qu'il voulait vraiment quelqu'un qui soit profondément torturé par ce qui se passait. Je pense que la dimension humaine de cette lutte contre cela transparaît. Les origines comics du personnage entre Stagg Industries et Sapphire Stagg vont être utilisés dans l'histoire pour "motiver" Metamorpho à "servir" Lex Luthor. Placé sous la contrainte, il doit devenir "l'agent du méchant" : On se retrouve dans une situation où l'on doit faire du mal à quelqu'un, où l'on est l'agent du méchant. Et en même temps, il y a cette lutte pour être bon. [...] Ce que le film réussit brillamment, c'est de nous mettre dans cette situation où l'on se dit : "Oh ! Il n'a pas le choix." Il est obligé de faire ça, et on voit à quel point c'est douloureux. Nous verrons sans doute comment il y est amené et de quelle façon. Les coulisses Le réalisateur James Gunn diffusait ce jeudi une nouvelle photographie des coulisses du tournage du film Superman, intitulée "Clois" pour la relation entre Clark et Lois. Puis, Stephen Blackehart, annoncé par James Gunn quelques heures auparavant comme acteur dans le film, a confirmé l'information sur son compte Instagram : J'imagine que le secret a été révélé. @jamesgunn a officiellement annoncé aujourd'hui que le personnage que j'incarne dans #Superman est Sydney Happersen, scientifique pour LuthorCorp. Je suis ravie de jouer ce rôle secondaire et de faire partie du merveilleux univers cinématographique que James, Peter Safran et tant d'autres travaillent dur pour vous offrir. Stephen Blackehart nous présente une photographie de lui, prise par l'acteur Steve Agee. Il porte la moustache caractéristique de l'assistant scientifique de Lex Luthor, Sydney Happersen. L'acteur attache à son message quelques planches de comics montrant celui-ci pour présenter son personnage courant dans l'entourage de Lex Luthor. Enfin, il a publié une photographie du duo Guy Gardner/Mister Terrific : C'était un bal de promo bizarre. @iamedigathegi @nathanfillion La promotion continue Les vidéos tombent pour continuer à nous donner l'eau à la bouche. Lois et le Daily Planet Une nouvelle vidéo promotionnelle montre le Daily Planet présenté par Lois Lane comme on avait pu avoir Jimmy Olsen/Skyler Gisondo précédemment : Bienvenue au Daily Planet. Spot TV Pendant que Wendell Pierce discutait chez Kelly Clarkson, un extrait du film a été diffusé la nuit dernière mettant en scène l'équipe de rédaction du Daily Planet. Lois trouve le cœur de l'histoire. 💙❤️ Achetez vos billets pour Superman - uniquement en salles le 11 juillet MAINTENANT : fandan.co/Super... Cela montre le caractère bien trempé de l'intrépide journaliste qui tance Superman durant l'interview et qui n'a pas froid aux yeux quand il faut aller le sauver. La séquence proposée complète ce que l'on avait vu jusqu'à présent avec des plans inédits : elle fonce avec Perry White, le rédacteur en chef du Daily Planet, et Steve Lombard, le journaliste sportif ici plutôt mal à l'aise, dans le T-Craft de Mister Terrific dans le ciel de Metropolis à la rescousse ! Krypto et les chiens Le Super-Chien est un vecteur de communication fondamental pour le film. James Gunn et DC Studios s'associent à l'organisation à but non lucratif Best Friends pour engager les gens à adopter des animaux. Krypto a trouvé son Superman. À vous de jouer les héros ! Cet été de #Superman, nous nous associons à @wbd pour aider les animaux à trouver un foyer permanent. WBD prendra en charge les frais d'adoption et plus encore dans tous les cinémas Best Friends du 1er au 10 juillet, avant la sortie de @superman de @jamesgunn au cinéma le 11 juillet. L'organisation fondée en 1984 pour construire des refuges pour les animaux est basée à Kanab en Utah. Le réalisateur est engagé dans cette démarche caritative depuis longtemps et poursuit son action par ce partenariat après le Puppy Bowl et ses autres actions dans une cause qui le mobilise. Son animal Ozu est issu de ses refuges et a profondément influencé le co-CEO dans ses choix. Entre le 1 et le 10 juillet, Warner Bros. Discovery sera partie financièrement des adoptions ( http://bestfriends.org/superman ). Dans cette vidéo à l'approche caritative, on retrouve quelques plans du film, notamment des scènes inédites de Krypto dans la ferme du Kansas ou dans le magasin capté durant le tournage "Pet it be". Cela communique dans le monde Après la Corée du Sud, le Royaume-Uni très actif et la Malaisie, quelques images de la préparation de la tournée mondiale à RIo ont été diffusées après l'événement par Warner Bros Pictures Brésil, pour vous donner une idée de l'ambiance carioca après leur passage : DEVINEZ LE DDD ! Superman à Rio me manque déjà... alors #TBT ? J'ai invité tout le monde à profiter d'une journée les pieds dans le sable, avec une caipirinha, un maté et des invités SUPER spéciaux. #SupermanFilm - 10 juillet, uniquement dans les cinémas. Achetez votre billet : https://supermanfilme.com.br. Dans le même temps à Paris, quelques affiches de Superman fleurissent ! À très bientôt sur Planet Superman pour des nouvelles informations sur le film ! JA Sources : Radio France

  • News Superman : des interviews avant Londres !

    Alors que la tournée mondiale va faire sa prochaine escale à Londres, les interviews des acteurs et de James Gunn continuent pour délivrer quelques ajustements et précisions. La communication se poursuit pour donner quelques indices sur le film aussi et entretenir l'engouement avec humour. C'est parti ! Interviews chez Ben Mankiewicz La chaine CBS et son émission Sunday Morning diffusait ce dimanche un reportage sur Superman, avec un premier message sur les réseaux sociaux et en parallèle sur la chaine YouTube :: D'une durée de presque 8 minutes, ce reportage intitulé "Look, up in the sky! Un nouveau "Superman" arrive" aborde le travail de DC Studios pour ramener sur le grand écran le personnage de Superman créé par Jerry Siegel et Joe Shuster après quasiment 90 ans d'histoire dans les bandes dessinées, à la radio, à la télévision et au cinéma. Ben Mankiewicz, animateur de Turner Classic Movies, interrogeait le critique Elvis Mitchell qui explique en quoi Superman est unique à l'ère des films de super-héros, au-delà du Spider-Man torturé (qui doit "subvenir au besoin de sa tante" et lui et qui "se sent responsable de la mort de son oncle" Ben) ou de Batman "responsable de la mort de tous ceux qui sont dans son champ de vision et qui souffrent tous". Pour lui, Superman "se tient debout" et "crée son propre narratif en tant qu'alter-ego". Le personnage créé son récit de manière bienveillante, quels que soient ses pouvoirs. Il n'est pas le résultat d'un trauma, mais est un héros aux fondations équilibrées qui vient en aide à tous. Mankiewicz s'est rendu à Burbank en Californie pour s'entretenir avec le réalisateur James Gunn alors que ce dernier est encore en train de travailler sur les effets spéciaux du film comme la fameuse scène de vol, innovante, mais discutée par les fans. Il rappelle que le réalisateur est aussi scénariste du film et co-CEO du studio DC lorsqu'ils discutent au sujet de ce qu'ils appellent la "ré-imagination" de L'homme d'acier. Ensuite, il s'est rendu auprès de David Corenswet à Philadelphie pour discuter des défis que l'acteur principal a dû relever pour reprendre le flambeau après l'interprétation prééminente de Christopher Reeve qui constitue encore à ce jour la référence fondamentale de Superman au cinéma. James Gunn et Superman Le réalisateur est très excité par le film et sent qu'ils ont fait quelque chose de différent. Il présente un Superman qui n'est pas "indestructible", mais plus accessible, "terre à terre". On le voit saigner dans la bande-annonce et le réalisateur veut éviter qu'on le voit comme trop fort avec des pouvoirs dignes du Golden Age et du Silver Age , même si on a déjà pu voir cela dans le film Superman de Richard Donner : Mon Superman n'est pas indestructible, on le voit saigner immédiatement. J'ai parfois pensé qu'il était trop fort. Vous ne voulez pas qu'il soit capable de briser une planète en deux ou de faire le tour d'une planète un milliard de fois et de faire reculer le temps, vous savez, je voulais un Superman un peu plus terre à terre. Cependant, comme en témoignent les bandes-annonces et apéritifs publiés, le réalisateur effectue un exercice d'équilibriste. Il veut rendre Superman accessible tout en revenant aussi aux fondamentaux dans les images qu'il nous propose afin d'offrir une version inédite du personnage à l'écran. Krypto le Super-Chien est un élément qui permet d'entériner cette ambivalence entre référence comics et cet aspect palpable, puisque le chien est bien la porte d'entrée, le déclic, qui a permis au scénariste d'entrevoir l'histoire qu'il allait écrire. Comme dans d'autres interviews, Gunn raconte l'histoire d' Ozu le terrible : le chien qu'il a adopté était si indomptable qu'il s'était alors demandé ce que la situation serait si l'animal était doté de super-pouvoirs ! Et eurêka, l'aventure et le projet ont pu démarrer ! La vidéo du reportage : N'hésitez pas à activer les sous-titres avec traduction en français ! David Corenswet avec Mankiewicz La vidéo précédente diffuse quelques extraits de l'échange de Ben Mankiewicz avec David Corenswet, mais on dispose sur la chaine YouTube de CBS Sunday Morning de l'interview longue. À l'instar de celle accordée à People , en sait-on plus sur l'acteur et sur son travail pour le rôle ? Originaire de Philadelphie David Corenswet reçoit Ben Mankiewicz au Théâtre Arden, le théâtre régional de Philadelphie, où le jeune Corenswet âgé de 9 ans allait auditionner, puis jouer dans la pièce d'Arthur Miller, All My Sons ( Ils étaient tous mes fils , 1946). En ce lieu important pour lui, l'acteur nous raconte sa jeunesse avec ses parents. Le jeune garçon en 4e grade était fan des Marx Brothers, de Fred Aster et Ginger Rogers, de Bill Irwin, de Legos et de Star Wars. Ses parents ont particulièrement contribué à son éducation par un souci d'écarter la télévision et ses publicités au profit du cinéma et des grands films parmi lesquels Indiana Jones (vu avec sa mère vers 7 ans), ainsi que du théâtre. Son père était acteur et c'est lui, racontait-il à People qu'il lui avait proposé de participer à l'audition qui lancerait sa passion. Vers la carrière d'acteur C'est à côté de l'école que le jeune Corenswet, dès 9 ans, a passé son temps à jouer professionnellement dans différents spectacles musicaux et de théâtre. Lorsqu'est venu le moment de choisir sa voie, il a recherché ce qu'allait signifier être acteur concrètement et finit par envisager l'entrée dans la prestigieuse école de musique et des arts du spectacle de Juilliard. Après une année à l'université de Pennsylvanie, il passe l'audition pour Juilliard et direction New York pour entrer dans cette institution consacrée quasi exclusivement au théâtre et qui le destinait à Broadway. Doté d'une belle voix de baryton et déjà passé par les spectacles musicaux, David Corenswet a acquis une plus grande clarté sur son avenir au fil du temps. En observant le parcours des prestigieux élèves sortis de Juilliard, il a envisagé les films comme un "idéal" plutôt que Broadway. Après six années passées à New York, l'acteur débarque en 2018 à Los Angeles pour la série de Ryan Murphy, The Politician, pour un rôle ponctuel, avant six mois plus tard de commencer à jouer dans Hollywood dans un rôle d'acteur régulier. Il décidera alors de s'installer dans la ville pour les cinq années qui suivront, après avoir pu choisir de vivre et de passer du temps à Philadelphie avec son père mourant du cancer. Ce fut une période durant laquelle l'acteur a profité pour échanger de façon unique et privilégiée avec son père. Vers Superman Après ces deux séries sur les plateformes, l'acteur joue dans le film Twisters et surtout dans Superman , le projetant dans "une autre stratosphère" que l'animateur suppose être source d'une toute autre pression. Pour Corenswet, Juilliard l'a armé face à cette situation en préparant chaque acteur à "devenir bon dans l'échec", c'est-à-dire supporter cette situation qui peut arriver jusqu'à ne plus avoir l'impression d'échouer. Il considère que la richesse d'un acteur réside dans sa capacité à rechercher cette "peur d'échouer", un sentiment que l'acteur et le partenaire doivent ressentir afin qu'il y ait un "coût" du drame, du personnage, du partenaire... à savoir les enjeux bien présents à l'esprit et donner alors le meilleur de lui-même. Sensible à son interaction avec toute son équipe, du réalisateur au technicien, en passant par ses partenaires, David Corenswet met ainsi en avant une mentalité différente montrant tout le travail effectué qui le met comme à nu sur le plateau et la recherche constante d'amélioration de ses prestations afin d'avoir la fierté commune du travail de qualité accompli grâce à chacun. Pour le rôle, il avait enregistré une bande avec son épouse qui lisait avec lui une version courte et adaptée de la scène de l'interview de Lois et Clark, puis parlé des idées qu'il avait sur Superman, en ajoutant exceptionnellement une lettre à destination de James Gunn sur sa vision du personnage. Son approche pragmatique ne lui laissait pas entrevoir beaucoup d'espoir d'être choisi, car il y avait selon lui très peu de chance que cela aboutisse favorablement. Il a comme lancé sa bouteille à la mer malgré tout et a finalement été rappelé pour les auditions... jusqu'à obtenir le rôle. L'audition elle-même a été une expérience particulière qu'il nous rapporte. Rachel Brosnahan n'avait dormi que quelques heures. Elle venait en effet directement de New York après une représentation théâtrale à Broadway (comme elle l'indiquait dernièrement à DuJour ). Les deux acteurs ont été associés pour les screen tests après une unique lecture de la scène et, surpris, Corenswet pensait alors que ce n'était peut-être pas concluant. Mais en réalité, James Gunn avait été presque convaincu dès réception de chaque enregistrement. Ensuite, le ton, l'humour et surtout l'énergie des acteurs pendant leur lecture l'ont convaincu. Comme une évidence, le réalisateur ne pouvait que les retenir. Quel Superman voit-on ? Lorsque que Ben Mankiewicz évoque la scène de l'interview de Superman par Lois Lane qui présente un Superman comme jamais vu, David Corenswet présente les identités ou personas de Superman comme autant de rôles à jouer. D'un côté, on a un Superman "présentable, puissant, calme et stoïque, rassurant et amicale", de l'autre Clark plus intellectuel et considéré comme maladroit au point qu'on ne lui accorde pas d'attention. Mais en réalité, l'acteur indique qu'il y a une troisième identité : celle de Clark parmi ses proches qui connaissent ses deux autres identités. Il s'agit de ses parents, Martha et Jonathan Kent, et aussi de Lois Lane. Dans cette scène, il est dans l'entre-deux et alors qu'il pense pouvoir poser la tenue du super-héros en rentrant chez lui, elle le pousse dans ses retranchements et remet en question ses valeurs. La colère apparente est "la frustration" ou "la panique", qu'il ne laisse généralement pas filtré, à l'égard du point de vue qu'elle développe alors. C'est aussi la "passion" liée à la certitude qu'il a fait le bon choix. Or, il oublie qu'il est en cours d'enregistrement en tant que Superman et la situation devient ici assez explosive. Corenswet remet en question la notion de "fardeau" pour choisir celle d'une responsabilité non pas subie, mais consciente. Il la différencie de celle d'un Spider-Man ou d'un Batman, pour simplement aider les gens parce qu'il le peut. Mankiewicz aborde alors la notion d'enjeu, le personnage de Superman étant généralement vu comme "invincible" et "sans lutte intérieure". L'approche philosophique est expliquée par l'acteur pour justement montrer les enjeux qui existent : les gens peuvent mourir et, ne pouvant pas sauver tout le monde de leur sort, Superman est néanmoins touché par les relations avec les gens. Sa relation avec Lois est naissante, à peine 3 mois, et il est à un moment de crise où elle n'est pas sûre de vouloir rester avec lui ou d'éprouver les même sentiments qu'au début. Son problème fondamental réside donc dans son isolement. Il n'est pas humain, mais est un extraterrestre aux pouvoirs que personne n'a et il n'aspire désespérément qu'à une chose : faire partie de l'humanité et ne pas être seul. Quelle approche suivre? David Corenswet soulève la problématique persistante qui vient au public : pour eux, les enjeux sont plus importants que le reste. Pour rendre les choses possibles, le personnage de Superman ne peut donc pas être présenté au départ comme invincible, mais plutôt comme l'indique James Gunn vulnérable. Ensuite, il doit avoir des ennemis qui peuvent tenter de l'égaler ou qui peuvent trouver ses faiblesses. James Gunn s'est donc penché sur les comics pour que les propositions soient canons avec le matériel de base. Toutefois, ajoute-t-il, même si Superman détient des pouvoirs extraordinaires comme "soulever des immeubles", cela n'en rend pas du tout la chose "facile" à accomplir. Cela demande un effort colossal et peut être source de bien des "douleurs". Tout est réalisé dans une "lutte permanente" que le réalisateur et l'acteur ont tenté de montrer dans le film. Chaque sauvetage et chaque choix ont un coût qui rendent la situation dramatique et excitante. Avec le Super-Chien Krypto, turbulent mais qui accrochera les enfants, la volonté du film est de rester dans les esprits avec une production de qualité et qui fait du bien : de "bonnes personnes [qui feront] de leur mieux pour triompher" à la fin. Ici Superman, dans un monde où il n'est pas si facile de faire de son mieux, est ce personnage qui va se lever chaque jour pour jouer son rôle, accomplir sa tâche comme une mission, en continuant d'aller de l'avant pour être une bonne personne. Sa vision de Superman ? L'acteur est un enfant de la génération Spider-Man de Tobey Maguire, alors plus en phase avec le jeune un peu décalé qu'il était. Il pouvait s'identifier un peu à Peter Parker de façon romantique et Superman n'a pris une importance pour lui que bien plus tardivement quand ses relations amicales l'imposaient comme une figure paternelle qui veille sur ses proches. Il n'était pas "cool", mais "la voix de la raison", investi et impliqué au sein de sa communauté, et que l'on pouvait suivre ou aller voir quand il y avait un problème. En racontant l'anecdote l'amenant à éteindre en sous-vêtements une alarme incendie dans leur appartement d'étudiant, le commentaire qu'il était alors un "Superman" lui rappelle l'énergie supermanesque et la première que l'hypothèse Superman pouvait lui être attachée. Pour Corenswet, ll Superman est une figure paternelle que l'on veut "avoir avec soi", qui peut venir sauver la situation en cas de problème. Que représente alors Superman dans sa vie ? Notamment après Christopher Reeve ? Généralement considéré comme un peu maudit ou trop marquant pour la carrière d'un acteur, à défaut de juste lancer une carrière, le rôle de Superman fait souvent très peur et naturellement David Corenswet s'est interrogé sur le choix d'accepter ou non d'enfiler le costume. Il répond avec sérénité à cette question : s'il la chance lui est donné de jouer le rôle de Superman quitte à ce que ce soit le dernier de sa carrière, il accepte volontiers, tout en acceptant les risques que rien d'autre ne se présentera ensuite. Les similitudes avec Christopher Reeve sont nombreuses. Outre Juilliard, les deux hommes ont joué du piano, ont appris à piloter, ont choisi de tourner Superman alors qu'ils allaient être père (son premier enfant pour ce qui le concerne). Le documentaire Super/Man: The Christopher Reeve Story , vu avant de commencer le tournage, a trouvé une résonance particulière chez lui en apportant la vision qu'avait le Superman de 1978 sur la famille et la vie. Il ne souhaite pas essayer d'être "à la hauteur" de l'acteur décédé, mais il est inspiré par la persévérance et le courage qui ont fait de Reeve un exemple considéré comme un Superman à l'écran et dans la vie. Incarner ce personnage et le faire connaitre, c'est jouer le Superman des comics, mais aussi celui de Christopher Reeve avec toutes ces valeurs. Voici la vidéo de l'entretien complet : N'hésitez pas à activer les sous-titres avec traduction en français ! Les autres points Parallèlement à ces interviews, le reportage nous présente les coulisses de la version alors en cours de travail, comme la scène de vol en continue et virevoltante. Les images sont principalement celles du Behind The Scene  et des différentes bandes-annonces afin de ne pas divulguer l'intrigue. Seules quelques images sont inédites comme la vue de Metamorpho, Sapphire Stagg (présumée) et Superman emprisonnés ; l'accueil à Stagg Industries de Superman par Guy Gardner et Mister Terrific ; L'ingénieur avec Sydney Happersen et Lex Luthor ; une vue aérienne de LuthorCorp donnant une idée plus ample de Metropolis ; avant un passage souterrain de Superman pour resurgir et s'envoler dans le ciel. La promotion continue Les vidéos tombent pour continuer à nous occuper l'espace médiatique. Entre humour décalé pour un Luthor de remplacement pour un jour, le sauvetage d'Isabela Merced ou encore pour des partenariats (comme au Cinepolis de Mexico). Les acteurs nous invitent Comme Sara Sampaio, l'actrice Maria Gabriela de Faria relate en photographie son expérience de la conférence de presse : L'approche ludique est toujours de mise pour mettre en valeur les acteurs ici Nathan Fillion (qui incarne Guy Gardner) et surtout Beck Bennett (qui incarne Steve Lombard) : en retard pour la presse ? En retard ? Je préfère héroïquement retardé. #Superman Et en photos : Spots TV Les petits spots continuent à être diffusés pour nous garder sur le qui-vive avec un retour au Daily Planet et à l'antagonisme entre Superman et Lex Luthor : Un extrait du film a été diffusé et relayé sur les réseaux un peu plus tardivement : "Superman... Ce n'est pas un homme, c'est une chose. Une chose avec un sourire arrogant et un costume stupide". - Nicholas Hoult dans le rôle de Lex Luthor dans un nouveau clip de #Superman On retrouve dans cet extrait l'invasion de la Forteresse de Solitude par Lex Luthor et son groupe, à savoir L'Ingénieur, Ultraman et Eve Teschmacher. Le vilain présente l'abomination Superman dans un passage cette fois complet. La communication autour du film James Gunn nous rappellent au bon soin de Krypto le terrible animé par Framestore avec deux extraits vidéos montrant le réalisme de l'animation pour le Super-Chien : Bon chien, mauvais chien. @framestore Autre point communication après le NHL, la NBA, la MLB et le football, passons au catch ! Le casting du film Superman sera en équipe pour une apparition spéciale lors de la 300e de l'événement Dynamite de la AEW (All Elite Wrestling) du mercredi 2 juillet : Superman sera donc sur le ring pour un crossover qui ravira les fans. Pour assurer la promotion du show ce show, David Corenswet, Rachel Brosnahan et Nicholas Hoult apparaissaient aux côtés de Kenny Omega, MJF et Toni Storm dans les images publiées par l'AEW pour annoncer la nouvelle. Sera ce le programme de la soirée : Superman vs Kenny Omega, Lex Luthor vs MJF et Lois Lane vs Toni Storm ? Cela promet !! La communication dans le monde Pour Mexico , l'artiste Miguel "Mike" Sandoval a réalisé une nouvelle affiche Superman : Mais c'est surtout au Royaume-Uni que les choses sérieuses se préparent avec le programme des festivités pour cette troisième étape de la tournée mondiale . Le casting se préparait à Londres avec humour et décalage... en mode "challenge mannequin" : Chaque acteur apparait en mode figé et on nous propose quelques indices (Bizarro derrière Lois Lane) et plaisanteries (photographies de la série The Office, objet de commentaires sur les réseaux). Entre contre-feu et humour, le casting s'amuse follement. Avant que le trio ne nous propose un peu d'humour pour aller à "London" ! Entrez sur le plateau de tournage de #Superman avec notre méchant...Repost si vous êtes impatient de voir Nicholas Hoult dans le rôle de Lex Luthor. Warner Bros UK invite les habitants à lever les yeux dans le ciel de Londres en direction de la tour "The Shard" (anciennement la Tour du pont de Londres ou London Bridge Tower), la tour en verre exceptionnelle au cœur de Londres : Avant que le Daily Planet ne prenne place dans la ville : Le Daily Planet sera en kiosque dans la ville de Londres, du 1 au 10 juillet veille de la sortie en salle, de 8 à 18h : The Shard Piazza (1/07) King's Cross Station (5 et 6/07) Waterloo Station (8/07) et Liverpool Street Station (10/07) À très bientôt sur Planet Superman pour des nouvelles informations sur le film ! JA

  • Superman 2025 : La revanche du comic book sur le cinéma

    Non, notre amour du personnage ne nous rend pas aveugles. Superman 2025  est loin d'être une œuvre cinématographique au sens traditionnel du terme, et encore moins une masterclass de mise en scène ou de narration classique. Au contraire, cette œuvre se veut innovante - certes - mais surtout, elle marque un tournant : celui de la revanche du comic book sur le cinéma. Comic Book et cinéma Trop souvent, le 7e art a utilisé le matériau des comics pour l’adapter, le lisser, parfois jusqu’à le trahir, au nom d’une sacro-sainte "accessibilité grand public". Cette fois, le paradigme s’inverse. Le cinéma n’impose plus ses règles au comic book — c’est le comic book qui reprend la main. Et Superman 2025  en est le manifeste. Le comic book movie entre aujourd’hui dans une nouvelle ère. (c) Howie Noel Il était pourtant clair, dès les premières images des trailers , que tout le monde ne serait pas convié à la fête. Le ton adopté, l’apparition de Krypto, des robots et d’autres éléments emblématiques des comics, annonçaient sans ambiguïté la couleur : Superman 2025  serait un film grand public. Un Superman accessible, coloré, familial - comme on n’en avait plus vu depuis Superman Returns  en 2006. À partir du moment où ce postulat est accepté, il devient incohérent d'exiger de ce film ce qu'il n’a jamais promis d’être. On ne peut reprocher à un film de ne pas être ce qu’il ne prétend pas incarner. Superman 2025  n’aspire pas à la noirceur ou à la profondeur philosophique d’un drame existentiel : il vise autre chose, avec clarté, sincérité et légèreté. James Gunn libère enfin les amoureux de comics de cette attente frustrante imposée par le cinéma traditionnel : celle de devoir sans cesse "mettre à niveau" les spectateurs non-initiés. Trop souvent, les adaptations ont dilué la richesse des personnages pour les rendre accessibles à un public profane, comme l’a fait Marvel pendant des années, en insistant sur le développement systématique de chaque figure, parfois au détriment du rythme ou de la fidélité à l'œuvre d’origine. Une nouvelle expérience Ici, Gunn fait le pari inverse : il plonge le spectateur dans un monde où les méta-humains existent depuis 300 ans. Il ne s’embarrasse pas d’explications interminables. Les profanes sont invités à rattraper leur retard, pendant que les connaisseurs, eux, peuvent savourer une immersion totale dans un univers dense, assumé et déjà richement structuré. Un geste fort, un hommage sincère à ceux qui ont grandi avec ces mythes imprimés entre les mains. (c) Howie Noel Toute personne arrivant en salle avec une idée arrêtée de ce que doit  être Superman au cinéma risque de passer à côté de l'expérience. Car Superman 2025  prend volontairement à contre-pied les projections mentales les plus ancrées, y compris chez certains fervents amateurs du personnage. Il ne s’agit pas ici d’une énième déclinaison de ce que chacun imagine être "son" Superman, mais bien d’une vision singulière, assumée, proposée par un auteur qui connaît les codes et choisit délibérément de les imposer ! Comme nous l'avons souvent répété lors de nos lives et dans plusieurs articles, la France, d’un point de vue culturel, ne s’y retrouvera sans doute pas. Le personnage de Superman souffre ici d’un déficit de notoriété, non seulement sur le plan des comics, mais aussi sur celui de sa mythologie et de son lore profond. Il est donc logique d’observer un fossé grandissant entre la réception française et celle du public américain. Les références, les subtilités et même l’émotion portée par le film ne résonneront pas de la même manière dans une culture qui, depuis toujours, a eu du mal à s’approprier L'homme d’acier dans toute sa richesse. (c) Howie Noel Une fois que l’on accepte le postulat qu’il s’agit d’un film familial, et que James Gunn ne prendra pas le spectateur par la main pour (re)développer des personnages qui existent depuis près d’un siècle, beaucoup de réactions observées sur la toile deviennent soudainement incohérentes. En réalité, nombre de spectateurs n’ont pas été déçus par le film lui-même, mais par le décalage entre leurs attentes préconçues et la proposition réelle de l’auteur. Ils attendaient un film qui n’a jamais prétendu exister. Les trailers , à eux seuls, annonçaient clairement la direction empruntée : qui était invité et qui ne l’était pas. Il s’agit d’un pari risqué pour certains, mais d’un véritable soulagement pour d’autres. Il suffit d’observer la sociologie des spectateurs qui ont pleinement adhéré à la proposition du film : ce sont souvent des profils frustrés de longue date par les adaptations passées, marquées par des compromis permanents avec le cinéma traditionnel. Pour ces amoureux du matériau d’origine, Superman 2025  agit comme une libération. L’œuvre ne cherche plus à s’excuser d’être un comic book : elle en revendique fièrement l’héritage et en fait sa force. On critique alors ? Nous ne sommes pas un site spécialiste ni puriste de cinéma. Nous ne sommes que des cinéphiles du dimanche, mais surtout des amoureux de comics et de Superman. Il ne s’agit donc pas ici d’une critique cinématographique académique, mais d’un ressenti de passionnés. Et puisque, semble-t-il, ce sont surtout les reproches qui retiennent l’attention du public, concentrons-nous sur les quelques points négatifs que nous avons relevés. Le principal reproche, partagé par une grande partie des spectateurs, concerne le rythme du film et le déséquilibre narratif entre certaines séquences. Plusieurs passages paraissent "rushés", comme si des éléments avaient été tronqués ou précipités. Travaillant sur le sujet depuis plusieurs mois, nous savons que le film a été remonté : à l’origine, il était conçu comme un hommage aux Action Comics , avec plusieurs petites histoires connectées par un fil rouge. L’objectif initial était de présenter le nouvel univers DC et ce nouveau Superman à travers une série d’interludes formant un ensemble cohérent mais morcelé. Sous la pression du studio, James Gunn a été contraint de revoir sa copie et de proposer un film plus conventionnel, plus linéaire. Résultat : certaines scènes semblent avoir été coupées, d’autres condensées, ce qui engendre par moments une impression de flottement ou de rupture de ton. Ce manque d’assumation pleine et entière du format d’origine nuit parfois à la fluidité du récit. Pour nous, c’est là que réside l’un des rares vrais défauts du film. Un autre point faible notable concerne la musique. James Gunn n’est pas particulièrement connu pour ses compositions orchestrales originales, mais plutôt pour son utilisation habile de chansons populaires dans ses films. Ici, cela se ressent. Le score peine parfois à accompagner l’élan narratif ou à intensifier la portée épique de certaines séquences. Là où l’on aurait pu attendre des envolées musicales à la hauteur du mythe de Superman, on se retrouve avec des ambiances qui manquent de puissance ou de mémorabilité. Enfin, James Gunn manque parfois l’opportunité de faire de Superman une figure pleinement iconique. Il y a des amorces, des débuts de grandeur, mais ces moments ne sont pas suffisamment appuyés ou prolongés. Le film nous présente un Superman encore en devenir, un homme en construction, en "année 3" diront certains, à l’image du Batman de The Batman  qui en était à son "année 2" (NDLR : inside joke pour les initiés). Il ne s’agit donc pas du Superman à son apogée, mais d’un personnage qui ne demande qu’à évoluer. Ce choix, s’il peut frustrer certains fans en quête de scènes d’anthologie, laisse en réalité entrevoir un immense potentiel pour la suite. Il y a encore beaucoup à construire, beaucoup à explorer. Et cela, pour nous, est porteur d’espoir. En conclusion Pour conclure sur une note plus personnelle : voilà un film qui nous aura laissés pleins d’émotions. Et ces émotions-là, aucune critique, aucun spécialiste, aucun expert ne saurait les analyser ou les traduire fidèlement. Aucune grille de lecture rationnelle ne pourra expliquer pourquoi nous nous sommes sentis ainsi. Ces ressentis-là n’appartiennent qu’à ceux qui les ont vécus. Personne ne pourra nous faire penser ou ressentir autrement que ce que nous avons vécu, dans notre chair, dans notre cœur. Le film divise, oui — et c’est peut-être la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Car dans cette division, dans cet écart de perceptions, réside l’appel à une chose essentielle : aller se faire son propre avis. Dans une époque saturée de commentaires, de jugements immédiats et de formats courts, Superman 2025  nous rappelle que parfois, seule l’expérience individuelle a du sens. Et si ce film ne fait pas l’unanimité, tant mieux : il vivra, discuté, débattu, revisité. Et c’est cela aussi sa force. (c) Howie Noel En résumé, si vous n'êtes pas prêt à consentir aux efforts demandés par les trailers, aux choix artistiques posés par James Gunn et à offrir enfin leur revanche aux comics face au cinéma, alors ce film n’est tout simplement pas pour vous. Captain Morpheus, rédacteur en chef de Planet Superman Sources visuelles : Howie Noel

  • "Superman" est en salle en France !

    Mes amis, après de nombreux mois d'attente, de reviews, de fuites, de rumeurs, de polémiques, le film Superman est officiellement en salle ce mercredi 9 juillet en France ! Nous l'avons vu hier sur le grand écran en avant-première à Paris au Grand Rex avec nos gagnants. À vous de jouer et d'aller vous faire votre propre idée et opinion sur la proposition du trublion réalisateur. A très bientôt sur Planet Superman ! JA

  • Ressortie du 'Superman' des frères Fleischer

    Alors que le film Superman se préparait à arriver en salle, les cartoons Fleischer Superman (1941-1943), l'une des plus iconiques adaptations de Superman, ressortent en blu-ray édition collector en français ! Depuis l'annonce par Warner du format blu-ray en mai 2023 , pas de français, mais ce sera chose faite avec l'éditeur français Moon Squad Studio qui assure cette version disponible en précommande pour le 7 novembre 2025 à la Fnac et chez Amazon. L'édition collector comprend les 17 films (de 7 minutes 30 à 10 minutes environ) : Le Savant fou ( Superman ou Mad Scientist ) – 26/9/1941, mais indiqué en 1942 sur ce collector The Mechanical Monsters – 28/11/1941 Les Lingots d'or ( Billion Dollar Limited ) – 9/01/1942 Le Géant de l'Arctique ( Arctic Giant ) – 27/02/1942 L'Avion mitrailleur ( The Bulleteers ) – 27/03/1942 Le Téléscope magnétique ( The Magnetic Telescope ) – 24/04/1942 Tremblement de terre électrique ( Electric Earthquake ) – 15/5/1942 Volcano – 7/10/1942 Terreur au cirque ( Terror on the Midway ) – 28/08/1942 Le Bombardier ( The Japoteurs ) – 18/09/1942 Showdown – 16/10/1942 La Onzième heure ( The Eleventh Hour ) – 20/11/1942 Opération destruction ( Destruction, Inc. ) – 25/12/1942 La Momie attaque ( The Mummy Strikes ) – 19/02/1943 Les Tambours de la jungle ( Jungle Drums ) – 26/03/1943 Le Monde sous-terrain ( Underground World ) – 18/06/1943 Secret Agent – 30/07/1943 170 minutes indiquées au total soit 2h50 pour les films, en français et en anglais, et les bonus vidéos. L'édition comprend aussi 6 cartes postales. Idéal pour un retour aux sources classiques de L'homme d'acier à revoir et collectionner. JA

  • News Superman : la première, interviews et news

    Après l'escale parisienne sabordée de la tournée mondiale , cela se prépare pour l'étape Los Angeles entre interviews, spots, communication et querelle de chapelles entre les fans. Bref, cela s'anime dans tous les sens entre doute et engouement exagéré. Petit tour des interviews parmi la nuée existante et des quelques news dans ce nouvel article sur Planet Superman. Quelques interviews entre Manille et Londres Manille Le vendredi 20 juin à Manille, l'interview en public du duo David Corenswet/Rachel Brosnahan avec James Gunn était tout à fait intéressante. L'objectif de James Gunn avec Superman ? Considérant que James Gunn a eu l'opportunité d'écrire et conter une histoire de Superman, le réalisateur était interrogé sur sa vision et sa connexion actuelle avec le personnage. Fan de comics depuis l'âge de trois/quatre ans, James Gunn aime le super-héros depuis de nombreuses années, mais c'est l'impulsion de son acolyte Peter Safran, qui l'a "harcelé" depuis 10 ans, que le réalisateur a finalement décidé de se lancer. Il a osé y aller quand il a "vu ce que le film pourrait être dans sa tête" et "comment il pourrait être une sorte différente de Superman". Son approche est de proposer non pas un autre Superman depuis ses origines, mais un Superman dans un monde de super-héros, c'est-à-dire "avec des amis super-héros, un gang du Daily Planet, un chien volant, des monstres géants et cet autre monde auquel {il a] adhéré quand [il était] enfant, avant même de savoir lire". Ce sentiment enfantin est fondamental pour comprendre la façon dont se construit le récit d'un film qui s'adresse autant à des enfants qu'à des adultes. En même temps, il veut que le récit présente de vrais enjeux, avec "de vraies personnes qui ont des questions", "des problèmes et des relations", "des failles" et des luttes internes. Sa "joie" est de "pouvoir amener Superman à l'écran de cette façon et de ne rien changer au personnage" dans son essence. Il s'agit pour Gunn de lui donner "plus de vie et plus d'idées sur qui il est" et de se concentrer sur un moment complexe lorsque le personnage tombe amoureux et fait face à des difficultés. La préparation physique de David Corenswet Pour le rôle, l'acteur principal David Corenswet a démarré sa préparation à la salle alors que le contexte était celui de la grève des scénaristes, des techniciens et des acteurs aux Etats-Unis. Il a donc eu du temps et a suivi la consigne de son réalisateur Tu es en bonne forme, mais je veux que tu travailles tes épaules. Le fait que Christopher Reeve avait indiqué que Superman n'était pas un maigrichon l'a poussé à faire ce qu'il avait toujours un peu voulu faire toute sa vie sans vraiment le faire : prendre de la masse pour être à la hauteur du personnage. Ces mois d'entrainement qu'il a voulu organiser "raisonnablement et sainement" l'ont forgé mentalement dans la durée : 6 jours sur 7, 2h30 à 3h d'entrainement par jour, de penser alimentation, repose et récupération en continue avec un coach, l'on propulsé dans une autre dimension et l'ont obligé à repousser ses limites physiques et mentales, à faire face à une solitude comme l'alien Superman sur cette planète. Le personnage recherche désespérément à être connecté à eux et ne pas y parvenir est une crainte dans son combat de tous les jours. Le partie pris de l'histoire le place directement confronté à ce quotidien et dans sa relation avec Lois Lane. Ce sont autant d'enjeux qui sont posés et abordés de façon originale. Lois Lane journaliste L'approche journalistique a été évoquée dans de nombreuses interviews. Rachel Brosnahan n'est donc pas revenue sur ce point, mais elle a présentée Lois Lane par son engagement à chercher la vérité et la justice par son travail comme une super-héroine du quotidien qui contrebalance le super-héros Superman doté de pouvoirs, en même que les liens entre eux se tissent. La première apparition de Superman La première fois que David Corenswet est apparu sur le plateau de tournage dans le costume de Superman a été un moment extraordinaire. James Gunn rapporte que Nicholas Hoult avait indiqué la réaction de tous en ces termes : Oh mon dieu, c'est dingue, Superman est là. Pour James, visiteurs et enfants étaient éblouis, même si le costume évoluait encore du fil du tournage : C'est comme si chaque jour avec lui sur le plateau et surtout quand on sortait en public, c'était comme si le Père Noël arrivait et que tous les enfants du monde s'illuminaient. Clark Kent est aussi un journaliste Le personnage de Clark Kent n'est pas véritablement un journaliste sérieux, c'est une couverture pour abriter son identité secrète. Il aime le journalisme, mais il est loin derrière la star du Daily Planet, primée et référence du journalisme. Comme l'illustre l'interview de Superman menée par Lois Lane, si le lien qu'il a avec Superman lui apporte du crédit aux yeux des autres, Lois ramène une vérité sur la table : son éthique et son intégrité l'amène à un tout autre niveau et ce qui aurait pu être un jeu entre Lois et Clark devient une joute menée par l'intrépide journaliste Lois. Voici la vidéo de la présentation : N'hésitez pas à activer les sous-titres en français ! Rio de Janeiro Durant l'escale brésilienne, le duo principal était avec James Gunn pour la conférence de presse initiale le 23 juin dernier. Quelle est la version de Lois ? Rachel Brosnahan apprécie jouer des femmes complexes et tridimensionnelles. Lois Lane est présentée comme une femme forte, vulnérable et déterminée. Elle n'est pas une "demoiselle en détresse", mais une personne qui se bat pour ses convictions. Comment est le travail avec James Gunn ? Selon David Corenswet, James Gunn est passionné par les scènes de dialogue autant que par les scènes d'action et épiques. Il est méticuleux dans l'élaboration d'un univers comme on a pu le voir dans ses films précédents et crée une atmosphère de travail collaborative et respectueuse. Gunn insiste sur l'importance de la communauté et de la confiance entre les membres de l'équipe, ce que les acteurs lui rendent volontiers. Il noue des relations tout à fait particulières. Le tournage a été très positif, une expérience enrichissante et mémorable pour les acteurs, puisqu'ils ont apprécié la profondeur des discussions sur les scènes et les personnages. En effet, James Gunn a apprécié que David Corenswet et Rachel Brosnahan posent beaucoup de questions, car cela a amélioré les scènes. Ils ont une relation de travail où ils peuvent être francs et directs sans se vexer. Le réalisateur souligne que la plupart des acteurs ne se préparent pas autant que David et Rachel, qui arrivaient avec leurs répliques mémorisées et des questions pertinentes. Ainsi, la préparation et les discussions approfondies sur les scènes de dialogue ont rendu les scènes d'action encore plus efficaces, car elles ont permis de mieux comprendre et de s'attacher aux personnages. L'approche contrastée de James Gunn ? Le film présente un contraste entre l'échelle épique avec des caméras qui élèvent Superman et les moments où il semble perdu et vulnérable. James Gunn équilibre cette image mythique avec la vulnérabilité en se demandant "et si c'était réel ?" comme il l'avait fait pour les Gardiens de la Galaxie et son personnage de Rocket, par exemple. Gunn applique donc cette question à tous ses personnages, y compris Superman, pour explorer leurs émotions et relations de manière authentique. Lois apparait comme une femme "ordinaire" et comme une super-héroïne aussi, comme la relation est puissante vis-à-vis de Lex Luthor. En principal, il se concentre sur la relation de Superman avec lui-même, car c'est un film Superman, et avec Lois Lane, en imaginant comment ces interactions seraient dans la réalité. Quel est l'impact émotionnel souhaité ? James Gunn espère que le film inspirera les spectateurs à trouver le Superman en eux-mêmes, à être courageux et à apporter du changement. Le film est décrit comme une aventure épique avec des séquences d'action incroyables et des moments touchants. Gunn veut que les spectateurs ressentent une variété d'émotions et qu'ils aient envie de revoir le film. Voici la vidéo de la présentation (partie 1) : N'hésitez pas à activer les sous-titres en français ! Voici la vidéo de la présentation (partie 2) : N'hésitez pas à activer les sous-titres en français ! Une interview très sympa durant l'escale brésilienne montrait le jeu de David Corenswet en Clark Kent face à Lois Lane/Rachel Brosnahan dans une interview improvisée et inversée : David prétendant être Clark pour interviewer Rachel. Ils sont si... Semaine presse De nombreuses interviews ont eu lieu durant cette session presse et, outre la répétition, il ne s'agit pas de vous les montrer toutes. En voici quelques-unes intéressantes. Chez BlackfilmandTV Auprès de BlackfilmandTV, David Corenswet, Rachel Brosnahan et Nicholas Hoult ont répondu à quelques questions sur leur appropriation de leur rôle et de la pression que cela pouvait engendrer. Pour eux, l'essentiel résidait dans la capacité à rester fidèle aux personnages des comics tout en apportant leur propre touche, en se basant sur le script et les directives de James Gunn. En jouant cela comme des rôles classiques au théâtre, ils ont ressenti de l'excitation plutôt que de la pression et ils ont pu proposer des versions différentes. Isabela Merced, Anthony Carrigan et Edi Gathegi complètent l'appropriation par le fait que les recherches, lectures et visionnages ont été facilités aussi par la mise à disposition de la banque de données complète des comics DC, permettant aux acteurs de plonger dans l'histoire et les caractéristiques de leurs personnages. Les acteurs ont cherché à mettre en avant des traits spécifiques de leurs personnages qui résonneraient avec les fans tout en restant fidèles aux origines et aux caractéristiques des personnages, y compris les aspects culturels et ethniques. C'est ainsi que la Lois Lane de Rachel Brosnahan se veut être une version de Lois équilibrée entre son rôle de journaliste intrépide et sa relation intime avec Clark, en offrant une profondeur inédite. C'est aussi pourquoi Lex Luthor est présenté par Nicholas Hoult comme un personnage complexe avec une certaine humanité. Il a une façade publique influente et des actions secrètes qui sont révélées progressivement. Pour proposer le couple Lois et Clark, Corenswet et Brosnahan ont travaillé ensemble avant le tournage pour développer une certaine l'alchimie qui avait conquis James Gunn lors des auditions, grâce à des lectures de script et des discussions approfondies ensemble. Le fait de travailler avec James Gunn a été une motivation majeure pour les acteurs, en raison de sa réputation et de son travail sur les Gardiens de la Galaxie . James Gunn est décrit comme collaboratif et spontané, créant un environnement de tournage dynamique et interactif. Verra-t-on comme l'indique Edi Gathegi un film sur l'espoir, l'amour et le fait d'être une meilleure personne ? Voici la vidéo de l'interview (partie 1) avec Blackfilmandtv : N'hésitez pas à activer les sous-titres en français ! Voici la deuxième partie avec Isabela Merced, Anthony Carrigan et Edi Gathegi : N'hésitez pas à activer les sous-titres en français ! Chez Blavity TV Nouvelle interview, cette fois chez Blavity TV qui accueille une bonne part du casting. L'échange avec le trio principal a posé les bases de l'approche adopté pour le développement des personnages : le film plonge directement dans les relations et dynamiques préexistantes des personnages, sans être une histoire d'origine ( story origin ). Partant du principe que la plupart des gens connaissent déjà l'histoire de l'origine de Superman, James Gunn a préféré plonger directement dans son monde "préexistant", un univers déjà formé composé de Superman et d'autres métahumains avec lesquels il va devoir interagir et/ou a déjà des relations. Les acteurs ont collaboré avec James Gunn pour développer les aspects non écrits des personnages, discutant de leur passé et de leurs interactions. Cela se traduit en particulier dans la relation entre Lois et Clark pour laquelle David Corenswet et Rachel Brosnahan ont exploré comment leurs personnages se rencontrent et interagissent, avec des discussions sur la manière de gagner des arguments et de gérer les conflits. Ils ont souligné l'importance des conflits constructifs dans les relations, et comment cela renforce les fondations d'un couple : comprendre et accepter les points de vue de l'autre. La vulnérabilité est présentée comme une force et la capacité à faire de la place pour les perspectives de l'autre est cruciale. La complicité entre David Corenswet et Rachel Brosnahan est d'ailleurs extrêmement évidente durant cette interview. Dans cette relation, Lois Lane se dévoile comme la journaliste intrépide, mais aussi comme une journaliste de la presse écrite, ce qui prend une nouvelle signification à une époque où le journalisme imprimé est menacé. De plus, le film aborde des questions importantes sur la vérité et la liberté de la presse, des concepts fondamentaux pour les personnages. L'approche de la chaine induit une série de questions sur le personnage noir de Mister Terrific. Edi Gathegi décrit Mister Terrific comme un intellectuel autodidacte respecté, contrastant avec son rôle précédent de Darwin chez Marvel. Il est reconnaissant de pouvoir incarner un personnage traité avec beaucoup de respect. Il a été choisi pour le rôle après une recherche exhaustive. James Gunn ayant été impressionné par son audition et sa capacité à incarner le personnage avec "humour et sécheresse". Pour Isabela Merced, si le personnage l'a beaucoup intéressé, le temps passé dans un harnais pour ses scènes aériennes de vol a été une nouvelle expérience pour elle. Bien qu'elle aime les hauteurs, elle a dû surmonter sa claustrophobie pour ces scènes. Son personnage d'Hawkgirl fait partie actuellement de ce que l'on appelle la Justice Gang, mais avec humour les acteurs discutaient de la possibilité de changer le nom de la "Justice Gang" pour quelque chose de plus évolutif et spirituel, comme "Justice Circle" ou "Justice Karma". Pour Anthony Carrigan, incarnant Rex Mason alias Metamorpho, la transformation de l'acteur devait être réalisée avec des prothèses et du maquillage plutôt qu'avec des effets spéciaux numériques, même si cela prenait presque 6h par jour. Cela rend le personnage plus réaliste et tangible. Il souligne par ailleurs l'importance de montrer des factions, ce que James Gunn appelle des gangs (du Daily Planet, Justice Gang et bien sûr celui de Lex Luthor), et des arcs émotionnels variés dans le film. Pour l'Ingénieur, Gunn aime ses pouvoirs et a intégré des éléments de l'histoire de The Authority dans le film en les combinant avec les personnages de DC. Krypto, le Super-Chien a été ajouté grâce à son chien Ozu le terrible pour inspirer l'idée d'un chien agent du chaos dans le film. Au final, le temps passé et les efforts consentis pour développer cet univers a été la partie la plus difficile, mais elle est compensée selon lui par son amour pour les personnages et le soutien de son équipe. Gunn pense que le public va adorer la version de Superman interprétée par David, le décrivant comme charmant et attachant. Voici la vidéo des interviews : N'hésitez pas à activer les sous-titres en français ! Chez Jake's Takes Les acteurs et le réalisateur étaient interrogés par Jake Hamilton pour Extra TV et Jake's Takes. De nombreuses questions sont assez anecdotiques ou ludiques, mais nous pouvons retenir quelques éléments. Quelle est l'impact de Superman sur les enfants ? L'animateur s'interrogeait tout d'abord sur l'impact de Superman sur les enfants en montrant une photographie de David Corenswet enfant. Rachel Brosnahan, Nicholas Hoult et David Corenswet ont partagé des des anecdotes sur les interactions des enfants avec les personnages sur le plateau, comme nous avons pu le voir dans des vidéos des coulisses du tournage. La réaction des enfants face à Superman est unanime : ils adorent le personnage, d'autant plus avec Krypto désormais,, soulignant l'importance de ce personnage pour les jeunes alors que pour Lex Luthor le fils Hoult lui tapait sur la tête. Lex Luthor et Superman L'acteur de Lex Luthor parle de son audition pour Superman et comment cela l'a aidé à comprendre Lex, en soulignant les différences idéologiques entre les deux personnages. Il mentionne que jouer Superman de manière "maléfique" l'a préparé pour le rôle de Lex. Performance, préparation et costume Edi Gathegi parle de l'importance de travailler dur pour rendre les scènes faciles et naturelles et indique au sujet de son costume que le masque lui a donné une certaine confiance et à l'a presque aidé à se sentir capable de sauver le monde. Isabela Merced a du faire des efforts sur elle-même pour faire faice aux défis de jouer en harnais et de trouver la bonne expression pour les cris d'Hawkgirl. Elle souligne que les gants sans doigts lui ont donné un sentiment de sécurité et de force, en plus d'améliorer sa prise sur son arme. Pour Anthony Carrigan, l'expérience de porter des prothèses et du maquillage a été fort instructive en soulignant l'importance de rester concentré malgré l'inconfort. Il indique également que les lentilles de contact ont complété son costume et l'ont aidé à se sentir prêt à jouer son rôle. María Gabriela de Faría et Sara Sampaio ont parlé de l'importance d'utiliser leur imagination pour jouer des scènes avec Krypto. Elles ont dû faire face à la difficulté de jouer avec des objets de substitution comme des balles de tennis et de faire des gestes qui seront complétés par des effets spéciaux, plutôt que de jouer avec un partenaire. C'était nouveau et déroutant. L'acteur de Perry White, Wendell Pierce, abordé l'importance du cigare pour son personnage, le considérant comme un élément unificateur entre les différentes interprétations du rôle. Il expliquait que le cigare aide à établir immédiatement son personnage. Autres infos Une scène durant laquelle Ultraman frappe Krypto a d'ailleurs été coupée, car elle a été mal reçue lors des projections test. En effet, il n'était pas concevable de montrer de la violence envers les animaux, particulièrement aux États-Unis. A contrario, cela donne une idée des ajustements que James Gunn a pu consentir par rapport au scénario de base qui peut paraitre assez Les acteurs parlent de l'importance d'avoir Will Reeve dans le film, honorant l'héritage de son père, Christopher Reeve et soulignent la signification émotionnelle et l'impact de cette connexion pour le public. Voici la vidéo de l'interview (partie 1) avec l'essentiel de la distribution : N'hésitez pas à activer les sous-titres en français ! Voici la deuxième partie avec James Gunn : N'hésitez pas à activer les sous-titres en français ! Il y en a bien d'autres, mais nous vous invitons à les consulter en ligne. Londres Ok Londres s'est résumé à cela comme nous l'avons relaté dans un précédent article : Mais aussi à diverses interviews comme celle-ci chez BBC Radio 2 avec la question du costume en "pièce" qui a été construit au fil du temps : La commentatrice a pu essayer la cape ! Showcase avec Superman et sa némésis Luthor Une nouvelle nouvelle interview a eu lieu sur la chaine YouTube de Max lors de l'épisode 16 du podcast officiel DC Studios Showcase. Après le trio Olsen/Lombard/Grant, lae duo Metamoorpho/Eve , les héros Hawkgirl/Guy Gardner , les entretiens  avec Edi Gathegi et María Gabriela de Faría, et ensuite James Gunn , les podcasteurs Frankey Smith, Tyler Coates et Coy Jandreau accueillaient les acteurs David Corenswet et Nicholas Hoult. L'épisode était orienté vers les rivalités et naturellement ici celle entre Superman et Lex Luthor. Comme précédemment, l'entretien avait lieu comme pour les autres acteurs durant la session presse de la fin mars avant le CinemaCon 2025  et le Superman Day. Une relation complice hors écran Malgré la rivalité de leurs personnages, les acteurs insistent sur l'absence de compétition sur le plateau. David Corenswet est qualifié de collaboratif et méthodique, tandis que Nicholas Hoult se décrit comme plus instinctif et impulsif. Corenswet qualifie la méthode de travail d'Hoult de “reckless abandon” (abandon téméraire), particulièrement dans le rôle de Lex. Admiration mutuelle et souvenirs de tournage David révèle avoir discrètement observé Nicholas sur un tournage en 2016, admirant déjà son processus. Le réalisateur James Gunn n’ayant pas d’idée définie au départ pour Lex, Nicholas Hoult a exploré plusieurs facettes du personnage… dont certaines scènes dansantes qui pourraient ne jamais voir le jour ! Ils évoquent un intense tournage à trois (avec Anthony Carrigan) jusqu'à l'évanouissement sans s'en rendre compte, mais aussi des scènes artistiquement riches, très émouvantes et déchirantes. Pour se détendre entre les scènes, ils jouaient tous les trois au jeu de dés *Farkle*. Corenswet y perdait souvent, mais plaisante sur le fait de vouloir faire briller les autres, “comme Clark”. Origines artistiques et inspirations d’enfance Tous deux viennent de familles artistiques : pères acteurs, mère pianiste pour l’un, frères et sœurs comédiens pour l’autre. À l'époque de la série Smallville , David Corenswet rêvait surtout d’être un Jedi après avoir vu Star Wars , tandis que le britannique Nicholas Hoult était fan de The Mask (en 1994 par Chuck Russell), Sacré Robin des Bois ( Robin Hood: Men in Tights de Mel Brooks, 1993) et Les Sept Femmes de Barbe-Rousse ( Seven Brides for Seven Brothers , réalisé par Stanley Donen en 1954) et les regardait beaucoup. Héritage de Superman et Lex Luthor Pour préparer son audition, David Corenswet a fait un marathon des anciennes versions cinématographiques de Superman avant son audition : la saga des films avec Christopher Reeve, Brandon Routh dans Superman Returns et Henry Cavill dans Man of Steel . Ne répondant pas à ce qu'il l'a inspiré pour sa prestation, Nicholas partage un souvenir marquant de leur première rencontre : David Corenswet assis dans un rayon de soleil, “se rechargeant comme Superman”, très grand et très sympathique. Il avait alors l'impression qu'il serait inévitablement Superman. Clark Kent inspiré par la vie réelle David Corenswet s’est inspiré de son beau-frère Tim, très imposant physiquement, pour donner une dimension de “marginalité” touchante à Clark Kent. Une anecdote où il bouscule quelqu’un dans une pièce bondée symbolise parfaitement cette dualité entre Clark et Superman. Il est un géant doux de 2,03 m (6'8") et près de 123 kg (270 lbs) qui a été son partenaire de sport pendant la préparation du rôle de Superman. Tim est devenu un modèle pour construire la gestuelle et l’aura de Clark Kent : grand, imposant, mais doux, humble, discret, toujours un peu "dans le passage" et maladroit malgré lui, mais profondément attachant. Pourquoi Lex déteste Superman ? L'acteur britannique expose sa vision du rapport entre Lex Luthor et Superman. Selon lui, Lex Luthor est frustré parce qu’il a travaillé dur pour être admiré et aimé, mais Superman attire spontanément toute cette affection qu'il estime devoir recevoir. La jalousie, la peur et un besoin d’amour inassouvi seraient au cœur de sa haine. Un "melting pot émotionnel", selon lui. Tous les deux avouent que, malgré la tension de leurs scènes, il était parfois difficile de “jouer les ennemis” tant ils s’admiraient mutuellement. David Corenswet a vu en Nicholas un choix parfait pour Lex dès le départ et n’a cessé de s’en émerveiller pendant le tournage. L'inspiration pour Lex Hoult s’est inspiré d’un comics de Man of Steel où Lex se voit reflété dans l’emblème “S” de Superman - une métaphore puissante pour illustrer son obsession et son complexe d’infériorité. Il utilisait certains dialogues de cette BD pour entrer dans le personnage, notamment pour trouver le bon ton de voix. Pour la voix de Lex Luthor, Hoult n'y avait pas véritablement de règle. Même si l'acteur aurait pu jouer un Lex non-américain, il a finalement opté pour une voix enracinée à Metropolis. Par conséquent, il change de voix et explique avoir exploré différentes tonalités et accents. Il envoyait à James Gunn des enregistrements de tests vocaux pour affiner celle-ci avec l'idée qu'elle véhiculait une certaine énergie pour le personnage. Clark/Superman : une personne de la classe moyenne ? Un débat intéressant est ensuite abordé par les podcasteurs : certains lecteurs perçoivent Clark comme un homme du peuple, d'autres comme le fils d’un propriétaire terrien, mais la question est alors la suivante : peut-on dire que Superman provient de la classe moyenne. Nicholas Hoult aborde en premier lieu cette perception en revenant aux parents adoptifs de Clark, Martha et Jonathan Kent, incarnés par Neva Howell et Pruitt Taylor Vince, qui sont des gens simples et ordinaires qui doivent comme "lutter pour joindre les deux bouts". Ensuite, David Corenswet poursuit plus avant en revenant au symbolisme véhiculé par la première image publiée de Superman, représentant le travailleur ordinaire qui a enfilé son uniforme et mettant ses bottes pour aller travailler, même s'il a des super-pouvoirs, le rendant plus accessible et identifiable. Les fondements de l'allégorie Superman En discutant du costume de Superman, David Corenswet revient sur la critique hélas usuelle faite du personnage de Superman, vu comme inintéressant, car il serait surpuissant et sans enjeux. Il expose mieux que bien des gens la particularité et la vision inspirante de Superman : La seule idée que j'avais à propos de Superman avant de faire ma cassette d'audition et qui me tenait vraiment à cœur était que - et j'ai découvert plus tard que Grant Morrison avait déjà fait cette découverte et que c'était en quelque sorte l'origine de la bande dessinée All-Star Superman - les choses que les gens pensent rendre Superman inintéressant, le fait qu'il soit essentiellement tout-puissant, qu'il soit très puissant et qu'il n'ait pas vraiment... d'angoisse émotionnelle. C'est vraiment quelqu'un de bien, avec une bonne éducation. Il n'a pas de lutte interne folle. Ce ne sont pas ses faiblesses. C'est ce qui fait de lui un personnage intéressant. Et comme le dit Grant Morrison, les gens disent : "Alors, où est le drame ? Où sont les enjeux ?" Il dit que tous les enjeux les plus intéressants, les enjeux relationnels, les enjeux émotionnels, le sentiment de solitude et d'isolement, d'aliénation des personnes avec lesquelles il veut le plus être, combiné au fait qu'il est une bonne personne et qu'il veut continuer à faire ce qu'il fait. Il ne se sent jamais accablé par ses responsabilités. Il aime ce qu'il fait. Il a aussi apporté sa vision sur le débat trunks ou pas trunks (caleçon ou pas caleçon). Superman veut paraître approchable et amical, quelqu'un à qui on peut demander de l'aide pour des choses simples. Ils ont été conçus pour rendre Superman moins intimidant et plus rassurant pour les enfants peu importe s'il apparait un peu ringard et moins cool. Sa vision exposée ci-dessous à lever le doute que pouvait avoir James Gunn et à aider à trancher sur la présence ou non de l'élément dans le costume : L'idée du slip est la même. Le problème avec le slip, c'est qu'il a l'air un peu ridicule. On peut s'y opposer. On peut essayer de faire en sorte qu'il ne soit pas ridicule. C'est ce que James essayait de faire. James était, je pense, très favorable au slip en théorie, mais il s'efforçait de trouver un moyen de ne pas le rendre ridicule. Sa première tactique était - sa tactique générale, - d'essayer de leur trouver une raison, une utilité. Mais il n'y est pas parvenu. Ma contribution, je pense, a donc été de dire : et si le but était qu'il ait l'air un peu ridicule ? Et si Superman veut avoir l'air un peu ridicule, c'est parce qu'il n'a pas besoin d'avoir l'air cool. Il ne veut pas avoir l'air cool. Il veut être Clark Kent. Il veut être le gars normal et maladroit qui s'intègre à peine au travail. Il y a aussi une part de cela chez Superman : vous m'avez vu rattraper des immeubles qui tombent, faire exploser tout ce qui se trouve sur le site avec ma vision laser, et combattre ces super-pouvoirs incroyables. Je ne veux pas que vous pensiez que je ne suis pas accessible. Je ne veux pas que vous pensiez que vous ne pouvez pas venir me voir et me demander votre chemin. Ou demander de l'aide. Ou qu'un enfant me demande de l'aide pour ses devoirs. Ou, vous savez, "Mon chat est coincé dans un arbre". Il veut faire tout ça. Et le slip est juste une façon de dire, "Je ne suis pas trop cool. Je ne me prends pas trop au sérieux. Je suis peut-être très puissant. Mais, vous savez, venez me dire bonjour. Venez rire de moi. Vous savez, qui s'en soucie ? Je peux le supporter. On comprend alors mieux pourquoi cette première photographie de Superman a été publiée, même si le héros n'est pas dans une posture iconique, tout comme on comprend le choix du slip et de l'uniforme un peu baggy et moins ajusté qu'il avait au départ. Voici la vidéo de l'épisode si cela vous intéresse : N'hésitez pas à activer les sous-titres en français ! Interview : Créer l'univers Au début du mois de juillet paraissait un article de Nerds of Color qui interrogeait durant le tournage de l'été dernier à Cleveland la productrice exécutive Chantal Nong, la conceptrice de production Beth Mickle et la costumière Judianna Makovsky. Nous n'avions eu très peu voire pas d'informations issues de la décoratrice principale et de la costumière. Quelles informations peuvent-elles nous apporter sur l'univers du film Superman ? Un ton lumineux et optimiste A la question de savoir comment le Superman sera différent, Beth Mickle, production designer, indique que l'approche adoptée vise à proposer un ton beaucoup plus lumineux que les incarnations des années 2000. Ils ont voulu "tout éclaircir, tout illuminer et donner de l'espoir" et ont appliqué ce principe pour les visuels, le ton, l'éclairage et les acteurs. Niveau costume et design, le film est beaucoup plus coloré en s'inspirant de la palette de couleurs de Superman avec du bleu, du rouge, du doré, mais aussi du orange et du vert, tout en conservant des couleurs primaires et secondaires et des couleurs vives et lumineuses. L'incarnation qu'elles souhaitent doit aussi être intemporelle à travers une ville de Metropolis aux enseignes, aux cafés contemporains et aux magasins qui suscitent la nostalgie. Mélange de nostalgie et de modernité L'inspiration à suivre est un mélange de nostalgie et de modernité comme l'illustre le Daily Planet. D'un côté, le bâtiment du célèbre journal de Metropolis est un vieil immeuble début 20e siècle, avec des bureaux du milieu du siècle bien conservés, mais non transformés et sans nouveaux meubles. Le mobilier pousse à la nostalgie des années 1970. De l'autre, la modernité se traduira par la technologie avec les écrans, les téléphones, les voitures des années 2010 et 2020..., en somme des équipements modernes. L'approche de James Gunn Selon Chantal Nong, James Gunn apporte une touche humoristique et chaleureuse à ses personnages. Les personnages devraient être "réconfortants" et passeront aussi par des "moments drôles qui rendent les films vivants". Parmi eux, tel Christopher Reeve, David Corenswet incarne un Superman bon et gentil, chaleureux, altruiste dans un monde qui ne met pas en valeur ces valeurs positives. Tout cela doit permettre de mettre en place un film unique par son ambiance, son style et son ton, mais qui entre dans une vision, une histoire, plus globale du réalisateur pour l'univers DC. Une inspiration All-Star Superman Visuellement, pour les décors et les costumes, l'inspiration principale provient de l' All-Star Superman de Grant Morrison et Frank Quitely que Beth Mickle a dévoré et décortiqué pendant trois semaines pour "regrouper les couleurs, les lignes et les formes". Pour elle, l'œuvre contient un "langage de conception "optimiste, lumineux, mais simple, pas surchargé, [ni] bourré de couleurs...". Ensuite, comme nous avons pu le voir dès le tournage, l'équipe de James Gunn a constitué à partir des nombreux comics DC une énorme liste d'œufs de Pâques (Easter Eggs) disséminés tout au long du film. Il y en aurait presque 100 allant de Big Belly Burger à Jitters en passant par des magasins, boutiques, rues qui font référence à des éléments DC. Elle cite par exemple le magasin de télévision Quitely and Sons. L'inspiration de l'Age d'Argent (Silver Age) est fondamentale rappelle MIckle pour le film. Les décors des lieux importants La Forteresse de Solitude, comme le lieu de Lois et Clark ou le repaire de Lex Luthor ont été construits avec soin. Pour la Forteresse, ils ont laissé parler leur imagination tout en rappelant la création de RIchard Donner. On a donc un palais de cristal qui émerge dans un monde grandiose, mais il est composé de de 232 cristaux d'un mètre de diamètre réorientés pour donner une forme extérieure différente, "monolithique, sculpturale et asymétrique" en s'inspirant de l'eau de mer frappant les rochers et du mouvement de projectile qu'elle produit. Chaque cristal a un mouvement. A l'opposé du minéral et de l'organique de la Forteresse, le repaire de Luthor s'inspire de l'architecture des années 60 et 70 avec des angles et de la géométrie. Des angles aigus lui permettent d'avoir une vue sur la ville. Ensuite, on a pour lui du vert partout : le sol de sa base d'opérations est en marbre vert, son bureau est équipé d'un écran géant avec un économiseur d'écran et des images d'un océan aux vagues vertes tourbillonnantes, etc. Pour Metropolis, la ville de Cleveland a été retenue, car elle présentait une variété architecturale très riche dans l'esprit intemporel et nostalgique souhaité et des places parfaitement exploitables pour le tournage du film. En considérant par ailleurs que le Hall de Justice se fondait surl'Union Terminal Station de Cincinnati et que cette dernière avait de nombreux points communs avec Cleveland, le choix était fort judicieux, nous explique Nong. La photographie première de Superman montre son appartement que l'on retrouvera dans le film, avec une vue sur Metropolis en digital, contrairement à Krypton que l'on ne verra que dans un autre film. Enfin, Mickle ne dévoile pas la préparation particulière prévue pour Guy Gardner. Le costume supermanesque Concernant la conception du costume supermanesque, Judianna Makovsky explique que le costume de Superman est conçu pour être pratique, sans muscles artificiels ("muscle suit") et avec des trunks, le fameux slip rouge. En effet, l'idée derrière le costume était "de ne pas trop y penser", mais de montrer un Superman compréhensible, David, dans un uniforme qu'il enfile pour aller se battre. C'est simplement un vêtement qui conserve le look de Superman sans artifice. Comme souvent, le débat du trunks ou pas trunks, avec ou sans slip rouge, s'est posé et donc l'équipe a fait de nombreux essais afin que cet élément soit "à la hauteur" et fonctionne. C'est, dit-elle, la nuit précédant le départ pour le Groenland (Norvège ?) qu'ils auraient fait un dernier essai filmé et qu'ils l'auraient validé. Jugé proche du look original de Superman, le costume avec caleçon rouge était alors officiel après de nombreux essais et une grande persévérance. Comme l'indiquait David Corenswet, le costume a grandi en même temps que l'acteur. Il s'agissait pour la costumière de répondre au défi de faire coïncider toutes les lignes de styles depuis le costume de base des hommes forts du cirque jusqu'à nos jours et l'approche d'uniforme voulue. Pour la cape, Makovsky indique qu'elle est un vrai tissu de laine, après avoir testé le coton qui hélas se froissait trop. Relativement lourde, le tissu de la cape est extensible et imprimé pour lui donner de la texture et ainsi apparaitre comme plus moderne et plus épaisse. Le costume n'était pas voué à évoluer au moment de l'entretien, selon la costumière, mais nous verrons par la suite ce qu'il en sera sur ce point. Les autres costumes Les costumes des métahumains correspondaient à des défis différents. Pour L'Ingénieur, le costume était complexe à réaliser et supposait d'apporter une nouveauté. Makovsky a porté son choix sur un matériau 3D découpé au laser qu'elle trouvait magnifique, mais qui devait répondre à deux objectifs : il fallait rentre le personnage sexy tout en lui permettant de faire tout ce qu'il doit faire dans le film et faciliter les effets spéciaux. De façon générale, Gunn James considère toutes les super-combinaisons comme des vêtements. Ils ne sont pas censés être collés ou moulants. Même s'il s'agit de super-héros ou d'extraterrestres, il faut les considérer comme des humains. Nous voulons nous identifier à eux. Et nous pouvons mieux le faire si leurs costumes sont davantage basés sur des vêtements. C'est ainsi que nous avons considéré tous ces personnages. La bagarre ? Adult Swim diffusait un nouvelle épisode de Rick et Morty ce 6 juillet par Rob Schrab, l'épisode 7 de la saison 8, et présentait une particularité : James Gunn et Zack Snyder, les deux derniers réalisateurs de films Superman, étaient présents dans l'animé et ont prêté leur voix respectif pour leur personnage. JAMES GUNN et ZACK SNYDER sont apparus dans RICK & MORTY Comme ils l'expliquaient tout deux à Variety , les deux hommes ont accepté de participer avec plaisir, levant le doute (comme s'il y en avait un...) sur leur relation amicale depuis toujours, sur la conscience du problème que posent les communautés de fans excessifs autour d'eux et sur leur place vis-à-vis de Warner Bros. Discovery. Une photographie des deux réalisateurs avait été mise en ligne en février et avait eu droit à son lot de commentaires divers. Dans cet épisode 7 de la saison 8 de *Rick and Morty*, intitulé "Ricker Than Fiction" (Plus rusé que la fiction en français) : Rick et Morty sont déçus par la direction créative de leur franchise de films préférée, "Maximum Velocitree", rendent visitent à James Gunn qui ne les convainc pas et décident d'utiliser un appareil pour réécrire le film eux-mêmes. Dans cette scène James Gunn et Zack Snyder apparaissent en tant que versions parodiques d'eux-mêmes, discutant de leurs visions différentes de Superman. On les voit donc dans la cafétéria de Warner Bros., où Gunn et Snyder échangent des plaisanteries sur leurs interprétations de Superman opposant le "Man of Steel', titre de son film sorti en 2013 et lançant son DCEU, et le "Man of Conversation" de James Gunn introduit par la scène d'interview de Superman par Lois Lane, pour le film à venir. On y brosse les quelques gimmicks de réalisation de Zack Snyder et son approche différente. Avec les mots prononcés par eux-mêmes, ce passage montre la maitrise, l'autodérision et le recul de Snyder, comme de James Gunn. Le texte de Dan Harmon, co-créateur, et de Rob Schrab présente aussi la problématique des "vrais fans" tout en critiquant Warner Bros et en rappelant la difficulté d'écrire pour des franchises comme Superman ou Rick and Morty . James Gunn y apparait un peu comme le "vilain" de l'histoire, lié à Warner Bros et responsable de ne pas trouver la meilleur fin possible. De plus, lorsque les héros sont aspirés par leur machine pour créer une meilleur fin, Gunn est si emballé par cette fin créée qu'il finira par leur voler l'appareil à leur retour. Lorsqu'il apportera le fameux code à Warner Bros. pour permettre d'avoir une bonne fin à un film et apporter espoir aux gens voire de sauver Hollywood, le studio décide de tuer James Gunn par une arme appelée "Sundae". Allez voici une version plus longue de l'épisode : Comme souvent dans cette série, les épisodes abordent les sujets avec humour pour présenter des satires et critiques de la société ou d'une problématique. Ici, cet épisode joue sur les tensions créatives et les différences de style entre les deux réalisateurs, tout en offrant une satire amusante de l'industrie cinématographique. Les deux réalisateurs y participent avec le sens de l'autodérision et donnent l'exemple dans un contexte de tension communautaire. La promotion continue Pendant ce temps-là, la communication continue avec photographies et vidéos relatives à Superman. Guy Gardner Une nouvelle publicité le 5 juillet mettait en avant Guy Gardner, le Green Lantern incarné par Nathan Fillion avec sa coupe caractéristique : Respectez la bowl cut #Superman Partenariats supermanesques Retour au catch Après l'AEW, c'était au tour de la WWE d'être supermanesque avec un partenariat illustré par un spot dédié : Retour aux jeux vidéos Le partenariat avec Fortnite continue : Regardez... @Superman s'envolent dans Fortnite le 11 juillet ! L'homme d'acier prend plus de place dans le jeu lors de sa sortie au cinéma ? Samsung et Superman Direction le Vietnam avec une collaboration entre Samsung et Superman pour promouvoir sa nouvelle gamme de télévision avec intelligence artificielle : Spots TV et vidéos Les vidéos promotionnelles mettant en avant les personnages continuent à être proposées. Lois Lane et Mister Terrific reviennent après la publicité pour le partenariat avec Toyota en jouant sur l'ambigüité de la conduite d'un véhicule : le garage du T-Craft de Mister Terrific dans une version pour l'Asie du spot : Lois : « Tu veux que je conduise ? » Mister Terrific : « On va prendre ma voiture. » Nouveau regard sur le T-Craft de Mister Terrific au Hall of Justice. Une nouvelle vidéo promotionnelle pour inciter à prendre une place de cinéma a été publiée le 4 juillet. Elle montrait une version courte de la bande-annonce avec la musique de John Williams modifiée au piano : Dans cette vidéo, on insiste sur la double allégeance de Superman et Clark au monde : sa mission est depuis son arrivée sur Terre de protéger la Terre malgré l'hostilité et les difficultés comme tout être humain. Quelques plans sont inédits comme son attente chez Stagg Industries. En version japonaise, le spot télévisé présentant Clark Kent au Daily Planet avec Lois Lane : C'est ici !!!#3 En parlant de #SUPERMAN, la promotion va bon train au #Japon, car un tout nouveau sneak peek mettant en valeur les voix locales a été diffusé ce FRI et #RachelBrosnahan a la voix japonaise la plus mignonne 😂😍. Avec #DavidCorenswet, Supes arrive au Japon le 11 JUILLET ! Une affiche fanart du film a été réalisée par l'artiste Kowkzisong : Elle propose une opposition entre Big blue avec Krypto et sa némésis Lex Luthor avec Ultraman et ses sbires. Cela anticipe très large avec même la préparation du bluray collector avec l'habillage Forteresse de Solitude : La communication dans le monde Dans le monde, la Supermania continue à prendre place jusqu'à la nuit dernière l'apothéose du moment à Los Angeles pour la première mondiale du film avec toutes les personnes du casting. Avant cela retour à Rome, après la promotion vue précédemment, avec un Superman qui prend son envol dans la ville. Tout le spectacle est cette fois en version longue : Dans l'est de la Chine , à Héfei, les actions pour Superman prennent aussi de l'ampleur avant la sortie du film le 11 juillet : Toujours aux États-Unis, la patrie natale de James Gunn, Saint-Louis , honorait aussi L'homme d'acier : #Superman remplit le ciel dans la ville natale de James Gunn, St. Louis, Missouri ! Et on revoit New York habillé aux couleurs de Superman : Au Brésil, c'était au tour de Sao Paulo comme s'il s'agissait de la nouvelle année : Hommage à l'homme d'acier lors de l'événement Superman à São Paulo ! #Superman Et bien sûr la première à Los Angeles retransmise en direct sur les réseaux en live : Ce mardi direction Le Grand Rex pour l'avant-première en France avec l'équipe. À très bientôt sur Planet Superman pour de nouvelles informations sur le film ! JA

  • Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris à peine visitée !

    Après un passage à Londres pour la tournée mondiale supermanesque cette semaine, le trio d'acteurs Rachel Brosnahan, David Corenswet et Nicholas Hoult et les directeurs de DC Studios James Gunn et Peter Safran étaient attendus à Paris pour la quatrième escale ce vendredi. Mais... mais, les fans français n'ont pas eu le bonheur du tapis rouge, des festivités et la ville dite lumière n'a pas vraiment pu briller hélas. Et alors ? Petit article ! Un silence "assourdissant" A quelques jours de cette étape, nous avions tenté d'avoir une idée du programme prévu pour cette journée auprès de James Gunn et auprès de Warner Bros. France, mais force était de constater que la communication n'était pas aussi intense que précédemment. Courant juin , la Tour Eiffel avait virtuellement était utilisée pour communiquer la Supermania que Warner et DC Studios tentait d'orchestrer à l'instar du Brésil, de San Francisco, New York ou des Chutes du Niagara, et de tant d'autres villes dans le monde. Le drapeau de #Superman a été aperçu à la Tour Eiffel ! Prédisez le prochain emplacement 👇 Toujours pas de réponse claire des responsables entre temps... sur ce point. Ensuite, nous avons eu cette semaine des échos des différents youtubeurs, créateurs de contenus et autres influenceurs retenus pour une avant-première exclusive afin de visionner les fameuses 30 minutes proposées à Manille, Rio de Janeiro et Londres... mais bien avant le jour J du 4 juillet, comme le rapporte l'amigo Nateverse et Warner Bros France. La relance auprès des organisateurs de l'étape ne donnait rien et les quelques informations à notre disposition étaient très très minces. La réponse assez courte de Warner Bros France est assez claire. Du privé et pas de tapis rouge pour les fans. Et, en effet, le vendredi matin, David Corenswet et Rachel Brosnahan étaient encore à Londres pour une émission chez BBC Radio 2. Est-ce tout simplement un aménagement du calendrier des acteurs afin de privilégier Londres et surtout les reposer pour la prochaine l'étape le 7 juillet prochain à Los Angeles durant laquelle aura lieu l'avant-première mondiale ? L'été de Superman en direct de Los Angeles.💙❤️ Rejoignez le livestream sur Amazon Live, Instagram, TikTok, X, YouTube et Twitch le 7 juillet à 16h30 PST. Achetez des billets pour #Superman dès maintenant - seulement dans les cinémas le 11 juillet. https://fandan.co/Superman-Social Les fans parisiens étaient donc boudés payant les pots cassés de l'organisation et c'est très dommage. Session presse et photo et puis s'en va... James Gunn et Peter Safran étaient donc bien là... sans les acteurs à Paris pour rencontrer la presse et les influenceurs. Ensuite séance photo en bord et sur la Seine sur une péniche estampillée Superman avec le S en guise de phrase de communication. Votre serviteur a sillonné la ville hier après-midi pour voir tout cela, mais pas vu, pas pris, je n'ai pas rencontré le réalisateur... En début de soirée, James Gunn adressait un mot à Paris : Avant que plusieurs photographies ne soient publiées avec Peter Safran son co-directeur et producteur de DC Studios. James Gunn s'était rendu au Grand Rex pour une remise inédite d'une planche de 1939 du Superman français Yordi tout comme, vraisemblablement, une avant-première presse : On en pense quoi alors ? Les fans français n'ont pas eu droit à un vraie étape du Superman World Tour et voir si peu de mouvement de communication en France de la part de DC Comics et de Warner Bros France aurait presque dû nous mettre la puce à l'oreille. Cela reste au final très décevant et je me suis donc interrogé sur les causes. Est-ce à penser que les fans français ne méritaient pas eux aussi de partager l'engouement de revoir Superman sur le grand écran ? Est-ce sinon à croire que l'ambiance à Paris, jugée délétère notamment après les événements "délicats" post-match de la finale de Ligue des Champions 2025 remportée par le Paris Saint-Germain (bravo à eux !!), ne permettait pas d'accueillir en sécurité un événement qui se veut festif ? Est-ce parce que Paris Plage doit se mettre en place et qu'il n'y avait pas la place d'organiser un événement en bord de Seine qui lancerait l'été à Paris pour tous les touristes et les parisiens et donc pour L'homme d'acier ? Est-ce à croire sinon que le contexte politique d'une France morose sous la présidence Macron ne favorisait pas l'organisation positive d'un tel événement surtout après la parenthèse des Jeux Olympiques d'une Paris découpée en n zones infranchissables ou le mode Paris en été avec des transports en travaux estivaux qui la rendent impraticable ? Ou bien est-ce parce que nous aurions militer pour qu'une vision d'un réalisateur soit publique, pour le retour d'Henry Cavill en Superman et le Snyderverse en son temps, voire que la France serait quasiment un foyer considéré presque comme toxique ? Ou encore est-ce parce que le Français est considéré comme rien d'autre qu'un râleur qui critique tout, ici la colorimétrie, là l'esthétique et la réalisation, là-bas le texte et le scénario, les valeurs, etc., car il se considère comme meilleur que l'univers entier au point d'avoir une si mauvaise réputation à travers le globe ? Donc, je râle un peu moi aussi pour ce repos imposé en France et attends l'avant-première ce mardi 8 juillet avec impatience. Pour moi, nos fans de Superman méritaient autant que bien d'autres fans dans le monde de voir les acteurs et de partager la Supermania ensemble. À très bientôt sur Planet Superman pour des nouvelles informations sur le film ! JA

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