News Superman : interviews estivales
- June Anga

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- 16 min de lecture
Depuis la sortie du film cet été, les événements se sont naturellement calmés autour du film.
Certes, l'annonce d'une suite a déjà été évoquée, mais il y a tout de même eu différentes informations, annonces comme interviews. Pour cette rentrée des classes pour les uns ou un retour des vacances pour les autres, nous avons pris un peu de temps pour voir cela tranquillement.
Après Supergirl, faisons cette fois le point sur les informations concernant Superman. Le film était au cinéma depuis à peine un mois que les informations sur le film et la production ont commencé à filtrer auprès du public pour favoriser sa promotion. Voici quelques interviews des acteurs cet été !
Neva Howell nous livre ses impressions
L'actrice incarnant Martha Kent, Neva Howell, a pris place sur les réseaux sociaux cet été et, depuis la sortie du film, a apporté son soutien aux intervenants tout en remettant à leur place de temps en temps les fans véhéments.
Chez Missing Frames
Neva Howell répondait à différentes interviews cet été comme celle accordée le 30 juillet à Shawn Eastridge de The Nerd Party et son podcast Missing Frames: Catching up with Cinema, dans une série d'épisodes consacrées à Superman.

Dans ce podcast, ils abordent ensemble comment elle s'est préparée pour le rôle de Martha Kent, la réception variée portée par les spectateurs sur son choix et celui de Pruitt Taylor Vince (Jonathan Kent), certains de ses meilleurs souvenirs sur le tournage ainsi que ses moments préférés dans le film. Ils discutent également de l'enthousiasme suscitée et de la philosophie de proposée par cette version de Superman, comme d'une éventuelle suite...
Sa vision de Ma Kent et sa relation avec Clark
En introduction de cet échange, Neva Howell apparait immédiatement un peu maladroite avec la technique. Elle a peur de mal faire, mais elle est désormais moins tendue par les contraintes de confidentialité antérieure, donc elle peut désormais répondre plus tranquillement aux questions.
On retrouvera tout du long de l'échange la petite femme délicate et prévenante, mais profondément attachante dans le rôle de Martha Kent. La connexion positive avec David Corenswet a permis d'établir un lien fort avec l'acteur, avant d'établir un lien avec Clark.
Dans le film, la relation entre Ma Kent et son fils Clark, à ce moment précis de sa vie, est à la croisée des chemins. Il est un jeune homme qui a quitté la maison. Il a un nouvel emploi, de nouveaux amis qui se moquent de ses parents, une petite amie qu'ils n'avaient jamais rencontrée. Martha Kent est à ce stade de la vie d'une mère où son fils a une toute nouvelle vie qui ne l'inclut plus vraiment. Cela va coïncider avec un éloignement relatif entre elle et Corenswet, chacun travaillant son personnage.
Elle va décider, dit-elle, que cela corresponde ou non à l'intention de James Gunn, de garder cette distance pour le personnage qu'elle jouait. Martha va réaliser pour la première fois lorsque Superman/Clark était gravement blessé par un empoisonnement à la kryptonite qu'elle pouvait réellement perdre son fils, qu'il pouvait réellement mourir. Son personnage est placé dans une ambivalence : d'un côté, il faut donc laisser son fils vivre sa vie, aller sauver les gens et faire tout ce que Superman doit faire, mais en même temps, il y a cet instinct maternel très naturel qui pousse à protéger son enfant. C'était donc une période très vulnérable dans la vie de Martha que l'actrice a essayé de transmettre.
De même, l'introduction du coup de fil de Ma Kent à son fils Clark alors occupé au Daily Planet montre la complexité de la relation logique et naturelle avec un fils devenant adulte et s'éloignant donc un peu de ses parents, comme un isolement nécessaire pour le laisser grandir. De plus, dans sa vie simple, elle est poussée dans une situation délicate par le fait d'avoir un fils doté de super-pouvoirs.
Pour incarner son personnage, l'actrice indique qu'elle a d'abord un passage physique avant un passage émotionnel. Ici, cela passe par ses mains, notamment dans cette scène où Jonathan, Lois et elle ramènent Clark empoisonné sur son lit. Évoquant la chanson de l'artiste Jewel (Hands, 1998) et son passage sur la gentillesse et ses petites mains, il y a un symbolique forte et une humilité fondamentale qui caractérise Martha Kent. Le personnage n'a que ses petites mains. Elles ne peuvent pas faire grand-chose, mais elle va tout de même les utiliser.
Dans cette scène, elle pose une main près du cœur de Clark et lui caresse le front de l'autre main. À un moment donné, elle tend la main et la pose sur celle de Pa Kent. À cet instant, elle tient son fils et son mari. Elle tient son monde dans un "espace de réconfort". Ce moment du tournage lui a semblé "sacré". Plus tard, ces petites mains vont faire de nouveau ce que toute mère effectue pour son fils : elle va nettoyer ses bottes, elle va lui préparer ses repas, elle va le réconforter. L'humilité et l'amour sont les valeurs fondamentales que l'actrice voulait transmettre aux spectateurs.
Son audition pour Ma
Elle a été retenue pour le rôle de Ma Kent grâce à deux cassettes audio de deux minutes envoyées par le directeur de casting du film. Celles-ci comprenaient un échange entre une femme Pat Christie et son fils Richard. Elle avait un accent tout particulier que cherchait James Gunn pour son personnage de Martha et Neva Howell s'est donc entrainée pour copier cet accent, tout en commençant à construire une personnalité entre une mère et son fils, une énergie qui a même suscité une certaine controverse.
Elle se rendra ensuite aux studios Trilith près d'Atlanta pour les tests "d'alchimie" et échangera pour la première fois avec Pruitt Taylor Vince. Elle était alors convaincue dès la première ligne qu'il était Jonathan Kent, car il était parfait pour le rôle.
La méthode James Gunn
Pas habituée des tournages de cette envergure, l'actrice remercie grandement James Gunn pour cette opportunité d'avoir pu porter le personnage de Martha Kent pour toucher le cœur des gens. Le réalisateur a une talent certain selon Neva Howell de créer une sphère privilégiée qui permet de lever l'appréhension, l'intimidation et l'inquiétude chez ses acteurs.
Il a une façon d'imprégner son environnement et les gens qui l'entourent. Il dégageait une confiance si calme et si claire que l'on se sentait à l'aise. Je ne me suis jamais sentie intimidée par James Gunn. Les gens m'ont demandé : « Comment te sens-tu quand tu parles à James Gunn ? » J'ai répondu : « Eh bien, je l'aime bien. »
De plus, l'introduction des parents Kent est pour elle parfaitement en phase avec le matériel de base que sont les comics. Si elle n'est pas Diane Lane et si Pruitt Taylor Vince n'est pas Kevin Costner, leurs incarnations non hollywoodiennes collent davantage avec les fermiers qu'ils sont. Ils sont plus terre-à-terre. Les Kent ont une vie plus simple, bien différente de celle que leur fils Clark vit à Metropolis.
La vibration Christopher Reeve, plus classique que Gunn voulait apporter, lui semblait plus cohérente, car pour Howell elle résonne davantage avec les gens. Pour les différentes scènes qui concernaient Pa et Ma Kent, James Gunn savait parfaitement où il allait, avec beaucoup de confiance, que cela soit la scène du téléphone qu'elle a du jouer plus fort ou celles de Clark enfant qui lui semble un moment parfait du film. Cela a donné une énorme confiance pour que les acteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes.
Controverse autour du casting
Sur les réseaux, les gens ont réagi en indiquant que le personnage de Martha Kent était du Tennessee, du Kentucky ou du Mississippi, voire d'Irlande ou d'Ecosse. Certaines critiques parlaient même d'un accent à la Scooby Doo ou encore d'un accent rural. Martha Kent vit dans le Kansas, donc il n'est pas illogique de retrouver des intonations qui pourraient être associées à cette région.
Certains fans ont exprimé leurs plaintes, avec parfois condescendance, que les Kent étaient des ploucs ou des "rednecks" à savoir des personnes blanches vivant à la campagne dans le sud des États-Unis et considérées comme pauvre et sans éducation. Neva Howell regrette ces critiques qu'elle considère comme cruelles. Jonathan et Martha Kent ont choisi une vie simple, selon un rythme différent. La scène de l'appel téléphonique relate ce décalage. Ils ont un appareil uniquement pour appeler leur fils ou recevoir ses appels. Ils n'y trouvent aucun intérêt et il n'est aucunement question d'intelligence.
Si cette scène prête au rire avec Steve Lombard, un Clark un peu gêné et une Ma bataillant pour manipuler la technologie et parlant fort, la scène entre Pa Kent et Clark est renversante de justesse. L'accueil du public reste majoritairement positif et la convainc qu'elle est sur "la bonne voie". Le tapis rouge a été un moment particulier, juxtaposant de façon étrange bien des pensées. Elle ne parvenait pas croire qu'elle était ici et en même temps elle ressentait qu'elle était présente ici comme si elle atterrissait après un très long vol.
Quelques éléments marquants ?
Neva Howell mentionnent quelques performances, scènes ou situations qui l'ont marquée.
La performance de David Corenswet est exceptionnelle, malgré l'immense pression qui pesait sur ses épaules, portant à l'écran les éléments des comics sans perdre sa personnalité. Il s'est engagé totalement dans le rôle.
La scène de Mister Terrific sur la plage selon le point de vue de Lois Lane est incroyable.
L'ouverture de James Gunn permettait de faire des essais différents comme Pruitt Taylor Vince jouant Shakespeare.
Le jeu d'Anthony Carrigan en Metamorpho est profond entre la mort d'un citoyen et la joie d'être enrôlé dans la Justice Gang.
La détresse finale de Lex Luthor et la performance d'Alan Tudyk
Le choix du punk rock était une excellente idée pour terminer le film
Dans le futur ?
Outre le fait d'avoir davantage de Pa et Ma Kent, Neva Howell espère que James Gunn gardera la même "saveur" par la suite : avec Clark, avec Superman. Il faudrait Batman et un film de Noël chez les Kent par exemple.
Elle reviendra évidemment pour ce personnage de Martha qu'elle adore, si James Gunn fait de nouveau appel à elle.
Conclusion : sa vision de Superman
En conclusion, l'actrice donne sa vision de ce que représente Superman : une lumière, un repère, une bénédiction, car il accorde de la valeur à tout vie.
Je pense qu'à différentes époques de l'histoire, il a pu avoir une importance pour différentes raisons. Dans le monde d'aujourd'hui, Superman est pour moi une lumière brillante. Vous savez, il est une lumière dans beaucoup d'obscurité. Et nous avons évolué vers une société qui a perdu ses repères, nous sommes devenus insensibles et, comme nous en parlions tout à l'heure, cruels. Parfois, dans l'anonymat d'Internet, nous avons perdu le contact avec la vie humaine et sa valeur. Et pour moi, Superman, comme vous l'avez dit, accorde la même valeur à toutes les vies. Donc, tout ce qui peut nous ramener à cette façon de penser est, à mon avis, une bénédiction pour le monde.
Chez Superman Homepage
Elle a aussi répondu à Steve Younis et Marc Lax de Superman Homepage, le 14 août dernier. On retrouve évidemment des questions communes ou similaires, mais l'actrice prend le temps de répondre le plus simplement possible.
Les Origins story de Neva Howell
L'actrice qui aura 70 printemps dans quelques jours a constitué une surprise lors de l'annonce de sa sélection pour le rôle de Martha Kent. À ce moment-là, nous n'en savions que très peu sur elle. Donc Steve Younis a accueilli Neva Howell comme il se doit en cherchant à connaitre ses "origines".
Son parcours est celui d'une femme passionnée, jouant le rôle d'un fleur violette et magnifique en primaire et qui a adoré joué toute sa vie. Elle se dit d'une ère "avant MTV" et a tenté de faire son chemin d'actrice dans les pièces universitaires avant d'entrer dans le National Shakespeare Conservatory à New York, puis de tenter le grand saut à Los Angeles. Les différentes tentatives ont été des expériences mitigées, tantôt horribles, tantôt encourageantes avec un agent, des publicités, mais le sort a fait qu'elle a dû rentrer chez elle à plusieurs reprises et qu'elle n'a pas pu percer comme espéré.
La vie de Los Angeles ne lui convenait, mais sa chance a tourné lorsque la décentralisation de la production des films et téléfilms s'est étendue les années suivantes. Ceci lui a alors permis d'avancer dans sa carrière. Elle a obtenu un rôle dans un téléfilm, puis de petits rôles "d'une ou deux ou trois répliques"... et cela pendant près de 40 ans. Dans cette longue carrière de second plan, Howell indique que les derniers rôles joués avant Superman, le western horrifique de l'après-guerre civile Ghost of the Ozarks (2021), puis la comédie noire Greedy People (2024) étaient très "sympas".
Et puis est arrivé Superman.
Son audition pour le rôle de Ma Kent
Neva Howell a révélé en quelques mots son parcours pour devenir Martha Kent.
Sollicitée par son agent pour une demande d'audition, l'actrice a travaillé comme de coutume sur un projet dont le nom de code était "Genesis". Ce fameux nom est utilisé à plusieurs occasions pour le film Superman, comme nous l'apprendrons au fil du temps. Les noms des personnages étaient différents et elle ne savait donc pas qu'il s'agissait d'un film sur Superman.
Le processus d'audition a été assez long et elle rapporte que cela comprenait d'abord une première lecture, puis une deuxième audition (voire troisième) enregistrée cette fois sur bande audio. Ensuite, elle s'est rendue au studio pour un test à l'écran avant un test dit "d'alchimie" avec deux candidats potentiels pour le rôle de Jonathan Kent, deux acteurs qu'elle ne connaissait pas. Le premier partenaire était bon dit-elle, mais le futur Pa, Pruitt Taylor Vince, avait été tout simplement époustouflant.
C'est à la fin de cette "longue journée" que James Gunn lui a personnellement annoncé qu'il la choisissait pour le rôle de Ma Kent, dans un moment qu'elle a qualifié de "surréaliste" au point dit-elle de "presque s'évanouir sous le coup d'une joie immense devant les visages souriants des producteurs" dont Peter Safran.
Neva, Superman et l'approche du rôle
À la question de sa connaissance des autres films Superman, Neva Howell révèle qu'elle ne connaissait véritablement que l'interprétation de Christopher Reeve, dont elle n'a vu que le premier film dont elle juge le "pitch parfait". Ensuite, elle a délibérément évité de regarder les autres adaptations de L'homme d'acier afin de se concentrer sur la vision que James Gunn avait. Il s'agissait pour elle ne pas se disperser à aller voir d'autres interprétations, car elle avait compris dès la lecture initiale que le réalisateur voulait aller dans une toute autre direction tout en gardant "une vibe old school" à la Christopher Reeve.
Comme chez Missing Frames précédemment, l'actrice rappelle le travail autour de l'accent voulu dans la vision de James Gunn. Elle indique une fois encore que les bandes audios qu'elle a reçues pour préparer le rôle comprenaient les échanges d'une femme nommée Pat Christie. Elle a beaucoup travaillé pour rendre sa diction la plus conforme possible à ce modèle imposé et évoque la controverse qu'elle a développée. Les critiques évoquaient que cela ne sonnait pas très Kansas et pourtant Howell indique qu'il y a des similarités avec l'accent du sud-est du Kansas. Au final, elle ne s'en laisse pas compter et considère à juste titre que cela ne peut pas convenir à tout le monde, surtout si ce monde venait voir le film avec l'attente de retrouver strictement les films précédents. Il est certain que James Gunn voulait changer d'approche et que cela constituait un risque. Par conséquent, l'actrice confortée par Pat Christie comme par le réalisateur est satisfaite du personnage qu'elle a délivré et espère pouvoir le "perfectionner" dans ses futures apparitions.
Gunn lui-même décrivait simplement Martha Kent comme "terre-à-terre" et un peu "plus animée" que Jonathan Kent. Neva Howell estime que l'excellente qualité d'écriture du scénario lui a permis de bien comprendre qui était Ma Kent, lui a rendu le rôle "plus facile à appréhender". La réplique "mush" alors que Pa discutait avec Clark montrait la dynamique du couple Kent : Howell a précisé que Ma Kent ne se moquait pas de Pa, mais qu'elle était "attachante" et "aimait le taquiner" sur son côté émotionnel. Elle trouvait également que son interprétation correspondait davantage à ce que l'on voit de Ma Kent dans les comics avec une complicité simple avec son époux.

Vis-à-vis de Clark, Martha Kent semble le guider davantage "par l'exemple que par les mots". Citant sa propre grand-mère qui ne parlait pas beaucoup, Howell voyait sa parente aider les gens de la communauté, même si elle ne voulait pas forcement. Elle "cuisinait pour [eux] comme Ma [Kent] cuisine pour Pa et cuisinait pour Clark avant qu'il ne quitte la maison". Elle montrait son amour par ses actions, par l'exemple, tout comme Clark "montre aussi l'exemple lorsqu'il va aider les gens parce que c'est la bonne chose à faire".
Le tournage ?
Concernant le tournage, elle retient l'ambiance de travail sur le plateau de tournage, créée et développée par James Gunn. Elle confirme la volonté du réalisateur confirmée par les autres acteurs d'instaurer une atmosphère familiale : il n'y a pas de "divas", mais au contraire un groupe de personnes voulant travailler ensemble, devant et derrière la caméra, pour l'aider à porter sa "vision à l'écran".
Neva Howell rapporte que David Corenswet était "fantastique" et "parfaitement choisi" pour endosser le costume de Superman. De même, elle souligne l'incroyable alchimie mise en place avec Pruitt Taylor Vince, "talentueux", "généreux" et "encourageant", la traitant comme son égal malgré une carrière bien plus étoffée, et terriblement authentique dans son rôle de Jonathan Kent... comme une évidence.
Elle se souvient du rire de James Gunn dans la pièce voisine alors qu'il regardait les écrans lors de la scène du coup de téléphone à Clark. La mise en scène était simple et efficace : "Plus fort, plus fort" lui disait James Gunn. De même, les scènes des vidéos avec les jeunes Clark dont le petit Jack étaient superbes à jouer. Sans connaissance du scénario complet au préalable pour des raisons de confidentialité, c'est lors du tournage qu'elle a pu prendre la mesure de ce que cela pouvait être "magnifique". Le montage proposé au final sera plein d'émotion notamment grâce à la chanson d'Iggy Pop.
Elle note en particulier ces moments d'observation du travail attentif de James Gunn devant les écrans de contrôle. Le chef d'orchestre était très impliqué dans une vision claire pour son film.
La réception du film
Depuis la première à Los Angeles, qui était un moment mémorable, un peu fou et l'aboutissement d'une aventure incroyable, Neva Howell a vu le film trois fois et confirme l'idée d'un film qui touche un public de tout âge, plus coloré que le Man of Steel de Zack Snyder.
Le film propose une version avec le couple Kent vivant, ce qui ravit bien des fans. D'un côté, sa prestation a suscité des émotions en rappelant un parent perdu. De l'autre, la conversation entre Clark et Jonathan Kent à l'extérieur de la ferme a provoqué chez bien des fans le regret de ne plus disposer de cinq minutes avec leur père décédé pour converser dans un moment important de leur vie.
Enfin, Neva Howell indique qu'elle n'avait aucun doute quand elle a vu et lu le scénario, puis qu'elle a vu la séquence finale :
Oh, ça va toucher les gens. Ça va être tellement beau.
Si l'actrice a admis avoir pleuré "à chaudes larmes" à la fin du tournage, elle a profité de cette " "aventure" incroyable dans sa carrière pour un projet d'envergure. La verra-t-on en Martha Kent par la suite ? Nous le saurons bien assez tôt.
L'interview est disponible ci-dessous :
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Faria en interview chez Michael Rosenbaum
Dans une interview animée sur le podcast Inside of You with Michael Rosenbaum et publiée le 303 septembre, l'actrice María Gabriela de Faría, désormais connue pour son rôle de l'Ingénieur Angela Spica a partagé quelques détails sur son casting et sa transformation physique pour le film.
L'audition pour le rôle
L'interview du podcast DC Studios Showcase précédent la sortie du film nous avait montré une María Gabriela de Faría pétillante et exubérante. On retrouve donc l'actrice vénézuélienne dans son style direct et chaleureux pour nous parler du rôle de L'Ingénieur.
L'hôte Rosenbaum qualifie le personnage interprété par l'actrice comme "débordant d'énergie et d'amour" et ayant une certaine "fougue", comme "un personnage électrique très amusant". Elle y a incorporé sa marque et cela n'a pas été forcément évident lorsqu'elle revient sur le processus d'audition.
María Gabriela de Faría venait de subir une nouvelle désillusion à l'issue de l'audition qu'elle avait passée pour un film de Taylor Sheridan. Les nombreux allers-retours et actions l'avaient incitée à croire qu'elle allait être retenue, mais cela n'avait pas été conclu. Très déçue, elle abordait donc celui de Superman dans un doute complet et sans le soutien de son mari elle aurait sans doute baisser les bras.
Madame, essuyez vos larmes, habillez-vous, nous allons enregistrer cela nous-mêmes.
Et c'est ce qu'ils ont fait en enregistrant et en envoyant une vidéo d'elle-même. L'audition se fondait sur des passages fictifs écrits pour jauger les acteurs ("dummy sides"). Cela suggérait que le personnage avait un super-pouvoir, dans un cadre axé sur le jeu non verbal pour ce qui sera plus tard sa scène dans la Forteresse de Solitude. Recalée à l'issue de son audition précédente pour le The Suicid Squad de James Gunn, notamment du fait de son anglais alors insuffisant, De Faría a pris la décision audacieuse d'interpréter la scène comme si le personnage "avait un orgasme" tout en se connectant à l'ordinateur, dans le but dit-elle d'"aller plus loin".
Cette audace est une force particulière de l'actrice qui l'a amenée à se démarquer pour ses rôles précédents et elle a de nouveau pris ce risque pour le rôle de L'Ingénieur pour sa première vidéo. S'ensuivront deux vidéos avec des directions différentes en fin de semaine avant une session en personne avec James Gunn dès le début de la semaine suivante. Le processus avait été rapide à cause de la grève des scénaristes et acteurs de l'époque, mais elle était convaincue qu'il fallait tout donné pour ne pas regretter l'opportunité qui se présentait.
Lorsqu'elle a décroché le rôle un mois après son audition, De Faría était si heureuse qu'elle a acheté des capes Superman et s'est ensuite promenée dans Pasadena en les portant. Le réalisateur James Gunn a ensuite confirmé la bonne nouvelle par SMS, en écrivant simplement : "C'est James Gunn".
La préparation pour L'Ingénieur
La lecture du script et des comics lui ont fait prendre conscience de cette nécessité pour être qualifiée à l'écran de super-héroïne d'être en condition physique optimale. Comme Edi Gathegi, María Gabriela de Faría a dû se préparer physiquement de façon importante pour le rôle, quotidiennement avec Paolo Mascitti, pendant huit mois avant le tournage. On devait voir ses muscles et elle a énormément travaillé pour cela.
Elle a même demandé à James Gunn de lui donner "une scène" sans le costume pour montrer son physique, ce que l'équipe a accepté avec plaisir (avec l'aide du directeur de la photographie Henry Braham et de la femme de James Gunn, Jennifer Holland), s'efforçant ainsi de faire en sorte que la caméra et l'éclairage mettent en valeur ses muscles.
Le premier jour du tournage était en Norvège à Svalbard où on filmait la Forteresse de Solitude.
Dans son costume fin et moulant d'Ingénieur, elle était gelée, mais elle s'était préparée en passant ses vacances hivernales en Espagne. Elle passait tout son temps à l'extérieur sans manteau pour s'habituer au froid. Durant le tournage, elle était assistée pour déterminer son niveau de tolérance au froid norvégien et mesurer combien de temps elle pouvait parler et être active dans ces conditions.
La réception du film
La première de Superman s'est avérée très émouvante, en particulier pour ses parents, qui ont "pleuré toute la nuit". De Faría a fait remarquer que sa famille, qui a grandi dans la pauvreté au Venezuela, n'avait pas pleinement saisi l'ampleur du projet avant de le voir sur grand écran.
Ce film est une étape importante pour sa carrière, indique-t-elle. Elle n'a pas fait ce film pour son peuple, pour le représenter, mais pour elle-même. , bien sûr, mais regardez ce que vous avez accompli, mais je n'y avais pas pensé jusqu'à ce que j'aille à Miami pour animer une projection avec Warner Brothers, et il n'y avait que des Latinos, et ils étaient fous quand ils m'ont vu à l'écran et quand ils ont vu l'ingénieur parler espagnol, et c'est là que j'ai compris. Je me suis dit :
Cependant, elle a ensuite pris conscience de l'importance culturelle plus large du film lorsqu'elle est allé animer une projection avec Warner Brothers à Miami. Il n'y avait alors que pour les Latinos, qui étaient ravis de voir le personnage de L'Ingénieur parler espagnol. Cela avait un impact qu'elle ne soupçonnait pas :
C'est tellement important, et je ne m'en rendais pas vraiment compte avant.
Elle répondra et dialoguera avec Michael Rosenbaum sur de nombreux points comme on discute entre amis dans l'ensemble de l'épisode disponible ci-dessous :
[N'hésitez pas à activer les sous-titres de la vidéo]
A bientôt sur Planet Superman pour d'autres news sur L'homme d'acier !
JA












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