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  • News Supergirl : Entre trailer, CCXP et casting !

    Le premier film majeur du DCU Superman de James Gunn est sorti en salles et la suite Man of Tomorrow déjà annoncée pour 2027. Toute l'attention des fans peut désormais se porter sur le prochain film attendu chez DC : Supergirl: Woman of Tomorrow avec l'actrice Milly Alcock dans le rôle de la cousine de L'homme d'acier, Kara Zor-El. Nous avions évoqué durant la rentrée l'approche remodelée pour le vilain Krem/ Matthieu Schonaerts , ainsi que les regards de James Gunn et d'Ana Nogueira sur l'arc original qui nous sera proposé, bien différent de la version de 1984 comme de l'optimisme du Superman de David Corenswet. Ceci dit, nous voudrions en savoir davantage et, alors que beaucoup de questions demeurent, seules quelques informations ont filtré sur le film sans que l'on ait encore de bande-annonce en ligne de mire... Et si on avait notre pièce de Supergirl ? En guise de petite entrée en matière un peu rigolote, saviez-vous que le personnage de Supergirl va avoir sa pièce de monnaie prochainement ? L'organisme gestionnaire de la Monnaie des États-Unis (United Stats Mint) poursuit sa collaboration avec Warner Bros. Discovery Global Consumer Products avec la création d'une nouvelle série collector de pièces et médailles officielles américaines. Depuis plusieurs années, le gouvernement rend hommage aux idéaux héroïques et aux valeurs américaines incarnés par ces personnages tout en assurant la promotion de l'art américain ici les comics à travers un partenariat pluri-annuel signé le 10 juillet 2024 et démarrant l'été 2025 avec le trio Batman/Superman/Wonder Woman. Après Superman en août pour une émission à l'automne, c'est au tour de la cousine Supergirl de voir sa monnaie en cours de design pour 2026, comme Robin et Green Lantern, etc. Ci-dessous, les propositions faites de droits et de revers des pièces et médailles avec les messages américains classiques. Certains seront modifiés pour être spécifiques à l'héroïne comme "Supergirl," "Bravery lifts her" ("Le courage la porte") ou "Grace guides her" ("La grâce la guide"). Des reshoots ? Passons à du plus sérieux, avec un sujet publié fin octobre notamment chez Superman Homepage. Le 27 octobre dernier, le média faisait part d'une petite surprise pour les visiteurs de l'exposition organisée dans les studios Warner Bros. : le costume de Superman porté par David Corenswet avait mystérieusement disparu et avait été remplacé par une pancarte indiquant "Costume de Superman actuellement utilisé par la production". Cette découverte a déclenché les spéculations des fans alors que les costumes de Lois Lane, Clark Kent et Lex Luthor sont toujours exposés. Comic Book Movie , Cosmic Book News  et d'autres médias revenaient sur cette "curiosité" dans un article et relayaient la rumeur introduite par le scooper Daniel Richtman selon laquelle l'absence du costume de L'homme d'acier coïnciderait avec des reprises de tournage (reshoots) pour le film Supergirl , et non pas Man of Tomorrow  bien plus lointain. Deux semaines de tournage supplémentaires seraient prévues pour ajouter des scènes avec Superman Corenswet alors que le film devait se dérouler initialement et en très grande partie dans l'espace. L'hypothèse autour de ces scènes supplémentaires avec Superman pourrait modifier la structure du film, avec des scènes d’ouverture ou de clôture afin de relier davantage le film à l’arc global du DCU alors que pourtant la première projection test à Burbank indiquée par The Hollywood Reporter  avait semblé plutôt positive. Ces ajouts incluraient donc David Corenswet en Superman, mais pourraient aussi concerner Jason Momoa en Lobo, pour davantage de temps d’écran. Certains médias évoquent même que ces reshoots pourraient être aussi la volonté de James Gunn et du studio de renforcer l’attrait commercial du film en y ajoutant des personnages masculins populaires. Rien ne confirme cette hypothèse, donc nous n'y donnerons pas trop crédit, cependant il n'est pas rare que l'on souhaite développer, réajuster ou corriger certaines parties du film afin de proposer une version finale bien plus cohérente. Rappelons que le film Superman avait lui aussi été modifié en son temps pour passer d'une version "feuilletonnante" telle les comics à la version finale que l'on a pu voir au cinéma. David Krumholtz parle du film Plus sérieusement également, l'acteur David Krumholtz qui joue le rôle de Zor-El, le père de Kara, a révélé quelques détails sur le prochain film Supergirl . S'il doit garder la plupart des surprises sous silence, il a confirmé des éléments clés dans une interview accordée au média Nerdtropolis. Il y parle de l'adaptation de Craig Gillespie et d'Ana Nogueira et a évoqué l'histoire kryptonienne de la Maison des El qui pourrait être... singulière. Une adaptation fidèle confirmée Le ton du film à la suite de la sortie de Superman est une donnée qui pourrait être bien différente pour les fans et les lecteurs de comics. Krumholtz a déclaré que le projet était "très fidèle" au roman graphique dont il s'inspire, Supergirl: Woman of Tomorrow , l'histoire de Tom King et de Bilquis Evely. Par son propos, il confirme le grand écart que soulevait le comics par rapport au film de 1984 avec Helen Slater, un problème pour Ana Nogueira lorsqu'elle travaillait sur le scénario. Elle avait indiqué avoir eu du mal à se positionner jusqu'à sa prise de conscience et sa prise en main avec Tom King de l'orientation, pour elle logique, du passé traumatisant de Kara. La jeune femme a assistée à la destruction de Krypton, par conséquent il y a forcément des traces dans son psychisme. L'approche du comics n'est pas idéalisée, mais "plus brute, plus crue, plus nerveuse et plus drôle", disait-elle, confirmant cette situation particulière. En plus d'être fidèle à cette bande dessinée spécifique, Krumholtz a également confirmé l'ajout du personnage plébiscité par les fans, Lobo, qui sera interprété par Jason Momoa. Une nouvelle vision pour la Maison des El ? Le film Superman a posé une première remise en cause de la mythologie des El. Krumholtz a fait part de son enthousiasme quant à sa participation à cette mythologie qui semble devoir être revisité : [...] je suis ravi d'être, hum, en quelque sorte le prochain élément qui raconte l'histoire de Krypton et qui clarifie davantage, hum, ce qu'est la Maison des El. Une "clarification" semble se présenter : développera-t-on la tradition supermanesque telle que le film de 1978 l'a posée ou bien aura-t-on un changement voire une toute nouvelle proposition ? L'extrait de l'échange est ci-dessous : Bientôt le trailer ? Bien qu'il n'y ait toujours pas d'annonce officielle à ce jour, le film arrivera en salle dans quasiment 7 mois jour pour jour. Nous nous approchons donc de la publication d'une première bande-annonce. Ceux pour Superman ont été diffusées durant cette période l'année dernière (18 décembre) et si l'on applique une logique similaire avec un film dont la sortie est prévue en juin 2026, on pouvait s'attendre à voir les premières bandes-annonces au plus tôt à la mi-novembre voire début décembre. Warner Bros. Picture a annoncé avec HBO Max sa présence lors du ComicCon de Sao Paulo, le CCXP 2025 qui se tiendra du 4 au 7 décembre 2025 au São Paulo Expo au Brésil. Au programme : La fiancée ( The Bride ou A Noiva en portugais), Mortal Kombat 2 et... Supergirl ! Le cœur de la #CCXP25 est ici ! ❤️ D'après notre expérience, il y aura des films épiques, beaucoup de divertissement, des batailles entre fans et, bien sûr, des cadeaux pour que vous puissiez emporter un petit bout de ce moment chez vous. Restez à l'affût pour réserver votre place ! 👀 #WarnerNaCCXP #ANoivaFilme — 5 mars, uniquement au cinéma. #MortalKombat2Filme — 7 mai, uniquement au cinéma. #SupergirlFilme — 25 juin, uniquement au cinéma. Vous trouverez sur Behance  quelques photographies du stand de Warner Bros. Pictures au CCXP comme celle ci-dessous : Enfin, il est à noter que l'artiste du comics Bilquis Evely devrait être présente pour l'occasion si l'on suit les indications des personnalités présentes durant la convention. Naturellement, comme l'année dernière, les hypothèses d'un premier trailer durant l'événement fait son chemin et peut facilement alimenter l'engouement des fans. Si on ajoute à cela un visuel publiée montrant Milly Alcock un verre à la main dans son costume supermanesque et dans le long manteau brun de la fin du film Superman...  comme dans le comics accoudé à un bar... on a encore plus envie d'y croire. Sur les réseaux, on a pu voir ces derniers jours une première annonce pour le premier teaser à l'occasion du CCXP 2025 avant l'information plus complète ci-dessous indiquant que Warner Bros. Pictures y présenterait un stand interactif dédié au film sous la forme d'un bar et... une date. Le samedi 6 décembre serait la date avancée pour la sortie du premier teaser. Nous verrons bien si cela s'avérera. En attendant la confirmation dans les faits, certains fans comme TeaserCon ont pris le temps et le plaisir d'élaborer une teaser (ATTENTION : il est non officiel) pour le film à venir. Cela donne envie avant la sortie officielle du teaser ! Le casting s'étend Terminons notre tour des informations sur Supergirl par une information indirecte qui nous apporte le nom d'un acteur du film Supergirl . Il s'agit de celui de Ferdinand Kingsley pour incarner Elias, le père de la jeune Ruthye Knoll (incarnée par Eve Ridley ). La connexion a été établie à partir de la mention de Supergirl sur le CV en ligne de l'acteur sur le site de son agence Conway Van Gelder Grant (CVGG). On y mentionne le film et son rôle. L'acteur britannique est connu notamment pour ses rôles à la télévision : Borgia (2014), Victoria (2016-2019), The Lovecraft investigations (2019-2020), Who is Aldrich Kemp? (2022-2023), avant Silo (2023), Reacher (2023-2024) et dernièrement Sandman (2022-2025). Au cinéma, il est apparu dans Dracula Untold (2014) et Mank (2020). Dans le comics Supergirl : Woman of Tomorrow, Elias Knoll a un destin funeste puisqu'il est le fermier assassiné par le vilain Krem des Collines Jaunes. C'est cette mort terrible qui pousse sa fille Ruthye à se lancer dans une quête de justice qui la mènera à Supergirl. La mort du personnage sert de catalyseur émotionnel à toute l'histoire. La présence au CCXP de Supergirl peut laisser quelques espoirs de voir très prochainement la première bande-annonce du film à venir. Une fois fait, nous en serons peut-être davantage sur le ton et l'histoire du film ! Restez donc connectés à Planet Superman pour les prochaines informations sur Supergirl ! JA

  • Les VFX de Superman 2025

    Depuis la sortie du film Superman en salles et l'annonce d'une suite au film, les aficionados de DC attendent les prochaines sorties de 2026 avec impatience (la série Lanterns et le film Supergirl: Woman of Tomorrow ). Entre-temps, on en apprend un peu plus sur les secrets de fabrication du film et ses coulisses avec la publication ces dernières semaines de photographies, de vidéos et de témoignages sur le film... Quelques révélations comme cet été Parmi tout cela, James Gunn a partagé le 2 novembre les premiers effets spéciaux (pas d'IA comme il le rappelle) autour de son chien Ozu en Krypto : Première vidéo test que j'ai obtenue d'Ozu dans le rôle de Krypto, jouant avec mon chat. Oui, c'est de l'imagerie de synthèse (ce n'est pas la même chose que l'IA, alors arrêtez de l'appeler ainsi !) #Superman Avant même la sortie du film au cinéma, la question des effets spéciaux a beaucoup fait débattre. Entre inquiétude et doute , les fans et observateurs ont obligé des mises au point de James Gunn sur ses choix de plans aérodynamiques de vols notamment. Il a du expliquer sa démarche  hybride entre pratical et vfx et avait alors référence à plusieurs reprises aux agences sollicitées pour les effets spéciaux en lien avec les travaux de Stéphane Cerretti et de Beth Mickle . Nous avons alors évoqué Weta Digital, Framestore ou encore Industrial Light and Magic (ILM) et le travail des équipementiers comme Cinemoves en complément. Chacun a commencé à communiquer sur les secrets de tournage et les coulisses depuis cet été. Dans cette même veine, les techniciens d'ILM ont publié le 19 novembre sur leur site un article intitulé "Comment ILM a aidé James Gunn à faire décoller son Superman grâce à des effets visuels époustouflants". Nous avons pu voir des vidéos pendant l'exploitation au cinéma. Cette fois, leur texte présente les différents choix techniques et de fabrication du film de la part du superviseur des effets visuels Enrico Damm ( Rogue One: A Star Wars Story , Ahsoka ), de ceux des animations Paul Kavanagh ( Star Trek , Deadpool & Wolverine ) et Stephen King ( The Avengers , The Batman ) et de celui des effets spéciaux Matt Middleton ( Mission: Impossible – Dead Reckoning Part One, Alien: Romulu s). Le travail d'ILM ILM a pris en charge une grande partie des effets visuels, en collaboration avec le superviseur VFX Stephane Ceretti. L’équipe a travaillé notamment sur la création de Metropolis, les personnages de Superman, Ultraman et du Marteau de Boravia, de l'Ingénieur dans différentes séquences du film, seuls ou ensemble, ainsi que de Krypto. Ils ont également œuvré aussi sur la méduse nocturne avec la Justice Gang, comme toute la partie menant au combat final dans le stade de baseball, à la faille interdimensionnelle et les destructions des immeubles de Metropolis... C'est le fruit d'un travail d'envergure des agences d'ILM dans la monde (Sydney, Mumbai, San Francisco et Vancouver) dans la continuité des fuseaux horaires et en bonne intelligence. Metropolis Selon Enrico Damm, les équipes d'ILM ont été sollicitées en pré-production très tôt par Stéphane Ceretti,, Susan Pickett (la productrice d'effets visuels), Beth Mickle et James Gunn afin de construire progressivement une Metropolis, ensemble et par itération. Ils ont fait évolué la ville au fil du temps pour créer la maquette qui servira en post-production comme référence à tous les prestataires du projet. L'un des objectifs était de proposer une ville réelle à "l'atmosphère vivante et animée" et, pour ce faire, ils se sont fondées à 70% sur la ville de New York qu'ils ont survolé en hélicoptère afin de disposer d'une référence photographique claire. C'est à partir de cela que l'équipe d'ILM de Sydney a construit en grande partie la ville en différentes sections et en de petits ensembles avec d'élaborer un environnements numériques détaillés comprenant des centaines de bâtiments uniques. Ainsi, Metropolis dépassait son inspiration new-yorkaise pour avoir un aspect "organique" et particulière. Photos : ILM & Warner Bros Sur le tournage avec Superman et Ultraman David Corenswet incarne les deux personnages de Superman et d'Ultraman dans le film. Pour répondre à l'objectif, Damm raconte que le travail d'ILM était quotidien durant le tournage pour capturer le plus de prises de vue possibles, pour rassembler les tests et captures de Superman en costume avec la cape, ses cheveux et les mouvements des plis. La simulation numérique de ces éléments devait être la plus parfaite possible afin de donner un réalisme aux scènes de vol. La mise au point de leur technologie FaceSwap et de leur système MEDUSA à San Francisco ont été développés et utilisés pour capturer son visage et ses mouvements avec le plus possible de nuances de son jeu comme des nuances de vitesses, ses muscles, son squelette et ses vêtements. Ils ont ainsi pu créer son double numérique dans les scènes où Superman affrontait Ultraman. En post-production, le travail d'ILM a ensuite été déterminant pour Superman, Ultraman et le Marteau de Boravia. Le pole de San Francisco avec Paul Kavanagh et celui de Sydney avec Stephen King ont utilisé les éléments de la réplique numérique en se fondant sur les éléments de tournage en direct. Ils avait pour objectif d'y rester le plus fidèle possible tout en respectant la vision de James Gunn et de Stéphane Ceretti : il ne fallait pas récréer un plan, mais améliorer ce qui avait été filmé, comme par exemple rendre le plus réaliste possible la force et la capacité de vol de Superman, tout en masquant le fait que l'acteur était positionné sur le gréement, le support qui le soutenait. Selon Kavanagh : La plupart du temps, lorsque vous voyez Superman voler dans son costume et sa cape, les cheveux au vent, la seule chose qui n'était pas en images de synthèse était son visage. Mais tout ce que nous avons fait était basé sur le tournage en direct, et nous y sommes restés très fidèles. Nous n'avons pas créé un tout nouveau plan, nous avons simplement amélioré ce qui avait été filmé. » Un soin particulier a été accordé au mouvement de la cape qui devait être "mobile et authentique", comme aux cheveux et au visage dont l'expression pouvait être altérée par les ventilateurs. La vitesse devait aussi être ressentie par le spectateur en plus du réalisme. Le Marteau de Boravia, Ultraman et L'Ingénieur La séquence du Marteau de Boravia est un mélange de pratical (des effets spéciaux de type mécanique) et d'effets spéciaux numériques entre la combinaison métallique et le costume complet. Les scènes aériennes et acrobatiques ont été délicates comme le travail des ombres et des textures. Pour L'Ingénieure, le défi était double : travailler sur la technologie des nanites et donner une "énergie supplémentaire" pour rester fidèle au travail de plateau. Pour les nanites, Damm indique qu'ils se sont inspirés du T-1000 du Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991) de James Cameron. Le travail a été délicat pour certaines scènes clés du film. Les changements de forme, la création d'obstacles, la volonté de donner à ces créatures microscopiques une fonction et, bien sûr, les scènes du stade, aérienne comme celle de l'œil de Superman ont été sources de difficultés et de plaisir pour les équipes d'ILM. Cette même scène du stade avec les acteurs câblés et projetés sur des tapis de protection devait être réaliste. ILM a donc dû travailler les effets de destruction, les structures du sol, les épaisseurs et la retranscription de la puissance, des impacts et de l'énergie. La scène de la bataille aérienne contre L'Ingénieur a supposé un travail pour le ciel et les nuages, comme sur l'impression de vitesse et de résistance du vent, en plus de l'invasion de Superman par les nanites. Damm rapporte que le costume d'Ultraman se fondait sur des principes similaires au costume de Superman. James Gunn lui avait indiqué que celui-ci était plus ample et élaboré par sa mère. Il n'était donc pas issu d'une technologie de pointe ni envoyé depuis Krypton. On retrouve donc ces caractéristiques dans celui d'Ultraman créé à partir des scans numériques réalisés avec l'acteur dans un studio. Ensuite, les techniciens l'ont reconstruit en y simulant des effets de mouvements, des impacts et quantité de détails nécessaires pour découper à la main toutes les petites déchirures du costume d'Ultraman afin qu'il corresponde au costume utilisé sur le plateau. Ozu est Krypto ILM a beaucoup travaillé sur le super-chien Krypto à partir des plans filmés du turbulent chien de James Gunn, Ozu, comme traditionnellement dans l'histoire des comics DC. Ce dernier est particulièrement présent durant la partie du film allant de l'atterrissage des protagonistes dans le stade de baseball à la fin du combat entre Superman et Ultraman. Stephen King précise que Framestore a créé le squelette sous-jacent de Krypto, tandis qu'ILM a animé l'animal en créant les systèmes musculaires et la fourrure de sorte que ses poils bougent correctement et correspondent à ceux d'Ozu. Le travail d'observation et le souci des détails ont permis de réaliser des séquences réalistes fondées sur une certaine "physicalité" lorsque Krypto renverse Ultraman et commence à détruire tous les drones. La faille interdimensionnelle Élément spectaculaire du film, la faille qui coupe la ville de Metropolis en deux est conçue comme un "organisme vivant" qui progressait. Le superviseur des effets spéciaux Rick Hankins, en charge d'une grande partie de ce projet de recherche et développement, aborde les animations réalisées avec Matt Middleton. Ils se sont inspirés des caractéristiques de fonte du métal et de "la croissance cristalline du bismuth" pour créer cette faille et son mouvement. De nombreuses tentatives ont été faites pour parvenir au rendu souhaité par James Gunn. Il s'agissait d'exploiter les "détails géométriques" naturel du bismuth, comme le rappelait Beth Mickle en expliquant l'idée de James : on devait trouver un "monde construit à partir de l'arithmétique", en évitant absolument l'écueil d'un "monde fantastique créé par ordinateur". La surface qui se voulait crédible devait être à la fois métallique tout en ayant des passages de couleurs arc-en-ciel. De même, ILM a travaillé pour rendre crédible le trou noir lorsque l'autre dimension s'ouvre. Le spectateur doit sentir l'aspiration et les éléments qui se brisent. Pour cela, ils ont donc inséré des éléments de débris se déplaçant vers le trou noir comme étant "les repères de premier plan" qui permettent au public de s'orienter et de savoir quelle direction est "le haut" tout au long de cette séquence. Conclusion La synergie des agences ILM à l'international a permis de réaliser et délivrer environ 560 plans VFX pour le film. Si ce n'est pas une première pour cette industrie, le projet Superman a été un projet d'envergure et complexe et le travail effectué se voulait à la hauteur d'un film de super-héros. Cet article d'ILM, en partie promotionnel et en partie retour d'expérience indique une prise de conscience d'un contexte particulier qui s'est traduit chez les techniciens par une réalisation d'effets visuels au service de l’histoire et des émotions. Même là, comme l'indique Enrico Damm, il était important pour l’équipe de rendre Superman humain et inspirant, tout en livrant des séquences spectaculaires et qui se veulent crédibles : Il y a de nombreuses occasions où Superman aide des gens dans ce film, mais lorsqu'il sauve la femme sur le pont d'un bâtiment qui s'effondre, il ne se contente pas de se mettre en danger pour sauver une seule personne. En montrant à quel point il est important pour lui de sauver un seul individu à tout prix, cela démontre à quel point il est humain. Ensuite, lorsque tout s'effondre, il se relève héroïquement des cendres. Et ce plan lui-même semble tout droit sorti d'une bande dessinée, avec la poussière qui s'envole de chaque côté. C'était très beau de voir cette scène prendre forme, et encore plus de voir les réactions enthousiastes des fans de DC. » De Metropolis à Krypto en passant par le Marteau de Boravia, le travail d'ILM sur Superman couvre un large éventail. Notre rédacteur Jay Stobie s'est entretenu avec les responsables créatifs d'ILM pour discuter de la façon dont ils ont fait voler David Corenswet, et bien plus encore. Cliquez sur le lien dans notre bio pour lire l'article complet. Legacy Effects sur Superman James Gunn a fait appel au spécialiste de la conception de personnages, le maquillage d'effets spéciaux, les costumes spéciaux et l'animatronique, Legacy Effects. Avant la sortie du film, la société publiait son soutien au film un mois avant sa sortie, la veille de la confirmation d'Alan Tudyk en numéro 4 . La société laissait entendre un travail sur le fameux robot ainsi que sur le maquillage exceptionnel d'Anthony Carrigan pour Metamorpho et d'Edi Gathegi pour Mister Terrific. La maquilleuse spécialiste des effets spéciaux Savannah Suderman faisait partie des équipes sur le film et manifestait sa fierté d'avoir œuvré sur Superman : Le designer digital Adam Milicevic a partagé le 21 novembre sur Artstation sa création finale pour Legacy Effets de la méduse interdimensionnelle présente en arrière-plan dans le film. Ce samedi 29 novembre, Suderman publiait une série de messages sur le design et la modélisation du Kaiju ( bébé et adulte ) pour James Gunn, ainsi que celle de Mr Handsome avec Scott Patton et Trevor Newlin. Elle en a même profité pour modéliser une composition de Baby Joey à partir du design original de Lindsay McGowan avec le bébé Kaiju. Cette composition a été offerte à James Gunn. Baby Joey ! Lindsay MacGowan a créé le concept original de ce personnage, puis je l'ai modélisé en 3D et j'ai réalisé cette illustration ridicule où on le voit chevaucher le bébé kaiju au coucher du soleil. J'aurais aimé qu'ils intègrent cette scène dans le film, mais j'adore qu'ils l'aient mise dans le livre d'art 🤓 @legacyeffects @jamesgunn #artofsuperman #superman2025 Superman : The Art and Making of the film Le livre d'art évoqué par l'artiste serait-il celui montré par James Gunn et disponible à l'achat ? J'adore Superman : L'art et la réalisation du film. Avant-propos de @davidcorenswet et introduction de ma part. Disponible dès maintenant ! La promotion continue avec un nouvel ouvrage présentant un aperçu des coulisses du film. Synopsis : Le Superman de James Gunn marque le retour triomphal au cinéma du fils préféré de Smallville, inaugurant une nouvelle ère audacieuse pour les récits DC sous l'égide de DC Studios. Dans Superman : The Art and Making of the Film, les fans ont droit à un aperçu exclusif des coulisses de la vision de Gunn pour un Superman qui ramène le personnage à ses racines optimistes, héroïques et colorées, avec toute l'action, l'aventure, l'humour et l'émotion que le public a connus dans ses précédentes productions DC, The Suicide Squad, Peacemaker et Creature Commandos. Comme il l'avait fait pour The Art of The Batman de Matt Reeves en 2002, l'auteur James Field reprend la même forme et documente toutes les étapes de la production du film, depuis les premières conversations entre James Gunn et son compère de DC Studios, Peter Safran, sur leur vision de Superman et ce qu'il représenterait, jusqu'aux bandes dessinées qui les ont inspirés, en passant par la conception des costumes et des décors jusqu'aux effets spéciaux en post-production. Field a interviewé tous les principaux créatifs du film et présente le processus de réalisation. Le livre comprend une introduction de James Gunn et une préface de Superman/David Corenswet, et une multitude d'illustrations conceptuelles et de photographies de tournage. Éditeur : Abrams Books Auteur : James FIELD 176 pages en anglais Sortie le 20 novembre 2025 ISBN : 9781419780752 Prix : 50$ (ou entre 40 et 60 €) On en apprend donc un peu plus en même temps que des ouvrages et autres supports seront commercialisés pour vos collections. À bientôt sur Planet Superman pour les prochaines news sur L'homme d'acier ! JA

  • Entre DC Crime, Brainiac, Snyder et blu-ray

    Depuis l'annonce d'une suite au film Superman avec un retour de Lex Luthor et de L'homme d'acier, le monde DC continue à s'organiser avec la série Lanterns et le film Supergirl: Woman of Tomorrow à paraitre en 2026, mais ce n'est pas tout. On a appris que DC Studios aurait travaillé plus avant sur la série autour de Jimmy Olsen tandis que le vilain ultime de Man of Tomorrow serait bien un certain Brainiac ! La suite semble se préparer avec un casting qui s'étend tandis que Zack Snyder fait trembler la toile. Enfin, le support physique du film s'annonce un peu partout dans les magasins pour entretenir une économie profitable à Warner Bros. Discovery et DC. On fait le point sur ses différentes nouvelles. C'est parti ! Jimmy Olsen serait dans... DC Crime La presse annonce... Selon un article de Variety , on apprend que ce que l'on pensait être une série autour de Jimmy Olsen et le Daily Planet, évoquée par des rumeurs et par Wendell Pierce auprès de People fin août , aurait pris une nouvelle tournure. En collaboration avec HBO Max, DC Studios aurait développé une série documentaire fictive sur des "crimes réels" qui serait animée par Jimmy Olsen interprété par Skyler Gisondo. La série serait nommée DC Crime et mélangerait le genre super-héroïque de DC et le style narratif du faux documentaire, les fameux "mockumentaires". Le sujet de la première saison aurait été évoquée selon le média et se concentrerait sur le vilain Gorilla Grodd, le gorille doté d'une super intelligence et de pouvoir psychique, créé par John Broome et Carmine Infantino dans The Flash #106 en 1959 et némésis ultime de Flash. DC Crime serait placée sous la direction de Tony Yacenda et Dan Perrault, le duo nominé aux Emmy Awards pour American Vandal (2017 sur Netflix) et créateur de Players . Ils seront les scénaristes, les producteurs exécutifs et les showrunners de la série alors que James Gunn et Peter Safran superviseraient. Leur action viserait à poursuivre l'extension de DC à la télévision. Elle est confirmée par l'annonce d'une adaptation télévisée de *V for Vendetta*. ...mais ce n'est pas officiel L'information est relayée par la presse spécialisée comme Variety et Deadline en se fondant sur des sources internes à Warner Bros. Television ou à DC Studios. Toutefois, lorsque James Gunn commente cela sur les réseaux, l'information ne serait pas évidente. Pour info, il n'y a jamais eu de projet intitulé « DC Crime » en cours de développement, même pas comme titre provisoire. Je ne sais pas d'où cela vient, mais c'est étrange. Ni le co-CEO ni HBO Max sur leurs réseaux n'ont officiellement communiqué sur ce développement. En tout cas, pas sous ce nom, si tel est bien le cas. Il s'agit donc de prendre (encore) quelques (petites) pincettes. News sur Man of Tomorrow Brainiac débarque bien ? Avec sa photographie de storyboards datant la fin octobre, nous savons que l'écriture était en cours pour le film Man of Tomorrow et, alors que le trublion réalisateur poursuit son travail en publiant une fois encore une photographie de ses storyboards , The Wrap annonce publier un article "exclusif" en indiquant que Brainiac serait le vilain affronté par le duo Lex Luthor/Superman. L'article viendrait confirmer cette idée initiée par le visuel de couverture publié par James Gunn le 22 septembre et par le fait que logiquement seul le personnage créé par Otto Binder et Al Plastino dans l' Action Comics #242 en 1958 (avant même Supergirl de le numéro #252 en 1959) peut apparaitre comme le vilain ultime pouvant faire trembler Lex Luthor. Il n'y aurait pour le média pas de doute sur le fait que Brainiac est la "menace bien plus grande" de James Gunn. Ce personnage est par ailleurs demandé par la communauté des fans de Superman depuis longtemps et il serait donc logique d'aller dans ce sens. L'information a été relayée un peu partout et notamment par Superman Homepage. Pour autant, comme de coutume, Gunn ne confirme pas directement et a tendance à vouloir botter en touche. Concernant l'acteur, les rumeurs enflent évidemment sur les réseaux avec des noms d'acteurs comme le danois Claes Bang (jouant Dracula en 2020) et les deux américains David Hyde Pierce ( Frasier , 1993-2004) et Wallace Shawn ( Young Sheldon 2018-2024 et qui pourrait fait un excellent Mr Mxyzptlk). Il se pourrait même que des auditions sont en cours actuellement ou auraient eu lieu ces jours-ci. D' autres pistes évoquent qu'à côté de ces trois noms célèbres, d'autres bien moins connus seraient aussi sur le coup. Enfin, l'approche technique pour le personnage serait encore indéfinie entre du practical (prothèse avec d'importants effets spéciaux) et un design purement numérique. Tout cela n'a été aucunement confirmé à ce jour et il nous faudra patienter pour avoir des certitudes. L'article de The Wrap indique enfin que le tournage de Man of Tomorrow est prévu à Atlanta en avril 2026 pour une sortie du film en salles le 9 juillet 2027. Avec Rick Flag Sr aussi ! Interviewé par Hollywood Reporter dans un article paru le 13 novembre dernier, Frank Grillo actif dans la saison 2 de la série Peacemaker reviendra dans le film Man of Tomorrow pour y jouer une place plutôt importante dans une carrière de plus de 30 ans (1993 avec Deadly Rivals ) et plus de 100 films et séries - il tourne la saison 4 de Tulsa King actuellement avec son idole Sylvester Stallone - qui en font un acteur de 60 ans très expérimenté et complet. L'article indique qu'il a franchi un cap dans sa vie personnelle avec une discipline, un style de vie et un équilibre familial ancré, comme dans sa vie professionnelle grâce à du "cran, de la détermination et de la persévérance". Il y explique son parcours de fils d'immigrés vivant dans le Bronx avant de déménager dans la banlieue new-yorkaise, toujours dans une certaine pauvreté. Le frêle garçon souvent intimidé a trouvé une structure et confiance dans le sport puis les arts martiaux sous l'influence de Bruce Lee. Coach sportif, après un passage furtif par la finance, Grillo est entré progressivement et sur le tard dans la carrière d'acteur avec la série Guiding Light (Haines et passions) en 1996. Sa persévérance et sa discipline couplée à un travail d'acting avec un professeur lui permettent de passer de la télévision à un rôle secondaire en 2008 dans les film Pride and Glory de Gavin O'Connor, puis Warrior en 2011 du même réalisateur. De là, les projets décollent avec une dimension physique importante. Il enchaine les rôles secondaires ou de série B, mais se fait une place à Hollywood en passant par Marvel puis DC, et même la Chine, le film de son fils Remy ( The Resurrection of Charles Manson , 2023) et l'indé. Après le tournage de Tulsa King , il indique qu'il doit filer 10 semaines au Royaume-Uni et en Georgie (États-Unis) pour la suite de Superman , Man of Tomorrow , afin d'y jouer de nouveau le personnage de Rick Flag Sr. qui aura une place importante dans l'arc : Mon personnage, Rick Flag Sr., joue un rôle important dans l'histoire de la suite, donc je suis très enthousiaste On n'en sait pas beaucoup plus, mais celui qui a écarté Peacemaker sur Salvation pour venger la mort de son fils Rick Flag Jr. (incarné par Joel Kinnaman), sera bien présent pour la suite des aventures supermanesques. Une guerrière recherchée ? Superman Homepage (SHP) relaie l'information de Nexus Point News selon laquelle une nouvelle héroïne serait en cours de casting pour le film. Elle est décrite comme étant "âgée d'une vingtaine d'années et ayant un caractère bien trempé". Les producteurs recherchent des actrices de grande taille pour une guerrière qui serait dotée d'un "physique athlétique". Les premiers détails pourraient indiquer qu'il s'agit de Wonder Woman, mais le média évoque Big Barda (des New Gods avec sa grande taille [6.2" soit 1m89]) ou Black Canary même si sa taille est moindre (5.7" soit 1m74). Les fans de SHP ont même pensé à Maxima , reine d'Almerac créée par Roger Stern et George Perez dans Action Comics #645 (1989), compatible génétiquement avec Superman au point de vouloir en faire son partenaire. Un des points intéressants réside dans le fait cette grande guerrière (6.2" soit 1m89) s'est ensuite retrouvée face à Brainiac, destructeur de sa planète avec le Warworld... avant d'aider la Terre. A suivre.... Quand Zack Snyder "parle" de Superman... ... cela ne laisse pas indifférent. En effet, Zack Snyder a fait son entrée sur le réseau Instagram il y a 6 semaines et, après quelques photographies sur son projet de film The Last Photograph avec l'acteur Stuart Martin, le réalisateur de Man of Steel en a publié une tout particulière qui a ravi ses fans : Henry Cavill en costume de Superman dans Batman V Superman: Dawn of Justice . Henry Cavill est Superman. Une prise de vue issue de BvS avec mon monochrome 50mm Noctilux. 3 semaines sur Instagram merci à tous. La réaction sur la toile a été immédiate entre la passion de certains, l'amour des uns et presque la folie d'autres jusqu'à entrevoir un retour du Snyderverse immédiat, etc. Il n'a pas manqué de poursuivre dans la foulée avec des clichés de ses précédents films ( 300 , Suckerpunch , Rebel Moon ,...) ou alors des différents personnages en monochrome souvent, parfois en couleurs. On trouve ainsi Deathstroke incarné par Joe Manganiello le 19/10, Batman incarné par Ben Affleck (le 21/10 , le 25/10 durant son test du costume et le 30/10 ) avant de reproposer une nouvelle photographie de Superman/Cavill le 4/11 : Un Polaroid 4x5 rare en couleur. J'adore cette photo, c'est du pur Superman. Puis le 11/11 dernier en célébration de l'armistice de la première guerre mondiale avec le symbole Superman : À ceux qui défendent la vérité, la justice et la liberté - reconnaissants aujourd'hui et tous les jours. Merci. 🇺🇸 #VeteransDay On trouvera ensuite Jason Momoa /Aquaman en Islande, ainsi que la Mera d'Amber Heard, différentes photographies de Batfleck (le  13/11  en noir et blanc, le 23/11  dernier en couleur avant un nouvelle photographie le 26/11 )  avant une nouvelle photographie de L'homme d'acier par Henry Cavill le samedi 22 novembre : Ces derniers jours, il a mis en avant le couple Lois et Clark, incarné avec brio par Amy Adams et Henry Cavill dans sa trilogie : La version supermanesque de Zack Snyder est de toute beauté ! Sortie de Superman en blu-ray ! Le support physique du film de James Gunn est arrivé. Vous pouvez désormais le trouver dans vos magasins préférés avec le visuel déjà divulgué dans nos précédents articles. James Gunn a réagi sur ce visuel mis en avant sur Threads par l'illustrateur Julien Rico Jr. pour DC Studios en collaboration avec Warner Bros. France : Alors qu'au Royaume-Uni, le partenaire HMV propose un steelbook différent. Vous avez comme cela une petite idée de cadeau pour vous et vos proches en cette période de Noël. À bientôt sur Planet Superman pour les prochaines news sur L'homme d'acier ! JA

  • Le documentaire Saving Superman

    Ces derniers mois, un documentaire avait touché le public, les fans et le casting du film Superman : le documentaire sur l'acteur Christopher Reeve intitulé Super/Man: The Christopher Reeve Story . On parle de Superman comme un symbole. Il est illustré comme tel dans un autre documentaire primé à New York le 10 novembre dernier lors de la 10e cérémonie des Critics Choice Documentary Awards, Saving Superman . Le festival récompense la réalisation des documentaires dans différentes catégories : sports, musique, politique... et court-métrage pour mettre en avant des tranches de vies. Le film d'Adam Oppenheim et Samuel-Ali Mirpoorian, produit par Switchboard et par Brendan Fraser, est sorti en 202. Il a été plébiscité comme meilleur court-métrage cette année encore après ses victoires en festival l'année dernière à Chicago, Charlotte, Indiana, Los Angeles et Bloomington. Il raconte l'histoire d'un homme de 57 ans atteint d'autisme, nommé Jonathan. Il vit dans une petite banlieue de Chicago, à Glen Ellyn, où on le connait sous le nom de « Superman » pour ses actes de gentillesse quotidiens quasi-héroïques. En phase avec les valeurs de Superman, il est un membre respecté de la communauté et participe chaque année au défilé du 4 juillet depuis près de 30 ans. Lorsqu'un nouveau propriétaire immobilier menace sa maison, la communauté se mobilise pour le soutenir, sous l'impulsion de sa meilleure amie, Julie, dont la collecte de fonds locale suscite un élan de solidarité qui permet de sauver non seulement sa maison, mais aussi l'esprit même de la ville. Le court-métrage est désormais disponible en ligne sur la chaine YouTube de Switchboard Magazine : Superman comme inspiration... À bientôt sur Planet Superman pour les prochaines news sur L'homme d'acier ! JA

  • Superman et le business de WBD

    De nombreuses parutions sur la toile et quelques articles sur Planet Superman ont abordé l'aspect économique de Superman. Le dernier film et son extraordinaire cortège de partenariats ont permis une communication d'envergure mondiale tout azimuth montrant la puissance du symbole Superman dans le monde. Le 6 novembre dernier, le président de WBD David Zaslav se présentait devant les actionnaires pour faire le point financier du troisième trimestriel (Q3) 2025 de l'entreprise. Le constat est alors assez simple : malgré les âpres discussions sur les chiffres réalisées, le film montre la valeur sûre que représente Superman pour DC et pour Warner Bros. Discovery (WBD) afin d'assurer un avenir ambitieux. D'après Hollywood Reporter , Deadline et consorts, la situation est mitigée pour WBD : Superman a été un gros succès au box‑office (615 M$), contribuant à une hausse de 24 % des revenus des studios, atteignant 3,3 milliards de dollars avec d'autres sorties comme Weapons et le dernier The Conjuring , après F1 au trimestre précédent. Cependant, ce succès contraste avec la baisse globale de l’entreprise de 6 % de revenus totaux (9 milliards $) et une perte nette de 148 millions de dollars. Le secteur TV traditionnelle dite linéaire est en forte difficulté, avec une chute de 22 % de ses revenus, alors que le streaming tient le choc et gagne des souscriptions. Le PDG David Zaslav mettait en avant une stratégie des studios en quatre volets dans les précédentes échéances financières à savoir : Exploiter les grandes franchises que sont Superman, Batman et Wonder Woman. Miser sur des mini‑franchises comme Gremlins, Goonies. Produire du contenu original de manière disciplinée. Réactiver des licences sous‑utilisées comme Harry Potter et Le Seigneur des Anneaux : pour la première après le jeu vidéo, une série est à venir ; pour la seconde, un nouveau film Lord of the Rings est déjà en développement avec Peter Jackson pour 2027, après la série de 2022 (Les Anneaux de pouvoir). Le troisième trimestre a été positif avec un super-héros efficace et conforterait la poursuite de cette stratégie avec les totems DC, mais le dernier trimestre de 2025 s'annonce plus difficile. La perspective pourrait être une réorganisation dite "stratégique" et d'opportunité, comme évoquée courant octobre : une séparation possible entre Warner Bros. et Discovery Global, à côté d'éventuelles propositions d'acquisition ou de fusion. Ceci dit, cela ne présumé pas forcément d'une fin de course pour DC Studios, bien au contraire. La direction semble bonne alors que les séries comme Lanterns approchent de leur diffusion, après un Peacemaker qui s'en est tout de même tiré, et les films comme Supergirl et Man of Tomorrow sont à venir à côté de The Batman 2 et de Clayface , comme en témoigne James Gunn : Ce qui rend ce travail passionnant, c'est qu'il n'y a pas deux jours qui se ressemblent ! Actuellement, je passe la plupart de mes journées à préparer Man of Tomorrow : storyboard, réunions avec les différents départements, repérages, casting, entrecoupés de visionnages de Supergirl et Lanterns, discussions sur le marketing de tous les projets, lecture et prise de notes sur les nouveaux scripts, soutien à l'équipe de Batman 2 pour m'assurer que tout se passe bien, attente du premier montage de Clayface (j'ai hâte !), approuver les designs pour toutes sortes de choses, et je suis sûr que j'oublie beaucoup d'autres choses. Le CEO reste actif et ne semble pas inquiet du tout. Il a sans nul doute raison, car quelle que soit l'entreprise détentrice, la poule aux oeufs d'or "Superman et DC" reste une valeur sûre pour générer des revenus. À bientôt sur Planet Superman pour de nouvelles informations sur Superman ! JA

  • News Superman : Beth Mickle et les décors

    Depuis la sortie du film cet été, les événements se sont naturellement calmés autour du film. Certes, l'annonce d'une suite a déjà été évoquée, mais il y a tout de même eu différentes informations, annonces comme interviews. Pour cette rentrée des classes pour les uns ou un retour des vacances pour les autres,  nous avons pris un peu de temps pour voir cela tranquillement. Après Supergirl , faisons cette fois le point sur les informations concernant Superman. Le film était au cinéma depuis à peine un mois que les informations sur le film et la production ont commencé à filtrer auprès du public pour favoriser sa promotion comme... les décors du film sous la direction de Beth Mickle. Les décors de Beth Mickle Beth Mickle, la chef décoratrice (production designer) du film Superman , est une collaboratrice de longue date de James Gunn. Elle a travaillé avec lui pour la troisième fois en huit ans et a répondu dans un article paru le 4 août aux questions de la Motion Pictures Association sur ces choix de décors : comment est-elle parvenue à créer les différents environnements du film. La Forteresse en Norvège ? Imaginant d'abord l'Islande comme décor pour cette partie du film, elle explique que les dates de tournage et les saisons ont changé avec les glaciers alors inaccessibles. Par conséquent, son équipe et elle ont dû changer de lieu : la Colombie-Britannique, la Nouvelle-Zélande, puis mais finalement, la Norvège. Nous avons alors fait des recherches sur Google Earth et avons envisagé la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Zélande, mais finalement, la Norvège a retenu notre attention, car c'est un endroit que 'Mission: Impossible' avait exploré. Le Svalbard est le point le plus septentrional du monde où la civilisation existe encore, avec une toute petite ville minière. La reconnaissance en hélicoptère a permis de voir un lieu "tout simplement magique" à cinq minutes en voiture de leur quartier : un "paysage gelé, sans végétation, avec le soleil qui se couchait en permanence". Et cette grande plaine ouverte se trouvait à seulement cinq minutes en voiture de leur hôtel. Pour la Forteresse toutefois, elle a été construite aux studios Trilith en Géorgie, à une demi-heure au sud d'Atlanta, dans un immense espace de 3 700 mètres carrés qu'ils ont rempli de glace et de pierres. Le design des cristaux s'est fondé sur la version de Richard Donner de 1978 et sur les comics où la Forteresse étaient à l'intérieur d'une montagne. Les cristaux devaient comme "exploser vers le haut" à partir des roches, selon un aspect propulsif. Donc pour obtenir la translucité, la teinte et la forme générale voulue, les techniciens ont étudié des formations cristallines pour déterminer la technique adéquate, puis fabriqué des moules à partir du cristal prototype sculpter dans la résine. Pour obtenir un air plus "naturel", un travail complémentaire sur la fibre de verre a été nécessaire pour avoir la texture et les occlusions. Le film a fait appel à des peintres, tailleurs de pierre et charpentiers de la région pour travailler ce décor. Et en vidéo : Les bureaux du Daily Planet Pour donner vie à l'univers professionnel de Clark Kent, de Lois Lane et du Daily Planet, la salle de rédaction devait avoir un "aspect intemporel et pas trop moderne". Ce choix devait aussi s'appliquer à Metropolis. Le lieu de tournage était une gare au sud d'Atlanta, aujourd'hui espace événementiel, qu'ils ont décoré avec des éléments des années 1970, pour avoir un aspect retro-futuriste : Nous avons tourné dans cette magnifique gare au sud d'Atlanta. Elle sert désormais d'espace événementiel, nous l'avons donc louée, avons réaménagé tout l'intérieur et décoré l'espace avec des piles de papier, des tableaux en liège, des téléphones fixes, autant d'éléments que l'on trouvait dans les fabuleuses salles de rédaction des années 70. En complément, nous avions pu apprendre durant le tournage par les indiscrétions que certains bâtiments de la ville de Cleveland avaient servi de décor extérieur pour le bâtiment. Le prison de Lex Luthor L'environnement sombre et cubique de la prison de l'univers de poche de Lex Luthor est conçu à partir de l'idée de James d'un "monde construit à partir de l'arithmétique" : "Et si les cubes se combinaient et se développaient les uns sur les autres ?" dit-elle. La construction s'est ensuite inspirée sur des propriétés naturelles du bismuth (Bi) que son directeur artistique Sam Avila lui a apporté, "un minéral qui se développe à angle droit sous forme de cubes composés les uns sur les autres". La prison a également été montée aux studios Trilith en 2023, pour proposer une monde à l'opposé de la Forteresse, un lieu sombre. Ils ont construit neuf cubes, trois de large et trois de haut, qu'ils appelaient affectueusement le "décor de Hollywood Squares". Ensuite, Beth Mickle indique que l'équipe des effets spéciaux a scanné les cubes, puis a agrandi ce qui deviendra des cages, des deux côtés et de haut en bas, à perte de vue. Tous les prisonniers faisaient les cent pas dans leur propre cube pour mettre en évidence leur désespoir. Assez curieusement, les cristaux de bismuth peuvent donner un aspect cubique arc-en-ciel. Cela aurait-il pu inspirer aussi ce monde carcéral dans certaines séquences ? Quelques heures avant la publication de cet article, Christian Lorenz Scheurer, concepteur artistique du film en lien avec Sam Avila et Beth Mickle, donnait un aperçu détaillé du processus de conception de l'univers miniature ("Pocket Universe") de Lex Luthor via son compte Threads : Voici un aperçu détaillé du processus de conception de l'univers parallèle en bismuth de Luther. Conception de la production : Beth Mickle Direction artistique : Sam Avila #bethmickle #samavila #superman #artforfilm #dcuniverse #dc #lexluthor Le QG de la Justice Gang : Hall of Justice Le quartier général de la Justice Gang est à l'opposée de l'univers de poche carcéral de Lex Luthor et respire davantage l'optimisme. Les recherches préliminaires sur le ton et l'aspect du film ont amené Mickle sur des photographies de la gare Union Terminal de Cincinnati avec son intérieur Art Déco géométrique très coloré. Elles ont alors été mises de côté comme une option possible dans le travail de repérage habituel. C'est lorsque quelques semaines plus tard le directeur artistique Dave Scott est tombé sur un article consacré à la gare que le choix est devenu une évidence. L'article indiquait que cette gare avait inspiré le Hall of Justice du comics Super Friends de DC Comics ! Avec un tel coup du sort, James Gunn, Peter Safran et Beth Mickle se sont rendus sur place pour découvrir l'architecture. "Les couleurs sont les jaunes et les oranges vifs et éclatants d'origine", rapporte-t-elle. Ils ont ensuite décoré l'intérieur avec des sièges circulaires vintage retapissés avec leurs couleurs vives et différentes pièces fabriquées pour ressembler à celles du designer Milo Baughman (1923-2003). LuthorCorp Pour le siège de Lex Luthor, Beth Mickle et son équipe se sont inspirés de l'architecture brutaliste des années 1970, car "elle est austère et imposante, à l'image du personnage de Lex Luthor". En effet, le phénomène architectural international des années 1950–1970 parfois synonyme d’hypermodernisme magnifie le béton apparent comme matériau de prédilection, l’usage de matériaux nés de l’industrie tels que le fer et le verre, le tout au service d’une esthétique fonctionnaliste et rationaliste. Associée à la dernière période de Le Corbusier, au couple Alison et Peter Smithson, à Marcel Breuer, à Ernő Goldfinger, à Bernard Zehrfuss et d'autres, l’architecture brutaliste est une architecture aux formes radicales, géométriques et franches, qui laisse parler la matière. Elle se veut universaliste et adaptée à un environnement postmoderne, urbain et dense où la nature doit conserver une place. Ainsi, le plafond en cuivre de son centre de commandement est directement inspiré d'un théâtre brutaliste d'Europe de l'Est, avec ses finitions en béton et son marbre vert. Beth Micke a tout de suite compris, dit-elle, que cela ferait une combinaison très forte, car la couleur de Lex Luthor dans les bandes dessinées est le vert. Ils ont construit le bureau à quatre mètres de hauteur, comme s'il surplombait la ville, et entouré le tout d'un décor représentant Metropolis, non pas en images de synthèses, mais d'images de bâtiments réels imprimées sur du tissu et enroulées autour du décor. Certaines personnes ont semble-t-il eu le vertige, car le décor donnait vraiment l'impression d'être à 80 étages de hauteur. Metropolis Pour la ville de Metropolis, les extérieurs ont été tournées dans les rues de Cleveland, dont les boutiques et les rues ont été rebaptisées avec des noms de l'univers DC Comics, comme autant d'easter eggs, de références au service des fans. Pour les combats de montres évidemment, la ville combine donc des images numériques et des extérieurs réels. Beth Mickle a donc travaillé à la création d'environnements super-héroïques et l'ingéniosité et la créativité de ses équipes ont été plus que nécessaires pour sculpter les faux cristaux de la Forteresse de Solitude, transformer le centre-ville de Cleveland en Metropolis et donner vie aux identités de chaque lieu du film (le Daily Planet, etc..). À bientôt sur Planet Superman pour d'autres news sur Superman ! JA

  • Superman entre making of et Tomorrow !

    Depuis la sortie du film cet été, les événements se sont naturellement calmés autour du film. Certes, l'annonce d'une suite a déjà été évoquée, mais il y a tout de même eu différentes informations, annonces comme interviews. Pour cette rentrée des classes pour les uns ou un retour des vacances pour les autres, nous avons pris un peu de temps pour voir cela tranquillement. Après Supergirl , faisons cette fois le point sur les informations concernant Superman. Beaucoup d'informations diverses depuis juillet parmi lesquels nous avons fait le tri en parallèle des décors de Mickle et des interviews d'actrices jusqu'à une situation financière qui fait fantasmer ! Making of  du film Différentes vidéos ont été publiées par DC Studios et Warner Bros. Entertainment depuis la preview des 10 premières minutes du film le 15 août avant le lancement de la version digitale sur les plateformes à la vente et à la location. Elles visent à présenter les coulisses du film, ce qui se cache derrière chaque décor afin d'amener au film que l'on voit. James Gunn, Peter Safran, Beth Mickle et les acteurs répondent à différentes questions sur le film, leurs interactions et le travail afin de parvenir à cette réalisation. Ainsi chaque internaute peut s'approprier le film dans ses choix de conception avant de le visionner voire après, avant d'en faire l'acquisition. Certaines de ces vidéos sont sans doute sur HBO Max ainsi que sur les supports physiques. On a pu trouver des extraits du film : Le combat de la plage de Mister Terrific et Lois Lane, celui de Superman et de la Justice contre le Kaiju à Metropolis , Metamorpho et Superman dans l'univers de poche avant bien plus tard la confrontation Lex/Superman . Mais ce sont surtout les vidéos des coulisses qui nous intéressent. Cela avait commencé le 12 août par une sorte de jeu organisé sur le site officiel Superman. DC Studios a publié un documentaire d'une heure sur les coulisses du tournage du film de James Gunn et pour débloquer l'accès à la vidéo, les fans devaient déchiffrer un mot de passe. Après la preview , elles ont été proposées progressivement pour entretenir la dynamique et l'engouement tout en donnant de la matière à tous les teasers et autres mini-vidéos publiées jusqu'alors. Parmi elles, on nous propose d'abord une vidéo sur la mentalité de la némésis de Superman, "Lex Luthor : L'esprit d'un maître du mal", avec le regard de Nicholas Hoult et James Gunn : Quelle est la part de Lex dans l'histoire ? Quelle est sa psychologie ? Comment procède-t-il et quels sont ses alliés comme L'Ingénieur (María Gabriela de Faría) ? Quelle est l'approche fondamentale du film entre Lex Luthor et Superman ? La Justice Gang est également présentée en apportant un éclairage sur chaque personnage et leur spécificité : Guy Gardner (Nathan Fillion), Hawkgirl (Isabela Merced), Mister Terrific (Edi Gathegi) et Metamorpho (Anthony Carrigan). La vidéo traite des différents choix artistiques effectués pour élaborer les costumes et maquillages, tout comme le choix d'orientation des personnages. Ensuite, le choix s'est porté sur une vidéo sur le "retour du Daily Planet". Toujours décrit comme un lieu iconique du lore , il fallait fondamentalement le présenter aux spectateurs. Les locaux ont été choisis avec soin par Beth Mickle et on notera le soin important apporté à tous les détails afin de présenter les personnages et la rédaction comme essentiels. Il en a manqué à l'écran pour tous les fans qui ont vu le film, mais James Gunn en est conscient. La série autour de Jimmy Olsen nous en donnera-t-elle davantage ? On l'espère ! Enfin, le trio Lois-Lex-Superman est évidemment l'objet d'une dernière vidéo. Ce sont des icônes de DC et le réalisateur voulait présenter chaque icône avec une force et une logique qui respecterait le canon. Le symbole Superman depuis des décennies devait être incarné dans son essence de héros face à l'intrépide et l'indépendante journaliste comme face au vilain ultime Lex Luthor. Chaque acteur a incarné son personnage selon une dynamique propre que le réalisateur a tenté de mettre en valeur dans la continuité du matériel de base. On a ensuite trouvé ces dernières semaines d'autres vidéos de type bêtisiers du film, en complément du commentaire par le réalisateur parmi des bonus : Découvrez dès maintenant les bêtisiers, les commentaires du réalisateur et les bonus de Superman en version numérique. Vers la diffusion sur HBO Max Sortie en digital Après la sortie du film en salle en juillet, l'arrivée de la saison 2 de la série Peacemaker a un peu précipité la vente en digital (VOD) du film Superman sur quelques plates-formes, comme la précommande sur support physique. Ce choix de Warner s'est fait au grand dam des fans et des JeanBoxOffice qui ont pu juger ce choix comme précipité ou comme un signe d'échec dans le cadre d'une guerre interne aux fans entre notamment des pro-Snyder anti-Gunn d'un côté et les fans séduits par le film pouvant être des anti-Snyder par ailleurs, de l'autre. Quoi qu'il en soit votre position, le film a ensuite été mis à disposition en version digitale sur HBO Max le 19 septembre 2025 en exclusivité avec des annonces les jours précédents, puis sur la chaine HBO le 20 : Superman est disponible sur HBO Max vendredi ! Différents éléments de la plateforme sont organisés pour une expérience qui se veut "supermanesque" avec une navigation présentant les éléments d'interaction comme des unes de journaux du Daily Planet, des rubriques et pages thématiques spécifiques comme la Forteresse de Solitude ou encore des éléments pour présenter les personnages du lore dans le film : Une version du film en langue des signes est également proposée afin de toucher le public le plus large possible. Quelques résultats Le film Superman de James Gunn s'est classé après trois jours en n°4 dans le Top 10 des films du classement Nielsen des diffusions en streaming pour la semaine du 15 au 21 septembre 2025. Il poursuit ensuite son exploitation sur HBO Max avec un temps de visionnage de 513 millions de minutes en date du 16 octobre. Pour la semaine suivante, au 25/10/2025, le film est passé en n°2 du Top 10 avec 569 M de minutes sur HBO Max : Tout cela reste à prendre avec des pincettes, car ces chiffres Nielsen ne prennent en compte que les visionnages sur les téléviseurs aux États-Unis, ce qui signifie que l'audience mondiale réelle de Superman sur tous les appareils est probablement plus élevée. Ceci dit, cela montrait une tendance à la hausse lors de la semaine suivante d'exploitation. Précommandes en blu-ray En France, on a pu voir les précommandes du coffret steelbook du film Superman en Blu-ray 4K et Ultra HD à la Fnac. C'est l'été et Superman est en ville Quel que soit le succès au box office et en vidéo, la marque Superman prend place dans les événements des villes aux États-Unis. On trouve donc quelques événements d'envergure plutôt sympathiques comme la projection dans l'Oracle Park de l'équipe de baseball des Giants de San Francisco le 5 septembre : Annoncé à la mi-août, le public a été présent comme en témoigne sur les réseaux les publications : Une nuit incroyable sous les étoiles à @oraclepark pour regarder #Superman de @jamesgunn sur le terrain des @sfgiants ! Encore une expérience incroyable pour notre équipe House of El qui a pu voir ce film. 📷 : @grahamhancock #Superman @dcofficial @sfgiants Par ailleurs, la promotion Superman continue... En dernier lieu, dans la jungle des partenaires de Warner Bros. Discovery pour le film Superman , on trouve Toyota que nous avions évoqué dans divers articles comme un partenaire privilégié. Présent pour la convention Motor City Comic Con (MCCC) dans le Michigan à Novi au nord-ouest de Detroit du 14 au 16 novembre 2025 avec notamment l'acteur Alan Tudyk (Numéro 4 dans le film) et le scénariste comics Mark Waid, la marque automobile a fait sa promotion sur les réseaux comme Instagram . Elle utilise un visuel montrant Rachel Brosnahan et son véhicule aux couleurs traditionnelles de L'homme d'acier dans une partenariat gagnant-gagnant pour continuer à avoir de la visibilité. La suite se prépare !! Gunn travaille au script James Gunn a posté un autre message concernant Man of Tomorrow avec la couverture du script, en version 2 datant du 22 septembre, écrit pour la suite des aventures de Superman. Le réalisateur avait divulgué différents visuels montrant le duo Lex Luthor et Superman ensemble. Avec le visuel attaché à la date de sortie prévue qui présente une illustration de l'anatomie d'une tête humaine, la couverture a immédiatement fait penser aux fans que Brainiac ce qui pourrait correspondre à l'idée transmise dans les interviews des jours suivants comme chez le Howard Stern Show  et son podcast publié le 10 septembre, d'une "menace bien plus grande" qui va peser sur eux. Nous avons annoncé la sortie prochaine de Man of Tomorrow. Le film sortira dans deux ans, le 9 juillet 2027, ce qui est relativement court entre deux suites, car nous savions immédiatement où nous allions. C'est une histoire dans laquelle Lex Luthor et Superman doivent collaborer dans une certaine mesure pour faire face à une menace bien plus grande. Mais c'est plus compliqué que cela. C'est autant un film sur Lex Luthor qu'un film sur Superman. Je m'identifie au personnage de Lex Luthor. [...] Il y a trois ans, avant l'arrivée de Superman, il était considéré comme le plus grand homme du monde, même parmi les autres métahumains et super-héros. Puis, d'un seul coup, ce type est arrivé avec son costume ridicule, ses fossettes, son sourire charmant et son menton proéminent, et il est tombé dans l'oubli. Le tournage devrait commencer en avril 2026 à partir du script qu'il a "presque fini d'écrire" et que l'acteur Nicholas Hoult incarnant Lex Luthor n'a pas encore lu non plus. Peacemaker La série Peacemaker a livré quelques informations sur le monde de Superman comme le laisse entendre un article de GQ du 29 septembre avec un Lex Luthor/Nicholas Hoult emprisonné à la suite de l'histoire révélée par le film. On a alors quelques indications sur le personnage et la suite des événements supermanesques qu'il révélait déjà au moment de la sortie de l'épisode 5 à la mi-septembre dans le podcast The Ringer-Verse podcast “House of R” . En principe indépendant des films, l'épisode 8 final de la saison apportera un éclairage important sur Man of Tomorrow dont le ton sera légèrement différent de Superman et placera Lex Luthor et Superman comme les deux personnages principaux. Nous reviendrons dans un article à part sur la connexion entre Peacemaker et Superman , mais on peut d'ores-et-déjà dire qu'elle a été moindre que ce que l'on pouvait imaginer au lancement de la saison 2. Elle a bénéficié de l'engouement du film sorti en juillet au cinéma puis en digital pour attirer les spectateurs lors de son lancement, mais ne devrait pas connaitre de saison 3. Dans son émission du vendredi 24 octobre , Captain Morpheus faisait notamment un retour sur cette saison 2 qu'il qualifie de plus digeste, plus émotionnelle et construite pour introduire ce qu'on devrait voir dans le DCU. Il y a quelques bonnes idées et les spectateurs ont pu voir quelques caméos dont un majeur en la personne de Lex Luthor. Surtout, la saison relate des éléments qui posent un contexte et un univers en construction à rattacher au futur film Man of Tomorrow : la prison Salvation et l'agence Checkmate. Le monde de Salvation est présenté dans cette saison comme un projet de prison parallèle, à l'instar d'une Zone Fantôme, où seraient envoyés les métahumains ennemis. Ce point sera sans doute un problème politique pour Superman, les Green Lantern, la Justice League par la suite, etc. Nicholas Hoult parle de Tomorrow Dans une publication plus récente de GQ , Nicholas Hoult a réagit à l'attrait de rejouer le rôle de Lex Luthor et en particulier d'entre dans le costume de l'ennemi juré emblématique de Superman. Il y a une certaine liberté à jouer un méchant, car rien de ce que vous faites ne peut être considéré comme mauvais. C'est vraiment intéressant d'essayer de se mettre dans la peau et dans la tête de ces personnages, de comprendre leur nature obsessionnelle, leur système de croyances ou leur idéologie. L'acteur a salué sa collaboration avec le réalisateur James Gunn, révélant qu'il avait déjà eu des discussions préliminaires au sujet de la suite. Je lui ai parlé il y a une semaine ou deux de la suite et de son idée à ce sujet. Je suis vraiment impatient de jouer à nouveau ce personnage, car j'ai l'impression qu'il y a beaucoup à explorer avec lui et des attentes à renverser. Bien qu'Hoult n'ait pas encore lu le scénario du film suivant, il a confirmé les commentaires précédents du réalisateur James Gunn selon lesquels Lex Luthor occuperait le devant de la scène. Je ne l'ai pas encore lu, mais j'espère le faire bientôt. Grâce à mes recherches et à ma préparation, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup plus à explorer pour moi et pour nous. Gunn a précédemment déclaré que Man of Tomorrow  serait autant un film sur Lex Luthor qu'un film sur Superman, suggérant une exploration plus approfondie de la psychologie complexe de ce brillant antagoniste. L'écriture se poursuit Présent dans le podcast Go Read Some Comics with Jenna  publié ces derniers jours pour répondre aux questions sur la série Peacemaker , James Gunn s'enthousiasmait d'avoir tout juste terminé une nouvelle version de Man of Tomorrow . Actuellement en "mode écriture", il est occupé à "créer des costumes et à faire tout ce genre de choses" pour Man of Tomorrow , mais l'interview permet d'éclaircir quelques points. Selon James Gunn, la série offre un état de la pensée du prisonnier Lex Luthor, déjà abordé dans le film Superman : [...] Lex se retrouve coincé aux côtés de ces personnages non humains complètement fous, et qu'il doit supporter ce monde, ce qu'il déteste par-dessus tout. Il n'aime pas les métahumains. Je pense qu'il est assez clair qu'il déteste Superman, mais je pense qu'il n'aime pas vraiment les métahumains en général. Il les considère comme des tricheurs, en gros. Si un lien sérieux existe entre Peacemaker et Man of Tomorrow , il précise que le prochain film est surtout "une œuvre à part entière" avec une histoire distincte et qu'il ne suivait ni les théories ni les spéculations des fans. Il n'intervenait que pour assurer la promotion de la série et apporter des réponses aux questions comme les demandes récurrentes sur les prochains caméos, etc. Sitôt Peacemaker terminé, il va pouvoir se concentrer sur la fin de l'écriture du film et sur toutes les questions orientées vers le nouveau projet. Durant l'échange, l'intervenante évoque les sources comics des années 2008 qui servent de référence au projet : le run Salvation (2008) lié au Checkmate de Greg Rucka (2006-2008) ; ainsi que l' All-Star Superman (2006-2008) de Grant Morrison et Frank Quitely et le Superman: Birthright (2003-2004) de Mark Waid et Leinil Francis Yu. Gunn évoque également l'inspiration des livres de George R. R. Martin pour construire des mondes. Il a ensuite publié sur les réseaux l'ampleur de l'avancé de préparation avec une photographie de storyboards pour une séquence du film à venir : DC Studios/Warner Bros : que se passe-t-il vraiment ? Le film Man of Tomorrow se prépare sur fond de spéculation autour de Warner Bros. Discovery (WBD) alimentée par un article publié par Forbes au point de provoquer une "incompréhension" sur la situation de DC Studios et sur l'avenir du projet de James Gunn . L'annonce faite En effet, une information publiée le 21 octobre sur le site de la multinationale propriétaire de DC Studios relative à la démarche de séparation initiée depuis juin 2025 a provoqué une vague de désinformation globale laissant entendre qu'une mise en vente officielle de la société existerait. Or l'analyse du communiqué de façon factuelle, comme a pu le faire Deviant Prod avec brio sur sa chaine montre la réalité de la situation : Warner n'est PAS officiellement en vente ! Le contexte est clairement évoqué dans l'annonce. Warner Bros. Discovery poursuit la séparation en deux entités (ou sociétés) distinctes. On trouvera d'un côté la partie attractive qui rapporte de l'argent nommée "Warner Bros" (la partie cinéma avec les studios et la partie Streaming avec HBO) et de l'autre la partie "Discovery Global" avec les chaines traditionnelles de la télévision et du câble avec CNN, Discovery, etc. La séparation est prévue à la mi-2026 avec l'idée de transférer la majorité de la dette à Discovery Global qui possèderait néanmoins 20% des actions de Warner Bros afin d'établir un lien financier positif via les dividendes tout en laissant les coudées libres à la partie Warner Bros. En date du 21 octobre, WBD a reçu des "propositions non sollicitées". Cela signifie que WBD n'a pas mis en vente l'entreprise, mais qu'au contraire des entités externes ont exprimé leur intérêt et ont fait une proposition spontanée. Parmi elles, on trouverait Paramount Skydance qui aurait fait une offre refusée sur la base de 20 dollars l'action (soit 40 à 50 milliards au total), mais l'expression "multiples parties" laisserait entendre que d'autres entreprises de la tech ou des médias pourraient aussi être concernées, à moins qu'il ne s'agisse d'ouvrir le champ des intérêts pour embellir la mariée. On peut ajouter la rumeur non confirmée d'une proposition faite par Netflix. Il est dit que le conseil d'administration de WBD a lancé un "examen des alternatives stratégiques" pour "maximiser la valeur pour les actionnaires" ce qui veut dire en résumé qu'il regarde ce qui peut rapporter le plus d'argent et qu'il est ouvert à toute solution. Les options présentées concerneraient l'ensemble du groupe ou une partie comme Warner Bros plus juteuse. En d'autres termes, il s'agit d'une évaluation de ce qui serait la meilleure solution et la mise en vente serait une possibilité parmi d'autres. Les options envisagées se résument ainsi : Continuer la séparation en deux entités : on ne change rien et on continue ce qui est amorcée (option privilégiée). Vendre l'ensemble du groupe. Vendre séparément Warner Bros et Discovery Global. Fusionner Warner Bros avec une autre entité et scinder Discovery Global au bénéfice des actionnaires. La vente n'est donc pas une décision actée, mais un élément en étude comme pour toute entreprise. Le discours ici présenté pourrait aussi être une stratégie pour faire montrer les actions (qui ont pris 9 à 10% après l'annonce) ou une sorte d'appel à proposition ou encore une réponse à des pressions internes de la part d'actionnaires. Warner Bros. Discovery n'a pas pour priorité immédiate de vendre et privilégie la voie de la séparation initiée. Le processus d'examen annoncé n'a aucun calendrier fixé et aucune annonce supplémentaire ne sera faite sauf décision majeure, ce qui laisse entendre qu'il n'y a ni panique ni précipitation. Au contraire, il y a une certaine sérénité. Et donc DC Studios ? Superman : un lien ? Bref, la démarche est claire, mais l'analyse est souvent faussée pour donner de fausses informations ou interprétation. Parmi elles, circulent l'idée erronée que la pseudo-vente pourrait être due au fait que le film Superman aurait "floppé" comme la série Peacemaker aurait également "floppé". Toutefois, cette réflexion est un non-sens, a fortiori en ne prenant pas l'ensemble des données de façon objective. Tout d'abord parce que le film Superman a récupéré son coût de production via le box-office avec plus de 600 millions de dollars pour se retrouver en situation de rentabilité avant même de comptabiliser formellement les revenus additionnels qui apportent un bonus financier significatif, la vente en digital, etc. Ensuite, Peacemaker a surtout chuté en termes d'audience au fil des semaines après avoir bénéficié de l'engouement pour le film Superman à son lancement. Elle n'a pas brillé autant qu'espéré, mais était-ce vraiment l'objectif, comme nous avons pu l'indiqué plus haut dans cet article ? Enfin, c'est sciemment aller à l'encontre des faits sur une situation économique florissante de WBD : les films en 2025 comme Minecraft ou F1 ont été des exemples de réussite et si l'on ajoute Superman, qui ne pouvait pas être le seul pilier qui faisait tenir l'entreprise, ce serait la tendance positive de cette année qui inciterait des entreprises à solliciter de manière spontanée Warner et tenter de l'acheter quand la dynamique est enfin bonne. Une vente par les actionnaires au moment où la valeur est passée de 7 à plus de 20$ est une option sérieuse à considérer... par la plus-value enregistrée et cette hausse est liée à une réussite économique. Il n'est nullement question d'échec ou de redressement d'une entreprise en grande difficulté, ce qui induirait un deuxième reboot DC en trop peu d'années. Les produits premium sont en excellente position et attirent toute autre structure. Le simple fait de refuser une offre à 20$ montre la sérénité, une position de force et, en tout cas, une absence de peur. Le studio se comporte plutôt bien au point de faire pencher la balance en sa faveur dans son duel avec Marvel Studios. Warner est actuellement dans une pente ascendante et en excellente position pour choisir. L'annonce montre que la société a les yeux grands ouverts pour étudier toutes les possibilités qui s'offrent à elle sereinement. En conclusion, à la question "James Gunn est-il en danger ?", la réponse est évidemment non. Il apparait comme un atout qui a permis le redressement et la bonne direction de DC. Pourquoi irait-on se défaire de son atout ? Ensuite, si une vente devait être décidée, elle aurait lieu dans deux ou trois ans et, entre-temps, resterait-il ici sans agir pendant cette période ? La réponse est également non, d'autant plus que durant cette période il pourrait continuer à réussir et son DCU également, ce qui changerait les conditions d'une vente avec une valeur plus grande encore. Sa position pourrait changer comme son rôle chez Warner selon la configuration choisie, mais il ne semble pas à ce jour en difficulté. Considérer les éléments sous le signe de l'échec, alors que les offres fleurissent, pourrait être considéré comme une volonté consciente de nier la réalité, de chercher à tout prix l'échec par désamour ou de faire le buzz pour faire tourner les algorithmes. Nous vous invitons à prendre vos popcorns, contempler le spectacle et à profiter des projets qui peuvent vous intéresser, car pendant ce temps-là les financiers sauront parfaitement compter les petits billets verts. Et merci Nathan Fillion : À bientôt sur Planet Superman pour les prochaines news sur L'homme d'acier ! JA

  • News Superman : interviews estivales

    Depuis la sortie du film cet été, les événements se sont naturellement calmés autour du film. Certes, l'annonce d'une suite a déjà été évoquée, mais il y a tout de même eu différentes informations, annonces comme interviews. Pour cette rentrée des classes pour les uns ou un retour des vacances pour les autres, nous avons pris un peu de temps pour voir cela tranquillement. Après Supergirl , faisons cette fois le point sur les informations concernant Superman. Le film était au cinéma depuis à peine un mois que les informations sur le film et la production ont commencé à filtrer auprès du public pour favoriser sa promotion. Voici quelques interviews des acteurs cet été ! Neva Howell nous livre ses impressions L'actrice incarnant Martha Kent, Neva Howell, a pris place sur les réseaux sociaux cet été et, depuis la sortie du film, a apporté son soutien aux intervenants tout en remettant à leur place de temps en temps les fans véhéments. Chez Missing Frames Neva Howell répondait à différentes interviews cet été comme celle accordée le 30 juillet à Shawn Eastridge de The Nerd Party  et son podcast Missing Frames: Catching up with Cinema , dans une série d'épisodes consacrées à Superman. Dans ce podcast, ils abordent ensemble comment elle s'est préparée pour le rôle de Martha Kent, la réception variée portée par les spectateurs sur son choix et celui de Pruitt Taylor Vince (Jonathan Kent), certains de ses meilleurs souvenirs sur le tournage ainsi que ses moments préférés dans le film. Ils discutent également de l'enthousiasme suscitée et de la philosophie de proposée par cette version de Superman, comme d'une éventuelle suite... Sa vision de Ma Kent et sa relation avec Clark En introduction de cet échange, Neva Howell apparait immédiatement un peu maladroite avec la technique. Elle a peur de mal faire, mais elle est désormais moins tendue par les contraintes de confidentialité antérieure, donc elle peut désormais répondre plus tranquillement aux questions. On retrouvera tout du long de l'échange la petite femme délicate et prévenante, mais profondément attachante dans le rôle de Martha Kent. La connexion positive avec David Corenswet a permis d'établir un lien fort avec l'acteur, avant d'établir un lien avec Clark. Dans le film, la relation entre Ma Kent et son fils Clark, à ce moment précis de sa vie, est à la croisée des chemins. Il est un jeune homme qui a quitté la maison. Il a un nouvel emploi, de nouveaux amis qui se moquent de ses parents, une petite amie qu'ils n'avaient jamais rencontrée. Martha Kent est à ce stade de la vie d'une mère où son fils a une toute nouvelle vie qui ne l'inclut plus vraiment. Cela va coïncider avec un éloignement relatif entre elle et Corenswet, chacun travaillant son personnage. Elle va décider, dit-elle, que cela corresponde ou non à l'intention de James Gunn, de garder cette distance pour le personnage qu'elle jouait. Martha va réaliser pour la première fois lorsque Superman/Clark était gravement blessé par un empoisonnement à la kryptonite qu'elle pouvait réellement perdre son fils, qu'il pouvait réellement mourir. Son personnage est placé dans une ambivalence : d'un côté, il faut donc laisser son fils vivre sa vie, aller sauver les gens et faire tout ce que Superman doit faire, mais en même temps, il y a cet instinct maternel très naturel qui pousse à protéger son enfant. C'était donc une période très vulnérable dans la vie de Martha que l'actrice a essayé de transmettre. De même, l'introduction du coup de fil de Ma Kent à son fils Clark alors occupé au Daily Planet montre la complexité de la relation logique et naturelle avec un fils devenant adulte et s'éloignant donc un peu de ses parents, comme un isolement nécessaire pour le laisser grandir. De plus, dans sa vie simple, elle est poussée dans une situation délicate par le fait d'avoir un fils doté de super-pouvoirs. Pour incarner son personnage, l'actrice indique qu'elle a d'abord un passage physique avant un passage émotionnel. Ici, cela passe par ses mains, notamment dans cette scène où Jonathan, Lois et elle ramènent Clark empoisonné sur son lit. Évoquant la chanson de l'artiste Jewel ( Hands , 1998) et son passage sur la gentillesse et ses petites mains, il y a un symbolique forte et une humilité fondamentale qui caractérise Martha Kent. Le personnage n'a que ses petites mains. Elles ne peuvent pas faire grand-chose, mais elle va tout de même les utiliser. Dans cette scène, elle pose une main près du cœur de Clark et lui caresse le front de l'autre main. À un moment donné, elle tend la main et la pose sur celle de Pa Kent. À cet instant, elle tient son fils et son mari. Elle tient son monde dans un "espace de réconfort". Ce moment du tournage lui a semblé "sacré". Plus tard, ces petites mains vont faire de nouveau ce que toute mère effectue pour son fils : elle va nettoyer ses bottes, elle va lui préparer ses repas, elle va le réconforter. L'humilité et l'amour sont les valeurs fondamentales que l'actrice voulait transmettre aux spectateurs. Son audition pour Ma Elle a été retenue pour le rôle de Ma Kent grâce à deux cassettes audio de deux minutes envoyées par le directeur de casting du film. Celles-ci comprenaient un échange entre une femme Pat Christie et son fils Richard. Elle avait un accent tout particulier que cherchait James Gunn pour son personnage de Martha et Neva Howell s'est donc entrainée pour copier cet accent, tout en commençant à construire une personnalité entre une mère et son fils, une énergie qui a même suscité une certaine controverse. Elle se rendra ensuite aux studios Trilith près d'Atlanta pour les tests "d'alchimie" et échangera pour la première fois avec Pruitt Taylor Vince. Elle était alors convaincue dès la première ligne qu'il était Jonathan Kent, car il était parfait pour le rôle. La méthode James Gunn Pas habituée des tournages de cette envergure, l'actrice remercie grandement James Gunn pour cette opportunité d'avoir pu porter le personnage de Martha Kent pour toucher le cœur des gens. Le réalisateur a une talent certain selon Neva Howell de créer une sphère privilégiée qui permet de lever l'appréhension, l'intimidation et l'inquiétude chez ses acteurs. Il a une façon d'imprégner son environnement et les gens qui l'entourent. Il dégageait une confiance si calme et si claire que l'on se sentait à l'aise. Je ne me suis jamais sentie intimidée par James Gunn. Les gens m'ont demandé : « Comment te sens-tu quand tu parles à James Gunn ? » J'ai répondu : « Eh bien, je l'aime bien. » De plus, l'introduction des parents Kent est pour elle parfaitement en phase avec le matériel de base que sont les comics. Si elle n'est pas Diane Lane et si Pruitt Taylor Vince n'est pas Kevin Costner, leurs incarnations non hollywoodiennes collent davantage avec les fermiers qu'ils sont. Ils sont plus terre-à-terre. Les Kent ont une vie plus simple, bien différente de celle que leur fils Clark vit à Metropolis. La vibration Christopher Reeve, plus classique que Gunn voulait apporter, lui semblait plus cohérente, car pour Howell elle résonne davantage avec les gens. Pour les différentes scènes qui concernaient Pa et Ma Kent, James Gunn savait parfaitement où il allait, avec beaucoup de confiance, que cela soit la scène du téléphone qu'elle a du jouer plus fort ou celles de Clark enfant qui lui semble un moment parfait du film. Cela a donné une énorme confiance pour que les acteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes. Controverse autour du casting Sur les réseaux, les gens ont réagi en indiquant que le personnage de Martha Kent était du Tennessee, du Kentucky ou du Mississippi, voire d'Irlande ou d'Ecosse. Certaines critiques parlaient même d'un accent à la Scooby Doo ou encore d'un accent rural. Martha Kent vit dans le Kansas, donc il n'est pas illogique de retrouver des intonations qui pourraient être associées à cette région. Certains fans ont exprimé leurs plaintes, avec parfois condescendance, que les Kent étaient des ploucs ou des "rednecks" à savoir des personnes blanches vivant à la campagne dans le sud des États-Unis et considérées comme pauvre et sans éducation. Neva Howell regrette ces critiques qu'elle considère comme cruelles. Jonathan et Martha Kent ont choisi une vie simple, selon un rythme différent. La scène de l'appel téléphonique relate ce décalage. Ils ont un appareil uniquement pour appeler leur fils ou recevoir ses appels. Ils n'y trouvent aucun intérêt et il n'est aucunement question d'intelligence. Si cette scène prête au rire avec Steve Lombard, un Clark un peu gêné et une Ma bataillant pour manipuler la technologie et parlant fort, la scène entre Pa Kent et Clark est renversante de justesse. L'accueil du public reste majoritairement positif et la convainc qu'elle est sur "la bonne voie". Le tapis rouge a été un moment particulier, juxtaposant de façon étrange bien des pensées. Elle ne parvenait pas croire qu'elle était ici et en même temps elle ressentait qu'elle était présente ici comme si elle atterrissait après un très long vol. Quelques éléments marquants ? Neva Howell mentionnent quelques performances, scènes ou situations qui l'ont marquée. La performance de David Corenswet est exceptionnelle, malgré l'immense pression qui pesait sur ses épaules, portant à l'écran les éléments des comics sans perdre sa personnalité. Il s'est engagé totalement dans le rôle. La scène de Mister Terrific sur la plage selon le point de vue de Lois Lane est incroyable. L'ouverture de James Gunn permettait de faire des essais différents comme Pruitt Taylor Vince jouant Shakespeare. Le jeu d'Anthony Carrigan en Metamorpho est profond entre la mort d'un citoyen et la joie d'être enrôlé dans la Justice Gang. La détresse finale de Lex Luthor et la performance d'Alan Tudyk Le choix du punk rock était une excellente idée pour terminer le film Dans le futur ? Outre le fait d'avoir davantage de Pa et Ma Kent, Neva Howell espère que James Gunn gardera la même "saveur" par la suite : avec Clark, avec Superman. Il faudrait Batman et un film de Noël chez les Kent par exemple. Elle reviendra évidemment pour ce personnage de Martha qu'elle adore, si James Gunn fait de nouveau appel à elle. Conclusion : sa vision de Superman En conclusion, l'actrice donne sa vision de ce que représente Superman : une lumière, un repère, une bénédiction, car il accorde de la valeur à tout vie. Je pense qu'à différentes époques de l'histoire, il a pu avoir une importance pour différentes raisons. Dans le monde d'aujourd'hui, Superman est pour moi une lumière brillante. Vous savez, il est une lumière dans beaucoup d'obscurité. Et nous avons évolué vers une société qui a perdu ses repères, nous sommes devenus insensibles et, comme nous en parlions tout à l'heure, cruels. Parfois, dans l'anonymat d'Internet, nous avons perdu le contact avec la vie humaine et sa valeur. Et pour moi, Superman, comme vous l'avez dit, accorde la même valeur à toutes les vies. Donc, tout ce qui peut nous ramener à cette façon de penser est, à mon avis, une bénédiction pour le monde. Chez Superman Homepage Elle a aussi répondu à Steve Younis et Marc Lax de Superman Homepage, le 14 août dernier. On retrouve évidemment des questions communes ou similaires, mais l'actrice prend le temps de répondre le plus simplement possible. Les Origins story de Neva Howell L'actrice qui aura 70 printemps dans quelques jours a constitué une surprise lors de l'annonce de sa sélection pour le rôle de Martha Kent. À ce moment-là, nous n'en savions que très peu sur elle. Donc Steve Younis a accueilli Neva Howell comme il se doit en cherchant à connaitre ses "origines". Son parcours est celui d'une femme passionnée, jouant le rôle d'un fleur violette et magnifique en primaire et qui a adoré joué toute sa vie. Elle se dit d'une ère "avant MTV" et a tenté de faire son chemin d'actrice dans les pièces universitaires avant d'entrer dans le National Shakespeare Conservatory à New York, puis de tenter le grand saut à Los Angeles. Les différentes tentatives ont été des expériences mitigées, tantôt horribles, tantôt encourageantes avec un agent, des publicités, mais le sort a fait qu'elle a dû rentrer chez elle à plusieurs reprises et qu'elle n'a pas pu percer comme espéré. La vie de Los Angeles ne lui convenait, mais sa chance a tourné lorsque la décentralisation de la production des films et téléfilms s'est étendue les années suivantes. Ceci lui a alors permis d'avancer dans sa carrière. Elle a obtenu un rôle dans un téléfilm, puis de petits rôles "d'une ou deux ou trois répliques"... et cela pendant près de 40 ans. Dans cette longue carrière de second plan, Howell indique que les derniers rôles joués avant Superman, le western horrifique de l'après-guerre civile Ghost of the Ozarks (2021), puis la comédie noire Greedy People (2024) étaient très "sympas". Et puis est arrivé Superman . Son audition pour le rôle de Ma Kent Neva Howell a révélé en quelques mots son parcours pour devenir Martha Kent. Sollicitée par son agent pour une demande d'audition, l'actrice a travaillé comme de coutume sur un projet dont le nom de code était "Genesis". Ce fameux nom est utilisé à plusieurs occasions pour le film Superman, comme nous l'apprendrons au fil du temps. Les noms des personnages étaient différents et elle ne savait donc pas qu'il s'agissait d'un film sur Superman. Le processus d'audition a été assez long et elle rapporte que cela comprenait d'abord une première lecture, puis une deuxième audition (voire troisième) enregistrée cette fois sur bande audio. Ensuite, elle s'est rendue au studio pour un test à l'écran avant un test dit "d'alchimie" avec deux candidats potentiels pour le rôle de Jonathan Kent, deux acteurs qu'elle ne connaissait pas. Le premier partenaire était bon dit-elle, mais le futur Pa, Pruitt Taylor Vince, avait été tout simplement époustouflant. C'est à la fin de cette "longue journée" que James Gunn lui a personnellement annoncé qu'il la choisissait pour le rôle de Ma Kent, dans un moment qu'elle a qualifié de "surréaliste" au point dit-elle de "presque s'évanouir sous le coup d'une joie immense devant les visages souriants des producteurs" dont Peter Safran. Neva, Superman et l'approche du rôle À la question de sa connaissance des autres films Superman, Neva Howell révèle qu'elle ne connaissait véritablement que l'interprétation de Christopher Reeve, dont elle n'a vu que le premier film dont elle juge le "pitch parfait". Ensuite, elle a délibérément évité de regarder les autres adaptations de L'homme d'acier afin de se concentrer sur la vision que James Gunn avait. Il s'agissait pour elle ne pas se disperser à aller voir d'autres interprétations, car elle avait compris dès la lecture initiale que le réalisateur voulait aller dans une toute autre direction tout en gardant "une vibe old school" à la Christopher Reeve. Comme chez Missing Frames précédemment, l'actrice rappelle le travail autour de l'accent voulu dans la vision de James Gunn. Elle indique une fois encore que les bandes audios qu'elle a reçues pour préparer le rôle comprenaient les échanges d'une femme nommée Pat Christie. Elle a beaucoup travaillé pour rendre sa diction la plus conforme possible à ce modèle imposé et évoque la controverse qu'elle a développée. Les critiques évoquaient que cela ne sonnait pas très Kansas et pourtant Howell indique qu'il y a des similarités avec l'accent du sud-est du Kansas. Au final, elle ne s'en laisse pas compter et considère à juste titre que cela ne peut pas convenir à tout le monde, surtout si ce monde venait voir le film avec l'attente de retrouver strictement les films précédents. Il est certain que James Gunn voulait changer d'approche et que cela constituait un risque. Par conséquent, l'actrice confortée par Pat Christie comme par le réalisateur est satisfaite du personnage qu'elle a délivré et espère pouvoir le "perfectionner" dans ses futures apparitions. Gunn lui-même décrivait simplement Martha Kent comme "terre-à-terre" et un peu "plus animée" que Jonathan Kent. Neva Howell estime que l'excellente qualité d'écriture du scénario lui a permis de bien comprendre qui était Ma Kent, lui a rendu le rôle "plus facile à appréhender". La réplique "mush" alors que Pa discutait avec Clark montrait la dynamique du couple Kent : Howell a précisé que Ma Kent ne se moquait pas de Pa, mais qu'elle était "attachante" et "aimait le taquiner" sur son côté émotionnel. Elle trouvait également que son interprétation correspondait davantage à ce que l'on voit de Ma Kent dans les comics avec une complicité simple avec son époux. Vis-à-vis de Clark, Martha Kent semble le guider davantage "par l'exemple que par les mots". Citant sa propre grand-mère qui ne parlait pas beaucoup, Howell voyait sa parente aider les gens de la communauté, même si elle ne voulait pas forcement. Elle "cuisinait pour [eux] comme Ma [Kent] cuisine pour Pa et cuisinait pour Clark avant qu'il ne quitte la maison". Elle montrait son amour par ses actions, par l'exemple, tout comme Clark "montre aussi l'exemple lorsqu'il va aider les gens parce que c'est la bonne chose à faire". Le tournage ? Concernant le tournage, elle retient l'ambiance de travail sur le plateau de tournage, créée et développée par James Gunn. Elle confirme la volonté du réalisateur confirmée par les autres acteurs d'instaurer une atmosphère familiale : il n'y a pas de "divas", mais au contraire un groupe de personnes voulant travailler ensemble, devant et derrière la caméra, pour l'aider à porter sa "vision à l'écran". Neva Howell rapporte que David Corenswet était "fantastique" et "parfaitement choisi" pour endosser le costume de Superman. De même, elle souligne l'incroyable alchimie mise en place avec Pruitt Taylor Vince, "talentueux", "généreux" et "encourageant", la traitant comme son égal malgré une carrière bien plus étoffée, et terriblement authentique dans son rôle de Jonathan Kent... comme une évidence. Elle se souvient du rire de James Gunn dans la pièce voisine alors qu'il regardait les écrans lors de la scène du coup de téléphone à Clark. La mise en scène était simple et efficace : "Plus fort, plus fort" lui disait James Gunn. De même, les scènes des vidéos avec les jeunes Clark dont le petit Jack étaient superbes à jouer. Sans connaissance du scénario complet au préalable pour des raisons de confidentialité, c'est lors du tournage qu'elle a pu prendre la mesure de ce que cela pouvait être "magnifique". Le montage proposé au final sera plein d'émotion notamment grâce à la chanson d'Iggy Pop. Elle note en particulier ces moments d'observation du travail attentif de James Gunn devant les écrans de contrôle. Le chef d'orchestre était très impliqué dans une vision claire pour son film. La réception du film Depuis la première à Los Angeles, qui était un moment mémorable, un peu fou et l'aboutissement d'une aventure incroyable, Neva Howell a vu le film trois fois et confirme l'idée d'un film qui touche un public de tout âge, plus coloré que le Man of Steel de Zack Snyder. Le film propose une version avec le couple Kent vivant, ce qui ravit bien des fans. D'un côté, sa prestation a suscité des émotions en rappelant un parent perdu. De l'autre, la conversation entre Clark et Jonathan Kent à l'extérieur de la ferme a provoqué chez bien des fans le regret de ne plus disposer de cinq minutes avec leur père décédé pour converser dans un moment important de leur vie. Enfin, Neva Howell indique qu'elle n'avait aucun doute quand elle a vu et lu le scénario, puis qu'elle a vu la séquence finale : Oh, ça va toucher les gens. Ça va être tellement beau. Si l'actrice a admis avoir pleuré "à chaudes larmes" à la fin du tournage, elle a profité de cette " "aventure" incroyable dans sa carrière pour un projet d'envergure. La verra-t-on en Martha Kent par la suite ? Nous le saurons bien assez tôt. L'interview est disponible ci-dessous : [N'hésitez pas à activer les sous-titres de la vidéo] Faria en interview chez Michael Rosenbaum Dans une interview animée sur le podcast Inside of You with Michael Rosenbaum et publiée le 303 septembre, l'actrice María Gabriela de Faría, désormais connue pour son rôle de l'Ingénieur Angela Spica a partagé quelques détails sur son casting et sa transformation physique pour le film. L'audition pour le rôle L'interview du podcast DC Studios Showcase précédent la sortie du film nous avait montré une María Gabriela de Faría pétillante et exubérante. On retrouve donc l'actrice vénézuélienne dans son style direct et chaleureux pour nous parler du rôle de L'Ingénieur. L'hôte Rosenbaum qualifie le personnage interprété par l'actrice comme "débordant d'énergie et d'amour" et ayant une certaine "fougue", comme "un personnage électrique très amusant". Elle y a incorporé sa marque et cela n'a pas été forcément évident lorsqu'elle revient sur le processus d'audition. María Gabriela de Faría venait de subir une nouvelle désillusion à l'issue de l'audition qu'elle avait passée pour un film de Taylor Sheridan. Les nombreux allers-retours et actions l'avaient incitée à croire qu'elle allait être retenue, mais cela n'avait pas été conclu. Très déçue, elle abordait donc celui de Superman dans un doute complet et sans le soutien de son mari elle aurait sans doute baisser les bras. Madame, essuyez vos larmes, habillez-vous, nous allons enregistrer cela nous-mêmes. Et c'est ce qu'ils ont fait en enregistrant et en envoyant une vidéo d'elle-même. L'audition se fondait sur des passages fictifs écrits pour jauger les acteurs ("dummy sides"). Cela suggérait que le personnage avait un super-pouvoir, dans un cadre axé sur le jeu non verbal pour ce qui sera plus tard sa scène dans la Forteresse de Solitude. Recalée à l'issue de son audition précédente pour le The Suicid Squad de James Gunn, notamment du fait de son anglais alors insuffisant, De Faría a pris la décision audacieuse d'interpréter la scène comme si le personnage "avait un orgasme" tout en se connectant à l'ordinateur, dans le but dit-elle d'"aller plus loin". Cette audace est une force particulière de l'actrice qui l'a amenée à se démarquer pour ses rôles précédents et elle a de nouveau pris ce risque pour le rôle de L'Ingénieur pour sa première vidéo. S'ensuivront deux vidéos avec des directions différentes en fin de semaine avant une session en personne avec James Gunn dès le début de la semaine suivante. Le processus avait été rapide à cause de la grève des scénaristes et acteurs de l'époque, mais elle était convaincue qu'il fallait tout donné pour ne pas regretter l'opportunité qui se présentait. Lorsqu' elle a décroché le rôle un mois après son audition, De Faría était si heureuse qu'elle a acheté des capes Superman et s'est ensuite promenée dans Pasadena en les portant. Le réalisateur James Gunn a ensuite confirmé la bonne nouvelle par SMS, en écrivant simplement : "C'est James Gunn". La préparation pour L'Ingénieur La lecture du script et des comics lui ont fait prendre conscience de cette nécessité pour être qualifiée à l'écran de super-héroïne d'être en condition physique optimale. Comme Edi Gathegi, María Gabriela de Faría a dû se préparer physiquement de façon importante pour le rôle, quotidiennement avec Paolo Mascitti, pendant huit mois avant le tournage. On devait voir ses muscles et elle a énormément travaillé pour cela. Elle a même demandé à James Gunn de lui donner "une scène" sans le costume pour montrer son physique, ce que l'équipe a accepté avec plaisir (avec l'aide du directeur de la photographie Henry Braham et de la femme de James Gunn, Jennifer Holland), s'efforçant ainsi de faire en sorte que la caméra et l'éclairage mettent en valeur ses muscles. Le premier jour du tournage était en Norvège à Svalbard où on filmait la Forteresse de Solitude. Dans son costume fin et moulant d'Ingénieur, elle était gelée, mais elle s'était préparée en passant ses vacances hivernales en Espagne. Elle passait tout son temps à l'extérieur sans manteau pour s'habituer au froid. Durant le tournage, elle était assistée pour déterminer son niveau de tolérance au froid norvégien et mesurer combien de temps elle pouvait parler et être active dans ces conditions. La réception du film La première de Superman s'est avérée très émouvante, en particulier pour ses parents, qui ont "pleuré toute la nuit". De Faría a fait remarquer que sa famille, qui a grandi dans la pauvreté au Venezuela, n'avait pas pleinement saisi l'ampleur du projet avant de le voir sur grand écran. Ce film est une étape importante pour sa carrière, indique-t-elle. Elle n'a pas fait ce film pour son peuple, pour le représenter, mais pour elle-même. , bien sûr, mais regardez ce que vous avez accompli, mais je n'y avais pas pensé jusqu'à ce que j'aille à Miami pour animer une projection avec Warner Brothers, et il n'y avait que des Latinos, et ils étaient fous quand ils m'ont vu à l'écran et quand ils ont vu l'ingénieur parler espagnol, et c'est là que j'ai compris. Je me suis dit : Cependant, elle a ensuite pris conscience de l'importance culturelle plus large du film lorsqu'elle est allé animer une projection avec Warner Brothers à Miami. Il n'y avait alors que pour les Latinos, qui étaient ravis de voir le personnage de L'Ingénieur parler espagnol. Cela avait un impact qu'elle ne soupçonnait pas : C'est tellement important, et je ne m'en rendais pas vraiment compte avant. Elle répondra et dialoguera avec Michael Rosenbaum sur de nombreux points comme on discute entre amis dans l'ensemble de l'épisode disponible ci-dessous : [N'hésitez pas à activer les sous-titres de la vidéo] A bientôt sur Planet Superman pour d'autres news sur L'homme d'acier ! JA

  • Supergirl : news de la rentrée

    Depuis la sortie du film cet été, les événements se sont naturellement calmés. Certes, l'annonce d'une suite a déjà été évoquée, mais il y a tout de même eu différentes informations, annonces comme interviews. Pour cette rentrée des classes pour les uns ou un retour des vacances pour les autres, nous avons pris un peu de temps pour voir cela tranquillement. Faisons le point sur les informations concernant Superman comme Supergirl... en commençant d'abord par la cousine Kara dont le film arrivera durant l'été prochain en juin 2026. Supergirl : direction 2026 ! Krem revisité ? Il n'y a que peu de choses à se mettre sous la dent, si ce n'est une rumeur transmise par Daniel Richtman alias DanielRPK relayée par SuperHeroHype et concernant le personnage incarné par Matthieu Schonaerts , à savoir Krem des Collines d’Ocre. Le scooper évoque le fait que, dans le film Supergirl: Woman of Tomorrow , l'acteur jouerait un personnage "remodelé" qui ressemblerait désormais "davantage à un monstre" et "qu'on le verra transporter des rats extraterrestres morts pour les manger". Sous cette forme, il s'éloignerait de l'homme assassin présenté dans le récit de Tom King afin de lui donner une allure plus horrifique. James Gunn nous parle de Milly et de Supergirl Mobilisé par la saison 2 de Peacemaker dont les épisodes sont diffusés progressivement sur HBO Max, James Gunn répondait à différentes médias et podcasts. On l'a retrouvé chez le Howard Stern Show  et son podcast publié le 10 septembre. Interrogé sur les différents projets DC en cours et à venir, il a rappelé furtivement que Milly Alcock avait fait une apparition surprise dans Superman dans le rôle d'une Supergirl... ivre . Nous avons pu relater cette particularité et la mettre en contexte. Outre cet aspect incompris du public non averti, le patron de DC Studios a récemment donné des nouvelles du projet solo d'Alcock dans le prochain film Supergirl . Le film est en production depuis janvier et en particulier en ce moment : "Nous sommes en train de monter le film Supergirl ". Le CEO a évoqué la performance de la jeune actrice : Milly Alcock, qui incarne Supergirl, est peut-être le meilleur casting que j'ai jamais fait de toute ma vie. Je trouve qu'elle est absolument époustouflante dans le film. Plus récemment, il répondait aux questions de Rolling Stone alors que la fin de la série Peacemaker approchait (publication le 10 octobre). Interconnectant les projets dans un ensemble plus vaste, il décrit Supergirl comme une histoire avec "sa propre identité", c'est une "aventure spatiale" qu'il compare facilement aux Gardiens de la Galaxie . En effet, dans le comics de Tom King et Bilquis Evely , Supergirl est amenée à voyager dans l'espace avec la jeune Ruthye. Il n'y a pas en cela de surprise. La série Lanterns permettra en plus avec le corps intergalactique de renforcer cette dimension "extra-terrestre" de l'univers DC en construction. Nogueira nous parle de Kara Ana Nogueira , scénariste du film Supergirl(: Woman of Tomorrow) , nous a livré quelques indiscrétions sur le personnage de Kara Zor-El auprès de Variety . dans un article paru le 1er octobre 2025 présentant les scénaristes à suivre ces prochains mois. L'article nous rappelle qu'elle est une ancienne actrice, passée à l'écriture au milieu des années 2010 et qu'elle se voyait dans l'écriture de comédies romantiques et de drames, avant qu'elle ne soit orientée vers le science-fiction et la fantasy pour construire des mondes. Son entrée chez DC s'est fondée sur cette dynamique lors d'une rencontre avec les dirigeants de DC Studios qui lui ont remis une collection de bandes dessinées écrites par Tom King sur la cousine de Superman, Kara Zor-El, alias Supergirl. Elle a expliqué qu'elle avait eu du mal à comprendre les précédentes versions de Supergirl et se demandait comment un personnage qui avait été témoin de la destruction totale de Krypton pouvait être dépeint comme si joyeux. Cependant, l'œuvre de Tom King et Bilquis Evely sur Kara Zor-El a proposé une approche toute différente, non pas idéalisée, mais "plus brute, plus crue, plus nerveuse et plus drôle". Dans une telle perspective, on embrasse davantage le passé traumatisant du personnage et cela a offert à la scénariste une vision clarifiée de Supergirl pour préparer le script du film. Elle a assisté à la destruction totale de Krypton. Je me disais toujours : "Je n'arrive pas à saisir cette version si radieuse du personnage." L'approche plus brute, plus crue, plus nerveuse et plus drôle de [Tom King], en revanche, s'appuyait sur le passé de Kara. Quand je l'ai lu, je me suis dit : "La voilà." Le trailer serait pour quand alors ? Alors que Milly Alcock, actrice principale du film, est mentionnée par Variety comme l'une des 10 actrices à suivre en 2026, on a pu voir occasionnellement sur les réseaux que la bande-annonce du film pourrait être publiée en décembre 2025. Il n'y a pas d'annonce officielle à ce jour dans ce sens, mais force est de constater que le tournage de Superman terminé officiellement le 30 juillet avait été suivi par un premier apéritif à la mi-décembre pour une sortie finale le 11 juillet. Les teasers et trailers avaient donc débuté 7 mois avant la date butoir. Dans une logique similaire, avec un film dont la sortie est prévue en juin 2026, on peut s'attendre à voir les premières bandes-annonces au plus tôt à la mi-novembre. Bref, encore un peu de patience, on n'en est sans doute pas si éloigné d'une divulgation ! Restez donc connectés à Planet Superman pour suivre les prochaines news. JA

  • Histoire de Jimmy Olsen, le Superman's Pal

    Avant que le film Superman de James Gunn ne sorte au cinéma en juillet 2025 et dans les quelques jours autour de l'anniversaire du personnage, il nous avait semblé évident de répondre à la question suivante : Qui est Jimmy Olsen ? Nous étions ambitieux et avons beaucoup tardé, mais nous y sommes arrivés ! Alors abordons ensemble sur Planet Superman ce personnage emblématique du lore de Superman. Introduction Jimmy Olsen est le plus souvent présenté comme un jeune photo-journaliste travaillant pour le Daily Planet. Il est un ami proche de Lois Lane et Clark Kent et entretient de bonnes relations de travail avec son patron Perry White. Olsen considère ses collègues comme des modèles et des figures parentales. De 1954 à 1982, Olsen est apparu dans 222 numéros de la série de bandes dessinées Superman's Pal Jimmy Olsen et The Superman Family (SPF), en plus des principaux titres de Superman. Il fera ensuite régulièrement des apparitions dans les aventures de L'homme d'acier jusqu'à ces récentes péripéties dans Dawn of Superman . Sur le grand comme le petit écran, les années de Superman Reeve ont donné une visibilité au personnage de Jimmy Olsen jusqu'à Supergirl  en 1984 par l'acteur Marc McClure, jusqu'à être le spécialiste des caméos dans les séries et films ultérieurs en hommage à cette période. S'il apparait dans les série TV Lois et Clark : les nouvelles aventures de Superman , Smallville et Supergirl , ce n'est qu'avec My Adventures with Superman en animé et avec Superman et Lois que Jimmy Olsen a retrouvé ces derniers mois la lumière avant que nous le retrouvions dans le film de James Gunn sous les traits de Skyler Gisondo. Créations et premières apparences Allons aux racines de la création de Jimmy Olsen, d'abord initiée par la radio... ! À la radio Le personnage a été présenté sous le nom de "Jimmy Olsen" par le producteur Bob Maxwell dans l'émission de radio Les Aventures de Superman à partir du 15 avril 1940. Jackie Kelk (1923-2002) incarnera le personnage de Jimmy à la radio pendant 7 années selon ses dires, de décembre 1940 à 1949 selon d'autres sources, alors qu'il avait démarré dès l'âge de 8 ans sa carrière au théâtre et à Broadway, au cinéma à partir de 1934 dans Born to be bad et surtout à la télévision. L'acteur jouait d'ailleurs depuis 1937 (et pour plusieurs saisons) aux côtés de Bud Collyer, voix de Superman/Clark Kent à la radio, dans l'adaptation de la bande dessinée Terry and the Pirates où il tenait le rôle-titre du jeune Terry Lee alors que Collyer jouait le rôle de l'aventurier plus âgé Pat Ryan. L'épisode en 6 parties intitulé Donelli's protection racket présentait la première aventure commune de Superman/Clark Kent et Jimmy Olsen à la radio, avec la voix emblématique de Collyer et celle très juvénile de Kelk. Olsen, jeune homme de 14 ans travaille alors comme copiste au Daily Planet et va demander de l'aide à Clark Kent, car sa mère propriétaire d'une confiserie est terrorisée par Gyp Donelli et son organisation qui rackette les commerçants en échange de sa protection. Superman met fin aux agissements d'un Donelli qui enlèvera Lois Lane dans une aventure à rebondissement. L'interprétation de Kelk dépeignait Jimmy Olsen comme un adolescent enthousiaste, prêt à tout pour trouver l'aventure et une histoire, tout en lui donnant une certaine maturité. Par la suite, de copiste Jimmy Olsen sera un "cub reporter", un apprenti journaliste. Le comédien abordera d'ailleurs dans une interview en 1971  son expérience du Golden Ag e à la radio et notamment son rôle positif de Jimmy Olsen (aux alentours de la 29e minute dans l'interview) pour sept années, 3 fois par semaine, auprès de Bud Collyer. Alors que Kelk poursuivra sa carrière dans la série The Aldrich Family  notamment, c'est Jack Grimes (1926-2009) qui reprendra le doublage de Jimmy Olsen dans la série radio entre 1950 et 1952 tout en jouant dans la même série, avant d'incarner le Jimmy Olsen de la série animée The New Adventures of Superman en 1966. Dans les comics Après huit premières apparitions anonymes dans des bandes dessinées, Jimmy Olsen apparait pour la première fois en tant que personnage nommé dans une histoire de Jerry Siegel et Joe Shuster intitulée "Superman contre l'Archer" au sein du Superman #13 (numéro de novembre-décembre 1941, publié le 26 août 1941). Cependant, on notait en novembre 1938 qu'un personnage indiqué comme une simple « garçon de bureau » anonyme avec un nœud papillon apparaissait dans l'histoire "Superman's Phony Manager", publiée dans Action Comics  #6, au Daily Star sur ce qui sera la Terre-2. Il y révélait à Lois que Clark Kent allait rencontrer Superman en personne, ce qu'elle ne comptait pas laisser passer. Rétroactivement, cette histoire a pu être considérée comme la première apparition de Jimmy Olsen. Il est apparu occasionnellement en tant qu'employé de bureau dans Action Comics (en avril 1940 pour le Daily Planet, Action Comics #23) , Superman et World's Finest Comics au cours de la décennie suivante et a fait une apparition notable en tant que manager d'une équipe de baseball communautaire dans la série radiophonique de juin-juillet 1946 ( Clan of the Fiery Cross ). La première longue histoire mettant en vedette le personnage, "King Jimmy Olsen", a été publiée dans les journaux quotidiens Superman du 20 juillet au 28 octobre 1944 ( Superman: Golden Age Dailies Vol. 1: 1942-1944, Épisode 30). Ce récit "King Jimmy Olsen" se lit comme un récit du Silver Age et constitue un précurseur de ce que va devenir Superman's Pal pour être un jalon important dans l'histoire de Superman. À la télévision et au cinéma Dans les deux séries de films en 15 chapitres sur le Superman de l'époque incarné par Kirk Alyn, Superman de 1948, puis Atom Man vs. Superman en 1950, Jimmy était joué par Tommy Bond (1926-2005) un acteur en activité depuis son plus jeune âge dans bien des courts-métrages et films de années 1930 et 1940. Il donne alors la réplique à Lois Lane/Noel Neill. En 1952, Jimmy passe à la télévision dans The Adventures of Superman (1952-1958), interprété par Jack Larson (1928-2015). Forts du succès de la série, les personnages de Jimmy et de Lois auront alors droit à leur propre série de bandes dessinées. En ce qui concerne Larson, il jouera un "ancien" Jimmy Olsen dans l'épisode 5 de la quatrième saison de Lois et Clark : les nouvelles aventures de Superman ("Brutal Youth" paru le 20 octobre 1996) au cours duquel Jimmy Olsen tombe entre les mains du Dr Veda Doodsen pour ses expériences avec son invention qui vole la jeunesse des gens. L'acteur sera également présent pour des caméos dans la série Superboy (un épisode de 1991) et dans le film Superman Returns (2006) avec Brandon Routh. . Évolution de Jimmy Olsen dans les comics Suite au portrait de Jack Larson dans la série télévisée Les Aventures de Superman , Olsen est promu d'employé de bureau à "journaliste" à partir de Superman #86 paru en janvier 1954. Dans l'histoire de ce numéro, il y devient le rédacteur en chef, car Perry White a rêvé qu'il ne l'était plus et laissait alors sa place au jeune journaliste qui souhaitait prendre du galon auprès de Clark et Lois. Il accepte donc le poste, mais cela ne sera pas vraiment de tout repos. Ensuite, dans le Superman #87, il enquêtera en duo avec Lois Lane, sur le lancement d'une fusée expérimentale à moteur atomique du professeur Wilton. L'homme d'acier devra intervenir avant d'être mise en cause comme une menace et Olsen est alors l'un des seuls à lui faire totalement confiance. Physiquement le personnage est alors un très jeune homme, blond et particulièrement volontaire qui cherche à se faire sa place au sein de l'équipe rédactionnelle du Daily Planet. On n'en connait alors peu sur ses origines et son histoire. Superman's Pal Jimmy Olsen Plus tard, en cette même année 1954, Olsen reçoit sa propre série comics, intitulée Superman's Pal Jimmy Olsen , en raison de la popularité de la série avec Jack Larson. Les aventures et pouvoirs Le personnage évolue selon les récits d'Otto Binder et le dessin de Curt Swan. Jimmy y apparait comme le copain (ou "pote") de Superman, aux cheveux roux et l'objectif de cette série est d'offrir des aventures en lien avec Superman pour ce personnage qui plait beaucoup aux fans. Le premier numéro "The Boy of 100 Faces" (Le garçon aux 100 visages, en français) présentait une aventure au cours de laquelle Jimmy Olsen enquête sur un gang de voleurs de bijoux et se voit offrir par Superman, une montre spéciale, la "montre-signal" (Signal Watch), un appareil supersonique à haute fréquence qui lui permet de contacter Superman en cas d'urgence. Son rapport privilégié à Superman et cette montre le placent parfois en danger afin de tenter de vaincre Superman (#13, juin 1956) ou donnent quelque histoire cocasse avec un génie par exemple (#23, septembre 1957), comme des tentatives de vol de la montre par des escrocs (#39, 1959). On va même jusqu'à le croire coupable de la mort de Superman (#28, 1958) dans le futur, voire le détester indéfiniment (#35, mars 1959). Curt Swan et Otto Binder nous ramenaient également à la rencontre entre Jimmy Olsen et Superman dans le numéro 36 d'avril 1959. A priori sans pouvoir, Jimmy Olsen vit néanmoins des aventures qui font tout de même de lui un surhumain temporairement : il vole dans le #2 grâce à une potion et se fait passer pour Superboy dans le #8, alors que, dans le #21 (juin 1957), il est même Wonder Lad volant avec une roquette dans le dos, etc. Dans le numéro 11, il a une vision à rayon X avant d'être invisible dans le numéro suivant comme dans le #40 (1959) pour son anniversaire. Dans le #15, Olsen peut utiliser la super-vitesse et d'être qualifié de "Speed Demon" avant d'être quasiment invulnérable après avoir mangé des baies {#16, octobre 1956) ou en plongeant dans le Styx sous Metropolis (#34, janvier 1959). Le journaliste verra sa force devenir herculéenne et devient un héros sur Mord (#96, septembre 1966), etc. Il changera même d'identité lorsque des pouvoirs sont à sa portée dans ses aventures : Il est Super Youth lorsqu'il voyage sur la planète Dorth dans l'espoir de vivre quelques jours comme un Superboy (#25, 1957) ; Il est Elastic Lad (#31 de 1958, #37 de 1959, #46 de 1960, #54 de 1961, #72 de 1963, #99 de 1967, SPF #187 de 1978...) ce qui fait de lui un homme élastique jusque dans la zone Fantôme dans le numéro 62 (1962) ; Il est Superlad sur Zolium en luttant pour conserver son identité de Jimmy Olsen secrète [#39 de 1959) ; Il est Wolf-Man le loup-garou, parallèlement à sa romance naissante avec Lucy Lane, avec une autre potion en référence au film de éponyme de 1941 réalisé par George Waggner (#44 de 1960, #52 de 1961 - il est même Wolf-Boy par la suite comme le #68 de 1963, #70 et #72 de 1963,...). Dans le numéro #50 (1961), il est Super-Jimmy grâce à une machine de la Forteresse de Solitude initialement créée par le scientifique criminel Luthor ; Il est un homme Tortue géante après la découverte d'un Atlante sur une plage (#53 de 1961, #72 de 1963) avant d'être Aqua-Jimmy avec des pouvoirs similaires à Aquaman dans le numéro 55 (1961) ; Il est Flamebird quand il forme un duo avec Superman alors dissimulé en Nightwing afin d'arrêter le kandorien Than OI (#69 de 1963) avant d'autres aventures (SPF #173 de 1975, #183 de 1977, #188 de 1978...) ; Il est le Steel-Man alias le Batman-Superman de la Terre X (#93 de 1966) ; Il est aussi Lightning Lad projetant des rayons électriques grâce à sa bague de la Légion des Super-héros ou Sun Boy (#99 en 1967) ; Il est Ultra-Olsen lorsque Superman réunit les moitiés de médaillons mayas de son père (#129 de 1970, #158 de 1973). Il est l'indépendant journaliste Mister Action , trouble-fête n°1 qui vient aider la veuve, l'orphelin et Lucy Lane, dans les numéro #155, #158, #161 de 1973..., comme il est le super-espion Double Five tel un James Bond, etc. Il peut aussi cracher du feu (#33, décembre 1958), être une pieuvre aux multiples bras ( Octopus ) ou robotique (#41, 1959 ou #70 de 1963), être un génie sorti d'une lampe (#42 de 1960), un homme obèse Fat Boy (#49 de 1960, #72 de 1963), un homme porc-épic (#65 de 1962, #72 de 1963), le Colosse de Metropolis face à Titano (#77 de 1964), ou un Insect-Jimmy (araignée, scarabée, etc. dans le #94 de 1966), être ultra-musclé pour tenter de ravir Lucy Lane (#100 de 1967) et même avoir les pouvoirs de Mr Mxyzptlk (#74 de 1963) ! À l'occasion, DC fait une revue des différentes transformations du jeune reporter pour une histoire plus intéressante comme dans le numéro #105 avec les 1000 Olsen. Les premières transformations du copain de Superman sont d'ailleurs présentées dans une salle spéciale Jimmy Olsen dans la Forteresse de Solitude (#68 de 1963) pour marquer la récurrence de ces "formes" dans la série. L'imagination des artistes et scénaristes est véritablement infinie jusqu'à permettre à Jimmy Olsen d'être un maitre du déguisement dans différentes époques (nazie, romaine, des mousquetaires, moyen-âge, etc.) ou civilisations (indienne ou moyen-orientale, nordique, etc.) jusqu'à être une femme comme Leslie Lowe (#67 de 1962) ou un hippie (#118, 1969). Il sera Bizarro évidemment (#80 de 1964, #87 de 1965), puis un partenaire de Brainiac (#86 de 1965), de Luthor (#109, 1968) et d'autres ennemis (Cosmic King, Saturn Queen, Lightning Lord dans le #87 de 1965), etc. Il remplacera Robin (#111, 1968 ; SPF #171, 1975), sera lié à Thor en tant que Jimmy le Rouge (#112, 1968) et fera équipe avec Superboy (#114, 1968). Ils vont même jusqu'à faire quelques numéros spéciaux en hommage ou en référence à des événements de l'époque : des acteurs/actrices ou des films comme la "Planète des Singes" (#117, Planet of the Capes , 1969). Un séducteur de premier plan Par ailleurs, outre sa relation amicale d'exception sans pour autant connaitre l'identité secrète de Superman (il est si près dans les numéros 81 de 1964, #121 de 1969 et #132 de 1970), la vie amoureuse du personnage commence à être étoffée avec la relation qu'il entretient avec Lucy Lane (après Lois qu'il demande en mariage dans le Superman's Pal Jimmy Olsen  #21 déjà évoqué). Lucy Lane a fait ses débuts en tant qu'intérêt amoureux récurrent de Jimmy dans le numéro 36 (1959). Jimmy et Lucy se sont parfois mariés dans des histoires "imaginaires" telles que "Le mariage de Jimmy Olsen" (#38) et "L'incroyable histoire de Superman Red et Superman Blue" ! Leur liaison est ponctuée de crises de jalousie à l'égard d'une Ka-Ra/Supergirl aux cheveux verts (#51, de 1961), puis d'une princesse Ilona de la galaxie Sunev qui avait jeté son dévolu sur le reporter pour son harem (#59 de 1961), comme d'Allura de la galaxie Ashtar (#64 de 1962), du robot Holga (#69 de 1963), de la Rona extradimensionnelle (#73 de 1963). Le trio de la Légion des Super-Héros Saturn Girl/Triplicate Girl/Light Lass tentera même d'aider Jimmy dans sa relation avec Lucy (#76 de 1964)... Sa dulcinée semble disparaitre dans la jungle d'Amérique du Sud ( Superman's Girl Friend, Lois Lane #120 (1972), mais revient dans la série comics de Jimmy après 2 ans (#158 à 161, 1973) en se révélant à la surprise générale en Lena Lawrence. Le Don Juan exposera ses conquêtes multiples comme Allura, Dialla, Platonia, Rona dans les différents récits (#100 de 1967), Miri à Kryptonopolis (#101 de 1967), Denise Dunois (#103 de 1967) et Marilyn Marlowe (#119, 1969) parmi bien d'autres. Il ne faut pas oublier les histoires singulières le mariant même à une gorille (#98, 1966). Indiquons que si la série de comics met en avant le lien entre Superman et Jimmy Olsen, le jeune reporter est aussi le "copain" de Supergirl (Supergirl's Pal) dans le numéro 40 d'octobre 1959, peu après l'arrivée du personnage dans Action Comics #292 de mai 1959, même au terme de cette histoire, il est alors convaincu qu'elle était un canular du colonel Colby, avant de perdre la mémoire et de se retrouver dans l'orphelinat de l'héroïne sans découvrir (non plus) son identité secrète (#46 de 1960). Dans le numéro #51 évoqué précédemment, Ka-Ra n'était rien d'autre que Supergirl qui jouait l'entremetteuse entre Jimmy et Lucy. Plus tard, un mariage imaginaire sera proposé entre les deux personnages (#57 de 1961) sous l'effet de la kryptonite rouge avant une lutte avec une autre Supergirl ! Supergirl remplacera même Jimmy Olsen au Daily Planet sous l'identité de Linda Danvers dans le numéro #75 (1963) tout en tentant avec la kryptonite rouge d'accélérer la relation avec Lucy Lane. Outre la récurrence de l'intervention de Supergirl, la série aborde des éléments du lore supermanesque comme la Forteresse de Solitude, Krypto, le professeur Potter ou encore les différentes kryptonites comme l'anniversaire de l'adoption de Metropolis en tant que domicile officiel de Superman (#70 de 1963)... Et ses origines ? Le lien avec L'homme d'acier se développe donc à travers ces différentes aventures, mais on découvre aussi quelques informations sur ses origines dans les premiers numéros : descendant du pirate des Caraïbes (ou boucanier) Barbe-Verte Olsen au 18e siècle (#21, 1957), il est orphelin jusqu'à une adoption par Superman dans le numéro 30 (août 1958). Il a un cousin Jerry Olsen star du rock'n'roll dans le numéro 32 (octobre 1958), et fête ses 21 ans dans le numéro 35. Ensuite, pendant un bon moment, c'est un peu le désert et on suit prioritairement ses aventures de héros et de tombeurs de ses dames ! Au-delà des premiers numéros, nous en découvrons peu sur ses origines et cela est vrai jusqu'au moment où les scénaristes décident de creuser plus avant ce sujet dans les aventures de Jimmy Olsen #123 et #124 en 1969 : il prend la place de son père archéologue Mark Olsen qu'il pensait disparu depuis un accident de train quand il était enfant. L'homme recherchait son fils pendant des années alors qu'il avait repris sa vie d'archéologue jusqu'à une fouille de la pyramide de Kukulkan dans le Yucatan au cours de laquelle il perd la vie en cherchant une autre entrée. Son assistant devient amnésique sur le site en entrant avec des explosifs et croyait être Mark Olsen à son réveil. La découverte du trésor avait provoqué la colère des divinités du lieu et initié une malédiction de 5 ans sur lui ou son fils. Jimmy Olsen s'est alors sacrifié pour remplacer son "père", très affaibli par la pénitence. L'histoire changera au fil de l'intrigue jusqu'à la révélation. Les numéros suivants poursuivront l'intrigue pour ramener le vrai père auprès de lui grâce à Superman face à la magie locale. La patte Jack Kirby Lorsque celui que l'on surnommera "le roi du Comics" alias Jack Kirby passera chez DC Comics (de 1970 à 1974), Jimmy Olsen prendra une nouvelle envergure et sa série comics à partir du numéro 133 sera le berceau du lancement de sa saga Le Quatrième Monde . Par son style et ses expérimentations, détonantes à l'époque, l'artiste fera des Superman's Pal Jimmy Olsen #134 et #135 des récits emblématiques. L'histoire du Quatrième Monde de Jack Kirby a commencé dans les bandes dessinées de Jimmy Olsen en 1970, avec le numéro 134 en y introduisant un "Projet ADN" secret pour créer des humains mutés pour le bien, ajoutant "les Hairies", des proto-nouveaux dieux, Intergang, Darkseid et Morgan Edge, responsable des médias et notamment de WGBS-TV (Superman #233, 1971). Kirby a également utilisé la série comme véhicule pour réintroduire les personnages de l'âge d'or qu'il avait précédemment créés chez DC Comics, tels que le Gardien et la Newsboy Legion. Avant la fin de sa course, Kirby a écrit des histoires impliquant des vampires, le monstre du Loch Ness, Victor Volcanum, un archicriminel cracheur de feu, ainsi qu'une histoire en deux parties mettant en vedette le comédien Don Rickles. Kirby a quitté la série Jimmy Olsen après le numéro 148, mais il y a laissé sans aucun doute son empreinte. S'ensuivront des aventures de Jimmy Olsen (écrites par John Albano ou Leo Dorfman et dessinées par José Delb et Kurt Schaffenberger), avec Margaret "Meg" Tempest et Percival "Percy" Bratten, ses collègues du Daily Planet sous Morgan Edge. The Superman Family À partir de ce qui serait le numéro 164 de Superman's Pal Jimmy Olsen , le titre devient The Superman Family dans une série d'anthologie publiée de mai 1974 à septembre 1982. Dans ce cadre, Jimmy Olsen apparait dans des histoires dans un volume régulier qui met en scène différents personnages de l'univers de Superman : Superboy, Supergirl, Clark Kent, Lois Lane, Krypto, Van-Zee et Ak-Var qui remplacent NIghtwing/Superman et Flamebird/Jimmy Olsen, Perry White, Mr et Mme Superman sur la Terre 2, etc. Pour cette série, on retrouve notamment Leo Dorfman, Cary Bates, Otto Binder, Gerry Conway et d'autres scénaristes à l'écriture tandis que Curt Swan, Kurt Schaffenberger, Nick Cardy et d'autres sont au crayon. Ils proposeront des aventures diverses, anciennes ou nouvelles, contre des sbires et des créatures, des aventures solo ou chorales comme celle du "Museum of the Eternity" (SPF #190, 1978) ramenant Superman, Jimmy, Lois et d'autres membres dans différentes dimensions jusqu'à Kandor et la Zone Fantôme. Jimmy Olsen réapparait comme le meneur de la Newsboy Legion. Il est même imaginé comme boss du Daily Planet, marié à Lucy Lane, alors que Clark Kent et Lois Lane également mariés sont Mr et Mme Superman et parents d'une fille Laura et que Supergirl est Superwoman. Globalement, dans la continuité des récits de la série Superman's Pal , la série Superman Family propose un héros un peu plus âgé, membre à part entière de la Super-Famille et qui fait jouer ses poings et sa ruse pour s'en sortir aventure après aventure, sans forcément appeler L'homme d'acier à la rescousse, mais en devinant presque son identité secrète (SPF #219 à 221, 1982). Sans récits originaux à cette époque, cette version de Jimmy Olsen, son histoire et ses apparitions ont été moins innovants et moins nombreux jusqu'à l'effondrement du multivers original lors de l'événement "Crisis on Infinite Earths" de 1985-86. L'après Crisis Suite à Crisis on Infinite Earths (1985-1986), l'univers de Superman est modifiée par John Byrne et son Man of Steel. Son action a initié une remise à plat considérable des origines de Superman et a touché les personnages de son lore comme Jimmy Olsen dont l'histoire antérieure en tant que personnage a donc été effacée, puis réécrite. Malgré les récents efforts de modernisation de Superman et de ses personnages secondaires, Jimmy Olsen n'a pas été significativement modifié à l'ère moderne. Il est toujours un jeune petit journaliste travaillant pour le Daily Planet et est toujours ami avec Superman. Son look reste globalement le même entre l' Action Comics #484 (1978), le World's Finest Comics #271 (1981) et le Man of Steel #2 de John Byrne (1986). Il a arrêté de porter des nœuds papillon pour des vêtements décontractés bien que cette tendance avait déjà commencé dans les bandes dessinées des années 1970. Une modification intéressante dans la relation avec L'homme d'acier est que Jimmy a conçu lui-même sa célèbre montre-signal ( World of Metropolis #4, 1988), ce qui a conduit à sa première rencontre avec Superman. Dans ce récit, on aborde par la même occasion les origines nouvelles du personnage : James Bartholomew Olsen est élevé par sa mère Sarah alors que son père Jake Olsen a disparu peu après sa naissance (cf. Superman #17 et #19, 1981). L'adolescent vit à Yonkers dans l'état de New York. Quatre ans plus tôt, le jeune homme allait travailler gratuitement comme "copy boy" au Daily Planet avec un Clark Kent arrivé depuis juste une année. Lorsque son amie Chrissie Walker tente de se suicider, Jimmy invente sa montre hypersonique afin d'appeler au secours Superman. Après le sauvetage, cette montre devient l'outil d'appel d'urgence et constitue son lien unique avec celui qui deviendra son ami. Si le Dernier Fils de Krypton a parfois envisagé de confisquer la montre, il a surtout décidé de lui faire confiance pour l'utiliser de manière responsable. Il est complexe de citer toutes les œuvres avec Jimmy Olsen jusqu'à nos jours, mais le personnage a traversé différentes périodes-clés. Il est aux côtés de Clark Kent/Matrix et de Superman alors qu'il affronte Mongul et L'Eradicator (1988) alors qu'Intergang, Lex Luthor, Brainiac, Metallo et consorts vont aussi être de la partie. Si les transformations de Jimmy Olsen si courantes durant l'Age d'Argent ne se produisent plus aussi régulièrement, Jimmy est de nouveau l'homme Elastique au contact de l'Eradicator à partir d' Adventures of Superman #458 et d' Action Comics #645 dans un cycle comics sous Dan Jurgens qui sera hélas traumatisante. Cette transformation est extrêmement douloureuse pour Jimmy et n'est plus apparue depuis. Elle marque surtout le début d'un arc assez "négatif" pour Olsen, puisque malade, il participe au projet Cadmus, son âme sera emmenée aux enfers par Blaze, sa mère sera internée et il perdra son travail au Planet. Dans une hallucination de Superman, l'histoire nous amènera même à une Lois en fauteuil roulant et un Jimmy Olsen qui tente de tuer Superman avec de la kryptonite par vengeance, mais les choses rentreront dans l'ordre et on ne le verra plus que dans le cadre du bureau et avec Bibbo Bibbowski, en tant que freelance pour Newstime quand survient l'invasion de Brainiac. Durant cette même période, il bataille pour retrouver un job et perd même son appartement sans l'avouer à sa mère avant d'aller grâce à ses photos chez le rival Newstime Magazine détenu par Colin Thornton. Pour s'en sortir, il devra prendre l'identité furtive de "Turtle Boy" en déguisement dans une série de publicités face à Titano pour les pizzas Titano. Il réintègrera le Daily Planet par la grande porte à la suite de la victoire de l'alliance des héros autour de Superman face à Brainiac. Sa vie personnelle est entre parenthèse jusqu'à l'attaque sur Lucy Lane de Metallo qui les rapproche de nouveau alors qu'il n'avait un lien qu'avec Babe Tanaka. Tout ce petit monde est alors mêlé à des démons et vampires entre Blaze et Satanus via Colin Thornton. Diverses oppositions minimes seront proposées à L'homme d'acier jusqu'à l'arrivée de Doomsday et l''événement de la Mort de Superman et le Règne des Supermen . Jimmy Olsen sera avec son appareil photo en compagnie de Lois Lane lorsque tout cela arrive ( Superman #75). Il travaille pour Perry White au Planet, notamment avec Ron Troupe, et essaie de faire sa place. Kidnappé par Conduit, Jimmy est de nouveau sauvé après suspens par Superman ( Action Comics  #712, 1995), mais à la suite de cette situation, il ne parvient pas à se sentir respecté. Jimmy Olsen quitte alors le Daily Planet à la suite d'un différend concernant une histoire ( Superman #103, 1995) pour aller travailler pour la chaîne de télévision Metropolis Galaxy Broadcasting où il agit en tant que journaliste d'investigation à l'antenne, par l'entremise de Cat Grant. Ce changement a fait quelque peu mûrir Jimmy, mais l'a rendu plus ambitieux, plus impétueux et aussi plus arrogant. Bien que concurrent, il est toujours resté en bons termes avec Clark et Lois et était le témoin de leur mariage. Cette période s'est terminée lorsqu'il a cru (à tort) avoir découvert l'identité secrète de Superman et a déclaré qu'il l'annoncerait en direct à l'antenne. Il a reconsidéré ses actions, mais a perdu son emploi pour avoir perdu le créneau horaire. Il est alors de nouveau réembauché par le Planet avant de se mettre en danger. Les vilains s'enchainent jusqu'au conflit contre Imperiex (Zod, Darkseid, etc.) durant lequel Olsen n'est qu'un observateur lointain du combat intergalactique, comme du nouveau duel contre Doomsday remporté par L'homme d'acier. ll est un reporter de terrain et a toujours ses entrées auprès de Superman ( Adventures of Superman #598, 2002). En 2003, le duo Mark Waid /Leinil Francis Yu est à l'œuvre pour Superman: Birthright qui se veut être une version "modernisée" des origines et des débuts de l'histoire de Superman en 12 numéros. Elle s'éloigne de l'approche de John Byrne que certains ont pu considérer comme une "ré-imagination froide et assez dystopique" dans Man of Steel , pour proposer une Krypton du Silver Age après la proposition de Jeph Loeb et consorts dans Return to Krypton (2001). Waid voulait un lieu d'émerveillement et de mythes pour la rendre similaire à la fois aux films antérieurs et au Superman Returns à venir, ainsi qu'à la série Smallville . Jimmy Olsen y apparait comme le jeune photographe acolyte de Lois Lane. Cette image restera globalement celle de référence par la suite, ainsi on verra un jeune reporter photographe acolyte de Lois Lane dans le Superman: Secret Origin (2009-2010) de Geoff Johns et Gary Frank, présentant un Superman Christopher Reeve dans chaque case. Avec le Flashpoint en 2011 s'ouvre le New 52 et une nouvelle revisite des origines de Superman et de son lore par Grant Morrison et Rags Morales notamment ( Action Comics #1 à 8, 2011). Dans ce contexte, la Terre 1 propose une ville de Demain où Clark Kent/Superman débute sa carrière de Superman en tant qu'adulte vêtu d'un t-shirt, d'un jean et de sa cape, tel un "vigilante". Il est journaliste au Daily Star pour George Taylor et vit entre sa logeuse Mme Nyxly et son meilleur ami Jimmy Olsen, dont les parents sont cette fois très fortunés et qui travaille avec Lois Lane au Daily Planet pour Perry White. Jimmy y est plus adulte et plus sûr de lui dans un monde moderne qui sera confronté à Brainiac. Dans Superman Unchained (2013-2015), Scotty Snyder et Jim Lee nous proposent un Jimmy plus classique à savoir jeune photographe, ami de Clark et aussi victime de Lex Luthor. Avec Rebirth en 2016, on clôt la parenthèse New 52 tout en initiant le retour du Superman Pré-Flashpoint. Sous les crayons de Tyler Kirkham dans Superman #31 (2017), Olsen est de nouveau en duo avec Lois Lane-Kent sur les traces de Deathstroke, avant qu'on le voit en costume avec les membres de la rédaction du Planet dans Action Comics #987 (2017). Sa montre sera utilisée par Lois pour alerter Superman lorsque leur fils Jon sera emmené par Jor-El ( Action Comics #990, 2017). Cependant, durant cette période ( Justice League: The Darkseid War: Superman #1, 2016 ; Doomsday Clock , 2018-2020 ; etc.), Jimmy est présentée de façon assez classique dans son rôle avec une intervention minime dans les histoires. On le remarquera avec Ella adepte du culte de Kobra et en sera partiellement traumatisé avant de continuer à investiguer avec Lois. Quelques comics récents Superman's Pal Jimmy Olsen (2019-2020) La série comics Superman's Pal Jimmy Olsen revient en 2019 pour 12 numéros avec le photographe et L'homme d'acier en co-vedette. Dans le premier numéro, on retrouve alors le rouquin avec un retour sur ses origines avant d'apparaitre en Turtle Boy ! Propriétaire du Daily Planet d'après l' Action Comics #1028, il évoque dans la série parallèle ses origines partagées avec Lex Luthor. Jimmy Olsen est l'héritier de Jonas Olsson et de son petit-fils Joachim en conflit pour des terres avec l'ancêtre de Luthor, Luthias Alexander, au XVIIIe siècle avant même Metropolis. Ce dernier a essayé de tuer Joachim Olsson qui, après sa chute, découvre de l'or et déclenche une ruée vers l'or dans la région. Olsson utilise sa nouvelle fortune pour chasser les Alexander de la ville de façon définitive. De nos jours, le frère Julian Olsen est un homme d'affaires également opposé à Lex Luthor, sa sœur Janeifer Lacroix Olsen est une artiste alors que Jimmy apparait comme une catastrophe ambulante au point de décrocher le prix Pulitzer par accident et même de douter de sa place à Metropolis. À cette occasion, les auteurs reviennent sur les transformations caractéristiques du photographe dans ses aventures précédentes, tout en mettant à jour ses liens familiaux, avant de nous lancer dans le grand bain : on essaie de le tuer et il cherche qui est le fameux commanditaire. Passant pour Timmy Olsen, un bloggeur un peu dingo à Gotham, il va même faire croire qu'il est mort pour trouver le coupable. Avec Batman, Lois, sa sœur et bien d'autres personnages, et bien sûr Superman, le récit est assez déjanté. Jimmy Olsen est donc sur le terrain et continue à être présent à Metropolis aux côtés de la journaliste Lois et de la rédaction alors que les événements s'enchainent jusqu'au Superman #18 (2019-2020) où il apprend (enfin) la véritable identité de Clark/Superman avant l'attaque de Mongul. Ensuite, la relation est étrange pour tout le monde : comment se comporter en sachant que l'individu à côté de soi est L'homme d'acier et qu'il peut changer de costume en un instant et que son fils Jon pourra prendre la relève ? De l'autre, une série de récits parallèles l'amène à agir avec Bibbo Bibbowski et d'autres personnages DC sans réel développement (jusqu'au Superman #32 de 2021). Entre Warworld, Son of Kal-El et la crise multiverselle Dans les numéros d' Action Comics  (#35 de 2021 et suivants), Jimmy Olsen est au côté du Guardian et Superman est actif avec son fils Jon jusqu'à son départ pour faire face à la menace intergalactique que représente Mongul en son Warworld. Puis, tandis que Superman est "off World", l'histoire se recentre sur Jon Kent, sans que Jimmy Olsen ne soit vraiment actif. Il faudra attendre le #18 de la série Superman: Son of Kal-El de Tom Taylor avec le retour de Superman pour que Jimmy apparaisse piégé à son domicile et que Jon soit sauvé par son père de retour. Les gros morceaux comics qui suivent pour amener à la Dark Crisis on Infinite Earths de 2022-2023 ne laissent pas de place au rouquin photographe, mais comme souvent la crise offre une renaissance et redonne vie au reporter et à différentes séries comics comme celle de Superman. Dawn of DC et All In La relance des récits DC, notamment sous Joshua Williamson, Philipp Kennedy Johnson et Mark Waid, à travers l'initiative Dawn of DC présente évidemment Superman, la Super-Famille et Jimmy Olsen parmi ses proches. Ainsi, on le retrouve dans l' Action Comics #1057 (2023) assistant Clark lors de son interview de Norah Stone du groupe Blue Earth, avant que son idylle en tant que "turtle-baby" avec Siobhan Smythe alias Silver Banshee ne soit dévoilée ( Superman #4, 2023) de façon inattendue. Jimmy entretient une relation amoureuse avec cette "ennemie" bien connue de Superman et l'originalité est de mettre en avant ces deux personnages tout en s'amusant avec la tradition voulant que le jeune journaliste séducteur vivent des aventures incroyables. Les "cris" de Banshee ouvrent cette série comics dans une Metropolis où Luthor "aide" Superman via SuperCorp à déjouer les attaques sur la ville. Jimmy Olsen est le bras droit de Lois Lane, rédactrice du Daily Planet et conjointe de L'homme d'acier entouré d'une Super-Famille élargie. Ensuite, le duo Smythe/Olsen tentera d'aider Superman lorsque Metropolis verra arriver l'armée de Brainiac, puis dans la lutte contre Amanda Waller ( Absolute Power ) lorsque Superman est en duo avec Zatanna alors que tous les super-héros sont en grand danger. On le retrouve dans le trio classique (Clark-Lois-Jimmy) également dans les récits du style de l'Age de Bronze avec le Challenge des étoiles pour les interviews de la WGBS comme pour les découvertes alors que Superman bataille. Plus tard, on les verra discuter de l'anniversaire de Jimmy avant qu'un monstre à plusieurs têtes ne débarque de la zone Fantôme et n'affronte Superman et Supergirl. Olsen est alors décisif avec de la kryptonite dorée ( Action Comics #1070) avant que le problème de la Zone Fantôme ne mette le monde en danger. Jimmy Olsen est alors au côté de son "pote" Superman avec Mon-El lors de cette crise... Bref, le rouquin est bien présent comme sidekick pour aider lorsque les circonstances l'exigent dans les différentes séries comics ! Parfois, le look change, le style change, mais on retrouve les traits habituels, même lorsque le récit se veut original ( Absolute Superman ). Apparitions sur les écrans Animations Avant le film Superman de Richard Donner en 1978, le personnage de Jimmy Olsen poursuivait sa présence à la télévision avec la série de 1966, The New Adventures of Superma n de Lou Scheimer. L'animé produit par Filmation et diffusé sur la chaîne CBS proposait les aventures de L'homme d'acier en 6 minutes. Ce dernier était joué par Bud Collyer et Jack Grimes reprenait le rôle de Jimmy Olsen. Le personnage sera ensuite logiquement présent dans la série qui a marqué une génération, Superman: L'ange de Metropolis ( Superman: The Animated Series , 1996-2000) avec la voix de David Kaufman avant que son personnage ne revienne avec celle d'Ishmel Sahid dans la série My Adventures with Superman. Dans cette dernière proposition, la version de Jimmy Olsen est plutôt nouvelle : il est typé et aux cheveux sombres. Toutefois, il reste le meilleur ami de Clark dans une série qui revisite les références du lore pour Jimmy Olsen comme Flamebird. En live action Le personnage est aussi apparu dans la plupart des autres adaptations médiatiques de Superman en live action . Sur le grand comme le petit écran, les années Christopher Reeve ont donné une visibilité au personnage de Jimmy Olsen par l'intermédiaire de Marc McClure dans les films Superman jusqu'à Supergirl  en 1984. L'acteur sera comme une sorte de coqueluche puisqu'il deviendra le spécialiste des caméos dans les séries et films ultérieurs en hommage aux années 1970-1980. On le retrouvera dans Smallville dans le rôle de Dax-Ur comme celui d'un policier dans la trilogie de Zack Snyder. Dans les années 1990, Jimmy apparaîtra à la télévision dans la série Lois et Clark : Les nouvelles aventures de Superman avec le duo Teri Hatcher/Lois Lane et Dean Cain/Clark Kent/Superman sous les traits de Michael Landes durant la première saison, puis de Justin Whalin durant les trois saisons suivantes. Le physique ne respecte pas le rouquin aux taches de rousseurs, mais il est bien jeune copy boy ou photographe. Dans la même veine, Aaron Ashmore sera l'incarnation du photographe dans Smallville sur The WB puis la CW. Il faudra attendre 2006 pour revoir Superman au cinéma. Le film Superman Returns n'oubliera pas de garder une place pour Jimmy Olsen, mais sans McClure qui laisse sa place à Sam Huntington. Ensuite, la trilogie de Zack Snyder n'accorde pas une place énorme au Planet dans Man of Steel puisqu'il faudra attendre 2016 et Batman v Superman: L'aube de justice pour revoir le personnage de Jimmy Olsen. Hélas, les fans seront plutôt déçus par son sort et son traitement : le personnage existe bien sous les traits de Michael Cassidy, mais dans une approche sombre. James "Jimmy" Olsen, apparait comme un agent de la CIA infiltré en Afrique à Nairomi et s'est fait passer pour un photographe du Daily Planet pour réaliser sa mission. Il se rend sur place sous ce prête-nom avec Lois Lane/Amy Adams et se fait tuer au cours de l'opération en évitant tout de même ce sort funeste à l'intrépide journaliste avant que Superman ne puisse intervenir. En 2019, on retrouve Jimmy Olsen interprété par Mehcad Brooks dans la série du Arrowverse  de la cousine Supergirl pour une version tout fait différente du canon habituel. James Olsen est un photo-journaliste noir ami de Clark Kent/Superman. Il suit la demande de ce dernier en allant à National City après que Kara Danvers ait décidée de devenir Supergirl. Il travaille alors avec elle à CatCo sous les ordres de Cat Grant, puis va prendre son poste temporairement jusqu'a ce que Lena Luthor rachète le journal. Olsen a aussi décidé de devenir Guardian, un héros qui protège les gens, à l'instar du Gardien et de la Newsboy Legion de Kirby. Il en a assez d'être le "sidekick" et souhaite aussi faire le travail comme le Mister Action du Silver Age . Les différentes terres de l' Arrowverse proposeront un Jimmy alternatif membre de gang comme un Jimmy Gardien. On reviendra enfin sur une approche plus classique avec la série Superman et Lois et le Jimmy Olsen incarné par Douglas Smith dans la quatrième et dernière saison (2023). Le lien amical hélas trop court est particulièrement travaillé entre Jimmy et Clark, avec le secret de l'identité du héros comme source de complexité dans leur relation. En dernier lieu, Jimmy Olsen retrouve ses origines avec le choix de Skyler Gisondo pour le film Superman (2025) de James Gunn, sorti en salles le 9 juillet 2025 en France (11 juillet aux États-Unis). On retrouve le rouquin, ami de Clark et aide de Lois, un séducteur irrésistible laissant tous les hommes sur la fameuse question "Mais quel est ton truc, Jimmy ?" et un journaliste du Daily Planet enquêteur. Une série Jimmy Olsen a été annoncée peu après pour exploiter ce personnage dans ce qui serait une série policière anthologique centrée sur différents vilains de DC. Il y retrouverait évidemment Perry White incarné par Wendell Pierce. L'acteur a laissé entendre auprès de People l'évidence de sa présence. Jimmy pourra donc être davantage développé et c'est une bonne nouvelle pour tous les fans du personnage. NCK et JA

  • Man of Tomorrow est annoncé pour 2027 !

    La nouvelle est tombée ce mercredi avec un message sur les réseaux. James Gunn annonce à la suite de la sortie du film Superman cet été un nouveau projet avec Lex Luthor et Superman : Man of Tomorrow . L'annonce est tombée ! L'homme de demain. En salles le 9 juillet 2027. Sans trainer, le co-CEO et réalisateur a mis les mains à la patte et n'a pas manqué de garder notre attention sur lui. Comme l'indiquait et le discutait Captain Morpheus dans son émission d'hier soir , James Gunn ne tarde pas à tracer la voie de DC Studios et continue la construction de son univers en se fondant sur les Kryptoniens, après des interviews indiquant une " saga Superman " en préparation et que David Corenswet allait intervenir rapidement en tant que Superman. Dans Supergirl ? Dans la saison 2 de Peacemaker ? L'idée d'une suite au film vers un "Superman 2" traversait l'esprit des fans et des suiveurs médiatiques qui devançaient la crainte récurrente d'une traversée du désert du personnage de L'homme d'acier. Les acteurs principaux comme David Corenswet et Nicholas Hoult ont relayé cette information sur le compte Instagram et cette fois un dessin de Jorge Jimenez et de Mitch Gerads : L'homme de demain. En salles le 9 juillet 2027. L'homme de demain. En salles le 9 juillet 2027. L'annonce apparait aussi chez Isabela Merced dans une story Instagram avec un retour de l'actrice dans le rôle d'Hawkgirl : Les résultats favorables du film Superman et les déclarations levaient l'ambiguïté sur la présence du personnage ces prochaines années : il sera en salle dans moins de 2 ans pour le 9 juillet 2027. Le passage en production est donc imminent pour tout mettre en place. Man of Tomorrow ? Mais sous quelle forme se fera cette présence supermanesque ? Avec le personnage de Batman, dans une approche d'un World's Finest ou celle d'une suite directe de ses aventures ? En diffusant ce visuel spécifiquement dessiné par la référence Jim Lee, chef de la partie comics, Gunn annonce la couleur : le duo Lex Luthor/Superman sera au centre des débats alors que le film montrait notamment leur rivalité viscérale. Lex Luthor sera présent dans l'armure que les fans avaient pu espérer voir dans Superman 2025 et il sera en compagnie du Dernier Fils de Krypton. Par ce bonbon, on notera que l'armure est celle alimentée par les technologies de Brainiac... qui serait alors dans ce film ? À moins qu'il ne soit déjà présent dans le film Supergirl à venir en juin 2026. On remarquera aussi que Superman, au costume du film encore en salle, est équipé d'un tournevis et serait donc un "allié" aidant Luthor à construire cette armure. On aurait alors un Superman génie avec une Forteresse de Solitude de haut-niveau technologique ? Lex Luthor "traitre" dans le film sortirait de prison sous quelle condition ? Et pour répondre à quel objectif ? Comment sera-t-il lié à L'homme d'acier ? Une des surprises réside dans le titre du film annoncé : Man of Tomorrow et non "Superman 2". Généralement associé à Superman avec des séries comics dans ce sens comme Superman: The Man of Tomorrow (1995-1999), cela fait aussi référence à la ville de Metropolis, The City of Tomorrow. Peut-on, comme le suggère Robert Burnett chez John Campea , se pencher sur un Alex Luthor Man of Tomorrow... laissant alors entendre que le film pourrait être centré sur le super-vilain ou une sur une famille plutôt qu'être une suite directe de Superman . La question est ouverte et nous aurons le temps de voir l'approche pour ce film. Selon IMDb à ce jour (4/09/2025), on retrouverait David Corenswet en Superman/Clark Kent, Nicholas Hoult en Lex Luthor, Rachel Brosnahan en Lois Lane et Isabela Merced en Hawkgirl dans une film écrit et réalisé par James Gunn. Il serait de nouveau entouré par Beth Mickle, Judianna Makovsky et Stéphane Ceretti. MAJ : Suite à l'annonce faite hier par DC Studios de la sortie d'un nouveau film Superman en 2027 intitulé Man of Tomorrow, le réalisateur James Gunn s'est exprimé sur son compte Threads pour répondre aux questions de certains fans. À la question « À quel stade en êtes-vous dans l'écriture de Man of Tomorrow ? », Gunn a répondu qu'il avait termine et qu'il cherchait désormais à améliorer le scénario final : Tout est terminé. Je suis dans la phase nécessaire et longue de réécriture et de réécriture encore. C'est très amusant. J'essaie d'en faire une partie avant la diffusion de Peacemaker, car nous aimons le regarder dès qu'il est diffusé. Lorsqu'on lui a demandé si le film s'appellerait « Superman : Man of Tomorrow » ou simplement « Man of Tomorrow », Gunn a précisé que le mot « Superman » ne serait pas ajouté au titre. Juste 'Man of Tomorrow'. De quoi aussi s'interroger sur le fait que cela soit ne pas strictement une suite du film Superman , mais autre chose. De nombreuses productions DC arrivent d'ici là et Superman sera bien en place avec son lore et ses ennemis ! Affaire à suivre... JA

  • News superman : entre box office, suite et digital

    Un peu de repos pour profiter des cocktails, du sable fin et du soleil était nécessaire pour les membres de Planet Superman, même si le Captain Morpheus était en live ces jours-ci encore pour parler de L'homme d'acier, mais on ne vous laisse pas seuls. Le film, sorti depuis le 9 juillet en France et dans le monde, a posé questions et débats avec tous les Jean que nous avons rencontrés sur les choix artistiques, les révélations et coulisses, comme sur sa rentabilité ou son succès. Jean Box Office reste dans la place Sans verser dans la statistique folle, en date du 15 août 2025, le chiffre d'affaires lié aux entrées du film dépasserait les 580 millions de dollars (588,7 M$) au global après 36 jours d'exploitation. Aux États-Unis, on aurait un total de 337 M de dollars alors que dans le monde, Superman atteindrait 251,7 M$. Par ces résultats, selon Global Box Office , le film aurait dépassé Aquaman et The Joker . Il viserait désormais The Batman . De même, il dépasserait le total réalisé par Iron Man . Cela poursuit une progression selon une courbe plus lente à domicile, mais la partie internationale qui pouvait être source de déception, notamment le marché chinois, reste vivace et grimpe tout de même avec la répartition suivante : U.K. - $35,7M France - $14,7M Espagne - $9,7M Italie - $6,3M Allemagne - $7,1M Australie - $15,5M Chine - $8,9M Inde - $6,9M Corée du Sud - $6,3M Japon - $6,8M Mexique - $22,7M Brésil - $16,1M DC Studios et Warner Bros restent satisfaits et se préparent aux prochaines échéances comme la sortie de la série Peacemaker avec sa saison 2 le 21 août sur HBO qui constitue une suite à Superman : l'histoire se place un mois après les événements du film. Deux mondes, deux fois plus de paix. La suite de Superman, peacemaker Saison 2, commence le 21 août sur @HBOMax et d'autres plateformes de qualité dans le monde entier. Et Iggy Pop a chanté en concert la chanson du film Superman . Superman sort en digital et bientôt en support physique Et justement, les "Jean sait tout" n'ont pas manqué de réagir à la nouvelle : le film est disponible sur les plateformes en version digitale depuis le vendredi 15 août et une annonce a été faite quant à la précommande des versions blu-ray, 4K, etc. La sortie digitale critiquée Le film est désormais à la vente et à la location sur les plateformes comme Apple TV+ et Amazon Prime alors que le film RESTE au cinéma ! Pour assurer la promotion de la sortie numérique, Warner Bros. Entertainment a publié en ligne les 10 premières minutes du film de James Gunn. Toutefois, cela serait considéré par les détracteurs comme un signe d'échec ! Or, selon James Gunn, cela répond d'une certaine logique quand il répond a ScreenRant : ScreenRant : Superman a connu un succès phénoménal, avec plus d'un demi-milliard de dollars de recettes dans le monde entier, et cela a vraiment ouvert la voie à l'avenir de l'univers cinématographique DC. J'ai été un peu déçu de voir qu'il allait déjà être disponible en numérique si peu de temps après, car j'adore les longues campagnes promotionnelles au cinéma. James Gunn [ JG ]: Moi aussi. ScreenRant : Quelle était votre motivation pour le diffuser en streaming si peu de temps après ? JG : Eh bien, c'est très compliqué, mais la vérité, c'est que c'est à cause de 'Peacemaker'. Au départ, je pensais que 'Peacemaker' allait sortir le mois prochain. Il y a eu beaucoup de choses qui échappaient à notre contrôle, donc 'Peacemaker' sort maintenant, et au final, je voulais que tous ceux qui le souhaitaient puissent voir Superman, même ceux qui n'avaient pas pu se rendre au cinéma avant 'Peacemaker'. C'est vraiment la raison pour laquelle nous avons pris cette décision. Or, en réalité en plus d'être une bon mouvement commercial, cette action redirige l’énergie vers la plateforme alors que le film va faire ses 600 M$ en restant en salle. Il va donc commencer à rapporter de l'argent en VOD et en physique pendant que Peacemaker va engranger des taux d’engagement record sur HBO Max, car dans la continuité du film. La saison a en effet vu ses "impressions" augmenter de 210%. Superman sera probablement le CBM numéro 1 devant Disney et a "nettoyé" la fan base. C'est pourquoi parler d'un échec est tout de même bien compliqué. Les supports physiques À partir du 23 septembre, Warner et DC Studios préparent également les sorties vidéos en format physique collector ou non : dvd, blu-ray, 4h et ultra HD du film sont au programme, ainsi que l'anthologie des films précédents. Le 4 août, James Gunn évoquait d'ailleurs sur les réseaux son travail sur la partie commentaires du réalisateur pour Superman : Sur le point d'enregistrer le commentaire du réalisateur pour la sortie en DVD. Que voulez-vous savoir ? Alors que la version numérique comprendra des scènes coupées, un bêtisier et les commentaires du réalisateur Gunn, la version cinéma comprendra en plus les éléments vidéos bonus suivants de type commentaires et contenus historiques : « Adventures in Making Superman » (60:00) : Le documentaire principal « Icons Forever: Superman's Enduring Legacy » (6:05) : Exploration de l'impact culturel du personnage « A New Era: DC Takes Off » (4:53) : Regard sur l'avenir de la franchise On trouvera aussi un focus sur les personnages et l'histoire : « Lex Luthor: The Mind of a Master Villain » (5:18) « The Ultimate Villain » (5:30) « The Justice Gang » (10:37) : Le plus long reportage sur les personnages Avant un coup de projecteur sur la production : « Kryptunes : la musique de Superman » (6:31) : Dans les coulisses de la bande originale du film « Dernières nouvelles : le Daily Planet fait son retour » (5:23) : Recréer le journal emblématique « Des pattes aux pixels : la naissance de Krypto » (5:54) : La création du super-chien de Superman Enfin, « Krypto sauve la situation ! : Bagarre dans le bus scolaire » (5:32) est un segment spécial consacré au chien kryptonien qui vole la vedette à Superman. L'idée est de passer les easter eggs , les clins d'œil et références à l'univers DC dans Superman et de les explorer tout en donnant au grand public plus de détails sur les allusions aux bandes dessinées. Les futurs projets du DCU James Gunn révèle qu'il travaille déjà sur la saga #Superman et espère commencer la production bientôt Répondant à The Hollywood Reporter sur le tapis rouge en marge de la première de Peacemaker saison 2, le réalisateur rappelle la continuité après le caméo de John Cena dans le film et les éléments précédents. Il complète aussi en indiquant que le travail en cours sur une "saga Superman" avance bien puisqu'il a déjà rédigé un 'traitement" et entrevoit une production très prochaine. Pour clarifier, un traitement est une histoire écrite en détail avant la rédaction du scénario. Un synopsis est également rédigé, mais il est plus court qu'un traitement. On aura donc une prochaine intervention de Superman dans le DCU qui se met en place ! À très bientôt sur Planet Superman pour en savoir davantage ! JA

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