top of page
Photo du rédacteurFrançois Boivin

Black Superman : le projet relancé (encore) ?

Dernière mise à jour : 5 mai 2023

Si plusieurs projets de films plus ou moins farfelus émaillent la carrière de Superman sur grand écran, l'idée d'adapter les aventures d'un héros Noir est finalement assez récente.


Sans doute jugée trop peu fédératrice et éloignée d'une version déjà acceptée par un public acquis au jeu de l'acteur Christopher Reeve, cette incarnation alternative du personnage semble désormais plus à même de rassembler un public éduqué aux changements dans la représentation de ses héros.

Retour sur les origines du projet.

Superman Noir

L'idée n'est pas neuve, mais après le départ d'Henry Cavill, les producteurs du DC Universe, James Gunn en tête, ont travaillé plusieurs mois à élaborer le premier chapitre du fameux plan de dix ans annoncé depuis l'arrivée de David Zaslav à la tête de Warner Bros. Discovery.


Révélés il y a quelques jours par James Gunn lui-même, les titres annoncés pour les années à venir ont fait la part belle à la diversité (des supports) et à l'originalité (The Authority), mais aussi au recyclage. Un film que l'on nous avait annoncé comme annulé refait surface et il s'agirait de porter à l'écran les aventures d'un Superman Black.



Un Superman afro-américain ?

La première incursion d'un Afro-Américain sous la cape rouge nous vient du Crisis on Infinite Earths de 1985.


Kal-El de Terre-D

Il s'agissait d'un héros venant de la Terre-D remplie de justiciers d'origines diverses. Sur cette Terre alternative proche de la Terre-Un en mode Silver Age, Superman est amoureux de Supergirl, une autre Afro-Américaine avec qui il ne partage aucun lien de parenté, et dirige la Justice Alliance of America.


Ce kryptonien a les capacités physiologiques coutumières : l'absorption de l'énergie solaire jaune lui confère des super-pouvoirs, la vision thermique et améliorée (rayon X, à grande distance et même dans le spectre électromagnétique [ondes radios etc.], infrarouge), la super-ouie, le vol, l'invulnérabilité, la super-force et résistance, la super-vitesse, le super-souffle, la longévité, etc. Il a aussi les faiblesses contre la kryptonite et une vulnérabilité à la magie.


Bienvenue Superman !

En 1999, un numéro spécial de Legends of the DC Universe, une série explorant des chapitres fondamentaux de l'histoire de DC, revisitera l'événement-clé Crisis on Infinite Earths : un comics en février reviendra sur Terre-D et sur son Black Superman.

Nous y reviendrons par la suite.



Sunshine Superman (1990)

Grant Morrison avait lui aussi créé un Superman Noir pour son comic Animal Man #23 en 1990 en la personne de Sunshine Superman. C'est à la suite d'un traumatisme que Psycho-Pirate a invoqué les fantômes d'un multivers ravagé par la Crisis (Animal Man #23), l'une des nombreuses réalités présentée est le "Love Syndicate of Dreamworld" - une sorte de Ligue des Justiciers de contre-culture des années 60 et 70, avec un Homme d'acier inspiré des films de la blaxploitation qui se fait appeler "Sunshine Superman". Ce héros au passé des sixties fait référence à l’œuvre du chanteur écossais Donovan.


Sunshine Superman Dreamwdans Animal Man #23

Il reviendra de manière sporadique dans les scénarios de Morrison, comme sur la Terre-47 en tant que membre de Love Syndicate...


Grant Morrison fera d'autres contributions par la suite à la recherche d'un Superman noir.

Dans les années à venir, nous verrons beaucoup plus de Supermen noirs dans des mondes parallèles ; des écrivains noirs racontent leurs propres histoires de Superman et dans l'univers principal de DC ; un homme d'acier noir se lèvera après la chute de Superman.



Icon (1993)

En mars 1993, des artistes afro-américains chapeautent sous le label Milestone une histoire clairement destinée aux minorités, celle du héros d'Arnus de Terminus alias Augustus Freeman, l'icône de la communauté noire de Dakota City, Icon.


Cpersonnage connaîtra sa propre série de 42 numéros entre 1993 et 1997. Il a des origines très proches de celles de Clark Kent en tant qu'extraterrestre dont le vaisseau s'est crashé sur la Terre, au milieu d'un champ de coton dans le sud des États-Unis. Cependant, l'histoire d'Icon créée par le scénariste Dwayne McDuffie et l'artiste M.D. Bright diffère du canon supermanesque pour en faire un personnage singulier, engagé.


Icon

Il arrive en 1839, à l'âge adulte dans un vaisseau de sauvetage qui s'est écrasé dans le sud. L'appareil imite la première forme de vie rencontrée à savoir une femme esclave nommée Miriam qui a vu la capsule s'écraser. Elle trouve donc à l'intérieur un petit garçon avec les yeux de sa mère et à la peau noire, ce qui est un point de différence avec le Superman habituel.


Contrairement à Superman, le contexte se situe avant l'abolition de l'esclavage. Arnus traverse le temps sans vieillir de façon visible au-delà de l'âge adulte et change périodiquement d'identité pour cacher son âge. À la fin du XXe siècle, il se faisait passer pour Augustus Freeman IV, l'arrière-petit-fils de son identité humaine d'origine.


Toujours bloqué, Augustus attend que la technologie de la Terre rattrape celle de sa capsule de sauvetage pour rentrer sur Terminus (et non Krypton pour Superman).


Augustus dispose de super-pouvoirs qui font mentir son apparence humaine et accompli des actes discrets jusqu'à une nuit durant laquelle sa maison est cambriolée et l'oblige à utiliser ses pouvoirs pour la première fois depuis des décennies. Cette action est repérée par Raquel Ervin, une adolescente idéaliste de Paris Island, le quartier le plus pauvre et le plus malfamé de Dakota City (on parlera de Dakotaverse). Après l'avoir vu utiliser ses pouvoirs, Raquel persuade Augustus, jusqu'alors reclus, d'utiliser ses pouvoirs pour le bien de la société. Sa peau noire le désigne d'emblée aux forces de l'ordre comme une menace et un ennemi, mais pour la communauté il va devenir le super-héros nommé Icon. La jeune fille deviendra son acolyte Rocket.


Icon et Rocket

Le personnage qui attendait de pouvoir retourner sur sa planète, finit par tomber amoureux et par découvrir sa vocation de héros.


Outre la transformation que lui a permis sa capsule lors de son arrivée sur Terre, Icon dispose de capacités surhumaines (force, vitesse, agilité, réflexes, endurance, vol, sens améliorés, invulnérabilité et guérison accélérée, projection d'énergie, etc.).


Dans Icon, McDuffie et Bright nous montre l'idée d'un Superman noir, non lié uniquement à une différence de pigmentation, mais qu'elle est porteuse d'un énorme bagage culturel, un icône du combat social et identitaire.



Steel (1993)

Un mois après les débuts d'Icon, un Superman noir est également apparu dans l'univers DC alors que Superman lui-même venait de tomber, mort de façon épique lors de la bataille contre le monstre extraterrestre Doomsday.


Il y avait des héritiers génétiques, des doubles visuels et ceux qui exerçaient ses pouvoirs exacts. Mais un seul homme porte le bouclier S sans prétendre être le "vrai" Superman, choisissant au contraire de poursuivre sincèrement la mission de Superman en son nom. Il s'agit de l'ingénieur John Henry Irons, qui se construit une armure, forge un puissant marteau cinétique et se fait appeler L'homme d'acier, Steel.

D'autres prétendants portent le visage de Superman, mais pour Lois Lane, seul Steel porte le cœur de Superman.

John Henry Irons

Créé par Louise Simonson et Jon Bogdanove, Steel apparait dans l'arc du Règne des Supermen (juin-Octobre 1993) des Aventures de Superman #500 dans un premier aperçu (First Sighting - The Man of Steel).

La scène d'introduction présente une jeune femme aux cheveux blancs observant deux gangs du centre-ville qui s'affrontent jusqu'à l'arrivée de la police arrive et la dispersion des membres restants du gang .

Alors que les policiers sortent de leurs voitures pour enquêter sur la scène, un Afro-Américain gigantesque émerge des décombres en ne disant que très peu de mots :

"Il faut arrêter Doomsday !"





Dans Superman: The Man of Steel #22, sa story origin est développée : ses parents morts, Irons ancien expert en balistique, a trouvé un emploi d'ouvrier sidérurgique sous le nom d'Henry Johnson à Metropolis. Alors qu'un de ses collègues tombe d'une tour et qu'il s'élance pour le sauver, il tombe et se trouve heureusement sauvé par Superman.

Il garde de cet événement un sentiment de reconnaissance et de dette pour le dernier fils de Krypton. Plus tard, le combat entre Superman et Doomsday provoque la destruction de l'immeuble dans lequel Irons travaille, ainsi que leur mort. Voyant, la ville de Metropolis démunie, il ne voit qu'une mission à accomplir en l'honneur de Superman : "Metropolis a besoin d'un Superman !".

Il va donc tenter d'honorer ce vœu en intervenant dans un costume d'acier.



Ensuite, même après le retour du premier Superman, Steel a droit à sa propre série dérivée qui a duré 54 numéros et est resté jusqu'à aujourd'hui un allié précieux et un personnage d'envergure dans l'univers DC (comics comme série avec Superman et Lois).


Steel


Kal-El de Terre-D et les Legends of the DC Universe (1999)

Dans une revisite de Crisis on Infinite Earths, Barry Allen découvre la Terre-D, en mode Silver Age, avec Superman leader de la Justice Alliance of America.


Comme le décrit DC, l'approche développée est celle de la diversité.

L'Alliance de la Justice compte un Flash asiatique, un Green Arrow amérindien et notre Superman noir marié à une Supergirl noire, etc. Le récit présente l'histoire du dernier combat de l'Alliance de la Justice contre l'Anti-Monitor et l'évacuation de millions de personnes de leur monde avant d'être anéanti, malgré l'appel à l'aide à la Justice League. Comme tous les mondes détruits lors de la Crisis, la Terre-D et sa Justice Alliance ont été restaurées lors de la Convergence de 2015 avant une version actualisée dans Justice League Infinity #3 en 2021.





Calvin Ellis (2009)

Un autre Superman est également enfanté par Grant Morrison et Doug Mahnke dans Final Crisis #7, publiée en mars 2009, puis dans les pages d'Action Comics.


Kalel est également Kryptonien et envoyé par ses parents scientifiques Jorel et Lara vers la Terre depuis la planète Krypton à l'agonie. La différence réside dans le fait que Kalel atterrit sur la Terre-23, est trouvé par la famille Ellis (et non pas Kent) et prendra donc les traits de Calvin Ellis. Il deviendra aussi Superman avec ses pouvoirs développés sous le soleil jaune (ils sont de mêmes caractéristiques, sauf la Meta-Nite plutôt que la kryptonite), combattra des ennemis (Lex Luthor, etc.) et dirigera une Justice League, etc. avant de devenir Président des États-Unis d'Amérique avec l'aide de Brainiac notamment.


Le personnage a fait ses débuts dans une histoire où tous les Supermen du Multivers convergent pour lutter contre Mandrakk.


Supermen des Multivers dans Final Crisis #7

Ce Superman puisera son origine dans des racines plus politiques, en référence avec un certain Barack Obama fraîchement élu, le premier président noir des États-Unis, mais surtout de la personnalité de Mohammed Ali et de ses prises de position.


Plus près d'un lectorat moderne, le Superman post-crisis de Terre-23 Calvin Ellis déguisera son identité secrète sous les traits du président des États-Unis de cette planète et rejoindra la Justice (League) Incarnate (dans Multiversity #2 en 2015) et interviendra dans le Multivers.


Justice Incarnate


Val-Zod (2014)

Un autre Superman Noir prend les traits de Val-Zod, un Kryptonien orphelin dont la famille a été exécutée par le tribunal de Krypton et ami de Kara Zor-El. Sauvé par Jor-El et Lara au moment de la destruction de Krypton, il connaitra de ce fait un destin similaire à Kal-El avant de poser ses valises sur la Terre 2 du New 52.


Créé par Tom Taylor, Nicola Scott et Robson Rocha, il apparait dans Earth 2 #19 en mars 2014.

Son parcours sur Terre est assez différent. il est découvert par le scientifique Terry Sloan et vit reclus un long moment avant d'être libéré par les Wonders. Il est presque agoraphobe et sans connaissance de l'étendue de ses pouvoirs quand il rencontre les héros (Batman, Aquawoman, Red Arrow, Mister Terrific, Red Tornado, Hawkgirl, etc.). À l'extérieur, le monde de Terre-2 est en perdition avec un Superman Brutaal serviteur de Darkseid. Elle est alors proche d'être envahie par les Paradémons.


Val-Zod dans Earth-2

Une fois le symbole El révélé, Val-Zod œuvre aux côtés des héros pour tenter de sauver sa Terre.

Il se retrouvera ensuite à combattre dans diverses séries (jusqu'à l'Action Comics #1050 ci-dessous par exemple) et différents contextes multiversels (avec la Justice League Incarnate, etc.).


Val-Zod dans Action Comics #1050


Une fois tout cela dit, il est difficile de fédérer un engouement public autour de ces concepts plus ou moins oubliés. Le projet annoncé en 2021 mettra donc en images un autre super-héros, noir lui aussi, et ne semble par avoir beaucoup avancé depuis...



Un projet toujours d'actualité

Le concept est lâché sur la toile en 2021, sous la houlette de Walter Hamada alors en charge des productions ciné de DC.


La situation avec Henry Cavill et le Snyderverse étant bloquée, il s'agit de porter à l'écran un Superman différent de Clark Kent qui n'empiète pas sur l'héritage de Snyder encore frais dans les pupilles des fans venant de découvrir sa Justice League réhabilitée. Ce film permettrait au studio d'occuper les écrans avec un personnage Superman différent le temps de rebooter l'acteur Cavill. Hamada voulant s'éloigner du Snyderverse, ce sera finalement James Gunn qui rajeunira Kal-El dans son Superman: Legacy.


Retour en 2021. Le projet est alors confié à J.J. Abrams qui, rassuré par un gros chèque de 500 millions, est censé produire du contenu pour les films DC. Le scénario est confié à Ta-Nehisi Coates, qui s'est distingué sur une autre franchise de superhéros noir, Black Panther, en écrivant un long run de comics ayant remporté un certain succès dès 2016.


Le Net désigne l'acteur parfait pour le rôle, Michael B. Jordan, lui aussi issu de la franchise Black Panther au cinéma et qui a déjà démontré des qualités physiques affutées dans ses deux films Creed.

Mais l'acteur a des exigences scénaristiques et directoriales et rien n'est confirmé par les producteurs, si ce n'est un ton proche du Joker. Le film serait bien une version alternative, mais surtout un os à grignoter pour les Kryptophiles rongeant leur frein. Et le studio est intraitable quant au réalisateur qui devra être Afro-Américain lui aussi. Jordan et Abrams (qui reste producteur) éloignés des caméras, les noms de Steven Caple Jr., J.D. Dillard, Regina King et Shaka Kingmière ont circulé en 2021.


Michael B. Jordan en Val-Zod

Le film aurait du mettre en scène le personnage de Val-Zod, le Kryptonien de Terre-2.

Peu d'infos filtreront sur le film qui en est resté au stade d'écriture.



Dans les limbes du Development Hell...

Vers l'oubli ?

Le projet piétine alors même que le DC Universe se cherche un navigateur au milieu des tempêtes...


Le retour fugace, mais tant espéré d'Henry Cavill, semble jeter aux oubliettes les velléités du projet.

J.J. Abrams ne produit rien du tout (NDLR : bon pour 500 millions aujourd'hui t'as plus rien aussi faut le dire ça c'est l'inflation ma pov' dame... !) et devra rendre l'argent. Le film semble même un temps annulé pour rejoindre l'étagère des projets avortés comme le film de Supergirl un temps envisagé pour contourner la problématique Cavill/Snyderverse.


James Gunn et Superman: Legacy


Gunn Legacy

Et puis l'ouragan Gunn a une nouvelle fois rebattu les cartes. Le Snyderverse définitivement enterré, il a récemment annoncé les productions à venir, sans oublier de mentionner le film du Kryptonien Noir.


Il ferait bien partie du DC Elseworlds, l'univers cinématographique alternatif du néo-DCU qui regroupera déjà Joker ou The Batman. Coates demeure à l'écriture, tout comme Abrams à la production (cf. ScreenRant), tandis que Gunn se concentrera sur un Superman rajeuni avec son Superman: Legacy inspiré du comic All-Star Superman.


Situé dans son propre univers contenu, ce Black Superman ne devrait pas croiser le chemin de Clark Kent. Mais connaîtra-t-il le même succès populaire que Joker ou The Batman, les deux films les plus rentables de DC depuis plusieurs années maintenant ? Difficile d'augurer d'un projet dont on ne connait pour l'instant aucune caractéristique artistique...


Si sa gestation est pour le moins poussive, le projet ne manque cependant pas d'atouts. Et s'inscrit tout naturellement dans le cahier des charges du Elseworlds. Si ce n'est le projet de série télé sur HBOMax produit par Michael B. Jordan et basé sur le héros Val-Zod justement, un autre produit sans lendemain vu le peu de retentissement qu'il aura généré, ce film avalisé par Gunn pourrait tirer son épingle du jeu et rallier les sceptiques du projet Gunn Legacy.



Un plan avant tout commercial

Les déboires financiers de la Warner endettée jusqu’au cou n'auront échappé à personne.

L'argent étant à mon sens une des raisons de l'éviction d'un Cavill (peut-être trop gourmand, mais aussi coûteux ET sur une ligne politique et artistique différente), le projet de Gunn pour son Legacy coûtera moins cher que le cinéma pompier de Snyder. Mais le besoin pour la firme de remettre ses icônes au centre des écrans a toujours été souligné par le grand patron David Zaslav. Superman en fait bien sûr partie et l'opportunité de mettre en images un Kryptonien Afro-Américain dans une époque en plein wokisme relève du coup marketing assuré et assumé.


Pas trop cher à produire, acquis à la cause d'une grande partie du public (personne n'osera critiquer le projet par peur de se faire "canceller") et monté en parallèle d'un film Legacy se voulant fédérateur et inter-générationnel, l'autre Superman de Warner pourrait bien réussir là où Cavill a échoué.


Les enjeux narratifs ne manquent pas non plus d'atouts, comme nous le rappelle l'excellent article de Inverse.com. Si sa mise en tournage piétine, le fait que Gunn ait rappelé son existence dans son grand plan pourrait lui redonner l'élan nécessaire pour enfin décoller et rejoindre les étoiles là-haut loin dans le ciel ! Et faire briller dans le soleil un concept fondateur du personnage : Superman est un symbole d'espoir et de renouveau, d'où qu'il vienne et quel qu'il soit.


En ces temps troublés, la proposition kryptonienne de Coates et Abrams pourrait imprimer les rétines de manière originale et surprenante.

A suivre...


FBoivin



Sources : DC.com partie 1 et 2

442 vues0 commentaire

Posts similaires

Voir tout

Comments


bottom of page