top of page

News Superman : les interviews continuent !

Dernière mise à jour : 10 mai

Depuis le CinemaCon 2025, l'été de Superman est bien lancé avec des indiscrétions et révélations lors de premières interviews des acteurs principaux et de James Gunn. Le Superman Day 2025 a été l'occasion pour le marketing, parallèlement à la vidéo publiée de prendre son élan pour lancer la Supermania.


Au fur-et-à-mesure, les informations affluent de la part des acteurs comme Jimmy Olsen, Beck Bennett, Mikaela Hoover ; de la part de David Corenswet et James Gunn bien sûr... et même de son frère Sean !

A-t-on eu quelques révélations ? Comment abordent-ils leur rôle ?



Le Daily Planet interrogé

Les membres du Daily Planet jouaient le jeu des questions-réponses sur la chaine YouTube de la chaine Max lors de l'épisode 11 du podcast officiel de DC Studios nommé Showcase : Skyler Gisondo/Jimmy Olsen, Beck Bennett/Steve Lombard et Mikaela Hoover/Cat Grant discutaient de Superman.



Skyler Gisondo est Jimmy Olsen

Skyler Gisondo

Une évidence ?

Lors de l'annonce du choix de l'acteur pour le rôle de Jimmy Olsen via Hollywood Reporter, les avis étaient positifs à double-titre au sujet de Skyler Gisondo : l'acteur est plutôt un bon acteur et il ressemble vraiment beaucoup au personnage de Jimmy.


La présentatrice Frankey Smith estime que Gisondo est "parfait" pour le rôle et, au fil des questions, il est difficile de ne pas lui donner raison. Les explications sont une adéquation physique évidente (un rouquin) et des caractéristiques de l'acteur également remarquables qui collent bien avec le pétillant Jimmy.


Souvent choisi pour interpréter de jeunes personnages, adolescents ou jeunes adultes, malgré les années qui passent, de Devin dans Once Upon a time (2013) à Gideon dans la série The Righteous Gemstones (2019-2025) en passant par Griffin (The Binge, 2020), par Jared (Booksmart, 2019) et par Bernard (Class Rank, 2017), l'acteur de presque 30 ans a irrésistiblement le même physique avec une certaine innocence marquée par un petit côté retro.


Comme elle l'indique, il aurait "cette force, cette jeunesse et ce côté amusant, mais il y a quelque chose de sous-jacent qui vous fait vous attacher à [son] personnage", ainsi qu'une certaine légèreté au point d'être Jimmy Olsen et non de jouer Jimmy Olsen.



Ses premiers contacts avec les séries et les films

L'acteur, fan de West Side Story et impacté par Happy Gilmore tout jeune qu'il regardait beaucoup en VHS, n'a pas eu de "connexion à l'industrie du film", mais juste des vacances particulières qui l'ont amené à jouer parce qu'il voulait juste "passer à la télévision". De Floride, il est donc allé en Californie et il y est resté avec sa famille.


C'est à sept ans qu'il a joué des sketches chez Comedy Central et qu'il a rencontré Adam Sandler, star de la série Happy Gilmore vue chez son oncle. Elle l'a marqué à cette époque au point d'avoir une certaine obsession et de rejouer les scènes, au grand dam de sa mère et malgré des problèmes d'élocution.



Son approche de Jimmy Olsen

L'approche développée pour le rôle de Jimmy se fonde sur le naturel qu'il met dans son comportement. Sa sélection a été comme un alignement de planètes : après le plébiscite des gens est venue la confirmation par James Gunn qui sans hésitation lui disait "Tu es Jimmy, mec, c'est toi !".


Comme David Corenswet l'a indiqué durant ses interviews, Skyler Gisondo n'a pas vu non plus la version finale du film, donc il ne peut évaluer pleinement sa performance. Cependant, il indique avoir donné le maximum de lui, naturellement, au point que cela s'est merveilleusement bien passé.


Les commentaires confirment que son naturel fait qu'il est Jimmy Olsen et cela le gêne d'ailleurs un peu avec l'espoir qu'il ne décevra pas, mais justement, pour nos présentateurs, sa réaction conforte plus encore ce point : c'est exactement ce que dirait Jimmy Olsen ! Et j'admets volontiers que c'est assez vrai.



Où en est Jimmy Olsen dans le film ?

Si Lois et Clark en sont aux premiers mois de leur relation, où en est Jimmy dans sa carrière dans le film ? Selon Gisondo, il est "dans une bonne position" et, s'il est alors journaliste photographe, il a envie de s'impliquer davantage dans l'écriture d'histoires. Au Daily Planet, il gravit les échelons.


Les présentateurs évoquent même le prix Pulitzer de Jimmy dans son parcours comics ainsi que sa liaison avec Silver Banshee (Superman #5, août 2023) au sein de sa trame amoureuse, ou encore sa transformation en tortue dans Jimmy Olsen #1 (2019). L'acteur ne semble pas avoir fait de recherches approfondies sur son personnage afin de ne pas subir la pression de l'héritage et plutôt être libre.

Libre de jouer naturellement.



Le lien Jimmy/Superman ?

Le "pote" ou copain de Superman qu'est Jimmy Olsen suppose qu'un lien particulier avec L'homme d'acier soit mis en place dans le film. C'est pourquoi il est demandé à Gisondo ce qu'il pense que son Jimmy a mis en évidence dans le Superman de David Corenswet.


Pour l'acteur, la relation qu'il entretient avec Corenswet est antérieure au tournage avec une amitié très simple et facile nouée en passant du temps ensemble. Ce lien est pour lui celui que l'on verra dans le film, des "petites choses qu'ils ont ensemble" et qui permettent d'entrevoir l'humain chez Superman. David Corenswet est extrêmement impliqué, selon Gisondo, et Jimmy lui permet d'échanger avec un autre être humain, comme avec un frère, avec lequel il peut juste se détendre et communiquer.



Beck Bennett est Steve Lombard

Beck Bennett

Après Skyler Gisondo, l'épisode du podcast présente l'interview (à partir de la 23e minute environ) d'un autre membre du Daily Planet que l'on verra enfin de nouveau dans un film Superman, Steve Lombard sous les traits de Beck Bennett. Le personnage fera son retour après le Lombard de Michael Kelly dans Man of Steel de Zack Snyder en 2013.


L'acteur Beck Bennett est un acteur comique passé de 2013 à 2021 par l'émission de divertissement à sketchs hebdomadaire américaine très célèbre, le Saturday Night Live (SNL). Il incarnera le chroniqueur sportif Steve Lombard avec sa moustache et sa voix grave pour camper le personnage.


Ses premiers contacts avec la pop culture datent de sa classe de Second Grade équivalent au CE1 en France, à l'âge de 7 ou 8 ans, quand il collectionnait les cartes des comics et de la série animée X-Men (1992-1997) et lisait la série américaine de livres à caractère fantastique et horrifique pour la jeunesse écrite par R. L. Stine et intitulée Chair de poule (Goosebumps, 1992). Dans le premier cas, cela l'inspirait enfant à dessiner et à créer avec ses copains leurs personnages avec des pouvoirs. Dans le second, il trouvait cela drôle. Le tout lui permettait d'étendre son imagination d'enfant.


Quand on cherche une présentation du personnage de Steve Lombard, on trouve que le personnage créé par Cary Bates et Curt Swan en 1973 (Superman #264) est connu pour sa personnalité arrogante et égocentrique, avec une mentalité d'ancien sportif qu'il apporte dans la salle de rédaction sous différents postes. Il fait des farces à ses collègues et en particulier à Clark, tout en étant plutôt rustre et lourdaud avec les femmes. Bennett le présente comme le "connard" du bureau qu'il a voulu modifier pour en faire une sorte d'"adversaire" de Clark Kent voire de tous, car c'est une personnage sans filtre qui dit simplement ce qu'il pense. Il apparait alors comme un vrai macho, tout en cachant une certaine insécurité personnelle. Dans le film, Lombard sera un journaliste sportif.


Natif de Chicago, ville de sport, Beck Bennett n'est pas un sportif régulier faute de temps, mais c'est dans sa région qu'il a dès son plus jeune âge fait de la comédie avant d'aller à l'USC pour ses études. Son parcours au SNL l'a particulièrement formé pour faire face aux aléas d'un grand tournage comme Superman. Sa faculté à l'improvisation l'a aidé à donner le meilleur sur le moment quelque soit le lieu et les dimensions du plateau.


Son apport au personnage ? Peut-être une posture particulière avec les mains sur les hanches !

En plus de son naturel comique et de cette voix grave et profonde.




Mikaela Hoover est Cat Grant

Mikaela Hoover


Enfin, l'épisode du podcast présente l'interview (à partir de la 33e minute environ) de Mikael Hoover qui joue le rôle de Cat Grant, autre membre du Daily Planet dans le film Superman.


Après la voix grave, c'est la voix fluette de Mikaela qui nous accueille durant cet échange en plus de la surprise de voir ce petit bout de femme être fan de Scream et de bien des films horrifiques. L'actrice est une collaboratrice de longue date de James Gunn depuis la court-métrage Humanzee! en 2008 avec Sean Gunn et Michael Rooker, avant la série Sparky & Mikaela la même année présentant l'actrice avec un raton-laveur... déjà.


Pour Hoover, la chroniqueuses de potins/ragots de Cat Grant est compétitrice sans pour autant avoir une compétition évidente avec Lois. Elle est centrée sur elle-même, comme dans son propre monde, sans filtre (alors que l'actrice l'est beaucoup, donc c'est un réel travail sur elle), forte et bien plus intelligente qu'il n'y parait avec une certaine opposition avec Steve Lombard. Il y a ainsi une dynamique avec Beck Bennett. Lombard tape constamment sur les nerfs de Grant, avec un va-et-vient permanent, presque comme frère et sœur, mais elle peut compter sur lui.


Pour elle, le Daily Planet est un lieu magique !

Il nous faut attendre juillet pour en voir l'étendue.


Voici la vidéo de l'épisode entier si vous souhaitez les écouter :

[N'hésitez pas à activer les sous-titres de la vidéo]


En introduction de cet épisode, les présentateurs nous indiquaient que l'épisode suivant du podcast accueillera également des membres du casting de Superman : Anthony Carrigan et Sara Sampaio.

Donc nous verrons cela très prochainement sur Planet Superman !




David Corenswet chez ABC News

On trouvait aussi une nouvel article ces derniers jours chez ABC News concernant l'acteur principal David Corenswet et James Gunn. Ce n'est pas vraiment une interview, mais cela revient sur la "prise en charge" du rôle de Superman, de la découverte par James Gunn de l'acteur jusqu'à nos jours et le changement de statut qui se présente pour l'acteur supermanesque.



Un rêve ?

Ce qui en 2019 chez Entertainement Weekly était une phrase banale est devenu une réalité incroyable. L'acteur abordait la possibilité de jouer Superman comme un "pie in the sky", c'est-à-dire "quelque chose que l'on espère voir arriver, mais qui a très peu de chances de se produire". Néanmoins, lorsque les planètes s'alignent, l'impensable peut arriver et l'acteur qui rêvait est désormais l'incarnation du plus grand super-héros.



Sa sélection

David Corenswet est repéré par James Gunn dans le Pearl de Ti West (2022), une comédie horrifique, alors qu'il joue le rôle du projectionniste. Le réalisateur perçoit la présence charismatique de l'acteur des séries Hollywood et de The Politician, ainsi qu'un sens de l'humour :

David a été l'une des toutes premières auditions que j'ai reçues. [...] J'ai tout de suite été soulagé parce qu'il avait un charme enjoué qui n'était pas évident dans 'Pearl'. Il avait le sens de l'humour. C'est ce qui m'a fait dire : '"oh, ça pourrait être une très bonne combinaison''.

Sa façon d'être et ses goûts le confirment dans son incarnation de Superman.

Il est pour James Gunn plutôt singulier :

Superman est un carré et David est un carré. [...] Il écoute des chansons américaines. Comme Dean Martin et Cole Porter. C'est ce qu'il écoute sur son iPad. C'est bizarre. Mais c'est tellement Superman.


Le costume supermanesque

Lors des auditions, David Corenswet a, comme traditionnellement, enfilé le costume du Superman précédent (Henry Cavill pour le Man of Steel de la trilogie de Zack Snyder) pour le test à l'écran et c'était comme une "merveille d'ingénierie". Toutefois, il n'en a pas été exactement de même lorsqu'il a endossé son propre costume la première fois.


L'acteur rapporte que le moment n'était pas magique, mais "merveilleusement banal" : trop petit, encore en construction et pas totalement assemblé alors qu'il commençait à prendre de la masse pour le rôle. L'équipe des costumes a construit le sien au fur-et-à-mesure pour qu'il soit pratique et de plus en plus à l'aise.


Pourtant, l'importance du rôle et de son aura est arrivée à travers le regard des autres dès qu'il est entré sur le plateau de tournage pour la première fois avec le costume de Superman. Que cela soit du côté des acteurs comme de l'équipe de tournage, les visages se sont illuminés et Corenswet a compris qu'il changeait de dimension.



Sa préparation du rôle

L'acteur a préparé le rôle pour le film selon trois "personas" différentes comme s'il s'agissait de trois rôles différents :

  • Clark auprès de sa famille et de gens avec lesquels il a grandi à Smallville.

  • Clark Kent au sein du Daily Planet

  • et Superman


Pour Superman, Corenswet considère qu'il s'agit d'un "personnage public, d'un symbole".

Il y a un élément de présentation, parce qu'il veut donner une image de calme et d'autorité. Bien qu'il ne le ressente pas toujours ainsi, il veut toujours faire en sorte que les autres le ressentent comme Superman.

Le costume place le personnage à un niveau différent, pas juste un extra-terrestre avec des pouvoirs, un méta-humain, mais Superman a une image, il est un symbole et son rôle l'oblige en termes d'images comme d'action.


En ce qui concerne l'incarnation de Clark, Corenswet s'est fondé sur All-Star Superman, ainsi que sur l'interprétation de Christopher Reeve avec son changement de posture. Comme Brandon Routh pour Superman Returns (2006), on voit déjà clairement sa transformation dans le teaser-trailer en arrivant au Daily Planet. Géant par sa taille, il passe pourtant discrètement dans la foule avant de paraître gauche et en retrait dans les bureaux avec l'équipe de rédaction. Il a pris en référence son beau-frère (1m 80 et 125 kg, donc costaud, mais d'un calme olympien) pour définir "l'esprit de Clark" :

Il a une grande présence, mais il essaie désespérément d'être aussi petit et silencieux que possible.


La proposition de James Gunn

Selon le réalisateur Gunn, le film à venir serait "un voyage personnel entièrement nouveau pour Superman" qui serait "sacrément bon, mais imparfait". Le héros évoluera dans le film pour se transformer ou tendre vers la référence que l'on connait.


La bande-annonce ne laisse aucun doute sur la présence dans le film d'une romance avec Lois Lane/Rachel Brosnahan, mais comme l'actrice et le réalisateur l'évoquaient dernièrement, il y a un décalage puisque l'amour ne serait pas isométrique :

[Clark] est amoureux d'elle [...] C'est elle qui a besoin d'être convaincue dans cette relation. Ce n'est pas lui. On voit vraiment qu'il a besoin d'elle dans sa vie.

Ceci nous oriente donc vers la question suivante : Comment le réalisateur va-t-il amener le récit vers le duo iconique Lois/Clark que l'on connait comme étant une évidence ? Un chemin sera donc à parcourir pour le Dernier Fils de Krypton et cela pourrait être intéressant.


L'article d'ABC révèle, par le biais de David Corenswet, qu'en plus de l'action et des sensations fortes, deux références cinématographiques sont à l'esprit de James Gunn :

  1. "Une romance nostalgique et une comédie pleine d'esprit" selon Preston Sturges, le scénariste et réalisateur américain de la première moitié du XXe siècle. Particulièrement connu dans les années 1940 pour ces comédies satiriques comme Gouverneur malgré lui (The Great McGinty, 1940), Les voyages de Sullivan (Sullivan's Travels, 1941) et bien d'autres, Sturges s'était imposé comme la référence d'Hollywood grâce à des dialogues forts et rapides, une structure narrative solide fondée sur des personnages secondaires de qualité, un jeu habile entre ironie sophistiquée et pathos, etc.

  2. Pour leurs personnages de journalistes, la comédie romantique His Girl Friday d'Howard Hawks (La Dame du vendredi, 1940) avec Cary Grant et Rosalind Russell a également été une référence importante avec « le rythme, la patte et le sentiment de deux personnes amoureuses qui sont vraiment égales l'une à l'autre ».


Le réalisateur a donc particulièrement travaillé son approche.

Des rumeurs avant le CinemaCon 2025 en lien avec les projections test évoquaient une approche tout à fait originale par une narration non pas classique, mais qui adopterait plutôt une structure proche des comics, rappelant les anciens Action Comics de DC. Cette approche serait une façon innovante de consommer les aventures de Superman, en présentant plusieurs petites histoires indépendantes plutôt qu'un récit linéaire. Cette structure épisodique, semblable à celle des comic strips, pourrait bien diviser la fanbase avec, d'un côté, les amoureux des comics qui pourraient apprécier cette fidélité à l'esprit original et, de l'autre, les cinéphiles habitués à des films structurés (avec une introduction, un développement et un climax) et qui pourraient être déroutés par ce format.


Si ce choix audacieux n'est pas exprimé dans l'article d'ABC, on comprend qu'entre les références cinématographiques et l'idée décalée de la relation Lois/Clark/Superman, James Gunn tend à nous proposer un film travaillé et qui pourrait être d'un tout autre genre.



Nicholas Hoult parle un petit peu de Lex

Le même jour paraissait l'interview de Nicholas Hoult/Lex Luthor chez i-D 374 titré "Nicholas Hoult veut être le méchant" :




L'article rapporte la rencontre avec l'acteur britannique de 35 ans en janvier : un personnage doux, discret et timide, à la façon de parler "étouffée, incertaine et pleine d'autodérision"... et qui doit incarner avec ses yeux bleus perçants la némésis de Superman, Lex Luthor.


L'acteur est en ce moment au summum de sa carrière, particulièrement sollicité après la saga Mad Max, pour le thriller The Order de Justin Kurzel, l'horrifique Nosferatu de Robert Eggers et le film dramatique Juré #2 de Clint Eastwood. Ces trois films montrent la variété du registre de l'acteur et son rôle de néo-nazi fanatique dans The Order peut nous donner une petite idée de l'intensité maléfique qu'il peut mettre en place pour son personnage de Lex Luthor dans Superman.


L'interview dénote par son questionnement parfois décalé, mais on y trouve quelques petites indications sur le film Superman avant le Comic Con pour lequel il ne savait, dit-il, pas encore s'il y serait.

i-D : Je suppose que vous êtes un peu dans les limbes avec Superman, dans l'attente de sa sortie. Comment se sent-on lorsqu'on regarde à la fois vers le passé et vers l'avenir ? Nicholas Hoult [NH] : J'ai du mal à le faire, en partie parce que mes meilleures idées semblent venir à ce moment-là : qu'aurais-je fait si j'avais pu refaire cette scène ? Attendre que les gens la voient et la jugent est un moment d'appréhension. Mais James Gunn est un réalisateur et un créateur merveilleux. Je suis fan de ce que nous avons fait.

L'acteur est un perfectionniste en même temps qu'il est un indécis. Comme tous les autres acteurs, il a hâte d'avoir le retour du public sur sa prestation sous la direction de James Gunn, qui une fois encore est félicité.


Il confirmera ensuite que le tournage avait lieu dans les studios d'Atlanta et en Norvège à Svalbard dans le cercle polaire Arctique dans des conditions extrêmes, comme il avait pu le faire pour Mad Max Fury Road dans les déserts de Namibie. De même, le crâne que son fils a rasé n'était pas une nouveauté : il l'avait déjà rasé pour son rôle dans ce même Mad Max Fury Road. On découvre ensuite un peu l'humour de l'acteur, quelques éléments de sa vie (comme le ballet, sa rencontre avec Tom Ford pour A Single Man ou encore celle avec Brad Pitt) et de sa façon d'être, mais rien de décisif sur Superman.



Sean Gunn est bien Maxwell Lord

Enfin, Sean Gunn/Maxwell Lord nous a donné signe de vie sur son rôle dans le film Superman.

Bien que sa participation était connue de longue date, aucune indication de l'acteur n'avait percée jusqu'à la convention Northern FanCon 2025 :


Sean Gunn confirme enfin son rôle de Maxwell Lord dans 'SUPERMAN' au Northern Fancon. J'ai demandé récemment à [James Gunn] si je pouvais dire que je jouais dans le film et il m'a répondu : "Tu peux dire que tu joues un peu dans le film". Je suis donc un peu dans le nouveau Superman". Vidéo fournie en exclusivité par Northern Fancon.

L'acteur était présent au Northern FanCon, une convention annuelle qui accueille des célébrités et des personnes influentes dans les domaines du cinéma, des livres, de l'animation, du divertissement... en résumé de la pop culture pour les fans. L'événement a eu lieu à Prince George du 2 au 4 mai 2025 en Colombie-Britannique au Canada.


Sean Gunn au Northern FanCon 2025


Gunn participait à la convention dans le cadre de la série Gilmore Girls dans laquelle il jouait Kirk de 2000 à 2007. DC Film News a publie le lundi 5 mai la vidéo extraite des questions-réponses et traitant de Superman. Il était interrogé sur sa préparation au rôle, sur sa préparation comics pour celui-ci et sur l'interprétation sans doute différente de celle de Pedro Pascal avant lui qu'il proposera.

Malheureusement, nous ne saurons rien, car il est sous le sceau du secret jusqu'à la sortie du film !

Je n'arrive pas à croire que Pedro Pascal et moi continuons à chercher les mêmes rôles ! [rires] Je ne peux pas répondre à la plupart de ces questions. J'ai demandé récemment à mon frère [James Gunn] si je pouvais dire que je jouais dans le film et il m'a répondu : "Tu peux dire que tu joues un peu dans le film". Je suis donc "un peu" dans le nouveau 'Superman'. J'ai vraiment apprécié le processus d'exploration du personnage - mon frère et moi avons discuté du matériel source, mais je ne peux pas en parler. Je peux dire que le monde dans lequel Pedro Pascal a magnifiquement interprété le personnage est très, très différent du monde dans lequel nous évoluons. Je pense que le casting à lui seul rend cela évident - je plaisante, parce que vous n'allez pas me regarder en général pour ce même type de rôles [que Pedro Pascal], il est incroyable. Je pourrai en parler beaucoup plus librement après la sortie du film, mais en attendant, je peux dire que j'ai adoré le processus de travail. D'après ce que j'ai vu du film, et ce n'est pas tout, j'ai très hâte que le public le voie. J'ai de grands espoirs quant à la réaction du public.

Afin de ne pas divulguer des éléments de l'intrigue, Sean Gunn se montre extrêmement prudent et joue la sécurité. Le point de différenciation radicale est autour de la version de Maxwell Lord selon Pedro Pascal vue dans Wonder Woman 1984 (2020) : le monde serait très différent... mais le personnage aussi ?




Les bandes-annonces et les images de tournage n'ont donné aucune indication concernant le personnage : son look, ses manières, etc. Nous n'avons vu que le logo de son entreprise LordTech sur des façades et sur les vêtements ressemblant à un uniforme des personnages Mister Terrific, Guy Gardner et Hawkgirl. L'homme d'affaires serait au moins un homme de grande influence, mais on n'en sait pas plus. Comment sera-t-il d'ailleurs positionné par rapport à Lex Luthor ?





Aux apparences un peu comique ou excentrique visuellement, le Maxwell Lord de Pedro Pascal reste celui d'un homme d'affaires cherchant à avoir le contrôle et à développer son activité. Il est d'ailleurs bien différent de celui de Peter Facinelli dans la série Supergirl du Arrowverse, plus sombre, installé, influent et plus habité par une mission pour mettre hors d'état de nuire Supergirl et même les méta-humains qu'ils détestent (contrairement à ce que l'uniforme laisserait entendre ?). Il est même un inventeur de génie pour ses plans... au point d'être assez proche de Lex Luthor..


Ces versions en live action du personnage de Lord sont donc à garder à l'esprit, mais James Gunn a sans doute dû le repenser et devra le différencier clairement de Lex Luthor.



Les informations continuent donc d'affluer pour dévoiler progressivement les éléments du film.

Alors restez bien connectés à Planet Superman pour connaître les prochaines informations sur le film Superman, notamment les interviews à venir de Carrigan et Sampaio chez DC Studios Showcase !


JA

Kommentare


bottom of page