News Superman : la première, interviews et news
- June Anga
- 8 juil.
- 27 min de lecture
Après l'escale parisienne sabordée de la tournée mondiale, cela se prépare pour l'étape Los Angeles entre interviews, spots, communication et querelle de chapelles entre les fans. Bref, cela s'anime dans tous les sens entre doute et engouement exagéré.
Petit tour des interviews parmi la nuée existante et des quelques news dans ce nouvel article sur Planet Superman.
Quelques interviews entre Manille et Londres
Manille
Le vendredi 20 juin à Manille, l'interview en public du duo David Corenswet/Rachel Brosnahan avec James Gunn était tout à fait intéressante.
L'objectif de James Gunn avec Superman ?
Considérant que James Gunn a eu l'opportunité d'écrire et conter une histoire de Superman, le réalisateur était interrogé sur sa vision et sa connexion actuelle avec le personnage. Fan de comics depuis l'âge de trois/quatre ans, James Gunn aime le super-héros depuis de nombreuses années, mais c'est l'impulsion de son acolyte Peter Safran, qui l'a "harcelé" depuis 10 ans, que le réalisateur a finalement décidé de se lancer. Il a osé y aller quand il a "vu ce que le film pourrait être dans sa tête" et "comment il pourrait être une sorte différente de Superman".
Son approche est de proposer non pas un autre Superman depuis ses origines, mais un Superman dans un monde de super-héros, c'est-à-dire "avec des amis super-héros, un gang du Daily Planet, un chien volant, des monstres géants et cet autre monde auquel {il a] adhéré quand [il était] enfant, avant même de savoir lire". Ce sentiment enfantin est fondamental pour comprendre la façon dont se construit le récit d'un film qui s'adresse autant à des enfants qu'à des adultes. En même temps, il veut que le récit présente de vrais enjeux, avec "de vraies personnes qui ont des questions", "des problèmes et des relations", "des failles" et des luttes internes.
Sa "joie" est de "pouvoir amener Superman à l'écran de cette façon et de ne rien changer au personnage" dans son essence. Il s'agit pour Gunn de lui donner "plus de vie et plus d'idées sur qui il est" et de se concentrer sur un moment complexe lorsque le personnage tombe amoureux et fait face à des difficultés.
La préparation physique de David Corenswet
Pour le rôle, l'acteur principal David Corenswet a démarré sa préparation à la salle alors que le contexte était celui de la grève des scénaristes, des techniciens et des acteurs aux Etats-Unis. Il a donc eu du temps et a suivi la consigne de son réalisateur
Tu es en bonne forme, mais je veux que tu travailles tes épaules.
Le fait que Christopher Reeve avait indiqué que Superman n'était pas un maigrichon l'a poussé à faire ce qu'il avait toujours un peu voulu faire toute sa vie sans vraiment le faire : prendre de la masse pour être à la hauteur du personnage. Ces mois d'entrainement qu'il a voulu organiser "raisonnablement et sainement" l'ont forgé mentalement dans la durée : 6 jours sur 7, 2h30 à 3h d'entrainement par jour, de penser alimentation, repose et récupération en continue avec un coach, l'on propulsé dans une autre dimension et l'ont obligé à repousser ses limites physiques et mentales, à faire face à une solitude comme l'alien Superman sur cette planète.
Le personnage recherche désespérément à être connecté à eux et ne pas y parvenir est une crainte dans son combat de tous les jours. Le partie pris de l'histoire le place directement confronté à ce quotidien et dans sa relation avec Lois Lane. Ce sont autant d'enjeux qui sont posés et abordés de façon originale.
Lois Lane journaliste
L'approche journalistique a été évoquée dans de nombreuses interviews. Rachel Brosnahan n'est donc pas revenue sur ce point, mais elle a présentée Lois Lane par son engagement à chercher la vérité et la justice par son travail comme une super-héroine du quotidien qui contrebalance le super-héros Superman doté de pouvoirs, en même que les liens entre eux se tissent.
La première apparition de Superman
La première fois que David Corenswet est apparu sur le plateau de tournage dans le costume de Superman a été un moment extraordinaire. James Gunn rapporte que Nicholas Hoult avait indiqué la réaction de tous en ces termes :
Oh mon dieu, c'est dingue, Superman est là.
Pour James, visiteurs et enfants étaient éblouis, même si le costume évoluait encore du fil du tournage :
C'est comme si chaque jour avec lui sur le plateau et surtout quand on sortait en public, c'était comme si le Père Noël arrivait et que tous les enfants du monde s'illuminaient.
Clark Kent est aussi un journaliste
Le personnage de Clark Kent n'est pas véritablement un journaliste sérieux, c'est une couverture pour abriter son identité secrète. Il aime le journalisme, mais il est loin derrière la star du Daily Planet, primée et référence du journalisme. Comme l'illustre l'interview de Superman menée par Lois Lane, si le lien qu'il a avec Superman lui apporte du crédit aux yeux des autres, Lois ramène une vérité sur la table : son éthique et son intégrité l'amène à un tout autre niveau et ce qui aurait pu être un jeu entre Lois et Clark devient une joute menée par l'intrépide journaliste Lois.
Voici la vidéo de la présentation :
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Rio de Janeiro
Durant l'escale brésilienne, le duo principal était avec James Gunn pour la conférence de presse initiale le 23 juin dernier.
Quelle est la version de Lois ?
Rachel Brosnahan apprécie jouer des femmes complexes et tridimensionnelles. Lois Lane est présentée comme une femme forte, vulnérable et déterminée. Elle n'est pas une "demoiselle en détresse", mais une personne qui se bat pour ses convictions.
Comment est le travail avec James Gunn ?
Selon David Corenswet, James Gunn est passionné par les scènes de dialogue autant que par les scènes d'action et épiques. Il est méticuleux dans l'élaboration d'un univers comme on a pu le voir dans ses films précédents et crée une atmosphère de travail collaborative et respectueuse. Gunn insiste sur l'importance de la communauté et de la confiance entre les membres de l'équipe, ce que les acteurs lui rendent volontiers. Il noue des relations tout à fait particulières.
Le tournage a été très positif, une expérience enrichissante et mémorable pour les acteurs, puisqu'ils ont apprécié la profondeur des discussions sur les scènes et les personnages. En effet, James Gunn a apprécié que David Corenswet et Rachel Brosnahan posent beaucoup de questions, car cela a amélioré les scènes. Ils ont une relation de travail où ils peuvent être francs et directs sans se vexer.
Le réalisateur souligne que la plupart des acteurs ne se préparent pas autant que David et Rachel, qui arrivaient avec leurs répliques mémorisées et des questions pertinentes. Ainsi, la préparation et les discussions approfondies sur les scènes de dialogue ont rendu les scènes d'action encore plus efficaces, car elles ont permis de mieux comprendre et de s'attacher aux personnages.
L'approche contrastée de James Gunn ?
Le film présente un contraste entre l'échelle épique avec des caméras qui élèvent Superman et les moments où il semble perdu et vulnérable. James Gunn équilibre cette image mythique avec la vulnérabilité en se demandant "et si c'était réel ?" comme il l'avait fait pour les Gardiens de la Galaxie et son personnage de Rocket, par exemple.
Gunn applique donc cette question à tous ses personnages, y compris Superman, pour explorer leurs émotions et relations de manière authentique. Lois apparait comme une femme "ordinaire" et comme une super-héroïne aussi, comme la relation est puissante vis-à-vis de Lex Luthor. En principal, il se concentre sur la relation de Superman avec lui-même, car c'est un film Superman, et avec Lois Lane, en imaginant comment ces interactions seraient dans la réalité.
Quel est l'impact émotionnel souhaité ?
James Gunn espère que le film inspirera les spectateurs à trouver le Superman en eux-mêmes, à être courageux et à apporter du changement. Le film est décrit comme une aventure épique avec des séquences d'action incroyables et des moments touchants. Gunn veut que les spectateurs ressentent une variété d'émotions et qu'ils aient envie de revoir le film.
Voici la vidéo de la présentation (partie 1) :
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Voici la vidéo de la présentation (partie 2) :
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Une interview très sympa durant l'escale brésilienne montrait le jeu de David Corenswet en Clark Kent face à Lois Lane/Rachel Brosnahan dans une interview improvisée et inversée :
David prétendant être Clark pour interviewer Rachel. Ils sont si...
Semaine presse
De nombreuses interviews ont eu lieu durant cette session presse et, outre la répétition, il ne s'agit pas de vous les montrer toutes. En voici quelques-unes intéressantes.
Chez BlackfilmandTV
Auprès de BlackfilmandTV, David Corenswet, Rachel Brosnahan et Nicholas Hoult ont répondu à quelques questions sur leur appropriation de leur rôle et de la pression que cela pouvait engendrer. Pour eux, l'essentiel résidait dans la capacité à rester fidèle aux personnages des comics tout en apportant leur propre touche, en se basant sur le script et les directives de James Gunn. En jouant cela comme des rôles classiques au théâtre, ils ont ressenti de l'excitation plutôt que de la pression et ils ont pu proposer des versions différentes. Isabela Merced, Anthony Carrigan et Edi Gathegi complètent l'appropriation par le fait que les recherches, lectures et visionnages ont été facilités aussi par la mise à disposition de la banque de données complète des comics DC, permettant aux acteurs de plonger dans l'histoire et les caractéristiques de leurs personnages.
Les acteurs ont cherché à mettre en avant des traits spécifiques de leurs personnages qui résonneraient avec les fans tout en restant fidèles aux origines et aux caractéristiques des personnages, y compris les aspects culturels et ethniques. C'est ainsi que la Lois Lane de Rachel Brosnahan se veut être une version de Lois équilibrée entre son rôle de journaliste intrépide et sa relation intime avec Clark, en offrant une profondeur inédite. C'est aussi pourquoi Lex Luthor est présenté par Nicholas Hoult comme un personnage complexe avec une certaine humanité. Il a une façade publique influente et des actions secrètes qui sont révélées progressivement.
Pour proposer le couple Lois et Clark, Corenswet et Brosnahan ont travaillé ensemble avant le tournage pour développer une certaine l'alchimie qui avait conquis James Gunn lors des auditions, grâce à des lectures de script et des discussions approfondies ensemble.
Le fait de travailler avec James Gunn a été une motivation majeure pour les acteurs, en raison de sa réputation et de son travail sur les Gardiens de la Galaxie. James Gunn est décrit comme collaboratif et spontané, créant un environnement de tournage dynamique et interactif.
Verra-t-on comme l'indique Edi Gathegi un film sur l'espoir, l'amour et le fait d'être une meilleure personne ?
Voici la vidéo de l'interview (partie 1) avec Blackfilmandtv :
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Voici la deuxième partie avec Isabela Merced, Anthony Carrigan et Edi Gathegi :
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Chez Blavity TV
Nouvelle interview, cette fois chez Blavity TV qui accueille une bonne part du casting.
L'échange avec le trio principal a posé les bases de l'approche adopté pour le développement des personnages : le film plonge directement dans les relations et dynamiques préexistantes des personnages, sans être une histoire d'origine (story origin). Partant du principe que la plupart des gens connaissent déjà l'histoire de l'origine de Superman, James Gunn a préféré plonger directement dans son monde "préexistant", un univers déjà formé composé de Superman et d'autres métahumains avec lesquels il va devoir interagir et/ou a déjà des relations.
Les acteurs ont collaboré avec James Gunn pour développer les aspects non écrits des personnages, discutant de leur passé et de leurs interactions. Cela se traduit en particulier dans la relation entre Lois et Clark pour laquelle David Corenswet et Rachel Brosnahan ont exploré comment leurs personnages se rencontrent et interagissent, avec des discussions sur la manière de gagner des arguments et de gérer les conflits. Ils ont souligné l'importance des conflits constructifs dans les relations, et comment cela renforce les fondations d'un couple : comprendre et accepter les points de vue de l'autre. La vulnérabilité est présentée comme une force et la capacité à faire de la place pour les perspectives de l'autre est cruciale. La complicité entre David Corenswet et Rachel Brosnahan est d'ailleurs extrêmement évidente durant cette interview.
Dans cette relation, Lois Lane se dévoile comme la journaliste intrépide, mais aussi comme une journaliste de la presse écrite, ce qui prend une nouvelle signification à une époque où le journalisme imprimé est menacé. De plus, le film aborde des questions importantes sur la vérité et la liberté de la presse, des concepts fondamentaux pour les personnages.
L'approche de la chaine induit une série de questions sur le personnage noir de Mister Terrific. Edi Gathegi décrit Mister Terrific comme un intellectuel autodidacte respecté, contrastant avec son rôle précédent de Darwin chez Marvel. Il est reconnaissant de pouvoir incarner un personnage traité avec beaucoup de respect. Il a été choisi pour le rôle après une recherche exhaustive. James Gunn ayant été impressionné par son audition et sa capacité à incarner le personnage avec "humour et sécheresse".
Pour Isabela Merced, si le personnage l'a beaucoup intéressé, le temps passé dans un harnais pour ses scènes aériennes de vol a été une nouvelle expérience pour elle. Bien qu'elle aime les hauteurs, elle a dû surmonter sa claustrophobie pour ces scènes. Son personnage d'Hawkgirl fait partie actuellement de ce que l'on appelle la Justice Gang, mais avec humour les acteurs discutaient de la possibilité de changer le nom de la "Justice Gang" pour quelque chose de plus évolutif et spirituel, comme "Justice Circle" ou "Justice Karma".
Pour Anthony Carrigan, incarnant Rex Mason alias Metamorpho, la transformation de l'acteur devait être réalisée avec des prothèses et du maquillage plutôt qu'avec des effets spéciaux numériques, même si cela prenait presque 6h par jour. Cela rend le personnage plus réaliste et tangible.
Il souligne par ailleurs l'importance de montrer des factions, ce que James Gunn appelle des gangs (du Daily Planet, Justice Gang et bien sûr celui de Lex Luthor), et des arcs émotionnels variés dans le film.
Pour l'Ingénieur, Gunn aime ses pouvoirs et a intégré des éléments de l'histoire de The Authority dans le film en les combinant avec les personnages de DC. Krypto, le Super-Chien a été ajouté grâce à son chien Ozu le terrible pour inspirer l'idée d'un chien agent du chaos dans le film. Au final, le temps passé et les efforts consentis pour développer cet univers a été la partie la plus difficile, mais elle est compensée selon lui par son amour pour les personnages et le soutien de son équipe.
Gunn pense que le public va adorer la version de Superman interprétée par David, le décrivant comme charmant et attachant.
Voici la vidéo des interviews :
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Chez Jake's Takes
Les acteurs et le réalisateur étaient interrogés par Jake Hamilton pour Extra TV et Jake's Takes.
De nombreuses questions sont assez anecdotiques ou ludiques, mais nous pouvons retenir quelques éléments.
Quelle est l'impact de Superman sur les enfants ?
L'animateur s'interrogeait tout d'abord sur l'impact de Superman sur les enfants en montrant une photographie de David Corenswet enfant. Rachel Brosnahan, Nicholas Hoult et David Corenswet ont partagé des des anecdotes sur les interactions des enfants avec les personnages sur le plateau, comme nous avons pu le voir dans des vidéos des coulisses du tournage. La réaction des enfants face à Superman est unanime : ils adorent le personnage, d'autant plus avec Krypto désormais,, soulignant l'importance de ce personnage pour les jeunes alors que pour Lex Luthor le fils Hoult lui tapait sur la tête.
Lex Luthor et Superman
L'acteur de Lex Luthor parle de son audition pour Superman et comment cela l'a aidé à comprendre Lex, en soulignant les différences idéologiques entre les deux personnages.
Il mentionne que jouer Superman de manière "maléfique" l'a préparé pour le rôle de Lex.
Performance, préparation et costume
Edi Gathegi parle de l'importance de travailler dur pour rendre les scènes faciles et naturelles et indique au sujet de son costume que le masque lui a donné une certaine confiance et à l'a presque aidé à se sentir capable de sauver le monde.
Isabela Merced a du faire des efforts sur elle-même pour faire faice aux défis de jouer en harnais et de trouver la bonne expression pour les cris d'Hawkgirl. Elle souligne que les gants sans doigts lui ont donné un sentiment de sécurité et de force, en plus d'améliorer sa prise sur son arme.
Pour Anthony Carrigan, l'expérience de porter des prothèses et du maquillage a été fort instructive en soulignant l'importance de rester concentré malgré l'inconfort. Il indique également que les lentilles de contact ont complété son costume et l'ont aidé à se sentir prêt à jouer son rôle.
María Gabriela de Faría et Sara Sampaio ont parlé de l'importance d'utiliser leur imagination pour jouer des scènes avec Krypto. Elles ont dû faire face à la difficulté de jouer avec des objets de substitution comme des balles de tennis et de faire des gestes qui seront complétés par des effets spéciaux, plutôt que de jouer avec un partenaire. C'était nouveau et déroutant.
L'acteur de Perry White, Wendell Pierce, abordé l'importance du cigare pour son personnage, le considérant comme un élément unificateur entre les différentes interprétations du rôle. Il expliquait que le cigare aide à établir immédiatement son personnage.
Autres infos
Une scène durant laquelle Ultraman frappe Krypto a d'ailleurs été coupée, car elle a été mal reçue lors des projections test. En effet, il n'était pas concevable de montrer de la violence envers les animaux, particulièrement aux États-Unis. A contrario, cela donne une idée des ajustements que James Gunn a pu consentir par rapport au scénario de base qui peut paraitre assez
Les acteurs parlent de l'importance d'avoir Will Reeve dans le film, honorant l'héritage de son père, Christopher Reeve et soulignent la signification émotionnelle et l'impact de cette connexion pour le public.
Voici la vidéo de l'interview (partie 1) avec l'essentiel de la distribution :
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Voici la deuxième partie avec James Gunn :
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Il y en a bien d'autres, mais nous vous invitons à les consulter en ligne.
Londres
Ok Londres s'est résumé à cela comme nous l'avons relaté dans un précédent article :
Mais aussi à diverses interviews comme celle-ci chez BBC Radio 2 avec la question du costume en "pièce" qui a été construit au fil du temps :
La commentatrice a pu essayer la cape !
Showcase avec Superman et sa némésis Luthor
Une nouvelle nouvelle interview a eu lieu sur la chaine YouTube de Max lors de l'épisode 16 du podcast officiel DC Studios Showcase. Après le trio Olsen/Lombard/Grant, lae duo Metamoorpho/Eve, les héros Hawkgirl/Guy Gardner, les entretiens avec Edi Gathegi et María Gabriela de Faría, et ensuite James Gunn, les podcasteurs Frankey Smith, Tyler Coates et Coy Jandreau accueillaient les acteurs David Corenswet et Nicholas Hoult.
L'épisode était orienté vers les rivalités et naturellement ici celle entre Superman et Lex Luthor.
Comme précédemment, l'entretien avait lieu comme pour les autres acteurs durant la session presse de la fin mars avant le CinemaCon 2025 et le Superman Day.
Une relation complice hors écran
Malgré la rivalité de leurs personnages, les acteurs insistent sur l'absence de compétition sur le plateau. David Corenswet est qualifié de collaboratif et méthodique, tandis que Nicholas Hoult se décrit comme plus instinctif et impulsif. Corenswet qualifie la méthode de travail d'Hoult de “reckless abandon” (abandon téméraire), particulièrement dans le rôle de Lex.
Admiration mutuelle et souvenirs de tournage
David révèle avoir discrètement observé Nicholas sur un tournage en 2016, admirant déjà son processus. Le réalisateur James Gunn n’ayant pas d’idée définie au départ pour Lex, Nicholas Hoult a exploré plusieurs facettes du personnage… dont certaines scènes dansantes qui pourraient ne jamais voir le jour ! Ils évoquent un intense tournage à trois (avec Anthony Carrigan) jusqu'à l'évanouissement sans s'en rendre compte, mais aussi des scènes artistiquement riches, très émouvantes et déchirantes.
Pour se détendre entre les scènes, ils jouaient tous les trois au jeu de dés *Farkle*. Corenswet y perdait souvent, mais plaisante sur le fait de vouloir faire briller les autres, “comme Clark”.
Origines artistiques et inspirations d’enfance
Tous deux viennent de familles artistiques : pères acteurs, mère pianiste pour l’un, frères et sœurs comédiens pour l’autre. À l'époque de la série Smallville, David Corenswet rêvait surtout d’être un Jedi après avoir vu Star Wars, tandis que le britannique Nicholas Hoult était fan de The Mask (en 1994 par Chuck Russell), Sacré Robin des Bois (Robin Hood: Men in Tights de Mel Brooks, 1993) et Les Sept Femmes de Barbe-Rousse (Seven Brides for Seven Brothers, réalisé par Stanley Donen en 1954) et les regardait beaucoup.
Héritage de Superman et Lex Luthor
Pour préparer son audition, David Corenswet a fait un marathon des anciennes versions cinématographiques de Superman avant son audition : la saga des films avec Christopher Reeve, Brandon Routh dans Superman Returns et Henry Cavill dans Man of Steel.
Ne répondant pas à ce qu'il l'a inspiré pour sa prestation, Nicholas partage un souvenir marquant de leur première rencontre : David Corenswet assis dans un rayon de soleil, “se rechargeant comme Superman”, très grand et très sympathique. Il avait alors l'impression qu'il serait inévitablement Superman.
Clark Kent inspiré par la vie réelle
David Corenswet s’est inspiré de son beau-frère Tim, très imposant physiquement, pour donner une dimension de “marginalité” touchante à Clark Kent. Une anecdote où il bouscule quelqu’un dans une pièce bondée symbolise parfaitement cette dualité entre Clark et Superman.
Il est un géant doux de 2,03 m (6'8") et près de 123 kg (270 lbs) qui a été son partenaire de sport pendant la préparation du rôle de Superman. Tim est devenu un modèle pour construire la gestuelle et l’aura de Clark Kent : grand, imposant, mais doux, humble, discret, toujours un peu "dans le passage" et maladroit malgré lui, mais profondément attachant.
Pourquoi Lex déteste Superman ?
L'acteur britannique expose sa vision du rapport entre Lex Luthor et Superman.
Selon lui, Lex Luthor est frustré parce qu’il a travaillé dur pour être admiré et aimé, mais Superman attire spontanément toute cette affection qu'il estime devoir recevoir. La jalousie, la peur et un besoin d’amour inassouvi seraient au cœur de sa haine. Un "melting pot émotionnel", selon lui.
Tous les deux avouent que, malgré la tension de leurs scènes, il était parfois difficile de “jouer les ennemis” tant ils s’admiraient mutuellement. David Corenswet a vu en Nicholas un choix parfait pour Lex dès le départ et n’a cessé de s’en émerveiller pendant le tournage.
L'inspiration pour Lex
Hoult s’est inspiré d’un comics de Man of Steel où Lex se voit reflété dans l’emblème “S” de Superman - une métaphore puissante pour illustrer son obsession et son complexe d’infériorité. Il utilisait certains dialogues de cette BD pour entrer dans le personnage, notamment pour trouver le bon ton de voix.

Pour la voix de Lex Luthor, Hoult n'y avait pas véritablement de règle. Même si l'acteur aurait pu jouer un Lex non-américain, il a finalement opté pour une voix enracinée à Metropolis. Par conséquent, il change de voix et explique avoir exploré différentes tonalités et accents. Il envoyait à James Gunn des enregistrements de tests vocaux pour affiner celle-ci avec l'idée qu'elle véhiculait une certaine énergie pour le personnage.
Clark/Superman : une personne de la classe moyenne ?
Un débat intéressant est ensuite abordé par les podcasteurs : certains lecteurs perçoivent Clark comme un homme du peuple, d'autres comme le fils d’un propriétaire terrien, mais la question est alors la suivante : peut-on dire que Superman provient de la classe moyenne.
Nicholas Hoult aborde en premier lieu cette perception en revenant aux parents adoptifs de Clark, Martha et Jonathan Kent, incarnés par Neva Howell et Pruitt Taylor Vince, qui sont des gens simples et ordinaires qui doivent comme "lutter pour joindre les deux bouts". Ensuite, David Corenswet poursuit plus avant en revenant au symbolisme véhiculé par la première image publiée de Superman, représentant le travailleur ordinaire qui a enfilé son uniforme et mettant ses bottes pour aller travailler, même s'il a des super-pouvoirs, le rendant plus accessible et identifiable.
Les fondements de l'allégorie Superman
En discutant du costume de Superman, David Corenswet revient sur la critique hélas usuelle faite du personnage de Superman, vu comme inintéressant, car il serait surpuissant et sans enjeux.
Il expose mieux que bien des gens la particularité et la vision inspirante de Superman :
La seule idée que j'avais à propos de Superman avant de faire ma cassette d'audition et qui me tenait vraiment à cœur était que - et j'ai découvert plus tard que Grant Morrison avait déjà fait cette découverte et que c'était en quelque sorte l'origine de la bande dessinée All-Star Superman - les choses que les gens pensent rendre Superman inintéressant, le fait qu'il soit essentiellement tout-puissant, qu'il soit très puissant et qu'il n'ait pas vraiment... d'angoisse émotionnelle. C'est vraiment quelqu'un de bien, avec une bonne éducation. Il n'a pas de lutte interne folle. Ce ne sont pas ses faiblesses. C'est ce qui fait de lui un personnage intéressant. Et comme le dit Grant Morrison, les gens disent : "Alors, où est le drame ? Où sont les enjeux ?" Il dit que tous les enjeux les plus intéressants, les enjeux relationnels, les enjeux émotionnels, le sentiment de solitude et d'isolement, d'aliénation des personnes avec lesquelles il veut le plus être, combiné au fait qu'il est une bonne personne et qu'il veut continuer à faire ce qu'il fait. Il ne se sent jamais accablé par ses responsabilités. Il aime ce qu'il fait.
Il a aussi apporté sa vision sur le débat trunks ou pas trunks (caleçon ou pas caleçon). Superman veut paraître approchable et amical, quelqu'un à qui on peut demander de l'aide pour des choses simples. Ils ont été conçus pour rendre Superman moins intimidant et plus rassurant pour les enfants peu importe s'il apparait un peu ringard et moins cool.
Sa vision exposée ci-dessous à lever le doute que pouvait avoir James Gunn et à aider à trancher sur la présence ou non de l'élément dans le costume :
L'idée du slip est la même. Le problème avec le slip, c'est qu'il a l'air un peu ridicule. On peut s'y opposer. On peut essayer de faire en sorte qu'il ne soit pas ridicule. C'est ce que James essayait de faire. James était, je pense, très favorable au slip en théorie, mais il s'efforçait de trouver un moyen de ne pas le rendre ridicule. Sa première tactique était - sa tactique générale, - d'essayer de leur trouver une raison, une utilité. Mais il n'y est pas parvenu. Ma contribution, je pense, a donc été de dire : et si le but était qu'il ait l'air un peu ridicule ? Et si Superman veut avoir l'air un peu ridicule, c'est parce qu'il n'a pas besoin d'avoir l'air cool. Il ne veut pas avoir l'air cool. Il veut être Clark Kent. Il veut être le gars normal et maladroit qui s'intègre à peine au travail. Il y a aussi une part de cela chez Superman : vous m'avez vu rattraper des immeubles qui tombent, faire exploser tout ce qui se trouve sur le site avec ma vision laser, et combattre ces super-pouvoirs incroyables. Je ne veux pas que vous pensiez que je ne suis pas accessible. Je ne veux pas que vous pensiez que vous ne pouvez pas venir me voir et me demander votre chemin. Ou demander de l'aide. Ou qu'un enfant me demande de l'aide pour ses devoirs. Ou, vous savez, "Mon chat est coincé dans un arbre". Il veut faire tout ça. Et le slip est juste une façon de dire, "Je ne suis pas trop cool. Je ne me prends pas trop au sérieux. Je suis peut-être très puissant. Mais, vous savez, venez me dire bonjour. Venez rire de moi. Vous savez, qui s'en soucie ? Je peux le supporter.
On comprend alors mieux pourquoi cette première photographie de Superman a été publiée, même si le héros n'est pas dans une posture iconique, tout comme on comprend le choix du slip et de l'uniforme un peu baggy et moins ajusté qu'il avait au départ.
Voici la vidéo de l'épisode si cela vous intéresse :
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Interview : Créer l'univers
Au début du mois de juillet paraissait un article de Nerds of Color qui interrogeait durant le tournage de l'été dernier à Cleveland la productrice exécutive Chantal Nong, la conceptrice de production Beth Mickle et la costumière Judianna Makovsky.
Nous n'avions eu très peu voire pas d'informations issues de la décoratrice principale et de la costumière. Quelles informations peuvent-elles nous apporter sur l'univers du film Superman ?
Un ton lumineux et optimiste
A la question de savoir comment le Superman sera différent, Beth Mickle, production designer, indique que l'approche adoptée vise à proposer un ton beaucoup plus lumineux que les incarnations des années 2000. Ils ont voulu "tout éclaircir, tout illuminer et donner de l'espoir" et ont appliqué ce principe pour les visuels, le ton, l'éclairage et les acteurs.
Niveau costume et design, le film est beaucoup plus coloré en s'inspirant de la palette de couleurs de Superman avec du bleu, du rouge, du doré, mais aussi du orange et du vert, tout en conservant des couleurs primaires et secondaires et des couleurs vives et lumineuses. L'incarnation qu'elles souhaitent doit aussi être intemporelle à travers une ville de Metropolis aux enseignes, aux cafés contemporains et aux magasins qui suscitent la nostalgie.
Mélange de nostalgie et de modernité
L'inspiration à suivre est un mélange de nostalgie et de modernité comme l'illustre le Daily Planet. D'un côté, le bâtiment du célèbre journal de Metropolis est un vieil immeuble début 20e siècle, avec des bureaux du milieu du siècle bien conservés, mais non transformés et sans nouveaux meubles. Le mobilier pousse à la nostalgie des années 1970. De l'autre, la modernité se traduira par la technologie avec les écrans, les téléphones, les voitures des années 2010 et 2020..., en somme des équipements modernes.
L'approche de James Gunn
Selon Chantal Nong, James Gunn apporte une touche humoristique et chaleureuse à ses personnages. Les personnages devraient être "réconfortants" et passeront aussi par des "moments drôles qui rendent les films vivants". Parmi eux, tel Christopher Reeve, David Corenswet incarne un Superman bon et gentil, chaleureux, altruiste dans un monde qui ne met pas en valeur ces valeurs positives.
Tout cela doit permettre de mettre en place un film unique par son ambiance, son style et son ton, mais qui entre dans une vision, une histoire, plus globale du réalisateur pour l'univers DC.
Une inspiration All-Star Superman
Visuellement, pour les décors et les costumes, l'inspiration principale provient de l'All-Star Superman de Grant Morrison et Frank Quitely que Beth Mickle a dévoré et décortiqué pendant trois semaines pour "regrouper les couleurs, les lignes et les formes". Pour elle, l'œuvre contient un "langage de conception "optimiste, lumineux, mais simple, pas surchargé, [ni] bourré de couleurs...".
Ensuite, comme nous avons pu le voir dès le tournage, l'équipe de James Gunn a constitué à partir des nombreux comics DC une énorme liste d'œufs de Pâques (Easter Eggs) disséminés tout au long du film. Il y en aurait presque 100 allant de Big Belly Burger à Jitters en passant par des magasins, boutiques, rues qui font référence à des éléments DC. Elle cite par exemple le magasin de télévision Quitely and Sons. L'inspiration de l'Age d'Argent (Silver Age) est fondamentale rappelle MIckle pour le film.
Les décors des lieux importants
La Forteresse de Solitude, comme le lieu de Lois et Clark ou le repaire de Lex Luthor ont été construits avec soin.
Pour la Forteresse, ils ont laissé parler leur imagination tout en rappelant la création de RIchard Donner. On a donc un palais de cristal qui émerge dans un monde grandiose, mais il est composé de de 232 cristaux d'un mètre de diamètre réorientés pour donner une forme extérieure différente, "monolithique, sculpturale et asymétrique" en s'inspirant de l'eau de mer frappant les rochers et du mouvement de projectile qu'elle produit. Chaque cristal a un mouvement.
A l'opposé du minéral et de l'organique de la Forteresse, le repaire de Luthor s'inspire de l'architecture des années 60 et 70 avec des angles et de la géométrie. Des angles aigus lui permettent d'avoir une vue sur la ville. Ensuite, on a pour lui du vert partout : le sol de sa base d'opérations est en marbre vert, son bureau est équipé d'un écran géant avec un économiseur d'écran et des images d'un océan aux vagues vertes tourbillonnantes, etc.
Pour Metropolis, la ville de Cleveland a été retenue, car elle présentait une variété architecturale très riche dans l'esprit intemporel et nostalgique souhaité et des places parfaitement exploitables pour le tournage du film. En considérant par ailleurs que le Hall de Justice se fondait surl'Union Terminal Station de Cincinnati et que cette dernière avait de nombreux points communs avec Cleveland, le choix était fort judicieux, nous explique Nong.
La photographie première de Superman montre son appartement que l'on retrouvera dans le film, avec une vue sur Metropolis en digital, contrairement à Krypton que l'on ne verra que dans un autre film. Enfin, Mickle ne dévoile pas la préparation particulière prévue pour Guy Gardner.
Le costume supermanesque
Concernant la conception du costume supermanesque, Judianna Makovsky explique que le costume de Superman est conçu pour être pratique, sans muscles artificiels ("muscle suit") et avec des trunks, le fameux slip rouge.
En effet, l'idée derrière le costume était "de ne pas trop y penser", mais de montrer un Superman compréhensible, David, dans un uniforme qu'il enfile pour aller se battre. C'est simplement un vêtement qui conserve le look de Superman sans artifice. Comme souvent, le débat du trunks ou pas trunks, avec ou sans slip rouge, s'est posé et donc l'équipe a fait de nombreux essais afin que cet élément soit "à la hauteur" et fonctionne. C'est, dit-elle, la nuit précédant le départ pour le Groenland (Norvège ?) qu'ils auraient fait un dernier essai filmé et qu'ils l'auraient validé. Jugé proche du look original de Superman, le costume avec caleçon rouge était alors officiel après de nombreux essais et une grande persévérance.
Comme l'indiquait David Corenswet, le costume a grandi en même temps que l'acteur. Il s'agissait pour la costumière de répondre au défi de faire coïncider toutes les lignes de styles depuis le costume de base des hommes forts du cirque jusqu'à nos jours et l'approche d'uniforme voulue.
Pour la cape, Makovsky indique qu'elle est un vrai tissu de laine, après avoir testé le coton qui hélas se froissait trop. Relativement lourde, le tissu de la cape est extensible et imprimé pour lui donner de la texture et ainsi apparaitre comme plus moderne et plus épaisse.
Le costume n'était pas voué à évoluer au moment de l'entretien, selon la costumière, mais nous verrons par la suite ce qu'il en sera sur ce point.
Les autres costumes
Les costumes des métahumains correspondaient à des défis différents.
Pour L'Ingénieur, le costume était complexe à réaliser et supposait d'apporter une nouveauté. Makovsky a porté son choix sur un matériau 3D découpé au laser qu'elle trouvait magnifique, mais qui devait répondre à deux objectifs : il fallait rentre le personnage sexy tout en lui permettant de faire tout ce qu'il doit faire dans le film et faciliter les effets spéciaux.
De façon générale, Gunn James considère toutes les super-combinaisons comme des vêtements.
Ils ne sont pas censés être collés ou moulants. Même s'il s'agit de super-héros ou d'extraterrestres, il faut les considérer comme des humains. Nous voulons nous identifier à eux. Et nous pouvons mieux le faire si leurs costumes sont davantage basés sur des vêtements. C'est ainsi que nous avons considéré tous ces personnages.
La bagarre ?
Adult Swim diffusait un nouvelle épisode de Rick et Morty ce 6 juillet par Rob Schrab, l'épisode 7 de la saison 8, et présentait une particularité : James Gunn et Zack Snyder, les deux derniers réalisateurs de films Superman, étaient présents dans l'animé et ont prêté leur voix respectif pour leur personnage.
JAMES GUNN et ZACK SNYDER sont apparus dans RICK & MORTY
Comme ils l'expliquaient tout deux à Variety, les deux hommes ont accepté de participer avec plaisir, levant le doute (comme s'il y en avait un...) sur leur relation amicale depuis toujours, sur la conscience du problème que posent les communautés de fans excessifs autour d'eux et sur leur place vis-à-vis de Warner Bros. Discovery. Une photographie des deux réalisateurs avait été mise en ligne en février et avait eu droit à son lot de commentaires divers.
Dans cet épisode 7 de la saison 8 de *Rick and Morty*, intitulé "Ricker Than Fiction" (Plus rusé que la fiction en français) : Rick et Morty sont déçus par la direction créative de leur franchise de films préférée, "Maximum Velocitree", rendent visitent à James Gunn qui ne les convainc pas et décident d'utiliser un appareil pour réécrire le film eux-mêmes.
Dans cette scène James Gunn et Zack Snyder apparaissent en tant que versions parodiques d'eux-mêmes, discutant de leurs visions différentes de Superman. On les voit donc dans la cafétéria de Warner Bros., où Gunn et Snyder échangent des plaisanteries sur leurs interprétations de Superman opposant le "Man of Steel', titre de son film sorti en 2013 et lançant son DCEU, et le "Man of Conversation" de James Gunn introduit par la scène d'interview de Superman par Lois Lane, pour le film à venir. On y brosse les quelques gimmicks de réalisation de Zack Snyder et son approche différente. Avec les mots prononcés par eux-mêmes, ce passage montre la maitrise, l'autodérision et le recul de Snyder, comme de James Gunn. Le texte de Dan Harmon, co-créateur, et de Rob Schrab présente aussi la problématique des "vrais fans" tout en critiquant Warner Bros et en rappelant la difficulté d'écrire pour des franchises comme Superman ou Rick and Morty.
James Gunn y apparait un peu comme le "vilain" de l'histoire, lié à Warner Bros et responsable de ne pas trouver la meilleur fin possible. De plus, lorsque les héros sont aspirés par leur machine pour créer une meilleur fin, Gunn est si emballé par cette fin créée qu'il finira par leur voler l'appareil à leur retour. Lorsqu'il apportera le fameux code à Warner Bros. pour permettre d'avoir une bonne fin à un film et apporter espoir aux gens voire de sauver Hollywood, le studio décide de tuer James Gunn par une arme appelée "Sundae".
Allez voici une version plus longue de l'épisode :
Comme souvent dans cette série, les épisodes abordent les sujets avec humour pour présenter des satires et critiques de la société ou d'une problématique. Ici, cet épisode joue sur les tensions créatives et les différences de style entre les deux réalisateurs, tout en offrant une satire amusante de l'industrie cinématographique. Les deux réalisateurs y participent avec le sens de l'autodérision et donnent l'exemple dans un contexte de tension communautaire.
La promotion continue
Pendant ce temps-là, la communication continue avec photographies et vidéos relatives à Superman.
Guy Gardner
Une nouvelle publicité le 5 juillet mettait en avant Guy Gardner, le Green Lantern incarné par Nathan Fillion avec sa coupe caractéristique :
Respectez la bowl cut #Superman
Partenariats supermanesques
Retour au catch
Après l'AEW, c'était au tour de la WWE d'être supermanesque avec un partenariat illustré par un spot dédié :
Retour aux jeux vidéos
Le partenariat avec Fortnite continue :
Regardez... @Superman s'envolent dans Fortnite le 11 juillet !
L'homme d'acier prend plus de place dans le jeu lors de sa sortie au cinéma ?
Samsung et Superman
Direction le Vietnam avec une collaboration entre Samsung et Superman pour promouvoir sa nouvelle gamme de télévision avec intelligence artificielle :
Spots TV et vidéos
Les vidéos promotionnelles mettant en avant les personnages continuent à être proposées.
Lois Lane et Mister Terrific reviennent après la publicité pour le partenariat avec Toyota en jouant sur l'ambigüité de la conduite d'un véhicule : le garage du T-Craft de Mister Terrific dans une version pour l'Asie du spot :
Lois : « Tu veux que je conduise ? » Mister Terrific : « On va prendre ma voiture. » Nouveau regard sur le T-Craft de Mister Terrific au Hall of Justice.
Une nouvelle vidéo promotionnelle pour inciter à prendre une place de cinéma a été publiée le 4 juillet. Elle montrait une version courte de la bande-annonce avec la musique de John Williams modifiée au piano :
Dans cette vidéo, on insiste sur la double allégeance de Superman et Clark au monde : sa mission est depuis son arrivée sur Terre de protéger la Terre malgré l'hostilité et les difficultés comme tout être humain. Quelques plans sont inédits comme son attente chez Stagg Industries.
En version japonaise, le spot télévisé présentant Clark Kent au Daily Planet avec Lois Lane :
C'est ici !!!#3 En parlant de #SUPERMAN, la promotion va bon train au #Japon, car un tout nouveau sneak peek mettant en valeur les voix locales a été diffusé ce FRI et #RachelBrosnahan a la voix japonaise la plus mignonne 😂😍. Avec #DavidCorenswet, Supes arrive au Japon le 11 JUILLET !
Une affiche fanart du film a été réalisée par l'artiste Kowkzisong :
Elle propose une opposition entre Big blue avec Krypto et sa némésis Lex Luthor avec Ultraman et ses sbires.
Cela anticipe très large avec même la préparation du bluray collector avec l'habillage Forteresse de Solitude :
La communication dans le monde
Dans le monde, la Supermania continue à prendre place jusqu'à la nuit dernière l'apothéose du moment à Los Angeles pour la première mondiale du film avec toutes les personnes du casting.
Avant cela retour à Rome, après la promotion vue précédemment, avec un Superman qui prend son envol dans la ville. Tout le spectacle est cette fois en version longue :
Dans l'est de la Chine, à Héfei, les actions pour Superman prennent aussi de l'ampleur avant la sortie du film le 11 juillet :
Toujours aux États-Unis, la patrie natale de James Gunn, Saint-Louis, honorait aussi L'homme d'acier :
#Superman remplit le ciel dans la ville natale de James Gunn, St. Louis, Missouri !
Et on revoit New York habillé aux couleurs de Superman :
Au Brésil, c'était au tour de Sao Paulo comme s'il s'agissait de la nouvelle année :
Hommage à l'homme d'acier lors de l'événement Superman à São Paulo ! #Superman
Et bien sûr la première à Los Angeles retransmise en direct sur les réseaux en live :

Ce mardi direction Le Grand Rex pour l'avant-première en France avec l'équipe.
À très bientôt sur Planet Superman pour de nouvelles informations sur le film !
JA