Revue du teaser trailer de Supergirl

Après Superman, premier film du DCU au cinéma en juillet 2025, nous avons pu voir la première bande-annonce (teaser trailer) du deuxième film de DC Studios, Supergirl.

Dévoilée le 11 décembre 2025, elle n'a pas manqué de faire réagir, alors partons ensemble en analyse de son contenu. Que nous révèle le teaser du personnage de Supergirl ? Quelles autres informations en tire-t-on sur l'histoire qui nous sera proposée ? Quel style aura-t-on à l'écran ? Comment le comics Supergirl: Woman of Tomorrow semble-t-il adapté dans cet échantillon ? Bien des questions soulevées par cette bande-annonce auxquelles nous tentons d'apporter un premier niveau de réponse dans cet article.

C'est parti !

Les plans de la bande-annonce

La bande-annonce de deux minutes environ propose un premier apéritif pour commencer à attirer le spectateur sans tout lui révéler.

Krypto est avec sa maitresse

L'ouverture du teaser se fonde sur un premier plan intéressant : on rattache le spectateur au film Superman par le biais du Super-chien Krypto tout en ouvrant la connexion au personnage principal Kara Zor-El par la voie de l'alcool (la bouteille) et le réveil un peu difficile du lendemain de cuite.

Cependant, l'ouverture est délicate pour les fans de DC et de Superman puisque l'animal urine sur un numéro du Daily Planet avec Superman à la une. Le chemin de l'irrévérence directe et sans détour est ici limpide et, forcément, le fan ne peut pas vraiment aimer le traitement de son personnage préféré... néanmoins, c'est oublier la réalité des liens entre tous ces personnages.

En effet, Superman n'est pas le maitre légitime de Krypto et, comme il en discutait avec Gary/Numéro 4 dans la scène finale du film republiée par DC ces derniers jours, l'animal a des habitudes bien différentes avec sa maitresse, qui fait le tour des bars des planètes à soleil rouge pour se saouler régulièrement, qu'avec L'homme d'acier qui a du mal à le gérer. Rappelons que Supergirl était de passage à la Forteresse de Solitude pour récupérer son chien en transit et sous la garde temporaire de son cousin. Krypto n'apprécie pas particulièrement Superman, voire pas du tout. Ce n'est qu'à la fin du film que le Super-chien finit par obéir un peu... en ne déchiquetant pas Lex Luthor. La réflexion embrumée de Kara laisse entendre qu'elle tente de dresser son chien et de lui apprendre à faire "correctement", comme s'il y avait du mieux.

La couverture montre aussi simplement le lien temporel et spatial entre les cousins : elle le connait, est déjà passée sur Terre et nous nous situons vraisemblablement après l'histoire supermanesque face à Lex Luthor. Sur cette même couverture, en bas à droite, Supergirl est aussi présente : elle est bien connue de Metropolis comme sauveuse de chats !

Direction le bar spatial

L'histoire se lance sur fond musical signifiant alors que Kara attend son bus spatial, lunettes noires sur le nez pour cacher ses yeux et son visage (de lendemain de cuite, si on se fonde sur l'ordre de défilement), conformément au teaser du 7 décembre. Elle se présente comme Kara Zor-El.

Avec le vinyl sur une platine disque au départ du teaser, un Krypto qui se balade dans ce qui pourrait être un vaisseau spatial, on retrouve donc le style un peu rétro-futuriste de Superman. Nous sommes logiquement plongés dans les années 80 avec le titre Call me de Blondie (tirée de la bande originale du film de Paul Schrader, American Gigolo) en référence avec la blonde Supergirl/Helen Slater, alors que le bus arrive pour l'emmener. Le chauffeur est le premier extraterrestre que l'on voit et cela plante le décor.

Joyeux anniversaire Kara !

C'est jour de fête pour Kara, quand elle arrive dans le bar. Elle vient fêter ses 23 ans, mais sans conviction, il y a de l'amertume quand elle en parle à Krypto plaintif. Sous la boule à facettes, elle danse, elle s'amuse tant bien que mal, mails il y a de la solitude et de la tristesse aussi lorsqu'elle souffle sa bougie improvisée. On retrouve un tel passage dans le comics, même si dans l'œuvre dessinée, elle y fête ses 21 ans.

Elle tente d'en faire un jour de fête, car elle toujours là, malgré tout.

Son monde détruit

Les images suivant son anniversaire nous présente plus avant le traumatisme de Kara Zor-El.

Contrairement à son cousin qui n'a pas connu le mort en direct, qui n'a pas vu la destruction de Krypton de ses yeux et dans sa chair, Kara est comme hantée par cette douleur, comme maudite des dieux d'avoir subi tout cela.

Par la voix de la jeune Ruthye Knoll, que l'on voit pour la première fois incarnée par Eve Ridley, les origines de Kara Zor-El sont évoquées.

La jeune fille interroge la résilience de Kara. On nous montre Krypton en cours de destruction, isolant une partie de la planète sous un dôme énergétique qui deviendra sans doute Argo City. Son peuple et sa mère Alura In-Ze notamment, sous les traits d'Emily Beecham, fuient se mettre à l'abri du désastre. La jeune Kara est malheureusement présente au fil des années avec les Kryptoniens qui enterrent leurs morts.

Ruthye : Je ne savais pas que vous étiez encore en vie. Comment avez-vous vécu le fait de tout perdre en un jour ? Kara : Notre monde n'a pas disparu en un jour. Les dieux ne sont pas aussi cruels.

Elle est une survivante, la dernière Kryptonienne, qui hurle dans l'espace une douleur qui ne disparait pas.

Une quête pour une jeune fille

La jeune Ruthye croise donc la route de Kara qui fait son entrée dans une vision similaire à celle présentée dans Superman, mais est dans au sol et non dans les airs. Ensuite, dans leur aventure qui démarre, les deux femmes sont en mission face à des guerriers armés. Des pirates ? Des trafiquants ? Ce sont des extraterrestres qui veulent en découdre et, hélas pour eux, Kara aussi. Pas sûr que cela "semble devoir bien se terminer pour [eux}".

L'action est donc lancée dans cette bande-annonce sans que ni l'objectif ni les motivations de Ruthye ne soient verbalisés.

On nous la montre armée d'une épée courbe (la même sans doute que celle qui aurait tué son père, dans le comics), cernée par des méchants et aidée par Kara Zor-El qui déploie ses pouvoirs (vision thermique et vol supersonique). Elles vont se soutenir durant leur périple, même lorsque le soleil rouge de la planète peut limiter ses pouvoirs (et favoriser l'ivresse). Le comics présente cette quête comme la recherche de Krem des Collines Jaunes, le meurtrier de son père.

Il est incarné dans le film par Matthias Schoenaerts, que l'on voit à la mode Hellraiser dans le teaser.

Elles croiseront le mercenaire interstellaire czarnien Lobo, incarné par Jason Momoa, le cigare rougeoyant aux lèvres.

Allongé sans collier ni cape, Krypto le Super-chien semble si grièvement blessé que l'on peut même craindre pour sa vie. On ne connait pas ici la cause, mais si l'on se fie au comics, l'histoire veut que l'animal soit victime d'une flèche tirée par Krem au début du récit, avant de s'enfuir et de provoquer la décision de Kara à accepter de suivre Ruthye dans sa quête.

Les deux femmes sont alors fermement décidés à se venger. Il ne s'agira sans doute pas d'un flèche, mais aura-t-on des circonstances similaires ?

Je vois la vérité

Dans sa souffrance, la Kryptonienne va protéger l'enfant et trouver sa voie, par la force et le courage aussi, jusqu'à revêtir le costume solaire dans une nouvelle vision iconique.

Dans une scène dont les images avaient en partie fuité durant le tournage (comme celle du costume et de Lobo), elle combat les adversaires et les domine en force.

Au terme de cette bande-annonce, elle va quitter son t-shirt noir pour porter la tenue supermanesque. Elle évolue et se transforme, passant comme les dernières images le sous-entendent d'un logo rouge et noir tel Kingdom Come à celui de la famille El porté par Superman, le logo rouge et jaune d'or :

Dans la douleur, Kara Zor-El va devenir la protectrice, Supergirl. Elle se démarque de Superman qui voit le meilleur en chaque individu, en chaque créature vivante, à l'instar de ce que disait Lois Lane de Clark/Superman.

Il voit le bon côté en chacun. Et moi, je vois la vérité.

Elle se positionne différemment, car son parcours de vie si traumatisant a laissé des traces et lui donne forcément une vision toute autre de celle de son cousin.

GOTG Like : une surprise vraiment ?

La bande-annonce proposée est dynamique voire "clipesque" dans son déroulement (un teaser monté comme un trailer ?). Supergirl est bien différente de son cousin, elle est badass (dure à cuire) tout en étant particulièrement fragile du fait de son passé. Cela nous a plutôt emballé, car on va revoir Supergirl plus de 40 ans plus tard. Par ailleurs, c'est proche du comics d'origine, donc donnons sa chance au produit.

Un sondage de Superman Homepage montre près de 68% de personnage très emballés outre-Atlantique, mais en France pourtant, elle a suscitée une critique récurrente : "C'est comme les Gardiens de la Galaxie !!". Et alors, quel est le problème ? Ou plutôt est-ce une (vraie) surprise ?

Un space opera

En effet, le choix de l'œuvre initié pour le personnage de Supergirl était limpide à l'annonce de Gods and Monsters par le duo James Gunn/Peter Safran dès sa prise de fonction à la tête de DC Studios : il s'agit d'adapter le run Supergirl: Woman of Tomorrow de Tom King et Bilquis Evely. Ce comics représente la référence ultime du film à venir et conformément à cette annonce, le teaser proposé emprunte bien la voie adoptée : un space opera avec une Supergirl en mal de vivre, brisée, alcoolisée et qui va aider une jeune fille à se venger.

Les images du teaser sont plutôt conformes au matériel de base, alors comment donner crédit à la critique de certains détracteurs ? Le choix par James Gunn de ce run pose deux questions que soulève Captain Morpheus dans sa dernière vidéo :

1. Pourquoi James Gunn a-t-il choisi cette œuvre source pour sa Supergirl ?

2. Quel autre run majeur de Supergirl aurait-il pu choisir ?

Un choix logique

James Gunn est producteur et directeur artistique. Par conséquent, il n'est rien de plus logique qu'il choisisse une œuvre à adapter qui soit dans son style, même s'il ne réalise pas. Craig Gillespie peut être considéré comme une sorte d'"homme de paille" ou autre "Yes Man" pour répondre à la direction artistique voulue par James Gunn.

Dans ce même programme DC, le choix d'All Star Superman a été clairement assumé pour le film Superman avec l'idée d'un revival du Superman de Silver Age, avec moins de recherche psychologique, mais globalement à notre époque.

L'inspiration de Tom King s'appuie de la Supergirl Pre-Crisis, avec une histoire de fond similaire au Silver Age selon les images proposées : Zor-El, père de Kara et frère de Jor-El, est parvenu à "dômer" Argo City et à l'extraire. La planète se meurt et il décide d'envoyer sa fille. La version de Tom King s'appuie de cette même base Silver Age avec une certaine modernisation et surtout l'ajout d'une analyse psychologique et émotionnelle. La jeune fille, adolescente a tout vu et est parfaitement consciente de tous les drames. Elle est comme torturée par le souvenir de la destruction de sa planète, tandis que le jeune Kal-El futur Superman avait 5 ou 6 ans (et non le nouveau-né habituel).

Sans ambiguïté, son recrutement chez DC se fondait largement sur la renommée acquise grâce au film Les Gardiens de la Galaxie. On s'attendait à ce qu'il retente la formule gagnante et Supergirl: Woman of Tomorrow offrait l'opportunité évidente de repartir sur un space opera... depuis des mois ! Ce n'est donc pas une surprise du tout !

Si on ajoute à cette évidence l'adoration de James Gunn pour les personnages décalés, un peu cassés et torturés, cette Kara représente du pain béni. Comme le décrit Captain Morpheus, la phrase-clé "Il [Superman] voit le bon côté en chacun. Et moi, je vois la vérité" présente une psychologie toute différente : elle n'a pas le luxe de voir le beau chez les gens, puis son traumatisme lui fait voir la vérité telle qu'elle est.

Ce choix est donc une totale évidence !

Quel autre run de Supergirl serait possible ?

En réalité, il n'y en a finalement que trop peu !

Depuis l'Action Comics #252 (1959), on peut considérer le run de 2008 à 2011 de Supergirl (#34 à 59) de Sterling Gates et Jamal Igle, après le travail de Jeph Loeb (avec Ed McGuinness comme avec Michael Turner), comme celui-ci de Supergirl: The Last Daughter of Krypton (2011-2012) de Michael Green et Mike Johnson lors du New 52, mais en fait il n'y en a pas rien de vraiment de significatif.

Après les runs des années 1970 pour des histoires matures assez intéressantes, ce sont surtout des histoires ponctuelles. Il n'y a rien de fort à part la proposition de Tom King avec sa Supergirl: Woman of Tomorrow, une histoire originale totale, une nouvelle story origine adaptable de la Supergirl Pre-Crisis. Elle meurt dans Crisis on Infinite Earths et dans Post-Cris, c'est un polymorphe que Kal-El va chercher dans un univers qui va faire office de Supergirl... une version quasi-impossible à adapter au cinéma à ce jour, car c'est une story origin beaucoup trop complexe.

Le matériel comics pour Supergirl est finalement extrêmement limité. L'œuvre de King, bras droit créatif de James Gunn, est de loin la meilleure version de Supergirl adaptable, Gunn-compatible et lui donnant les coudées franches pour faire son Gardiens de la Galaxie, comme annoncé depuis des mois !

Pas de surprise, pas de révolution, une évidence en termes de profil psychologique comme de terrain de jeu spatial. Pour autant, gardons à l'esprit que ce n'est qu'une bande-annonce et que l'argument marketing centré sans ambiguïté sur une approche Les Gardiens de la Galaxie peut aussi être un leurre. James Gunn nous emmène tout simplement dans son univers.

En replay ci-dessous la vidéo de la réaction et analyse de Captain Morpheus :

JA

Réalisé par James Gunn, ce nouveau chapitre dans l’univers DC promet un mélange d’émotions, d’action et, bien sûr, d’hommages à la riche mythologie de Superman. À travers des images cryptiques et des plans soigneusement composés, le teaser regorge d’easter eggs (des messages ou objets cachés) que seuls les fans les plus attentifs ont pu déceler.

Dans cet article, nous plongeons au cœur de ces références cachées pour déchiffrer ce que James Gunn pourrait nous réserver. Préparez votre loupe : chaque détail compte !

1 - Krypto

Krypto a été introduit pour la première fois dans Adventure Comics #210 en 1955, créé par Otto Binder et Curt Swan. Dans cette version, Krypto était un chien de la planète Krypton, appartenant à Jor-El, le père de Superman. Il fut envoyé dans l’espace comme prototype pour tester le vaisseau spatial qui, plus tard, sauverait le jeune Kal-El (Superman).

Cependant, une erreur de navigation a fait dériver la capsule de Krypto dans l’espace pendant des années, avant qu’il n’atteigne finalement la Terre. Une fois là, Krypto retrouva Kal-El, désormais connu sous le nom de Clark Kent, vivant sur Terre.

Comme Superman, Krypto possède des pouvoirs extraordinaires grâce au rayonnement du soleil jaune, notamment la super-force, la super-vitesse, la vision thermique et, bien sûr, la capacité de voler.

Les origines de Krypto ont parfois été réimaginées. Dans certaines histoires, il est un chien cloné à partir de l’ADN kryptonien. On verra ce que James Gunn aura choisi pour le film à venir.

2 - Le Green Lantern Guy Gardner

La première apparition de Guy Gardner remonte à Green Lantern #59, publié en mars 1968. Dans cette histoire, écrite par John Broome et dessinée par Gil Kane, on découvre pour la première fois qu'Hal Jordan n’était pas le seul candidat digne de devenir Green Lantern après la mort d’Abin Sur. L’anneau de pouvoir avait identifié deux humains compatibles : Hal Jordan et Guy Gardner. Cependant, l’anneau a choisi Hal parce qu’il était plus proche du vaisseau crashé d’Abin Sur.

L’apparition de Guy Gardner dans ce numéro est brève, mais elle établit son rôle comme un "candidat de réserve" pour le Green Lantern Corps. Ce n’est que des années plus tard qu’il deviendra un personnage récurrent et une figure importante dans l’univers DC.

Le Green Lantern Guy Gardner est interprété par Nathan Fillion. On le voit porter un costume avec le logo Lordtech, propriété du milliardaire Maxwell Lord.

3 - Hawkgirl

La première apparition de Hawkgirl remonte à Flash Comics #1, publié en janvier 1940. Dans cette première itération, Hawkgirl est introduite sous son identité civile, Shiera Sanders, présentée comme une archéologue et liée à Carter Hall, le premier Hawkman. Shiera devient Hawkgirl dans des histoires ultérieures, lorsque Carter découvre qu’ils sont les réincarnations de princes égyptiens. Elle commence à combattre à ses côtés en utilisant une ceinture de métal Nth, qui lui permet de voler.

Dans le film Superman, il s'agira de Kendra Saunders, la troisième incarnation de Hawkgirl dans l'univers DC Comics et elle est interprétéepar Isabela Merced. Kendra est apparue pour la première fois dans JSA : Secret Files and Origins #1, publié en août 1999. Créée par les scénaristes James Robinson et David S. Goyer, ainsi que par l'artiste Scott Benefiel, Kendra est la petite-fille du cousin de Shiera Hall. Cette troisième Hawkgirl se distingue par sa réticence à accepter sa réincarnation, préférant se distancier des aspects récurrents de ses vies antérieures.

Nous pouvons constater dans ce teaser et dans les photos de tournage que tout comme le Green Lantern Guy Gardner, Hawkgirl porte aussi un costume avec le logo Lordtech.

Pour rappel, nous avons pu voir pour la première fois Hawkman dans les films du DCEU dans le film Black Adam sous les traits de l'acteur Aldis Hodge.

4 - Mister Terrific

Il s'agit du Mister Terrific de Michael Holt interprété par Edi Gathegi. La première apparition de Michael Holt, alias Mister Terrific, a eu lieu dans The Spectre (Vol. 3) #54, publié en juin 1997 par DC Comics.

Créé par John Ostrander (scénariste) et Tom Mandrake (dessinateur), Michael Holt est une réinvention moderne du personnage de Mister Terrific, un héros de l'Âge d'Or nommé Terry Sloane. Holt prend le flambeau en hommage à son prédécesseur, mais avec une histoire et des motivations uniques.

Pour plus de détails sur Mister Terrific, je vous invite à consulter sur notre site la fiche du personnage.

Nous pouvons constater dans ce teaser qu'il porte son traditionnel costume "Fair Play", mais avec lui aussi le logo Lordtech. Nous pouvons aussi voir ses armes de sa propre invention, les T-Sphères.

D'après la liste de figurines prévues à l'effigie du film par McFarlane, il y aurait aussi son vaisseau, le T-Craft.

5 - Lex Luthor et son armée ?

Que serait un film Superman sans la présence de son plus machiavélique ennemi, Lex Luthor, interprété par Nicolas Hoult ?

Nous pouvons constater que pour la première fois, sa compagnie ne se nomme pas LEXCORP, mais LUTHORCORP !

Par ailleurs, le teaser montre Mister Terrific opposé à une force armée en armure verte et violet. Ce sont les couleurs emblématiques de l'armure anti-Superman de Lex Luthor ! Serait-ce donc une armée constituée par Lex Luthor ?!

La première apparition de l'armure de combat de Lex Luthor, souvent appelée "warsuit" ou "power armor", a eu lieu dans Action Comics #544, publié en juin 1983. Cette armure verte et violette, conçue par l'artiste George Pérez, a été introduite dans ce comics intitulé Luthor Unleashed. Dans ce numéro, Luthor découvre une technologie avancée sur la planète Lexor et crée cette armure pour affronter Superman, marquant un tournant significatif dans sa quête de puissance contre L'homme d'acier.

6 - Angela Spica aka L'Ingénieur

Si on zoome sur le toit de l'image de la LUTHORCORP, on peut y apercevoir L'Ingénieur, interprétée par Maria Gabriela de Faria. L'Ingénieur est membre de l'équipe The Authority, dont leur présence est non seulement prévue dans le film, mais qui devrait aussi avoir droit à son propre film dans le programme du DCU de James Gunn.

La première apparition de L'Ingénieur avec l'équipe Authority, a eu lieu dans The Authority (Vol. 2) #1, publié en mai 1999 non pas chez DC comics mais chez WildStorm, qui appartenait alors à Image Comics.

Dans The Authority, créé par Warren Ellis (scénariste) et Bryan Hitch (dessinateur), l'Ingénieur est introduite comme l’un des membres de cette équipe dirigée par Jenny Sparks. C'est un groupe de super-héros au style brutal et non conventionnel. WildStorm a ensuite été intégré à l'univers principal de DC Comics après la fusion des univers en 2011 avec les événements de Flashpoint.

7 - Metamorpho

La première apparition de Metamorpho, alias Rex Mason, a eu lieu dans The Brave and the Bold #57, publié en janvier 1965 par DC Comics. Créé par Bob Haney (scénariste) et Ramona Fradon (dessinatrice), Metamorpho est présenté comme un héros unique, doté de la capacité de transformer son corps en n’importe quel élément ou composé chimique trouvé dans le corps humain.

Metamorpho est interprété par Anthony Carrigan.

Si l'on regarde attentivement la scène durant laquelle Superman brise sa prison de verre, on peut voir des reflets sur les côtés. Ce sont différentes personnes présentes dans les cases d'à côté, mais aussi les reflets de Metamorpho emprisonné avec lui. Le méta-humain dont on reconnait à droite le torse coloré semble projeter ou générer une source de lumière très intense. Celle-ci serait peut-être une source d'énergie lumineuse utile à Superman pour s'échapper.

8 - Stagg Industries

Dans la scène où Superman s'apprête à faire un choix difficile on peut voir le logo de la compagnie STAGG.

Simon Stagg, est apparu pour la première fois dans The Brave and the Bold #57, publié en janvier 1965. Créé par Bob Haney et Ramona Fradon, il est le PDG impitoyable de Stagg Industries. Dans sa première apparition, il envoie l'aventurier Rex Mason en Égypte pour récupérer l'Orbe de Râ, ce qui conduit à la transformation de Mason en Metamorpho.

9 - Boravia

Dans le teaser, nous pouvons voir plusieurs scènes d'un peuple implorant d'être sauvé par Superman, il s'agit des Boraviens. Boravia est un pays fictif de DC Comics se trouvant en Europe.

GBS News est également la même chaîne qui est apparue dans Creature Commandos, la série animée introduisant le DCU.

Boravia apparait pour la première fois dans le comics Superman #2 publié en 1939, intitulé Superman Champions Universal Peace ! Superman intervient dans la guerre civile dévastatrice du pays fictif de Boravia. Il y découvre que Lubane, un magnat de l'armement, a engagé un trafiquant international pour voler une formule de gaz toxique avancé, entraînant le meurtre de son inventeur.

Superman poursuit le criminel jusqu'en Boravia, où il sauve des civils en danger et confronte Lubane, qui ne survit pas à leur rencontre. Il interrompt ensuite une conférence de paix dans la capitale, où les négociateurs agissaient de mauvaise foi, et les persuade de parvenir rapidement à un accord, mettant ainsi fin à la guerre civile.

10 - Marteau de Boravia

Lorsque l'on voit Clark Kent entrer dans le bâtiment du Daily Planet, un policier est présent et tient un journal dans ses mains. On voit la une du journal avec la photo d'un article consacré à une créature surnommée le "Hammer of Boravia" ("Marteau de Boravia", en français).

Dans les comics DC, ce personnage n'existe pas et serait une création originale de James Gunn.

11 - Ultraman

Dans le teaser, nous pouvons voir les premières images en action d'Ultraman dans un mano a mano au cœur du stade des Meteors de Metropolis. Le mystérieux vilain semble être un personnage différent de l'Ultraman des comics connu pour être le Superman violent de Terre 3.

Pour rappel, lors du tournage à Cleveland, des images avaient circulé et nous avions pu voir Ultraman maintenir menotté Superman aux cotés du père de Rick Flag et de l'Ingénieur.

12 - La Forteresse de Solitude

Le teaser nous a proposé une vue de la Forteresse de Solitude de Superman. Elle semblait se construire en Arctique sous forme de cristaux tout comme on avait pu le voir pour la première fois au cinéma en 1978 pour le premier film Superman de Richard Donner.

La Forteresse de Solitude, le sanctuaire emblématique de Superman, a fait sa première apparition dans Action Comics #241, publié en juin 1958 par DC Comics. Dans ce comics intitulée The Super-Key to Fort Superman, écrit par Jerry Coleman et illustrée par Wayne Boring, Superman dévoile pour la première fois son repaire secret, un refuge isolé situé dans l'Arctique. La Forteresse est décrite comme un lieu où Superman peut se retirer pour réfléchir, se reposer, et protéger des artefacts précieux, loin du monde extérieur.

13 - Kelex ?

Au pied de la Forteresse de Solitude, nous avons pu aussi voir Superman tenir la main d'un robot extrêmement endommagé. Pourrait-il s'agit de Kelex, le robot Kryptonien gardien de la Forteresse de Solitude de Superman ?

Kelex, le robot gardien emblématique de la Forteresse de Solitude de Superman, a fait sa première apparition dans The Man of Steel #1, publié en octobre 1986. Créé par John Byrne dans le cadre du reboot post-Crisis on Infinite Earths, Kelex est introduit comme un assistant Kryptonien, un robot loyal programmé pour servir la maison El. Sa première apparition marque une réinvention moderne des éléments liés à Krypton et à la Forteresse de Solitude.

14 - Un Kaiju ?

Dans le teaser, un Kaiju (monstre géant japonais) cracheur de feu de la taille d'un gratte-ciel passe difficilement inaperçu !

Nous n'avons aucun élément permettant de connaitre l'origine de ce monstre, mais les Kaijus dans l'univers des comics DC ça arrive et ce n'est pas réservé qu'à la culture japonaise. Comme l'illustrait Captain Morpheus sur X/Twitter, Superman a été représenté plus d'une fois face à des dinosaures et autres reptiliens :

Voici un commentaire de James Gunn à propos de son Superman montré allongé ensanglanté dans la neige dans les premières secondes du teaser et qui pourrait justifier la présence d'une telle créature dans le film :

Je pense qu'il était important de voir qu'il [Superman] est confronté à quelque chose qui peut le blesser. C'est quelque chose que beaucoup de gens voient dans la bande-annonce et se disent : 'Oh mon Dieu, je n'ai jamais vu ça auparavant. Oh, c'est du sang qui sort de sa bouche. Ca alors, qu'est ce qui s'est passé ?'

15 - Solaris ? Parasite ?

Cette sphère d'énergie dans le ciel de Metropolis avait déjà été présentée lors de la première photo promotionnelle de Superman par James Gunn et avec le recul vu le nombre de personnages qui sont introduits dans le film, il serait difficile d'imaginer qu'il s'agit d'un autre super vilain tel que Solaris aux côtés de Lex Luthor, Metamorpho, Ultraman, l'Ingénieur ou le Kaiju !

Présenté lors de la promotion initiale de Superman, cette sphère d'énergie ne doit pas être un vilain anecdotique et cela doit être certainement le combat final de Superman dans le film vu l'état de son costume.

Et si c'était l'évolution final d'un vilain déjà présent ? Et si cet Ultraman est un clone de Superman créé par Lex Luthor et que ce dernier devient aussi le Parasite, l’un des ennemis emblématiques de Superman, se nourrissant d'énergie ? Et si cette Sphère d'énergie était le forme finale de ce Parasite ?

Réponse, au cinéma le 11 juillet 2025 aux États-Unis et le 9 juillet 2025 en France.

La première apparition du Parasite, a eu lieu dans Action Comics #340, publié en août 1966.

Le Parasite a été créé par Jim Shooter (scénariste) et Al Plastino (dessinateur). Cette première version du personnage est Raymond Maxwell Jensen, un employé ordinaire devenu un super-vilain après un accident impliquant des déchets radioactifs.

Le teaser du très attendu film Superman réalisé par James Gunn regorge d'easter eggs qui ont ravi aussi bien les fans de longue date que les nouveaux venus dans l’univers du Dernier Fils de Krypton. Avec de subtils clins d’œil à l’héritage Kryptonien, de Krypto à la Forteresse de Solitude, en passant par des références subtiles à des personnages emblématiques comme Metamorpho ou la Justice League Internationale, ce premier aperçu pose les bases d’un film riche en profondeur et en respect de la mythologie de Superman comme jamais auparavant.

James Gunn semble prêt à livrer une version de Superman fidèle aux comics. Cette courte bande-annonce laisse entrevoir une aventure à la fois épique et intime remplie d'émotions, où le public pourra explorer pleinement l'univers du dernier fils de Krypton.

En attendant la sortie du film, les spéculations vont bon train et ces easter eggs ne font qu’attiser notre impatience face à ce qui pourrait être une œuvre marquante dans l’histoire cinématographique de L'homme d’acier.

JA