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  • La suite de Man of Steel pourrait nous offrir un Superman rempli d'espoir !

    A sa sortie en 2013, le film Man Of Steel de Zack Snyder marque le point d'entrée de l'univers cinématographique étendu de DC Comics. Si pour certains le film s'approche du chef d’œuvre, pour d'autres en revanche, le film est jugé trop sombre, trop prétentieux ou encore indigeste ! Ce qui n’empêcha pas le film de récolter plus de 668 millions de dollars à travers le monde et de continuer d'alimenter les passions presque dix ans après sa sortie ! Alors que l'annonce du retour de Henry Cavill dans le rôle de L'homme d'acier a ravivé l'espoir de nombreux fans, le principal intéressé a déclaré être impatient de raconter une histoire avec un Superman plus optimiste. « Je suis de retour en tant que Superman », a déclaré l’acteur dans un post sur Instagram. Henry Cavill a également remercié les fans qui attendaient patiemment son retour  en écrivant : « Un tout petit avant-goût de ce qui est à venir, mes amis. L’aube de l’espoir a repris. Merci de votre patience, elle sera récompensée. » Alors après l'aube de la justice en 2016, devons-nous nous attendre à l'aube de l'espoir pour un futur film solo de Superman ? Car il faut bien avouer que contrairement au film de 1978 avec Christopher Reeve, le Superman de Cavill est peut-être moins lumineux que son ainé. Il faut dire que le film de Richard Donner a marqué son époque et est devenu avec le temps un classique du cinéma et, de ce fait, de nombreux spectateurs n'ont malheureusement pas retrouvé le Superman de leur époque dans la version de Cavill. Alors pour le prochain opus qui s'annonce, il ne sera certainement pas question de diviser le public, mais plutôt de le rassembler sous le signe de l'espoir, d’où cette curieuse phrase dans le post Instagram de Henry Cavill : L’aube de l’espoir a repris. Les scénaristes vont devoir redoubler d'efforts pour offrir une version plus lumineuse de Superman. En effet, il va devoir briller tel le soleil afin de retrouver le cœur du public et les scénaristes vont devoir être vigilant sur le traitement du personnage, car Superman n'est pas qu'un force physique capable de lutter contre des menaces extraterrestres, il est aussi cette lumière qui aide les gens et qui œuvre pour le bien avec un regard bienveillant et rempli d'espoir. Il est la voix de l'optimisme dont l'humanité a besoin et Henry Cavill veut que le monde le voit comme une source d’inspiration comme le rapporte ses récents propos : Il y a tellement de choses à discuter. Évidemment, j’ai un lien très étroit avec le personnage. Et il y a quelque chose d’extraordinairement spécial en lui ; d’extraordinairement spécial dans sa capacité de donner et d’aimer. Je ne veux pas dire romantiquement, je veux dire son amour pour la Terre et pour les gens qui vivent ici, et pour que les gens se sentent puissants, pour que les gens se sentent comme Superman eux-mêmes. Henry Cavill est désireux de rendre son personnage encore plus iconique qu'il ne l'est déjà et il a bien compris ce que les spectateurs voulaient : La chose la plus importante, que je vais viser, c’est que le public quitte le cinéma et ait l’impression qu’il peut voler, qu’il peut protéger et qu’il veut donner à tout le monde. Ce serait mon objectif. Zack Snyder a fait un excellent travail en montrant comment l’humanité peut être hostile et sans espoir, mais à présent il est grand temps que Superman redevienne une source d'espoir et d'inspiration pour le grand public ! #DawnOfHope

  • Une interview supermanesque qui fait son effet

    Comme on pouvait s'en douter, l'annonce du retour d'Henry Cavill en Superman lundi dernier avait laissé augurer que des dominos allaient tomber les uns derrière autre. Premier domino, évoqué sur notre site dernièrement, l'interview au Centre culturel et communautaire The 92nd Street Y entre Josh Horowitz et Henry Cavill dans le cadre de son podcast Happy Sad Confused. Le live de la Trinité VDK a permis d'en discuter en direct, mais naturellement l'interview a fait l'effet d'une bombe discutée par l'ensemble de la presse internationale. Donc petit panorama de presse des nos confrères : comment ont-ils perçu cet interview ? Les circonstances du caméo Le caméo pour Black Adam est logiquement un des points forts de l'interview retenus par les journalistes. Chaque média est revenu sur les circonstances et le déroulé du tournage après 5 années d'absence de l'acteur britannique qui a laissé une empreinte sur son temps dans la peau de Superman et sur les super-héros. 5 années compliquées durant lesquelles, comme le rappelle CBR, Henry Cavill a été absent malgré la présence de Superman dans Shazam! (sous la forme d'une doublure sans tête) et dans la Zack Snyder's Justice League sans retourner de scènes supplémentaires. "Travaillant 6 jours sur 7", il était peu voire pas évident de le voir reprendre le rôle (selon Fandomwire), mais quand il a reçu l'appel pour le caméo pour Black Adam, il aurait reconsidéré l'idée de rejoindre le DCEU en tant que Superman et accepté sous l'influence de Dwayne Johnson. Je ne devrais probablement pas mériter de porter la cape, mais je n'ai jamais perdu espoir et c'est incroyable d'être ici maintenant. Le rejet d'Hamada, puis le feu vert des exécutifs de Warner a permis de tourner le caméo pour le plus grand bonheur des fans. En effet, pas de renouveau possible du DC Universe sans le plus grand super-héros pour les fans (cf. Movieweb.com). Deadline relate également les péripéties évoquées dans l'interview : travaillant pour la série The Witcher en cette période-là, l'acteur aurait reçu l'autorisation de la production de se rendre au studio Warner en Grande-Bretagne sans divulguer quelque information que cela soit. C'était tellement top secret qu'on ne pouvait pas leur dire quoi... Ce retour reste pour CBR comme Movieweb.com un contrat ou deal unique, en attendant la confirmation de l'acteur de son implication dans de futurs projets Superman. Les faits montrent cependant qu'il est difficile de douter de l'existence d'un deal longue durée. Pour Henry Cavill, la promesse faite lors de son annonce Instagram n'est certainement pas un épiphénomène. Le costume de Man of Steel Nombre de médias comme The Hollywood Reporter (THR) retiennent le choix du costume par Henry Cavill pour ce caméo. L'acteur a de nouveau endosser le costume et une grande émotion l'a assailli en ré-enfilant le costume de Man of Steel de 2013. Il a enfilé un costume qu'il a choisi en raison de sa résonance émotionnelle : le costume qu'il portait dans Man of Steel de 2013, sa première sortie dans le rôle du héros. Cavill évoquait une émotion, une connexion même, à ce costume. Il y avait aussi une nostalgie tout comme un besoin de profiter de ce moment qu'il compte comme l'un parmi les plus importants de sa carrière. Ce n'est pas anodin : un retour aux sources et une connexion au Snyderverse. Snyder connexion Cette connexion particulière entre les deux hommes n'a pas échappé aux journalistes de THR comme Cosmicbook.news : le soutien et la complicité entre ces deux hommes étaient palpables et chacun doit beaucoup à l'autre dans son parcours. Nous vous laissons juges en vidéo : Notre trinité VDK l'avait également noté durant leur live. Des doutes sur son retour ? Le site Just Jared aborde l'interview selon les mêmes aspects que ses confrères, mais note également l'attachement de Josh Horowitz à tenter de comprendre l'état d'esprit de l'acteur après sa traversée du désert : des doutes ? Il n'y a jamais eu de moment où Henry a fait la paix avec la possibilité de ne PAS revenir au personnage. La réaction de l'acteur : La chose que chaque acteur doit intégrer dans sa psyché est la suivante : "Si ça ne m'arrive pas, je ne vais pas me laisser écraser", car on nous dit souvent "non", ça fait partie du métier. Avec ce film, cela a signifié beaucoup pour moi. Il note le professionnalisme et la solidité de l'acteur face à l'épreuve. Il a fait le dos rond et attendu son heure. Un avenir brillant, excitant et joyeux Deadline complète son article en revenant sur la sensation éprouvée du fait du lien particulier qu'a Cavill avec le personnage : "Le personnage représente tellement pour moi. Cela fait maintenant cinq ans. Je n'ai jamais perdu espoir", a déclaré Cavill au public. "C'est incroyable d'être ici maintenant pour en parler à nouveau. Il y a un avenir tellement brillant pour le personnage. Je suis tellement excité de raconter une histoire avec un Superman énormément joyeux". Les journalistes de Movieweb, Variety, THR, Deadline comme Cosmicbook.news relatent bien cette excitation et sont sensibles à la révélation d'un "Superman joyeux". Pour Movieweb, après Man of Steel, Batman v Superman et les 2 versions du films Justice League (de Joss Whedon puis de Zack Snyder), il est temps de quitter le Superman sombre, morose, sans optimisme et plus sourcilleux du personnage de comics. Ils semblent davantage favorables à un changement de ton par rapport à celui de Snyder : vers plus de lumière. Reste à voir ce que la suite des événements nous réservera. THR nuance toutefois cette note "positiviste" en revenant sur Warner Bros. Discovery et "les changements sismiques qu'a connu l'univers DC depuis lors". ll rappelle "l'arrivée de la nouvelle direction, avec James Gunn, le réalisateur des Gardiens de la Galaxie et de Suicide Squad, et le producteur Peter Safran, nommés aux postes les plus élevés de DC, dans le cadre des DC Studios nouvellement lancés, qui accueilleront les futurs films de Cavill sur Superman". Le sujet reste une énigme pour les fans et suiveurs. Quelle sera la direction artistique ? Comment s'organiseront-ils ? etc. A la question posée sur leur arrivée, Cavill a répondu qu'il était "excité", mais s'est gardé de faire plus ample commentaire. Wait and see... La suite des aventures de Superman ? Immanquablement, Josh Horowitz avait interrogé l'acteur britannique sur les évolutions et les développements à venir pour Superman. Chaque média a retenu la réaction d'Henry Cavill qui n'a rien lâché sur le réalisateur ou les scénaristes impliqués sur un prochain projet Superman. Comme l'évoque Deadline, l'acteur "marchant sur des oeufs" n'a pas fait d’indiscrétion : bouche cousue ! Cependant, quelques hypothèses ou compléments ont été donnés par quelques médias comme Variety : si le prochain passage sur le grand écran est un mystère, l'action de Dwayne Johnson pour un film opposant Black Adam à Superman est une piste à garder à l'esprit, le caméo semblant aller dans ce sens. Il précise également que Charles Roven est présent dans le projet de développement d'une suite à Man of Steel, en tant que producteur. ScreenRant complète cela avec la recherche actuelle de scénaristes pour mettre en vedette Henry Cavill. L'auteur évoque même la piste d'un Black Adam 2 ou autre chose. Quoiqu'il en soit, il n'a aucun doute car "l'accueil positif à la scène post-crédit a ouvert la porte aux projets Superman, personnage qui a toujours eu sa place sur le grand écran. On ne tardera pas à voir Cavill dans le rôle du dernier fils de Krypton". Les autres news ont aussi intéressé les journalistes Selon la spécialité, il est intéressant de noter que d'autres points de l'interview ont suscité l'intérêt. Patch.com, relayant les grandes lignes de l'interview, a porté son regard sur Enola Holmes 2 dont l'acteur a assuré la première mondiale 2 jours plus tard à New York. Le média a été sensible au discours de Cavill sur son retour dans la peau de Sherlock Holmes, frère ainé d'Enola Holmes, et ensuite sur la réalisation, les coulisses et projets autour de ce film. Cosmicbook.news s'est attardé sur les rumeurs évoquées par Josh Horowitz : Une apparition dans The Flash, une suite pour Superman et l'action de Charles Roven : points qui ont déjà été évoqués. La rumeur qui verrait Henry Cavill intégrer le casting de la série House of the Dragon : recalée ! "Je pense que ce serait cool d'être à Westeros. Je le pense vraiment. Mais je ne pense pas qu'il y ait une place pour moi là-bas", a-t-il déclaré. Cela en lien avec une autre rumeur concernant la série Loki : également recalée ! "Pour autant que je sache, je ne jouerai pas dans Loki. Ce serait délicat à gérer à ce stade." Enfin, le site spécialisé musique et culture pop NME.com insiste sur le côté geek et gamer de l'acteur. Interrogé par Josh Horowitz sur le temps passé à jouer récemment , il avait répondu : "Une quantité raisonnable - et quand je dis 'une quantité raisonnable', cela signifie probablement beaucoup pour ceux qui ne jouent pas", [...] "Seulement quatre heures par jour". Peut-être même plus... ! Fan du jeu Total War : Warhammer 3, Cavill avait écarté la production ou autre action dans ce domaine, préférant laisser cela "aux experts et codeurs" et vouloir "rester à l'écart pour l'instant". Nous sommes bien d'accord avec lui sur ce dernier point et l'attendons avec impatience dans le costume de L'homme d'acier le plus rapidement possible !

  • Review : Batman and Superman: Battle of the Super Sons : place aux Jeunes !

    Suite à la preview de notre rédacteur Jonathan Cutayar avant la sortie, David ActuDC nous propose après visionnage son regard sur l’œuvre... C'est un oiseau...non un avion...non c'est Super Sons ! Ils sont mis en avant pour le grand bonheur de l'univers DC et on en parle ! Préambule Batman and Superman: Battle of the Super Sons est le dernier à entrer dans la filmographie du DC Universe Animated qui n'est pas liée aux versions récentes comme Superman: Man of Tomorrow (2020) ou Batman: The Long Halloween (2021). C'est une histoire autonome qui a la particularité d'être le premier film entièrement animé par ordinateur parmi cette longue série de projets Direct to VOD/BLU-RAY. Elle s'inspire de nombreux récits du travail de Peter Tomasi et Patrick Gleason, dont les bandes dessinées Superman et Super Sons ont établi la norme pour le duo dynamique de Jonathan et Damian. Cela seul est un point majeur du film. Synopsis Le jour de son anniversaire, Jonathan Kent apprend que son père est Superman et qu'il a lui-même des super pouvoirs ! Il rencontre également le légendaire Batman et l'actuel Robin, Damian. Mais lorsque les deux garçons sont obligés de faire équipe pour protéger leurs proches d'une force extraterrestre hostile, deviendront-ils les Super Sons qu'ils sont destinés à être ? L'intrigue L'intrigue est divertissante voire prévisible. Battle of the Super Sons se déroule à peu de choses près exactement comme on pourrait s'y attendre. Seuls quelques rebondissements en cours de route permettent de renverser la formule standard du héros adolescent qui débute (Jonathan) à l'inverse d'un déjà très expérimenté (Damian Wayne), au vu de son entrainement par la Ligue des Assassins de Ras Al Ghul. L'animé aurait probablement profité de plonger directement dans l'intrigue du film plutôt que de consacrer autant de temps à l'origine de Jon. Une dynamique Jon/Damian très forte Pourtant, aussi longtemps qu'il faudra pour réunir les deux héros, Battle of the Super Sons prospère grâce à la force et le dynamisme Jon/Damian. Le film "cloue" vraiment les voix respectives des deux personnages et leur amitié inhabituelle. Jon n'est pas un adolescent angoissé accablé par le pouvoir et la responsabilité, mais un enfant aux yeux innocents qui est ravi du nouveau monde qui s'est ouvert devant lui. Damian est l'assassin endurci qui agit comme un imbécile pour cacher le fait qu'il a vraiment besoin d'un ami. Ces deux-là ont toujours fait ressortir le meilleur l'un de l'autre dans les bandes dessinées et c'est une qualité très bien retranscrite dans le scénario. Une animation réussie Le passage à l'animation entièrement générée par ordinateur est juste génial ! D'une part, il permet une action plus fluide et des angles plus dynamiques, ce qui porte ses fruits lors des grandes séquences d'action. D'autre part, il y a un bon sens de l'échelle dans la bataille finale bien qu'elle ne tourne qu' autour d'une petite poignée de personnages. On y retrouve une similitude avec Dragon Ball Super. Le casting vocal français n'est pas en reste est bon et on y retrouve Adrien Antoine qui double cette fois-ci Batman. Conclusion Batman and Superman: Battle of the Super Sons ne rivalise pas avec le meilleur des films du DC Universe Animated. L'intrigue est simple et prévisible, mais soulignons une animation entièrement générée par ordinateur, soigné et qui sert le projet. Le film réussit à capturer la merveilleuse dynamique entre Jon Kent et Damian Wayne. Ces deux-là forment un duo dynamique très convaincant voire meilleur que celui de leurs pères et cela constitue un argument solide pour une série de films Super Sons. A regarder en famille sans modération. Disponible en DVD/BLU-RAY/BLU-RAY DIGITAL ET BLU-RAY 4K

  • Review Superman Terre-Un Tome 1

    Retour aux sources ! Après vous avoir présenté la saga Superman Rebirth, Planet Superman vous propose maintenant de vous faire découvrir le récit Superman Terre-Un (Superman Earth One) ! Initialement publié en novembre 2010 outre-Atlantique, ce roman graphique est l’œuvre de Straczynski (plutôt habitué a travailler pour Marvel) et ce dernier propose un parfait point de départ pour les nouveaux lecteurs de L'homme d'acier. A noter que notre éditeur français préféré, à savoir Urban Comics, propose dans son édition les deux premiers volumes sur les trois qui composent cette saga Terre-un. La première partie se concentre sur l'arrivée de Clark Kent à Metropolis. Il n'est pas encore le Superman que tout le monde connait et le jeune adulte tente de trouver sa place dans la société. Des flashbacks viennent nous conter son arrivée sur terre, la destruction de Krypton... Le récit prend son temps et nous rappelle à certains moments le film Man Of Steel que ce soit dans son introduction ou encore dans son développement, car le rythme monte progressivement. Le jeune Clark se révèle réellement après l'apparition de Tyrell qui vient pour envahir la terre. On découvre ses motivations, puis on assiste à des combats très dynamiques. Ce n'est qu'a ce moment là seulement que le monde découvre pour la première fois Superman ! Après avoir fait sensation dans son costume, Clark propose au Daily Planet une interview de Superman afin de se faire embaucher dans le célèbre journal. Avec ce nouveau job, Clark fait la connaissance de Lois Lane, de Jimmy Olsen et en profite également pour prendre un nouvel appartement. De là, Il fait la rencontre de sa voisine, Lisa Lasalle avec qui il aura une aventure. Entre-temps, une nouvelle menace apparait avec un tueur en série psychopathe qui va se retrouver transformé en un parasite qui se nourrit de l’énergie des autres. Mais Superman va vite se rendre compte qu'il n’est pas aussi invulnérable qu'il ne pensait... Conclusion : Un volume riche avec plus de 256 pages qui prend le temps de revisiter et de moderniser certains aspects du personnage de Superman. On prend plaisir à suivre Clark dans sa quête de vivre une vie normale. J'ai beaucoup apprécié la première partie du volume avec ses scènes qui ne sont pas s'en rappeler le film Man Of Steel. Les dessins de Shane Davis sont très beaux, même si à mon goût, cela manque d’émotions à certains passages et notamment dans l'expression des personnages. En revanche les scènes d'actions sont superbes. A noter, les petits articles du Daily Planet qui viennent conclure les chapitres. Pour conclure, ce titre est une porte d'entrée parfaite pour découvrir l'univers de Superman ! Superman Terre-Un Tome 1 Éditeur : Urban Comics Auteur : Joseph Michael STRACZYNSKI Dessinateur : Shane DAVIS 256 pages Sortie le 21 juin 2013 ISBN : 9782365772358 Contient : Superman Earth One vol.1 + vol.2 Prix : 24€ Résumé : Extraterrestre envoyé enfant sur la Terre, Clark Kent découvre ses pouvoirs et tente de se fondre dans la masse des habitants de Metropolis. Mais son destin est tout autre : comment concilier son statut de sauveur de l'humanité et son désir de vivre comme un humain normal ? Petite galerie de planches pour terminer... (cliquez pour visualiser chacune d'elles).

  • RTS Show : Review Superman #5

    Chaque jour la rédaction de Planet Superman vous propose du contenu cinéma, séries TV et comics dans ses différentes articles. Captain Morpheus, rédacteur en chef, était en live dans le RTS Show (Represent The S - Show) sur sa chaine YouTube Geekology DC pour faire le point sur l'actualité Superman ainsi que sur l'activité/les coulisses au sein de la rédaction. On en discute ensemble avec nos auditeurs. Pour rappel, nos vidéos sont accessibles dans la partie Médias de notre site. RTS Show #5 Au programme de ce lundi 31/10/2022 : Dans une période chargée, le débat du soir était en lien avec l'interview d'Henry Cavill avec Josh Horowitz suite à l'annonce de son retour sur son compte Instagram. Nous l'avions suivi en direct lors d'une émission spéciale. Ce soir, les points abordés sont les suivants : la relation avec Toby Emmerich et la problématique des contrats avant de revenir, la réflexion sur les conditions de retour, comme sur l'apparition de Zack Snyder et la pseudo-trahison de Cavill, le Comic Con manqué et le caméo : un lien ? ; enfin, autre réflexion sur la question du costume et la musique, etc. Revue de presse des articles disponibles sur le site : Les nouvelles se sont ensuite enchainées les jours suivants et donc vous trouverez différents articles autour de cet entretien : Cavill et Enola Holmes 2, Cavill et The Witcher, Cavill et House of the Dragon. Également l'approche du prochain film Superman : quel méchant ? Et là, Brainiac est présent sur les lèvres de bien des fans. Est-ce pertinent ? De même, un article d'analyse sur le caméo et le désaveu d'Hamada, ainsi que sur la perception des confrères de la presse internationale au sujet du retour de Superman. Review de Captain Morpheus sur les réactions des YouTubeurs américains au visionnage de Black Adam : une approche différente de celle en France et la problématique du wokisme, etc. Côté série TV : les épisodes de la saison 4 de DC Titans et son ambiance occulte ; Superman et Lois primée aux Saturn Awards, Point comics de la semaine : Superman Rebirth tome 6, La série des "Super Vilains" de Superman se poursuit avec Intergang. Cela a été l'occasion d'une réflexion sur le marché du Comics en France en lien avec l'action d'Urban Comics. Merci à celles et ceux qui nous ont suivi en direct, ainsi qu'aux personnes qui regarderont cette émission en replay ! Le tout en vidéo ci-dessous : Toutes nos vidéos RTS Show dans la rubrique Médias N'oubliez pas que vous pouvez retrouver l'ensemble des vidéos de la rubrique Geeko Logy (Represent the S, RTS Show et Zetes sérieux) dans la zone Médias du site ! >> https://www.planetsuperman.fr/geekology

  • Connaissez-vous les différents types de kryptonite ?

    Nous connaissons tous la célèbre kryptonite de couleur verte qui est la seule faiblesse de Superman, mais saviez-vous qu'il en existe d'autres et de couleurs différentes ? Planet Superman vous propose aujourd’hui de faire un petit tour d'horizon sur toutes, ou presque, les kryptonites existantes ! Quand apparait la kryptonite dans l'univers de Superman ? Inventée dans l'émission de radio The Adventures of Superman en juin 1943, cette pierre extra-terrestre provenant de la planète Krypton est désormais indissociable de l'univers de Superman. Son apparition dans les comics remonte à 1949 dans Superman #61. La kryptonite est une roche irradiée durant l'une des nombreuses guerres menées par les kryptoniens. Elle apparut durant l'une d'entre elles, grâce à une arme radioactive qui contamina toute la planète Krypton et c'est cela qui causera sa destruction. Lorsque la planète explose, les minerais s’éparpillent dans l'espace. Certains fragments arrivent sur Terre, tandis que d'autres sont modifiés grâce à des nuages radioactifs cosmiques. De ce fait, la kryptonite possède des propriétés qui varient en fonction de sa couleur. Les variétés principales de kryptonite La kryptonite verte La verte, avec son aspect phosphorescent, est la variété la plus courante de kryptonite. Véritable talon d'Achille de Superman, elle affaiblit considérablement les kryptoniens en les vidant de leurs forces physiques, de sorte que ces derniers deviennent aussi vulnérables qu'un humain. Une exposition prolongée à la pierre peut causer la mort d'un kryptonien. Elle procure une source d'énergie qui peut aussi provoquer des mutations chez les humains en leur conférant des supers-pouvoirs. La kryptonite rouge La rouge est la deuxième sorte de kryptonite la plus courante après celle de couleur verte. Ses propriétés sont aléatoires, faisant muter le Kryptonien pendant une durée de 24h à 48h. Passé ce délai, le sujet est immunisé à ses effets. Chaque fragment de cette roche produit un effet différent. C'est pourquoi Superman s'est déjà vu transformé en dragon (Action Comics #303), en fourmi (Action Comics #296) ou même voir ses ongles, ses cheveux et ses poils poussés considérablement (Superman #139) ! Elle peut aussi jouer sur le mental des kryptoniens, provoquant une altération de la personnalité. Elle est au mental ce que la kryptonite verte est à la force physique. La kryptonite dorée La Dorée : Particulièrement rare, elle a le pouvoir de retirer définitivement tous les pouvoirs d'un Kryptonien. La kryptonite blanche Si cette dernière est inoffensive pour les enfants de Krypton, la kryptonite blanche a en revanche la particularité de détruire toute vie végétale. La kryptonite noire La kryptonite noire est apparue pour la première fois dans la série Smallville. Cette kryptonite a le pouvoir de diviser le sujet en deux entités : l'une représentant le bien, l'autre le mal. Les autres variétés de kryptonite La Jaune a été créee spécifiquement par Lex luthor dans le but de faire croire à Superman qu'il était en danger. Cette kryptonite ne provient pas de la planète Krypton. La Bleue : Il s'agit d'une copie de la kryptonite verte qui à les mêmes propriétés que cette dernière, mais uniquement sur les Bizarros. La kryptonite rose a été créée par Kara Zor-El. Elle a le pouvoir de modifier l'orientation sexuelle de la personne exposée a ses effets, ainsi un hétérosexuel devient homosexuel. La kryptonite argentée est apparue elle aussi dans la série Smallville. Elle empêche les kryptoniens de se régénérer, tout en détruisant leurs facultés mentales. La Kryptonite-X, créée par Supergirl, est une pierre qui donne uniquement des supers pouvoirs à nos amis les chats. C'est grâce à cela que son chat Streaky devient Supercat. La kryptonite de Cristal augmente les pouvoirs des résidents de la zone fantôme. Les effets de la Kryptonite-Joyau conférent aux prisonniers de la zone fantôme le pouvoir de maitriser mentalement les personnes non prisonniers se trouvant à proximité. La kryptonite de Platine a la faculté de donner à celui qui la touche des pouvoirs similaires à ceux de Superman. Contrairement à la Kryptonite-X qui ne donne que des pouvoirs aux chats, la kryptonite orange confère des supers pouvoirs a n'importe quel animal. A présent, vous connaissez les effets de chacune des kryptonites exposées dans cet article et je vais de ce pas partir en quête d'une kryptonite de Platine !

  • Warner Bros Discovery compte sur les franchises comme Superman...

    Le jeudi 3 novembre, David Zaslav CEO de Warner Bros. Discovery (WBD) faisait face aux actionnaires de la multinationale et présentaient les résultats financiers du troisième trimestre (Q3) 2022. Outre les chiffres, la stratégie est de redonner la première place aux franchises les plus fortes de Warner Bros. Discovery (WBD) comme Superman... Bilan économique : la recherche d'une nouvelle dynamique Avec la fusion, l'un des objectifs clairs du CEO est de remettre l'entreprise sur les rails et naturellement de retrouver d'abord un équilibre et une rentabilité, tout en contribuant à accroître la reconnaissance et l'image par le public des différentes marques Warner. David Zaslav avait indiqué vouloir remettre sur le devant de la scène la Trinité, mais aujourd'hui le propos est plus large, Warner Bros. Discovery dépassant le cadre de DC. Le bilan peut sembler complexe et négatif : 9,8 milliards de revenus (-8% par rapport à l'année précédente) et en-deçà des 10,4 milliards espérés ; une perte nette de 2,3 milliards ; une action qui a perdu 21 cents ; un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) de 2,4 milliards ; un objectif de réduction des coûts qui passerait de 3 à 3,5 milliards. A la fin de ce trimestre, la dette brute est de 50,4 milliards avec une encaisse de 2,5 milliards. Une fois qu'on a vu et essayé de comprendre cela, revenons à des éléments palpables. L'entreprise est en pleine restructuration et le jeu des impôts, réductions et autres actions comptables vont jouer. Mais globalement, Wall Street considère que WBD n'a pas répondu aux attentes. Des actions pour redresser la barre Ceci dit, Warner WBD a intensifié ses efforts de restructuration. Pour ce faire, des annulations et réorientations artistiques ont été réalisées. Pour David Zaslav, il est nécessaire de se débarrasser des contenus qui ne fonctionnent pas ou qui sont sur le point d'échouer. La démarche est de se concentrer et d'allouer des capitaux à ce qui fonctionne et/ou a du potentiel. Ces mesures ont permis de remettre WBD dans une dynamique et d'obtenir de premiers résultats faisant du groupe le premier "portfolio" TV aux Etats-Unis : Augmentation de 2,8 millions d’abonnés dans le monde et 500 000 aux États-Unis (pour un total de 94,9 millions, dont 53,5 millions d'abonnés aux US). Les revenus du streaming et des abonnements ont généré à eux seuls 2,3 milliards de revenus, auxquels il faut ajouter les revenus publicitaires (qui ont plus que doublé chez HBO Max). Malgré tout, les coûts globaux de streaming ont augmenté de +22% et donc la dette de même. Ceci dit, WBD a affirmé être satisfait de tout ce qui avait été accompli en seulement 6 mois, tout en évaluant ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas. Le président a déclaré qu'il était optimiste sur les contenus DC et HBO (et son nouveau service de streaming combiné à Discovery+) qui amélioreront les performances financières en 2023. Une fois les succès annoncés (House of the Dragon, The Batman, Elvis et Black Adam), David Zaslav en a profité pour annoncer le début de tournage de Joker Folie à 2 (décembre 2022), pour officialiser le film The Batman 2 dont le travail a déjà débuté et aussi pour confirmer des films Warner (Dune 2e partie, etc.) ainsi que les 4 films du DCU prévus pour l’année 2023 : Shazam! Fury of the Gods (17 mars 2023) The Flash (23 juin 2023) Blue Beetle (16 août 2023) Aquaman and the Lost Kingdom (25 décembre 2023) Nous sommes très enthousiastes à l'idée d'avoir un programme de films très étoffé l'année prochaine. Nous sommes de retour aux affaires avec un programme de longs métrages qui soutient véritablement une fenêtre distincte pour les salles de cinéma. Pas d'annonce de suite à Man of Steel durant cet événement, mais des films qui restent en place. Y verra-t-on L'homme d'acier progressivement avant son film solo ? La stratégie à venir Outre les annulations, une partie du contenu du vaste catalogue de WBD a été vendue et sera vendue à l'avenir à d'autres pour qu'ils l’exploitent. Certains seront uniquement exploités par des tiers afin d’optimiser etd d'augmenter les revenus de la distribution de ses contenus aux États-Unis et à l'international. Ce qui attire surtout notre attention est la concentration de Warner Bros. Discovery sur les principales franchises qui n'ont pas été explorées autant qu'elles le devraient. Zaslav évoque en particulier la frustration de ne pas avoir de nouveau film Superman, un film Harry Potter ou un film The Lord Of The Rings depuis tant d'années ! We’re going to focus on franchises [...] We haven’t had a Superman movie in 13 years. We haven’t done a Harry Potter in 15 years. The DC movies and the Harry Potter movies provided a lot of the profits for Warner Bros. … over the past 25 years. Nous allons nous concentrer sur les franchises [...] Nous n'avons pas eu de film Superman en 13 ans. Nous n'avons pas fait de Harry Potter en 15 ans. Les films DC et les films Harry Potter ont fourni une grande partie des bénéfices de Warner Bros. ... au cours des 25 dernières années. Les différents médias ont souligné une incohérence de date du fait de la sortie de Man of Steel en 2013 ou encore celle de Superman Returns en 2006. Le parallèle a également fait avec la saga Harry Potter et celle des Animaux fantastiques. On peut ergoter à l'envie sur ce point (date de sortie, production, pré-production, etc. ?), mais l'idée à retenir est le fait que Warner (et DC) ne peut se permettre de laisser de côté aussi longtemps ses figures de proue, notamment Superman. Par conséquent Warner Bros. Discovery continue à réajuster son organisation et ses choix pour promouvoir des contenus viables et en lien avec son identité à réaffirmer. Wall Street n'a pas été satisfait des performances de Warner Bros. Discovery au 3e trimestre 2022, car l'action a tout de même chuté après ce Q3. Malgré cela, une chose est certaine : David Zaslav souhaite garder le cap et le retour d'Henry Cavill en tant que Superman reste une pièce maîtresse dans la relance de Warner. Sources : Deadline, CBR, Nadric TV+

  • Les ennemis de Superman : Riot

    La rédaction de Planet Superman a ouvert la boite de Pandore en lançant une série d'articles sur les "vilains", les "méchants", les ennemis de Superman. Ce que vous avez toujours voulu savoir ou en tout cas quelques informations choisies sur les personnages antagonistes de Kal-El ? Après Metallo, Parasite, Brainiac, Manchester Black, Livewire, et Intergang la semaine dernière, partons ce lundi sur Riot ! RIOT Nom civil : Frederick von Frankenstein Capacités : - Génie scientifique - Peut créer des centaines de clones (infliger un gros dégât à un clone, créer d’autres clones) - Peut adhérer aux parois Créateur : Louise SIMONSON Première apparition : The Man of Steel #61 en 1996 Les origines de l'antagoniste Riot apparaît pour la première fois dans le numéro #61 du Superman, The Man of Steel d'octobre 1996. Dans l'introduction, il apparaît démultiplié et en pleine action. Il s'agit à l'origine du professeur Von Frankenstein alors encore étudiant et sous la pression de son père qui exigeait de lui un travail impossible pour un seul homme. Il décida d'utiliser le phase shifter de son oncle Hal pour se dupliquer. La mutation lui permit de se démultiplier et également d'acquérir la capacité à adhérer aux parois. Plus tard, il découvrira qu'il a aussi la capacité de se démultiplier sans aide extérieure. Ces multiples personnalités ont créé un tel désordre que Von Frankenstein ne peut dormir. Le manque de sommeil peu à peu le conduira à la folie et à vivre une vie de criminel sous le nom de "Riot". Annotations Kandoriennes Un homme devenu fou, car il a été au contact d’une machine qui permet le clonage et du coup l’effet secondaire est qu’il lui est impossible de dormir. Il est constamment réveillé à cause de ses clones et cela l’a rendu fou. Frappé par Superman, il se multiplie. Il est de ce fait très proche de Multiplex. Riot fera partie des vilains recrutés par Manchester Black. L'idée de scénario de NCK : Von Frankenstein travaillerait dans une entreprise scientifique familiale de longue date qui ne produit plus suffisamment de résultats. Ils seraient tellement étouffés par Lex Corp qui tente de les racheter en usant de ses relations politiques. Von Frankenstein utiliserait alors le phase shifter et deviendrait Riot dont la "viscéralité" qu'il porte à Lex le pousse à l'obsession de vouloir le tuer. Luthor serait la victime, ce qui mettrait Superman dans une position délicate. Le personnage n'aurait pas de haine particulière envers L'homme d'acier, mais il serait un obstacle à ses projets et userait de méthodes terroristes pour le neutraliser. Cette confrontation, qui obligerait Superman à devoir être partout en un temps très court pour combattre les nombreux doubles de Riot, peut être intéressante visuellement. Joseph Ali

  • RTS Show : Review Superman #6

    Chaque jour la rédaction de Planet Superman vous propose du contenu cinéma, séries TV et comics dans ses différentes articles. Captain Morpheus, rédacteur en chef, était en live dans le RTS Show (Represent The S - Show) sur sa chaine YouTube Geekology DC pour faire le point sur l'actualité Superman ainsi que sur l'activité/les coulisses au sein de la rédaction. On en discute ensemble avec nos auditeurs. Pour rappel, nos vidéos sont accessibles dans la partie Médias de notre site. RTS Show #6 Au programme de ce lundi 7/11/2022 : Le petit débat du soir portait sur le discours d'Henry Cavill au sujet de la suite Superman et le #DawnOfHope. Cela fait référence à des mentions de l'acteur, il y a quelques temps déjà. Rappelons que Zack Snyder avait projeté de montrer un Superman ne succombant pas à l'anti-vie dans un cinquième film. Les choses se sont déroulées autrement. Les scripts écrits à l'époque proposait un Superman plus familial, plus bright (vif, éclatant), plus light dans le sens plus coloré, plus Civil act ou boyscout. Également, on approche la rumeur Spielberg pour Superman ainsi que l'engagement passionné et important de l'acteur britannique pour le rôle de Superman. Revue de presse des différents articles disponibles cette semaine sur le site : L'actualité avec la présentation Q3 de Warner Bros. Discovery : bilan financier ET Superman en avant comme franchise. Les enchères à Londres concernant le costume de Christopher Reeve. Notre ami David ActuDC nous a proposé une review de l'animé Batman and Superman: Battle of the Super Sons, que l'on vous conseille de voir. On met en avant la culture Superman avec un article sur LES kryptonites ! Un article sur la quadrilogie 4K de Superman à venir pour les amoureux de dernier fils de Krypton ! Côté série TV : le lancement de la saison 4 de DC Titans et Lex Luthor. Le point comics de la semaine porte sur la série Superman Terre-Un, un chef d’œuvre qui doit figurer dans votre collection. La série des "Super Vilains" de Superman se poursuit avec Riot. Captain Morpheus en a profité pour montrer quelques éléments du comics sur lequel son équipe et lui travaillent, avec le Toulouse Game Show à venir dans le viseur. Merci à celles et ceux qui nous ont suivi en direct, ainsi qu'aux personnes qui regarderont cette émission en replay ! Le tout en vidéo ci-dessous : Toutes nos vidéos RTS Show dans la rubrique Médias N'oubliez pas que vous pouvez retrouver l'ensemble des vidéos de la rubrique Geeko Logy (Represent the S, RTS Show et Zetes sérieux) dans la zone Médias du site ! >> https://www.planetsuperman.fr/geekology

  • Un sidekick pour Superman ? Boy Thunder

    Alors que le numéro 7 de Batman/Superman: World's finest sort ce 20 septembre aux US chez DC Comics, faisons le point sur la rencontre que vont faire les lecteurs avec un ancien acolyte secret de Superman, Boy Thunder. A noter que cette information circulait déjà en juin. On a désormais la sortie officielle chez DC Comics. Une histoire de sidekick ? Comme l'indique DC Comics : « L’histoire inédite de l’acolyte éphémère de Superman est enfin révélée, mais quel lien secret avec l’un des contes les plus intemporels de DC cette histoire préfigure-t-elle ? Seul le temps nous le dira (c’est un indice, les amis) . Le prochain arc épique de la saga World’s Finest commence ici ! En introduisant : Boy Thunder !». On a coutume de penser que seul Batman a des compères, collègues ou assistants, le fameux sidekick. Dans le cas de Superman, on n'en a pas le réflexe. Tout au plus, pensera-t-on à sa famille : Superboy, Supergirl, etc. Dans ce comics original, que l'on chroniquera ultérieurement, on voyage dans le passé, mais en établissant un complicité particulière entre Superman et Batman, et d'autres ici. L'histoire du #7 est une "prémisse" qui nous amène vers un garçon, David Sikela. Il partage pratiquement les origines de nos deux héros principaux, mais a l'âge de Dick Grayson, l'original Robin. C'est la première apparition de ce personnage, que l'on nommera dans le récit "Boy Thunder" ! Dans le même temps, l’œuvre va susciter bien des questions sur les origines de Kal-El. La rencontre Sans déflorer le sujet et vous laisser le plaisir de le découvrir, les synopsis indiquent que la rencontre avec David se fera lorsque Superman attrape le vaisseau de David vibrant à travers une mystérieuse faille qui s'est ouverte dans le ciel et le Batwing. Le garçon David Sikela, paniqué, révèle que sa planète a disparu et qu'il a été envoyé par ses parents dans un vaisseau. Sikela mentionne que le travail de ses parents impliquait l’étude des mondes parallèles et que son étrange vaisseau était destiné à tester leurs théories sur l’hypertemps. Dans sa panique, il s'enflamme dans une chaleur intense qui ne laisse pas indifférent Robin. Seul Superman parvient à le calmer, avant de l'emmener dans le Forteresse de Solitude, afin d'analyser ses pouvoirs. C'est une prémisse intrigante : D'où vient-il ? Pourquoi a-t-il été envoyé ? Quels pouvoirs a-t-il ? Comment va-t-il tourner ? Nous sommes sûrement dans une histoire émotionnelle, car seul Kal-El/Clark/Superman peut s'occuper d'un tel enfant. Une histoire "éphémère" nous dit-on, qui devrait être abordé jusqu'au volume 10. Pourquoi éphémère ? Sans doute des péripéties et des choix compliqués. Une histoire tout à fait originale... à lire à l'occasion ! JA

  • Un nouvel ennemi pour Superman : Red Sin

    Depuis toujours notre super-héros kryptonien, Kal-El alias Superman, a du faire face à bien des ennemis dans sa mission de protéger la Terre. Nous aurons bien l'occasion d'aborder pour vous tous ces antagonistes (Lex Luthor, Doomsday, etc.). C'est à l'occasion de la sortie des prochains numéros de Superman: Son of Kal-El, que l'auteur Tom Taylor a fait sur son compte Twitter une révélation inattendue : Il est temps de révéler que le retour de Kal-El n'est pas la seule chose importante à venir. #Superman: Son of Kal-El #16-#18 verra aussi la naissance d'un nouveau méchant @DCComics. Un méchant comme jamais Superman n'a eu à affronter auparavant ! Il a partagé la couverture du numéro 18 de Travis Moore, ce qui nous donne un tout premier aperçu, très partiel. On peut y voir une main enflammée tendue vers un Superman inconscient et un Jon Kent ensanglanté, mais déterminé à protéger son père et à en découdre. On peut supposer que l’entrée en jeu de Red Sin aura lieu dès Superman: Son of Kal-El # 16. Cette annonce n'est pas sans susciter notre intérêt. Enquête ! Il ne semble pas y avoir d'annonce à ce jour concernant ses caractéristiques, origines, etc. Les premières pistes sont très fines et ne sont que des hypothèses peu évidentes pour déterminer qui est Red Sin : Comme la sortie de Superman: Son of Kal-El #16-#18 est programmée lors l'événement DC de décembre, certains ont fait un lien avec le teaser pour Batman vs Robin #4 dans lequel on découvre la lave du volcan de l'île Lazarus montrant le symbole classique de Superman. Peut-être, y aurait-il une connexion entre Red Sin et Lazarus ? DC vient de révéler une nouvelle ère éditoriale pour ses comics : Dawn of the DCU, qui est née de l'événement Dark Crisis on Infinite Earths. L'hypothèse serait de se rapprocher de la notion d'aube (Dawn) et de tenter d'associer l'expression red sun (soleil rouge), faiblesse classique de L'homme d'acier, à Red Sin. Comme si notre vilain disposerait de cette force particulière ? Il est difficile de répondre à ces questions aujourd'hui. Des réponses ou indices d'ici le 13 décembre... ? JA

  • Superman lives ou le superman abandonné de Nicolas Cage

    Le 20 décembre, Paul B. Frieling diffusait un teaser animé avec Nicolas Cage en vedette dans la peau de L'homme d'acier : Superman Lives ! On revient aux sources d'un projet des années 90, à l'époque où la star hollywoodienne, fan de comics, allait concrétiser un rêve sous la direction de Tim Burton, mais abandonné... C'est aussi un souffle (nouveau ?) pour remettre en avant le dernier fils de Krypton alors que la communauté mondiale est orpheline depuis peu d'Henry Cavill. Un magnifique teaser L'animateur Paul B. Frieling, directeur du Lazy Dro1d Studio, a diffusé sur sa chaine YouTube une bande annonce animée de toute beauté. Artiste 3D et spécialiste de l'ensemble des techniques d'animation utilisées pour créer les effets visuels (VFX), designer et modélisateur d'environnements et de personnages, Frieling est un homme expérimenté passé par Blur Studio entre 2009 et 2013 (pour collaborer à The Girl with the Dragon Tatoo, Dead Rising 3, Man of Steel et Batman Arkham Origins), puis chez Industrial Light & Magic (pour Warcraft: The beginning) et Lucasfilm (pour Jurassic World en 2015) avant d'entrer chez Method Studios pour Les Gardiens de la galaxie vol. 2, notamment. L'artiste a un certain savoir-faire et le démontre dans cette vidéo, également accessible directement sur le site du studio. Objectif de ce type de courts-métrages ? Donner l'eau à la bouche des décideurs ! Et c'est tout à fait réussi. À chaque fois, il l'introduit en ces termes : A rebirth for the most outrageously cosmic SUPERMAN story you have ever experienced. Une renaissance pour l'histoire de SUPERMAN la plus outrageusement cosmique que vous ayez jamais connue. La communauté DC est en ébullition et le plan de James Gunn et Peter Safran pour DC Studios est extrêmement attendu. Le duo a écarté Henry Cavill pour un reboot (redémarrage). L'utilisation de la notion de rebirth peut prêter à réflexion et la nuance est subtile. En lisant en détail la description YouTube de la vidéo, l'auteur communique de façon plus approfondie. Il s'adresse aux fans ainsi qu'aux studios DC et à Warner Bros. Discovery en évoquant le projet des années 1990 au sein duquel Nicolas Cage devait incarner Superman sous la direction de Tim Burton. L'animation qu'il a réalisée a pour objectif de remettre en avant le super-héros dans la tourmente ces derniers jours avec la sortie des limbes d'une expérience exceptionnelle qui n'a pu voir le jour, mais qui ambitionnait de permettre la "renaissance" de Kal-El, fils de Jor-El, Superman. Une renaissance pour l'histoire la plus outrageusement cosmique de SUPERMAN que vous n'ayez jamais connue. Une série animée créée, dirigée et animée par Paul B. Frieling. Nicolas Cage dans le rôle de Superman. Chers fans, Ce projet a été créé en solo par le scénariste, réalisateur et animateur Paul B. Frieling. Grâce aux relations de Paul à Hollywood, l'idée est d'utiliser le teaser animé, l'histoire écrite et le buzz des fans comme matériel de présentation à DC/WB pour une série animée basée sur le projet abandonné de la fin des années 90 connu sous le nom de Superman Lives. Si vous êtes enthousiasmé par ce projet, partagez, soutenez et encouragez Paul à réaliser cette glorieuse version de Superman. Si vous n'êtes pas un fan, ce n'est pas grave, personne ne vous oblige à le regarder. J'apprécie votre soutien ! Paul Frieling offre à travers sa vidéo une vision toute singulière avec une proposition artistique pour les studios. Elle introduit Brainiac naviguant dans l'espace et interrompu dans son sommeil par un message provenant de l'espace. Celui-ci a été lancé dans de multiples langues par Lex Luthor qui recherche et implore une aide extérieure contre le Kryptonien présent sur Terre, Superman. Ce dernier au visage de Nicolas Cage se rend au-devant du vaisseau extraterrestre de la créature mi-robotique, mi-arachnide... L'histoire annoncée est tout à fait cosmique en déplaçant sans hésitation l'histoire dans l'espace face à un antagoniste extra-terrestre. Cette bande-annonce est-elle pour le prochain film ? A priori, elle se présente plutôt comme l'introduction d'une série animée. Pourquoi abandonné ? Un documentaire inédit Revenons sur ce What if ou sur ce projet cosmique avorté qu'était Superman Lives. Un documentaire intitulé The Death of Superman Lives: What Happened? a retracé le naufrage cinématographique de ce projet. Il était à l'initiative du producteur et réalisateur Jon Schnepp qui lançait son financement sous la forme d'un projet participatif sur la plateforme Kickstarter le 24 janvier 2013 afin de terminer sa réalisation. Dans sa présentation du projet, Schnepp évoque le contexte, son regard sur le film et ses objectifs. À travers son long métrage documentaire, il aborde Superman Lives comme une tentative "parmi toutes les tentatives de réaliser un film sur Superman entre 1987 et 2006" et serait pour lui "devenu un véritable classique culte". "Voul[ant] connaître tout ce qu{'il peut] sur ce projet, [...] ce documentaire couvrira tout ce qui a été fait pour ce film, depuis les interviews du plus grand nombre de personnes impliquées jusqu'à la recréation de scènes du scénario !". Annoncé à la fin des années 90, le réalisateur indique que "Nicolas Cage a été annoncé comme Superman, Kevin Smith a été annoncé comme scénariste, Tim Burton a été annoncé comme réalisateur, et les fans ont eu des avis très lourds, à la fois positifs et négatifs, sur tout cela". Ce film était un projet atypique sortant des sentiers battus que Jon Schnepp décrit ainsi : Au fur et à mesure que les informations sortaient, on parlait de tenues de robots arc-en-ciel, de vaisseaux-crânes de Brainiac, de Superman qui ne "vole" pas, de lutte contre une araignée géante, d'ours polaires gardant la Forteresse de la Solitude. Tout cela semblait si fou, si bizarre, si différent, que j'espérais sincèrement qu'ils le feraient, juste pour que nous ayons quelque chose de différent de ce qui avait été fait auparavant. Ça n'est jamais arrivé. Quinze ans plus tard [donc en 2013], j'aimerais vraiment pouvoir insérer le disque de "Superman Lives" dans mon lecteur et regarder cette nouvelle version de la mythologie du personnage de Superman, qui est à la fois bizarre, étrange et originale. À cette époque, qu'il soit un succès ou un échec au box-office, il serait devenu un classique culte, principalement en raison de son casting inspiré et de sa grande bravoure dans sa tentative de fusionner les ventes de jouets avec l'étrangeté. En 2013, alors que Burton expliquait la douleur qu'avait représenté l'abandon du projet au Huffington Post quelques mois auparavant, le documentaire fait un point sur un projet d'envergure en donnant la parole aux principaux intéressés : Tim Burton (réalisateur), Jon Peters (producteur) ; Kevin Smith, Wesley Strick et Dan Gilroy (scénaristes), Lorenzo Di Bonaventura (exécutif de Warner Bros.), Colleen Atwood et Jose Fernandez (Costume designers), Rick Heinrichs (Production Designer), Steve Johnson et Bill Bryan (Effets spéciaux), Derek Frey (assistant réalisateur), Tim Burgard et Michael Anthony Jackson, Pete von Sholly, Sylvain Despretz, Jack Johnson, Jim Carson, Jacques Rey, Harald Belkers, Liam Sharp, Derek Thompson, Brom (Concept artists), Bills Boes (Directeur artistique), Kerry Gammill (DC Comics artiste), etc. L'ensemble des interviews recensés dans ce documentaire très riche permet de synthétiser l'ambition, la grandeur et l'amertume lorsque le projet a été abandonné. Orientation initiale et lancement du projet avec Tim Burton Casting, choix artistiques et des effets spéciaux Dissension ou divergence d'approche du scénario etc. Avec 140 millions de dollars de budget envisagés (les sommes varient), Superman Lives a du être annulé trois semaines avant le passage en pré-production, notamment du fait des échecs commerciaux de la Warner parmi un grand nombre de films sortis à l'époque (Sphere, The Postman, etc.), du fait que Warner n'aimait pas le scénario ou encore du fait que ce film jugé "dangereux" faisait peur avec Nicolas Cage en Superman et Tim Burton à la barre. L'animation montre quelques-uns des choix audacieux qui ont font de ce film avorté une "légende". Le projet Superman Lives On se retrouve projeté dans une période "complexe" pour la saga Superman après l'illustre Christopher Reeve, dont la dernière sortie encapée datait de 1987 avec Superman IV : le face-à-face (Superman IV: The Quest of Peace). L'échec retentissant au box-office pour les producteurs Ilya et Alexandre Salkind, ayant transmis la licence à la Cannon, laissait sur le carreau l'acteur et les scripts écrits pour un éventuel Superman V ou Superman Reborn (sous la plume de Cary Bates, Mark Jones et Ilya Salkind, en 1992) ou encore Superman V: Reborn ont été rejetés par Warner. À la fin des années 1990, on note un néant artistique pour le plus prestigieux des super-héros et il semble par ailleurs impossible de revenir à la magie de 1978. Pressentant une opportunité, le producteur à succès Jon Peters (Le Loup-garou de Londres, Flashdance, La couleur pourpre, Les Sorcières d'Eastwick, L'aventure intérieure, Gorille dans la brume, Rain Man, Batman puis Batman : Le défi ) rachetait les droits de la franchise et signait un accord avec Warner Bros. pour l'adapter sur grand écran. Tim Burton aux manettes À l'origine, Peters proposait la réalisation à Robert Rodriguez qui décline car déjà engagé dans The Faculty (1998). Le scénario est initialement celui de Kevin Smith (seulement âgé de 26-27 ans et connu alors pour Clerks) qui propose un script en 1996. C'est entre les mains de Tim Burton que le projet est finalement lancé, sur la suggestion de Smith, avec l'idée d'une sortie en 1998 pour le soixantième anniversaire du personnage paru dans Action Comics. Après avoir réalisé ses deux films Batman (Batman en 1989 et Batman : Le défi en 1992), Burton travaille donc sur une nouvelle adaptation des aventures du dernier fils de Krypton, sous le titre Superman Lives. Il s'agirait de couvrir la mort, puis la résurrection de Superman. Le film se fonde en effet sur les comics légendaires qui ont tant marqué les esprits en 1992 et 1993 : The Death of Superman (cf. notre article pour le 30e anniversaire de l’œuvre). Un scénario délicat La structure du scénario est en phase avec le cycle The Death of Superman de Dan Jurgens et consorts sur bien des aspects. On y trouve Brainiac, Lex Luthor et Doomsday. Cependant l'écriture du scénario est extrêmement complexe. Entre les tentatives de Superman V: Reborn et les trois voies du scénario de Superman Lives, on observera des approches extrêmement différentes. Et si l'on ajoute que Peters avait trois exigences ou visions atypiques, on comprend aisément que la difficulté à monter un scénario clair constitue une des raisons majeures de l'échec du projet. Le script initial ? Le script initial de Gregory Poirier pour Superman Reborn (1995) envisageait la mort de Superman comme la ligne directrice de son histoire. Brainiac est le vilain principal et, responsable de la destruction de Krypton, il est en route vers la Terre pour détruire le dernier Kryptonien une fois pour toutes. Clark Kent est en crise psychique avec ses deux identités à gérer, consulte un psy et ne sait comment gérer ses sentiments pour Lois Lane. Brainiac se rend à Metropolis et libère sur le public sa création génétique, Doomsday, dont le sang est chargé de kryptonite. La situation dramatique attire Superman et les deux êtres s'affrontent jusqu'à la mort. Le dernier Kryptonien vaincu, Brainiac tente de voler son corps après les funérailles, car il y voit un précieux matériel génétique. Cependant, son plan est contrecarré par le Projet Cadmus qui prend le corps en premier dans l'espoir de le faire revivre ou de le cloner. Pendant ce temps, l'esprit de Superman effectue un voyage spirituel dans l'au-delà jusqu'à ce qu'il conclut que son travail sur Terre n'est pas encore terminé. L'esprit retourne alors dans son corps. Ressuscité, mais impuissant, L'homme d'acier se rend à Metropolis pour combattre Brainiac avec l'aide de Cadmus. Par la seule force de sa propre volonté, Superman retrouve ses pouvoirs et vainc Brainiac, ce qui lui donne un sentiment de proximité et de sécurité dans le monde. Trois voix différentes L'approche de Kevin Smith est la première approche de Superman Lives et le scénariste pense son scénario meilleur que le script initial pour Superman Reborn. On retrouve Brainiac, Doomsday mais il y adjoint Lex Luthor et introduit l'Eradicator. Brainiac envoie Doomsday sur Metropolis pour tuer Superman et bloque le soleil pour rendre ce dernier impuissant. Brainiac fait équipe avec Lex Luthor, mais Superman est ressuscité par "l'Eradicator", un robot kryptonien. Brainiac souhaite le posséder ainsi que sa technologie. Impuissant, le Superman ressuscité est gainé d'une armure formée à partir de l'Eradicator lui-même jusqu'à ce que ses pouvoirs reviennent, grâce aux rayons du soleil, et qu'il vainque Brainiac. Le scénariste lui-même indiquera dans le documentaire de Jon Schnepp qu'il s'agissait d'une fan fiction et qu'au fur et à mesure de la lecture Peters voulait des modifications. Surtout Peters rapportera que Smith n'était pas un écrivain accompli, car il n'était pas structuré. L'entrée de Tim Burton dans le projet amène un changement dans l'écriture. Le réalisateur écarte le script de Smith a priori validé par Peters avec lequel il a eu des difficultés relationnelles lors de leur expérience commune sur Batman. Il travaille donc avec Wesley Strick, un de ses collaborateurs qui, après lecture du script, décide de réécrire l'histoire. Il n'a pas de connaissance du comics The Death and Return of Superman, mais ni présupposé non plus donc... OUT le disque pour bloquer le soleil, OUT l'Eradicator. Il envisage le duo Brainiac/Luthor, mais une fois sur Terre, les deux fusionneraient en une seule entité nommée "Lexiac" (on trouve parfois l'appellation Luthiac). Avec Burton, l'approche est aussi de développer fortement l'aspect "alien" de Superman par le fait que Kal-El est littéralement un extraterrestre. Les deux hommes abordent Superman comme s'interrogeant sur son existence, ses capacités, etc. Dans un troisième temps, le réalisation ajoute pour l’écriture le scénariste Dan Gilroy afin d'aller plus profondément dans les personnages : Superman/Clark Kent est un alien et personne ne peut imaginer sa double identité ; LexCorp est impliqué contre Superman et une love story est à enrichir (Lex convoite Lois, Clark est extrêmement vulnérable, etc.). L'histoire évolue donc encore pour démarrer sur Krypton agonisante, du fait de Brainiac. Le bébé Kal-El est envoyé dans l'espace par son père Jor-El avant la fin tandis que sa mère Lara Lor-Van est assassinée par le cyborg. Quelques années plus tard, on voit Superman adulte à Metropolis arrêtant un braquage de banque et le soir-même Clark Kent doit rencontrer Lois Lane au Daily Planet pour lui révéler son identité avant que Lex Luthor ne la révèle au monde. Brainiac arrive sur Terre et s'associe à Luthor pour détruire L'homme d'acier. Ils décident de fusionner en l'entité cyborg "Lexiac" qui crée Doomsday pour attaquer Superman. Superman et Doomsday se battent jusqu'à la mort. Après des funérailles publiques, le corps de L'homme d'acier est transporté à la Forteresse de la Solitude, puis ranimé sans pouvoir par une mystérieuse force kryptonienne connue sous le nom de "K". Superman et "K" quittent la forteresse et retournent à Metropolis. Pendant ce temps, Lexiac projette de détruire la Terre comme il l'a fait pour Krypton. Il commence à assembler un arsenal d'ogives nucléaires à faire exploser sur toutes les grandes villes du monde. Il passe également beaucoup de temps à essayer (sans succès) de courtiser une Lois Lane en deuil. Superman retourne à Metropolis et voit ses pouvoirs restaurés par "K", qui s'avère être l'essence vitale restante de ses parents biologiques décédés. Superman, avec l'aide de Lois, vainc Lexiac (en détruisant l'élément "Brainiac") à temps. L'histoire se termine avec Lois, dans les bras de Superman, qui lui révèle qu'elle est enceinte de lui. Au final, l'antagoniste principal serait Brainiac, un super-ordinateur extraterrestre, qui cherche à tuer Superman en bloquant le soleil et/ou en libérant Doomsday sur Metropolis. Le complot fonctionne et Superman est tué. Plus tard dans le film, il serait ressuscité par K, qui lui sert de costume temporaire et produirait artificiellement tous ses pouvoirs. Les Jon Peters' rules Lorsque Kevin Smith propose son scénario et le lui lit en août 1996, Peters lui présente trois conditions originales qui vont complexifier l'écriture : Superman devait porter un costume entièrement noir, car il estimait que le costume rouge, bleu et jaune plus traditionnel n'était pas assez "viril" (il était trop faggy dans le texte). On ne devait pas voir Superman voler, sous prétexte que Superman aurait "l'air d'un boy-scout envahi". Pour remédier à cela, Smith écrit que Superman vole comme "un flou rouge et bleu en vol, créant un boom sonique à chaque fois qu'il vole". Il fallait que Superman combatte contre une araignée géante dans le troisième acte. Smith accepte les conditions, réalisant qu'il est engagé pour exécuter une idée préétablie et que Peters a des visions de merchandising, etc. qui dépassent la qualité artistique pure et simple. Par la suite, Peters et Warner Bros. obligeront Smith à écrire une scène où Brainiac combat des ours polaires à la Forteresse de la Solitude. Le producteur voudra également que Brainiac offre un chien de l'espace à Lex Luthor tel un Chewbacca déclinable en jouet, en phase avec la récente réédition de la trilogie originale de Star Wars, ou encore un assistant robot pour Brainiac, L-Ron. Kevin Smith créera une araignée gigantesque appelée la "Thanagarian Snare Beast" dans son scénario et, si cette lubie de l'araignée géante restera ici une "anecdote", Peters a pu la recycler sous forme mécanique dans sa production Wild Wild West (1999) ; avant d'être reprise dans l'animé Superman: Doomsday en 2007 sous la forme d'une référence limpide faite par Smith alors en caméo dans un scène opposant L'homme d'acier à Toyman ; ou encore dans l'épisode Supergirl Lives de la série Supergirl en 2017 (épisode 9 de la saison 2), etc. Les concepts arts ambitieux du projet Des concepts arts de l'époque de la pré-production et du tournage initié par Tim Burton montrent tout l'univers et les choix artistiques et scénaristiques. Que cela soit pour le costume de Superman, les personnages ou entités (Brainiac, K, Doomsday, etc.) et leur "univers" ou essence, rien n'a été laissé au hasard. Les idées étaient foisonnantes et ambitieuses pour transformer l'idée du scénario en un visuel concret et fort. Les esquisses de Tim Burton Le réalisateur de Batman a un univers bien à lui. C'est une marque, une signature qui le distingue. Les dessins qu'il effectuent en pré-production illustrent donc sa patte et son regard particulier : Sur Superman dans le style d'un Edward aux mains d'argent, tout comme selon le concept qui sera dessiné par les spécialistes des effets spéciaux et des costumes : darkness et lumière. Sur Brainiac avec la tête dans un globe contenant une mixture étrange, les yeux ronds et le personnage connecté. On retrouve aussi la tendance arachnide de Peters. Sur Doomsday vue comme la bête énigmatique, non cérébrale, la "Hurricane Beast". Elle est représentée comme un corps informe aux mille visages illustrant mille morts et souffrances. Brainiac et son univers Un énorme travail des designers visuels Derek Thompson, Michael Anthony Jackson, Rolf Mohr, Tim Burgard, Sylvain Despretz, Jim Carson, Jack Johnson, Pete von Sholly, Jacques Rey, Harald Belker, Brom etc. a été effectué pour le projet Superman Lives. Les artistes ont représenté le vilain Brainiac sous différentes formes à l'image des comics : un cerveau, pur symbole d'une intelligence supérieure, glaciale et diabolique tel un vampire, une créature, un démon voire la mort. Ils le présentent tronqué en core, humanoïde ou arachnide, crane décharné (skull) ou encore monstrueux, dans le sens des sketchs de Burton. Un tout petit échantillon de ce que vous trouverez sur la toile. La faucheuse Parmi les éléments, on notera la thématique de l'araignée telle que le producteur Jon Peters l'envisageait. Son approche était marquée par le gigantisme et à côté de cela, chez Burton, la créature est plus filiforme et comparée à la Faucheuse (l'araignée et... la mort). L'acteur Christopher Walken envisagé pour le rôle était modélisé ainsi : L'approche Peters : le gigantisme Les artistes ont apporté dans leurs réalisations la vision d'une araignée gigantesque face à Superman comme l'imaginait le producteur ou encore d'une armée d'araignées minuscules. Dans le design de Tim Burgard, Superman faisait exploser une araignée extraterrestre avec sa vision thermique. L'approche arachnide est également bien visible dans l'animé de Frieling au-délà du clin d'oeil au "captureur de mondes" : The Skullship Le mode de transport spacial de Brainiac est illustré par un design singulier, un crâne (skull avec l'ambiguité de la scholarship : une école, une diaspora qui voyage, certains parlent aussi d'une ménagerie de créatures, illustrées par de nombreux designs disponibles en ligne). Les designs de l'artiste Sylvain Despretz (disciple de Moebius) sont devenus célèbres pour Superman Lives, en particulier ses différentes versions du vaisseau de Brainiac sur le thème du crâne. Bien qu'une autre version ait été choisie, celle-ci est à la fois obsédante et intrigante. Il mélange la biologie naturelle et la mécanique avec des influences de H.R. Giger. Jacques Rey comme Harald Belker proposent aussi des designs intéressants. L'animé de Frieling montre cette spécificité lors de la rencontre de Superman Cage avec le vaisseau crâne de Brainiac. L'influence est extrêmement évidente : Doomsday et autres personnages Outre Brainiac et Superman, les concepts arts sont multiples également pour les autres personnages du film. Doomsday Évidemment, on commence par Doomsday. La créature de l'abomination, du jugement dernier (doomsday) est un personnage important de l'histoire du comics de 1992-1993. Il se devait donc d'être traité en particulier. Doomsday va être envisagé comme un kaiju : non pas un géant (kaijū eiga), mais plutôt comme une créature ou monstre représentant la force brute devant laquelle l'homme est impuissant plutôt qu'une force du mal ou un cerveau malin. À l'occasion, des roughs montrent un traitement également robotique. K et l'Eradicator Une des originalités de l'histoire de Superman Lives réside dans la présence de l'entité kryptonienne nommée l'Eradicator pour Smith puis K pour Strick et Gilroy. Entité robotique ou technologique d'un côté, force ou essence vitale de ses parents kryptoniens de l'autre, l'Eradicator est dans les comics un ancien dispositif extraterrestre chargé de protéger la culture kryptonienne. En tant qu'alien, quand Kal-El meurt, elle le berce et va le ramener à la vie. C'est une sorte d'organisme vivant, un sorte d'assistance robotique accessoirement. Elle va former une combinaison de régénération kryptonienne quand Supes perd ses pouvoirs. Elle peut être capable de métamorphose autant qu'elle permet de régénérer les pouvoirs grâce aux rayons du soleil. Le souhait reste tout de même de ne pas être un autre costume de Superman, mais plutôt une protection répliquant ses pouvoirs avec des éléments de soins ; une armure tout autant qu'une protection vivante, avant de combattre Brainiac/Lexiac. On trouvera des symboles égyptiens, des glyphes pour donner un aspect éternel, séculaire, ancien et alien aussi. Les concept arts sont très intéressants : On voyage entre robot métamorphe et armure. Les idées sont très variées. Lieux de l'univers et moments-clés de l'histoire On retrouve les différents lieux et moments importants de l'histoire : Sa planète natale Krypton avec une idée organique, technique et biomécanique. Le Daily Planet La Forteresse de solitude La mort de Superman Le choix du Superman Cage Le choix pour L'homme d'acier dans cette animation est loin d'être anodin, vous l'aurez compris. Le casting ? Nicolas Cage en Superman Nicolas Cage a eu sa chance Pour endosser le costume, le choix s'est porté sur Nicolas Cage, alors en pleine gloire après son oscar pour Leaving Las Vegas en 1995. Il enchainait alors une série de rôles à succès comme dans The Rock (1996), Volte/Face ou Les ailes de l'enfer (1997), la Cité des anges et Snake Eyes (1998). Pour Burton, Cage a "un don extraordinaire en tant qu'acteur. Il peut être éloquent et a une présence très puissante". Ce "fan de bandes dessinées est aussi un fan de la psychologie et des fondements de tout cela". Il voit dans l'acteur une capacité à jouer le fait de "se sentir comme un alien sur une planète et être différent, de devoir se cacher d'une certaine manière et supprimer certains côtés de soi". Le plus intéressant pour Burton sont les "racines" de la "nature interne et secrète de ce genre de personnage". Il explique que Cage "peut transmettre le doute et le tourment ; il peut transmettre la joie, le bonheur et l'humour ; il a la capacité de jouer de façon si vulnérable". La palette de jeu de Nicolas Cage peut alors servir l'incarnation du Clark Kent qu'il a en tête en proposant une version sombre comme lumineuse d'un alien. Il est assez drôle de noter que Kevin Smith avait une idée de casting assez inattendue quand on le regarde avec notre approche d'aujourd'hui : Ben Affleck (et oui !!) en tant que Clark Kent/Superman, Linda Fiorentino en Lois Lane, Jack Nicholson en Lex Luthor, Famke Janssen en Mercy, John Mahoney en Perry White, David Hyde Pierce en tant que The Eradicator, Jason Lee en tant que Brainiac et Jason Mewes en Jimmy Olsen. Smith écrira d'ailleurs Dogma qu'il réalisera en 1999 avec Ben Affleck, Matt Damon et Linda Fiorentino... Les autres rôles Pour incarner la journaliste Lois Lane, certaines rumeurs évoquaient Sandra Bullock. Jon Peters confirmera d'ailleurs cela dans le documentaire de Schnepp : elle était son premier choix à l'époque, mais aurait décliné ! Parmi les actrices également envisagées par Peters, on notera Courteney Cox, Julianne Moore, mais aussi Mira Sorvino, Julia Roberts, Elisabeth Shue, Jennifer Aniston, Bridget Fonda, Gwyneth Paltrow ou encore Cameron Diaz. Le rôle de Brainiac a été associé à Jim Carrey, Gary Oldman, Tim Allen à un moment donné avant de se tourner plutôt vers Christopher Walken (Annie Hall, Voyage au bout de l'enfer, La Porte du paradis, Dead Zone, The King of New York, Batman : Le défi, etc.), dont la partition soit menaçante soit drôle était très intéressante. Par ailleurs, le personnage de Brainiac induit d'être très froid et très intellectuel. Le jeu de Walken pouvait donc tout à fait convenir. Peters voyait son Lex Luthor en Kevin Spacey (Swimming with sharks, Usual Suspects, Seven, LA Confidential et plus tard en 1999 American Beauty) . L'acteur est jugé très bon candidat, car il était capable de rejeter cet alien, comme il pouvait également lui tenir tête ou le surpasser. Comme par hasard, me direz-vous, on retrouvera l'acteur dans ce même rôle pour Superman Returns. Pour le rôle de Jimmy Olsen, on louvoyait notamment entre Tom Everett Scott, Lukas Haas, Loren Dean, Paul Rudd, Matthew Perry (de Friends ;) ) ou encore Robert Sean Leonard... en cas d'acteur blanc, sinon vers Chris Rock, Savion Glover ou Marlon Wayans si on envisageait un acteur noir. Cage et le costume de Supes Ces dernières semaines, comme à l'occasion des sorties de Man of Steel en 2013 ou bien de discussions sur l'avenir du personnage, on a vu ressurgir les photos et images de l'acteur américain en tenue de Superman : C'est le résultat d'un travail de design avancé. Les concept arts pour Superman Le costume évolue vers une couleur plus foncée pour régler la demande de Jon Peters, mais aussi de façon pratique pour la régénération solaire. La ceinture et le slip disparaissent. Pour ce dernier point, il est jugé inutile. Recherche et développement Le documentaire met en évidence l'ensemble du travail considérable sur le costume. Les designers et créatifs du film jugeaient qu'une évolution devait être faite pour le personnage principal et cela devait se voir aussi dans la costume. Colleen Atwood et Jose Fernandez ont œuvré sur celui-ci. Il ne s'agissait pas de simplement disposer d'un justaucorps, mais de chercher une définition du muscle ce qui était bien différent de la version originale de Superman (plus proche des gens qui ne faisaient pas d'exercice). L'approche est biomécanique pour un costume pratique : un exosquelette. En 2020, le spécialiste des effets spéciaux Steve Johnson publiait sur Facebook quelques photos d'essais de costumes du Superman Cage abandonné par Tim Burton illustrant l'énorme travail de R&D engagé : c'était un costume lumineux multicouches, composé d'une sculpture transparente de la musculature proche d'une couche de plexi par-dessus avec des gravures qui laissait passer la lumière (des lasers) au-travers. Paul B. Frieling respecte l'esprit du design avec le S revisité et l'allure de Cage, sans la ceinture et le slip, ce que l'on retrouvera ensuite avec le costume de Superman Cavill. Le souhait de Peters d'un Superman ne volant pas semble apparaitre dans le court-métrage et avec des sauts gigantesques avant de finalement s'envoler dans l'espace. Une vision singulière de Superman Tout n'indique pas forcément que Nicolas Cage était le choix ultime. Dans une interview accordée à Rolling Stones en avril 2022, l'acteur indiquait que si Burton ne l'avait pas casté, lui avait au contraire casté le réalisateur au détriment de Renny Harlin (Die Hard 2 en 1990, Cliffhanger en 1993, L'île aux Pirates en 1995, Au revoir à jamais en 1996) qui était également sur la liste des prétendants à la réalisation du film. Fan de Mars Attacks, il trouvait que le style de Burton répondait bien plus à sa vision de Kal-El. Par ailleurs, Burton avait fait de Batman un tel succès que Warner Bros. n'a pas eu besoin d'être convaincu de lui accorder la réalisation d'un blockbuster qui pouvait combiner les visions créatives de Kevin Smith et Tim Burton. Aligné avec le réalisateur de Batman, l'acteur revenait avec Entertainment Weekly en septembre 2017 sur la perte d'un Superman qui aurait été "dans [notre] imagination, [...] plus puissant que tous les films de Superman". I would offer that the movie that Tim and I would have made, in your imagination, is more powerful than any of the Superman movies. I didn’t even have to make the movie and we all know what that movie would have been in your imagination. That is the Superman. That is the movie. Even though you never saw it — it is the Superman Je dirais que le film que Tim et moi aurions fait, dans votre imagination, est plus puissant que tous les films de Superman. Je n'ai même pas eu à faire le film et nous savons tous ce que ce film aurait été dans votre imagination. C'est LE Superman. C'est LE film. Même si vous ne l'avez jamais vu, c'est LE Superman. Ils pensaient tout deux offrir LE Superman ultime. Les photos de Nicolas Cage ci-dessus montrent donc quelques essais de costumes à différents moments du projet entre 1996 et 1998. Et le moins qu'on puisse dire est que Cage était investi et qu'il avait une certaine allure : un costume plus moulant et mettant en avant la musculature, la cape rouge, la ceinture jaune qui disparait au fur et à mesure, un S revisité et... les cheveux longs. Pour les cheveux longs, sujet de farce et de sarcasme, il faut savoir que dans les comics des 90s Superman pouvait tout à fait avoir les cheveux longs. En commençant par le Règne des Supermen (Superman #82, 1993). Ce n'est donc une pas exception ! Une proposition de scénario pour le futur ? Une fois l'abandon acté de Superman Lives, la frénésie Superman et la volonté de Jon Peters et Lorenzo di Bonaventura restaient vives, car en 2002 c'est au tour du Superman: Flyby de J.J. Abrams de tenter sans succès de proposer un film sous la direction de Brett Ratner puis Joseph McGinty Nichol (McG). Il faudra finalement attendre 2006 et le choix de Brandon Routh pour Superman Returns pour revoir le dernier Fils de Krypton sur grand écran. Le ton et l'ambition seront alors bien différents. La proposition se rapprochera davantage du Superman de 1978 de Richard Donner et l'ensemble des concepts (designs et idées) n'aura pas la même efferverscence. Superman Lives remis sous les feux des projecteurs dans cet animé était un projet particulier et très riche. La rééalisation de Frieling nous ramène à l'époque d'une essai qui est pour beaucoup légendaire. Enfin, c'est en juillet 2013 que Zack Snyder relancera la franchise avec Henry Cavill dans Man of Steel, ouvrant l'ère du Snyderverse.

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